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1 TIMOTHÉE 2 : 1 à 15+
26/05/2022 00:38JOUR 207 DE 287 : NOUVEAU TESTAMENT
1 TIMOTHÉE 2
1 ¶ J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes,
prières. La racine grecque de ce mot signifie « manquer » ou « être privé de » ou « être à court de ». Ce genre de prière est donc utilisé lorsqu’on éprouve un besoin. Les perdus ont grand besoin d’être sauvés, et les croyants devraient sans relâche implorer Dieu de répondre à ce besoin.
supplications. Le mot grec provient d’une racine signifiant « se mettre à fréquenter quelqu’un » ou « s’approcher pour parler de façon intime ». Le verbe correspondant est utilisé pour désigner l’intercession en faveur des croyants déployée par Christ et par le Saint-Esprit (#Ro 8:26 ; #Hé 7:25). Paul désirait que les Éphésiens ressentent de la compassion pour les perdus, comprennent la gravité de leur souffrance et de leur malheur, et viennent dans l’intimité de Dieu plaider pour leur salut.
pour tous les hommes. C’est-à-dire les perdus en général, pas seulement les élus. Le décret par lequel Dieu choisit les élus est secret; les croyants n’ont aucun moyen de savoir si quelqu’un est élu, jusqu’au jour où cette personne répond à l’appel de Dieu. La portée des efforts d’évangélisation de Dieu déborde les frontières de l’élection (#Mt 22: 14 ; #Jn 17: 21, #Jn 17: 23) .
2:1-8 L’Église d’Éphèse avait, de toute évidence, cessé de prier pour les perdus, puisque Paul exhorte Timothée à en faire de nouveau une priorité. Les faux docteurs judaïsants d’Éphèse, avec leur évangile perverti et leur conception du salut comme réservé aux Juifs et aux païens convertis au judaïsme, avaient sans doute restreint la prière à leur seul bénéfice. Cette doctrine d’exclusion (le salut offert seulement à une élite) rendait inutile la prière pour les perdus.
2 pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté.
rois … élevés en dignité. Nombre de gouvernants et de politiciens puissants et influents montrent de l’hostilité envers Dieu, et ils deviennent souvent la cible de l’amertume et de l’animosité. Néanmoins, Paul exhorte les croyants à prier afin que ces autorités se repentent de leurs péchés et croient en l’Évangile. Par conséquent, les Éphésiens étaient invités à prier pour le salut de l’empereur romain Néron, blasphémateur cruel et méchant qui persécutait la foi.
vie paisible et tranquille. « Paisible » signifie qu’il y a absence de perturbations en provenance de l’extérieur, et « tranquille » renvoie à l’absence de troubles intérieurs. Tout en restant fidèle, et ce sans compromission, à son engagement pour la défense de la vérité, l’Église n’est pas censée agiter ou perturber la vie nationale. En manifestant son amour et sa bonté envers tous, en priant avec ferveur pour les perdus (autorités incluses), elle a des chances de jouir d’une certaine liberté religieuse. D’éventuelles persécutions ne devraient être la conséquence que d’une vie droite, et non d’une désobéissance civile.
piété et honnêteté. « Piété » est un des mots clés de cette épître (#1Ti 3:16 ; #1Ti 4:7-8 ; #1Ti 6:3, #1Ti 6:5-6, #1Ti 6:11 ; cf. #2Ti 3:5 ; #Tit 1:1); Paul éprouvait le besoin de lancer à cette Église un appel à vivre dans la sainteté, car ses membres avaient subi l’influence négative des fausses doctrines. Être pieux, c’est adopter une attitude et un comportement corrects devant Dieu en toutes choses; l’« honnêteté » renvoie à la dignité morale et à la sainteté dans les rapports avec les autres hommes.
3 Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur,
4 qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.
veut que tous les hommes soient sauvés. Le terme grec pour « vouloir » n’est pas celui normalement employé pour parler de la volonté décrétive de Dieu (son plan éternel), mais renvoie plutôt à son désir. Il faut établir une distinction entre le désir de Dieu et son plan éternel de salut, qui dépasse son désir. Dieu ne supporte pas le péché des hommes. Le péché révulse tout son être (#Ps 5:5 ; #Ps 45:8); il en hait donc les conséquences: le mal éternel en enfer. Il souhaiterait que personne ne s’obstine dans sa méchanceté et ne passe l’éternité dans le remords et la haine de soi. Néanmoins, pour sa gloire, et pour manifester cette gloire dans sa colère, il a choisi de supporter des « vases de colère prêts pour la perdition » en vue de l’accomplissement suprême de sa volonté (#Ro 9:22). Dans son plan éternel, il n’a choisi que les élus (#Jn 17: 6) et abandonne les autres aux conséquences de leur péché, de leur incrédulité et de leur rejet de Christ (cf. #Ro 1:18-32). En dernier lieu, les choix de Dieu sont déterminés par son plan éternel et souverain, non par ses désirs.
La volonté décrétive. Tout ce qui arrive est conforme au décret souverain de Dieu et tout ce qu'il décrète finit par arriver.
parviennent à la connaissance de la vérité. Synonyme de « soient sauvés ».
5 Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme,
il y a un seul Dieu. Il n’existe aucun autre moyen d’être sauvé (#Ac 4:12). Il est donc indispensable de prier pour que les perdus parviennent à la connaissance du seul Dieu véritable (cf. #De 4:35, #De 4:39 ; #De 6:4 ; #Esa 43:10 ; #Esa 44:6 ; #Esa 45:5-6, #Esa 45:21-22 ; #Esa 46:9 ; #1Co 8:4, #1Co 8:6).
médiateur. Désigne la personne qui intervient entre deux parties adverses pour résoudre leur conflit ou pour ratifier une alliance. Jésus-Christ est le seul « médiateur » capable de restaurer la paix entre Dieu et les pécheurs (#Hé 8:6 ; #Hé 9:15 ; #Hé 12:24).
Jésus-Christ homme. L’absence de l’article devant « homme », en grec, suggère la traduction « Jésus-Christ, lui-même un homme ». Seul le Dieu-homme parfait pouvait réunir Dieu et l’homme. Cf. #Job 9:32-33.
6 qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps,
en rançon. Désigne le résultat de la mort substitutive de Christ en faveur des croyants, mort volontaire (#Jn 10:17-18), et rappelle la déclaration de Jésus lui-même en #Mt 20: 28: « rançon de beaucoup ». Le « pour tous » est nuancé par le « beaucoup »: ce ne sont pas tous les hommes qui seront rachetés (même si la mort de Christ serait suffisante), mais seulement ceux qui croient, grâce à l’œuvre du Saint-Esprit; c’est pour eux que l’œuvre rédemptrice a été accomplie. Christ ne s’est pas contenté de payer une rançon, il est aussi devenu l’objet de la juste colère divine, à la place des croyants: il a subi notre mort et a pris sur lui notre péché (cf. #2Co 5:21 ; #1Pi 2:24).
pour tous. Deux sens sont possibles:
1° tous les hommes jouissent de certains bénéfices temporels de l’expiation.
2° la mort de Christ était suffisante pour couvrir les péchés de toute l’humanité.
Cependant, seuls les élus sont au bénéfice des aspects substitutifs de sa mort. La mort de Jésus est donc sans limites quant à ses ressources, mais limitée quant à son application. Du fait que l’expiation accomplie par Christ pour le péché est indivisible, inépuisable et suffisante pour couvrir tous les péchés de tous les temps, Dieu peut l’offrir à tous. Cependant, seuls les élus accepteront cette offre, et eux seuls seront sauvés, conformément au plan divin éternel (cf. #Jn 17: 12).
en son propre temps. C’est-à-dire au moment approprié pour le plan divin de rédemption.
7 et pour lequel j’ai été établi prédicateur et apôtre, — je dis la vérité, je ne mens pas, — chargé d’instruire les païens dans la foi et la vérité.
pour lequel. La divine mission de Paul reposait sur les vérités définies aux versets #1Ti 2:3-6.
prédicateur. Dérive en grec d’un verbe signifiant « proclamer », « se faire le héraut de » ou « parler en public ». Paul était un héraut public qui proclamait l’Évangile de Christ.
Héraut :Officier chargé de faire des publications solennelles et de remplir certaines fonctions dans les cérémonies publiques
je dis la vérité, je ne mens pas. Paul défend soudain avec insistance son autorité et son intégrité d’apôtre, car il veut souligner son rôle d’enseignant des non-Juifs.
instruire les païens. C’était la particularité de la vocation apostolique de Paul, et elle démontrait l’universalité de l’Évangile. Paul avait besoin d’insister sur cette spécificité, car il devait lutter contre une forme d’exclusivisme juif qui avait émoussé l’ardeur des Éphésiens à prier pour le salut des païens.
8 Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains pures, sans colère ni mauvaises pensées.
hommes. Au sens de personnes de sexe masculin. À ce que je comprends, c’est aux hommes de présider lorsque l’Église locale s’assemble pour adorer. Lorsqu’on prie pour les perdus à ces occasions, c’est encore à eux qu’il revient de conduire la congrégation.
en tout lieu. Allusion aux assemblées officielles de l’Église (cf. #1Co 1:2 ; #2Co 2:14 ; #1Th 1:8).
en élevant des mains pures. Il ne s’agit pas ici de décrire une posture physique qui serait indispensable pour prier, mais une attitude nécessaire pour que la prière soit efficace (cf. #Ps 66:18). La posture décrite ici est certes mentionnée dans l’A.T. (#1R 8:22 ; #Ps 28:2 ; #Ps 63:5 ; #Ps 134:2), mais on en trouve aussi bien d’autres. Le mot grec pour « pures » signifie « non souillées », « non tachées par le mal ». Les « mains » symbolisent les activités quotidiennes. Ainsi, les « mains pures » renvoient à une vie sainte. Ce qui est indispensable pour une prière efficace, c’est une vie juste (#Ja 5:16).
sans colère ni mauvaises pensées. La « colère » et la justice s’excluent mutuellement (#Ja 1:20 ; cf. #Lu 9:52-56). Une autre traduction de « mauvaises pensées » serait la « dissension ». Il est ici question d’une réticence, d’une hésitation à s’engager dans la prière. C’est la prière agissante ou fervente qui est efficace (#Ja 5:16). Les deux termes employés ici renvoient à l’attitude de cœur de celui qui prie.
9 ¶ Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux,
pudeur et modestie. En grec, le mot pudeur renvoie à une modestie mêlée d’humilité, où la honte est sous-jacente. Il peut aussi désigner le rejet de tout ce qui pourrait déshonorer Dieu ou évoquer le chagrin devant le péché. Le terme « modestie » a trait à la maîtrise de soi et s’applique surtout à la maîtrise des pulsions sexuelles. Une femme sainte haïra le péché et maîtrisera ses passions afin de ne pas être une occasion de chute pour autrui.
se parent. En grec, « se parer » signifie « orner », « mettre en ordre » ou « préparer ». Une femme doit s’habiller d’une façon qui convienne au culte d’adoration, c’est-à-dire décemment, pour refléter un cœur chaste et bien disposé.
ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux. Ces pratiques spécifiques provoquaient distraction et discorde dans l’Église. Au Ier siècle, les femmes portaient des « perles » en or, entre autres bijoux placés dans leur chevelure (« tresses »), pour attirer l’attention sur elles-mêmes, sur leur beauté et leur richesse. Il en allait de même pour les femmes qui portaient des « habits somptueux ». Elles détournaient ainsi l’attention sur elles, aux dépens de Dieu, et provoquaient probablement la jalousie des personnes moins riches. L’important aux yeux de Paul, c’était d’éviter que ces femmes ne distraient les croyants de leur adoration du Seigneur, et ce pour satisfaire leur désir de faire étalage de leur richesse.
2:9-15 Certaines femmes vivaient de façon impure et égocentrique (cf. #1Ti 5:6, #1Ti 5:11-15 ; #2Ti 3:6), et cela affectait les cultes, où elles devenaient un sujet de distraction pour les fidèles. L’adoration est un élément central de la vie de l’Église. Paul exhorte donc Timothée à régler ce problème.
10 mais qu’elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu.
S’étant engagées publiquement à poursuivre la sainteté, ces femmes devaient tenir leur promesse, non seulement en adoptant un style, une apparence et une façon de s’habiller appropriés, mais surtout en ayant une attitude de cœur juste.
11 Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission.
Que la femme écoute l’instruction. Si les femmes n’avaient pas le droit d’enseigner publiquement, il n’était en revanche pas question de les priver de l’apprentissage de la foi. En grec, le verbe est à l’impératif; il s’agit donc d’un commandement d’enseigner les femmes dans l’Église. C’était révolutionnaire, car les femmes ne jouissaient pas d’une grande estime dans le judaïsme du Ier siècle ni dans la culture grecque de l’époque. Certaines Éphésiennes avaient peut-être particulièrement réagi au dénigrement culturel dont elles étaient victimes et cherché à profiter des opportunités qui se présentaient à elles dans l’Église pour jouer un rôle prépondérant.
en silence, avec une entière soumission. Dans le cadre de l’assemblée, « silence » (littéralement « tranquillité ») et « soumission » (littéralement « subordination ») devaient caractériser les femmes dans le cadre de leur instruction. Paul explicite sa pensée auverset 12: elles devaient garder le silence au sens où elles ne devaient pas prêcher, et faire preuve de soumission en n’essayant pas d’usurper l’autorité des pasteurs ou des anciens.
12 Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence.
Je ne permets pas. « Permettre », dans le N.T., signifie laisser faire à quelqu’un ce qu’il désire. Il est probable que Paul avait affaire à des femmes d’Éphèse qui avaient exprimé leur volonté de prêcher.
d’enseigner. Paul utilise la forme verbale qui indique une situation ou un processus. Une meilleure traduction serait donc « être enseignantes ». Il s’agissait d’une fonction officielle dans l’Église (voir #Ac 13: 1 ; #1Co 12:28 ; #Ep 4:11). L’apôtre interdit donc clairement aux femmes d’assumer le rôle d’un pasteur ou d’un enseignant. En revanche, il ne leur interdit pas d’enseigner dans d’autres contextes ou circonstances, où cela devient approprié (cf. #Ac 18: 26 ; #Tit 2:3-4).
prendre de l’autorité sur. Paul interdit aux femmes d’exercer l’autorité sur les hommes dans l’assemblée, puisque c’est aux anciens qu’il revient de la diriger (#1Ti 5:17) et que ceux-ci doivent être des hommes, comme le montrent les exigences de 3:2, 5.
dans le silence. Dans le cadre de l’assemblée, « silence » (littéralement « tranquillité ») et « soumission » (littéralement « subordination ») devaient caractériser les femmes dans le cadre de leur instruction. Paul explicite sa pensée au verset 12: elles devaient garder le silence au sens où elles ne devaient pas prêcher, et faire preuve de soumission en n’essayant pas d’usurper l’autorité des pasteurs ou des anciens.
13 Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite ;
2:13-14 Le rôle subordonné de la femme n’est pas la conséquence de la chute, d’une corruption culturelle machiste du plan divin parfait; il a été établi par Dieu dès le début de sa création (verset #1Ti 2:13). C’est après l’homme que Dieu a créé la femme, pour qu’elle devienne une aide semblable à lui; cf. #1Co 11:8-9). La chute corrobore donc le plan créationnel divin. Par nature, Ève n’était pas destinée à assumer les plus hautes responsabilités. En s’écartant de la protection d’Adam et en usurpant ainsi son rôle de responsable, elle s’est rendue vulnérable et a chuté, confirmant de ce fait qu’il était important qu’elle demeure sous la protection et la direction de son mari. Adam non plus n’a pas assumé son rôle, puisqu’il a suivi Ève dans la faute et a ainsi plongé toute la race humaine dans le péché. Tout cela a été le résultat direct d’une violation des rôles attribués par Dieu à chacun des deux sexes. En dernier ressort, la responsabilité de la chute revient à Adam, puisqu’il a choisi de désobéir à Dieu (#Ro 5:12-21 ; #1Co 15:21-22).
14 et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression.
15 Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté.
Elle. Il est clair que Paul n’avait pas seulement Ève à l’esprit ici, puisque le verbe traduit par « sera préservée » est un futur et que le verbe suivant, « persévère », est au pluriel en grec Il inclut donc toutes les femmes à la suite d’Ève.
sera … sauvée. Ce verbe grec signifie aussi « préservée », « mise en sécurité et préservée de tout danger ». Il apparaît plusieurs fois dans le N.T. sans rapport avec le salut spirituel (cf. #Mt 8:25 ; #Mt 9:21-22 ; #Mt 24: 22 ; #Mt 27:40, #Mt 27:42, #Mt 27:49 ; #2Ti 4:18). Paul ne soutient pas ici que les femmes obtiendraient le salut éternel en devenant mères, ni qu’elles entretiendraient leur salut en ayant des enfants, puisque ces deux concepts contrediraient totalement l’enseignement du N.T.: le salut s’obtient par grâce seule, au moyen de la foi seule (#Ro 3:19-20), et il est obtenu une fois pour toutes (#Ro 8:31-39). Ce que l’apôtre veut dire ici, à mon avis, c’est que, même si la femme porte la responsabilité d’avoir été l’instrument premier de la chute de l’humanité dans le péché, elle peut être préservée ou libérée de cette flétrissure en donnant naissance à une génération sainte d’enfants (cf. #1Ti 5:10).
en devenant mère. Les mères entretiennent un lien d’intimité unique avec leurs enfants, et elles passent avec eux bien plus de temps que les pères. Leur influence est donc infiniment plus forte, et elles portent une responsabilité particulière: celle d’élever les enfants dans la sainteté. S’il est vrai qu’une femme a fait tomber l’humanité dans le péché, les femmes ont reçu le privilège de tirer beaucoup d’hommes hors du péché pour les conduire à la sainteté. Paul parle ici en termes généraux; Dieu n’exige en aucune manière que toutes les femmes se marient (#1Co 7:25-40) et deviennent mères.
persévère avec modestie dans la foi, dans l’amour, et dans la sainteté. S’il est ordonné aux croyantes d’adopter une apparence, une attitude et un comportement saints dans l’Église (versets #1Ti 2:9-12), c’est qu’elles ont la promesse d’être délivrées de ce fait de toute infériorité de statut et qu’elles jouissent du bonheur d’élever des enfants dans la sainteté.
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