1 TIMOTHÉE 5 : 1 à 25+
29/05/2022 00:26JOUR 210 DE 287 : NOUVEAU TESTAMENT
1 TIMOTHÉE 5
1 ¶ Ne réprimande pas rudement le vieillard, mais exhorte-le comme un père ; exhorte les jeunes gens comme des frères,
Ne réprimande pas rudement. « Rudement » rend bien l’intensité que le terme grec exprime. Même s’il commet un péché, on doit témoigner du respect au croyant âgé en évitant de le reprendre avec des paroles dures (cf. #2Ti 2:24-25).
le vieillard. Dans ce contexte, le mot grec désigne bien les personnes âgées, et non la fonction d’ancien. Malgré sa jeunesse, Timothée allait devoir faire des remontrances à des personnes plus âgées que lui, mais il devrait corriger leur péché avec déférence et respect, conformément aux principes de l’A.T. (cf. #Lé 19: 32 ; #Job 32:4, #Job 32:6 ; #Pr 4:1-4 ; #Pr 16: 31 ; #Pr 20: 29).
exhorte. Verbe grec en rapport avec l’un des titres du Saint-Esprit (paraklêtos; cf. #Jn 14: 16, #Jn 14: 26 ; #Jn 15: 26 ; #Jn 16: 7), qui évoque le fait de s’approcher d’une autre personne pour l’aider. On pourrait traduire « fortifier ». Nous avons le devoir d’affermir nos frères dans la foi (cf. #Ga 6:1-2), à l’instar des Écritures (#Ro 15: 4) et du Saint-Esprit.
2 les femmes âgées comme des mères, celles qui sont jeunes comme des sœurs, en toute pureté.
3 ¶ Honore les veuves qui sont véritablement veuves.
Honore. Il s’agit de montrer du respect ou de la compassion, de soutenir, de traiter avec considération. Bien que cet impératif inclue la nécessité de répondre à toutes sortes de besoins, Paul pense ici plus concrètement à un soutien matériel (cf. #Ex 20: 12 ; #Mt 15:1-6 ; #Mt 27:9).
qui sont véritablement veuves. Toutes les veuves ne sont pas vraiment seules et sans ressources. Le soutien financier dû par l’Église ne s’applique qu’à celles qui ne disposent d’aucun autre moyen de subvenir à leurs besoins.
5:3-16 Cette partie rappelle l’injonction, exprimée dans les Écritures, de prendre matériellement soin des veuves, car elles ne disposent plus du soutien de leur mari (cf. #Ex 22:22-24 ; #De 27:19 ; #Esa 1:17). La compassion que Dieu témoigne lui-même si souvent aux veuves ne fait que confirmer ce commandement (cf. #Ps 68:6 ; #Ps 146:9 ; #Mr 12:41-44 ; #Lu 7:11-17).
4 Si une veuve a des enfants ou des petits-enfants, qu’ils apprennent avant tout à exercer la piété envers leur propre famille, et à rendre à leurs parents ce qu’ils ont reçu d’eux ; car cela est agréable à Dieu.
des enfants ou des petits-enfants. La responsabilité de s’occuper des veuves revient avant tout à leur propre famille, ensuite à l’Église.
rendre à leurs parents. Enfants et petits-enfants sont redevables envers ceux qui leur ont donné le jour, les ont élevés et aimés. Le fait d’assumer cette responsabilité est la marque de l’obéissance chrétienne (cf. #Ex 20: 12).
5 Celle qui est véritablement veuve, et qui est demeurée dans l’isolement, met son espérance en Dieu et persévère nuit et jour dans les supplications et les prières.
demeurée toute seule. La forme grecque implique une condition permanente d’abandon et d’indigence. Une femme réellement veuve n’a aucune famille qui subvienne à ses besoins.
met son espérance en Dieu. C’est un état permanent ou une détermination à espérer en Dieu (cf. #1R 17:8-16 ; #Jér 49:11). N’ayant personne, une telle femme met toute son espérance dans le Seigneur.
6 Mais celle qui vit dans les plaisirs est morte, quoique vivante.
morte, quoique vivante. Si l’on vit de façon mondaine, immorale et païenne, on est certes vivant physiquement, mais le mode de vie démontre que l’on n’est pas régénéré et donc spirituellement mort (cf. #Ep 2:1).
7 Déclare-leur ces choses, afin qu’elles soient irréprochables.
irréprochables. « Irréprochables » signifie « non exposées à être attaquées ». C’est une conduite à laquelle on ne trouve rien à redire.
8 Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle.
Si. Mieux traduit par « puisque ». Paul reformule de façon négative le principe posé positivement au verset 4, en employant la construction grecque qui implique que la condition est vérifiée. Cela suggère que les violations de ce principe ne se comptaient plus à Éphèse. Tout croyant qui n’obéit pas à ce commandement se rend coupable de
1° nier le principe de l’amour chrétien, fondé sur la compassion (cf. #Jn 13: 35 ; #Ro 5:5 ; #1Th 4:9) et
2° se révéler « pire qu’un infidèle ».
La majorité des non-croyants s’acquittent naturellement de ce devoir; cela devrait être d’autant plus vrai des chrétiens, puisque le commandement de Dieu les y pousse. Par conséquent, s’ils s’y refusent alors qu’ils en ont les moyens, ils se conduisent plus mal que des païens. Cf. #1Co 5:1-2.
9 Qu’une veuve, pour être inscrite sur le rôle, n’ait pas moins de soixante ans, qu’elle ait été femme d’un seul mari,
être inscrite sur le rôle. Mieux traduit par « figurer sur la liste ». Figuraient sur cette liste non pas les veuves ayant droit au soutien financier officiel de l’Église c’était le cas (verset #1Ti 5:3) de toutes les veuves de l’Église dépourvues de tout moyen de subsistance - mais celles qui remplissaient les conditions requises pour être investies d’un ministère spécialement reconnu par l’Église.
pas moins de soixante ans. Dans la culture du N.T., 60 ans correspondait à l’âge de la retraite. À cet âge-là, les femmes avaient, le plus souvent, terminé d’élever leurs enfants. Elles jouissaient donc d’assez de temps en plus de la maturité et d’une personnalité suffisamment affirmée - pour vouer leur vie au service de Dieu et de l’Église. Il était peu probable qu’elles aient l’occasion de se remarier et d’être ainsi occupées par ce que cela implique.
femme d’un seul mari. Littéralement « femme d’un seul homme » (cf. #1Ti 3:2, #1Ti 3:12). Loin d’exclure les femmes mariées plus d’une fois (cf. verset #1Ti 5:14 ; #1Co 7:39), l’expression désigne une femme totalement et fidèlement dévouée à son mari, une épouse qui a fait preuve de pureté dans sa vie de couple, en pensées comme en actes.
10 qu’elle soit recommandable par de bonnes œuvres, ayant élevé des enfants, exercé l’hospitalité, lavé les pieds des saints, secouru les malheureux, pratiqué toute espèce de bonne œuvre.
ayant élevé des enfants. Cela définit la veuve comme une femme pieuse, une mère qui a nourri et élevé des enfants devenus eux-mêmes chrétiens.
lavé les pieds des saints. C’était un devoir avilissant réservé aux esclaves. L’expression est utilisée métaphoriquement pour parler des veuves dont le cœur est celui d’une humble servante.
toute espèce de bonnes œuvres. Cf. Dorcas en #Ac 9:36-39.
11 Mais refuse les jeunes veuves ; car, lorsque la volupté les détache du Christ, elles veulent se marier,
la volupté les détache de Christ. Mieux traduit par « elles éprouvent les pulsions de désirs sensuels », expression qui inclut tout ce qu’impliquent les relations conjugales, y compris les rapports sexuels. Paul pressentait le risque de voir de jeunes veuves revenir sur leur vœu de célibat et de consécration au service de Dieu (cf. #No 30:10); il savait que de tels sentiments pouvaient avoir un impact négatif sur leur vie personnelle et leur ministère au sein de l’Église. Ces femmes étaient des proies faciles que les faux docteurs avaient tôt fait de repérer (#2Ti 3:6-7) et d’écarter du chemin de la vérité (v. #1Ti 5:15).
12 et se rendent coupables en ce qu’elles violent leur premier engagement.
violent leur premier engagement. En grec classique, le mot « engagement » peut aussi signifier « serment ». Dans cette acception, il désigne une promesse spécifique que devaient faire les jeunes veuves lors de leur demande d’inscription sur la liste. Elles s’engageaient à consacrer le restant de leur vie au service de l’Église et du Seigneur. Malgré toute la sincérité et la bonne volonté qui étaient les leurs au début de leur précarisation et de leur deuil, on pouvait craindre qu’elles désirent se remarier (voir #Lé 11) et reviennent sur leur promesse passée.
13 Avec cela, étant oisives, elles apprennent à aller de maison en maison ; et non seulement elles sont oisives, mais encore causeuses et intrigantes, disant ce qu’il ne faut pas dire.
aller de maison en maison. Littéralement « faire le tour des maisons ». De telles personnes essaient de mettre leur nez partout et se mêlent de ce qui ne les regarde pas, au lieu de s’occuper de leurs propres affaires.
causeuses. C’est-à-dire des personnes qui racontent n’importe quoi, sans discernement, accusent sans preuves ou répandent des calomnies. Leur oisiveté et leur manque de retenue en font des proies toutes désignées pour les faux docteurs (#1Ti 1:6).
14 Je veux donc que les jeunes se marient, qu’elles aient des enfants, qu’elles dirigent leur maison, qu’elles ne donnent à l’adversaire aucune occasion de médire ;
aient des enfants. Les veuves les plus jeunes étaient encore en âge de porter des enfants. Malgré la perte de leur mari, il était légitime qu’elles gardent l’espoir de connaître le privilège et la bénédiction de se remarier et d’avoir des enfants; cf. #Ps 27:3, #Ps 27:5).
dirigent leur maison. Englobe en grec tous les aspects de l’administration d’un foyer, outre l’éducation des enfants. Dans le plan divin, c’est au foyer qu’une femme mariée trouve le mieux à s’épanouir.
15 car déjà quelques-unes se sont détournées pour suivre Satan.
Certaines de ces jeunes veuves s’étaient détournées de leur engagement à servir Christ, soit pour suivre les faux docteurs et répandre leurs fausses doctrines, soit en épousant des incroyants, ce qui jetait le discrédit sur l’Église.
Satan. Le diable, l’adversaire des croyants.
16 Si quelque fidèle, homme ou femme, a des veuves, qu’il les assiste, et que l’Église n’en soit point chargée, afin qu’elle puisse assister celles qui sont véritablement veuves.
femme. Paul déclare de nouveau ce qu’il écrivait au versets 4-8, en ajoutant que, selon les cas, les femmes chrétiennes doivent, elles aussi, porter la responsabilité de veiller au bien-être matériel des veuves.
17 ¶ Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement.
anciens. Désigne les « évêques » ou « surveillants » qui sont aussi les pasteurs (#Ep 4:11).
dirigent bien. Les anciens sont les responsables spirituels de l’Église (cf. #1Th 5:12-13 ; #Hé 13: 7, #Hé 13: 17).
un double honneur. Les anciens qui font le plus preuve d’engagement, d’excellence et de dévouement devraient jouir d’une plus grande reconnaissance de la part de leur assemblée. Cette expression ne signifie pas qu’ils doivent recevoir une rémunération deux fois plus importante que les autres, mais qu’ils doivent être payés plus généreusement en termes de respect dans l’Église.
surtout. Signifie « particulièrement » ou « notamment ». Paul affirme donc implicitement que certains anciens s’investissent plus que les autres, et que leur ministère acquiert ainsi une place prépondérante.
travaillent. Littéralement « travaillent jusqu’à l’épuisement ». Le grec renvoie à l’effort requis par le travail plutôt qu’aux heures qu’on y passe.
prédication … enseignement. Le premier terme désigne la proclamation de la Parole, accompagnée de l’exhortation et de la correction, en vue de susciter une réponse du cœur. Le second renvoie surtout à l’affermissement contre l’hérésie et met l’accent sur l’instruction.
5:17-25 L’incompétence des responsables était à l’origine de la plupart des difficultés de l’Église d’Éphèse. Paul explique donc à Timothée comment restaurer la direction pastorale en mettant en relief les obligations de l’Église envers les anciens: ils doivent être honorés, protégés, corrigés et choisis à bon escient.
18 Car l’Écriture dit : Tu n’emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire.
Car l’Écriture dit. Formule traditionnelle pour introduire les citations bibliques, ici tirées aussi bien de l’A.T. (#De 25:4) que du N.T. (#Lu 10:7). Il est significatif que nous ayons affaire ici à l’un des rédacteurs du N.T. (Paul) qui confirme l’inspiration divine d’un autre (Luc) en désignant son texte comme « Écriture » (cf. #2P 3:15-16). Cela démontre toute l’estime que l’Église primitive accordait aux écrits du N.T.
19 Ne reçois point d’accusation contre un ancien, si ce n’est sur la déposition de deux ou trois témoins.
de deux ou de trois témoins. Les accusations graves portées contre des anciens doivent être traitées selon les procédures d’enquête et de confirmation définies en #Mt 18:15-20. Ces procédures s’appliquent à tous, y compris les anciens. En cas d’accusations vérifiées, cette exigence prive les anciens de toute immunité, mais elle les protège aussi contre les accusateurs inconsidérés ou malintentionnés, puisque la procédure de conviction de péché est la même que pour n’importe quel membre.
20 Ceux qui pèchent, reprends-les devant tous, afin que les autres aussi éprouvent de la crainte.
Ceux qui pèchent. Désigne les anciens qui persistent dans leur péché, quel qu’il soit, après avoir été confrontés à deux ou trois témoins, surtout s’il s’agit de fautes qui violent les qualifications requises pour exercer ces fonctions (#1Ti 3:2-7).
tous. C’est-à-dire les autres anciens et toute l’assemblée. La troisième mesure qu’établit #Mt 18: 17 consiste à rendre l’accusation publique devant l’Église, pour que toute l’assemblée puisse faire pression sur le fautif et le pousser à la repentance.
21 Je te conjure devant Dieu, devant Jésus-Christ, et devant les anges élus, d’observer ces choses sans prévention, et de ne rien faire par faveur.
conjure devant Dieu, devant Jésus-Christ. Cf. #1Ti 6:13
les anges élus. C’est-à-dire les anges choisis par Dieu, ceux qui n’ont pas été déchus, par opposition avec Satan et les démons. Cette expression indique que le projet éternel de Dieu, projet consistant dans le choix des participants au royaume, inclut les anges. Les chrétiens aussi sont appelés « élus » (#Ro 8:33 ; #Ro 11:7 ; #Col 3:12 ; #2Ti 2:10 ; #Tit 1:1 ; #1Pi 1:2 ; #2Jn 1, #2Jn 13).
sans prévention … rien faire par faveur. Les anciens doivent exercer la discipline de manière impartiale, sans préjugés ni favoritisme, et de la façon préconisée par les Écritures.
22 N’impose les mains à personne avec précipitation, et ne participe pas aux péchés d’autrui ; toi-même, conserve-toi pur.
N’impose les mains à personne. Renvoie au cérémonial qui confirmait les compétences d’un homme à exercer un ministère public de pasteur / ancien / surveillant. Il remontait à la pratique, en vigueur dans l’A.T., qui consistait à poser les mains sur l’animal sacrifié en signe d’identification à lui (#Ex 29:10, #Ex 29:15, #Ex 29:19 ; #Lé 4:15 ; cf. #No 8:10 ; #No 27:18-23 ; #De 34:9 ; #Mt 19: 15 ; #Ac 8:17-18 ; #Ac 9:17 ; #Hé 6:2). On agit « avec précipitation » si l’on procède à cette cérémonie sans enquête approfondie ni délai visant à préparer le candidat et à s’assurer de ses qualifications (comme en #1Ti 3:1-7).
ne participe pas aux péchés. En procédant prématurément à une ordination, on se rend coupable du péché de celui qui sert comme ancien alors qu’il n’est pas qualifié pour cette charge et que, par conséquent, il détourne les croyants de la vérité.
conserve-toi pur. À « pur », certains préfèrent « libre de tout péché ». Paul ne voulait pas que Timothée se souille par les péchés d’un autre en autorisant la prise de fonctions d’un ancien non qualifié pour les exercer. Malgré le besoin criant de responsables spirituellement mûrs, l’Église devait se garder d’une sélection par trop hâtive.
23 Ne continue pas à ne boire que de l’eau ; mais fais usage d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions.
Ne continue pas à ne boire que de l’eau. Dans l’Antiquité, l’eau était souvent polluée, au point qu’elle transmettait un grand nombre de maladies. Paul exhorte donc Timothée à ne pas prendre le risque de tomber malade, même s’il avait fait vœu de s’abstenir de vin. Apparemment, Timothée évitait de boire du vin par précaution.
fais usage d’un peu de vin … tes fréquentes indispositions. Paul suggérait à Timothée de consommer du vin parce que, grâce à la fermentation, cette boisson agirait comme un désinfectant et le garderait des conséquences, dangereuses pour sa santé, d’une consommation exclusive d’eau. En revanche, il ne l’invitait pas à abaisser les normes de conduite présentées plus haut (cf. #No 6:1-4 ; #Pr 31:4-5).
24 Les péchés de certains hommes sont manifestes, même avant qu’on les juge, tandis que chez d’autres, ils ne se découvrent que dans la suite.
Les péchés … manifestes. Les péchés de certains sautent aux yeux de tous, ce qui les disqualifie d’entrée du ministère d’ancien.
même avant qu’on les juge. Les péchés notoires de ces personnes révèlent publiquement leur culpabilité et leur incompatibilité pour tout ministère. Le jugement mentionné ici correspond à la procédure suivie par l’Église pour déterminer les qualifications en vue d’un ministère d’ancien.
ne se découvrent que dans la suite. Les péchés d’autres candidats au ministère d’ancien ne viendront à la lumière qu’avec le temps, et peut-être pendant l’examen de leur candidature.
25 De même, les bonnes œuvres sont manifestes, et celles qui ne le sont pas ne peuvent rester cachées.
Il en va de même pour les bonnes œuvres que pour les péchés: certaines sont notoires, d’autres ne sont connues que plus tard. Temps et vérité vont de pair. Le point central de toutes ces instructions relatives au choix des anciens (conformément à 3:1-7), c’est la nécessité de faire preuve de patience, d’équité, d’impartialité et de pureté (versets #1Ti 5:21-25). De cette façon, on peut espérer faire de bons choix.
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