2 TIMOTHÉE 4 : 1 à 22+

04/06/2022 00:58

JOUR 216 DE 287 : NOUVEAU TESTAMENT

2 TIMOTHÉE 4

 
2 TIMOTHÉE 4 : 1 à 22+
 

1 ¶  Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume,

 

Je t’en conjure. Ou, mieux, « je t’ordonne ». Le grec exprime une directive contraignante (cf. #2Ti 2:14 ; #1Ti 1:18 ; #1Ti 5:21).

devant Dieu et devant Jésus-Christ. La construction grecque autorise aussi à traduire par « dans la présence de Dieu, même du Christ Jésus », ce qui constitue la meilleure façon de rendre cette expression, puisque Christ est sur le point d’être introduit dans son rôle de juge (cf. #Jn 5:22). Tous ceux dont le ministère a trait à la Parole de Dieu agissent sous le regard omniscient de Christ.

qui doit juger. La formulation grecque suggère l’imminence de cet événement: Christ nous jugera bientôt. Paul souligne la responsabilité spécifique et individuelle de tous les croyants, particulièrement de ceux dont le ministère touche à la Parole de Dieu. Ils devront rendre compte devant Christ, le juge suprême. Le service exercé pour Christ s’opère sous son regard vigilant et avec la conscience qu’en tant que juge il pèsera un jour les œuvres de chaque croyant. Il ne s’agit pas d’un jugement qui vise à condamner, mais à évaluer en vue de la distribution de récompenses. En ce qui concerne le salut, les croyants ont déjà été jugés, et ils ont été déclarés justes. Ils ne sont plus sous la condamnation du péché (#Ro 8:1-4).

les vivants et les morts. Christ rendra son jugement suprême sur tous les hommes en trois actes distincts:

1° le jugement des croyants après l’enlèvement de l’Église (#1Co 3:12-15 ; #2Co 5:10);

2° le jugement des brebis et des boucs, à l’occasion duquel les croyants seront séparés des incroyants (#Mt 25:31-33, pour l’entrée dans le millénium);

3° le jugement devant le grand trône blanc, réservé aux incroyants  (#Ap 20:11-15).

L’apôtre renvoie ici au jugement au sens large, et donc à tous ces éléments.

de son avènement et de son royaume. Le mot grec pour « avènement » signifie littéralement « apparition, action de se montrer », et les Grecs de l’Antiquité l’employaient pour décrire l’apparition supposée d’un dieu païen à des hommes. Paul fait ici allusion à la seconde venue de Christ, au cours de laquelle il jugera les « vivants et les morts » (voir ci-dessus) et établira son royaume millénaire et éternel.

 

 

2  prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant.

 

la parole. C’est-à-dire la Parole de Dieu écrite tout entière, sa vérité révélée telle qu’elle est contenue dans la Bible (cf. #2Ti 3:15-16 ; #Ac 20: 27).

insiste. Le mot grec contient une gamme étendue de sens, notamment la soudaineté (#Lu 2:9 ; #Ac 12:7) et la force (#Lu 20: 1 ; #Ac 4:1 ; #Ac 6:12 ; #Ac 23: 27). La forme du verbe suggère ici les idées complémentaires d’urgence, de bonne volonté et de préparation. On l’employait pour un soldat prêt à se lancer dans la bataille ou une sentinelle toujours en alerte pour ne pas se laisser surprendre par l’ennemi. Ce sont des attitudes indispensables pour être un prédicateur fidèle (#Jér 20: 9 ; #Ac 21:11-13 ; #Ep 5:15-16 ; #1Pi 3:15).

favorable ou non. Un prédicateur fidèle prêche la Parole, qu’elle soit bien reçue ou non, que cela soit pratique ou non, opportun de l’avis des auditeurs ou non. Les dictats communément en vigueur dans le monde  réputation, tradition, acceptation, estime au sein de la société (ou dans l’Église) - ne doivent avoir aucun impact sur son engagement à proclamer la Parole de Dieu.

reprends, censure. C’est la face négative de la prédication (« convaincre » et « corriger », cf. #2Ti 3:16). Le grec pour « reprends » désigne la correction de mauvais comportements ou de doctrines erronées par le recours à des arguments fondés sur la Bible, qui aideront l’interlocuteur à comprendre son erreur. Le grec pour « censure » a surtout trait à la correction des motivations: il s’agit de convaincre l’autre de son péché et de le conduire à la repentance.

exhorte …  instruisant. C’est la face positive de la prédication (« enseigner » et « instruire », cf. #2Ti 3:16).

 

3  Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs,

 

ne supporteront pas. Le verbe contient la notion de tenir bon dans l’adversité et peut se traduire par « tolérer ». Paul avertit Timothée que, dans les moments critiques de notre ère, beaucoup feront preuve d’intolérance vis-à-vis de la prédication de la Parole de Dieu, de ses remises en question et de ses exigences (#2Ti 1:13-14 ; #1Ti 1:9-10 ; #1Ti 6:3-5).

la saine doctrine. La saine doctrine pour les hommes âgés (verset #Tit 2:2), les femmes âgées (verset #Tit 2:3), les jeunes femmes (versets #Tit 2:4-5), les jeunes gens (versets #Tit 2:6-8) et les esclaves (versets #Tit 2:9-10) reflète le devoir de chacun dans l’Église.

ayant la démangeaison …  leurs propres désirs. Ceux qui se prétendent chrétiens mais ne le sont que de nom suivent en fait leurs propres penchants. Ils se précipitent pour écouter des prédicateurs qui leur promettent les bénédictions de Dieu en dehors de son pardon et le salut indépendamment de leur repentance. Ils aiment se divertir par des enseignements qui leur procurent des sensations agréables et une bonne image d’eux-mêmes. Ce qu’ils recherchent, ce sont des prédicateurs qui flatteront « leurs propres désirs ». En somme, ces gens dictent ce qu’ils souhaitent entendre, au lieu de laisser Dieu inspirer les prédicateurs par sa Parole.

 

4  détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.

 

les fables. Renvoie aux fausses idéologies, conceptions et philosophies de toute sorte qui s’opposent à la vraie doctrine;  cf. #Tit 1:14 ; #2P 1:16).

 

5  Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère.

évangéliste. Utilisé seulement à deux autres occasions dans le N.T. , ce mot désigne une fonction ou un ministère spécifique ayant pour objectif de prêcher l’Évangile aux non-chrétiens. #Ep 4:11 permet de présumer que toute Église digne de ce nom devrait avoir des enseignants et des évangélistes. Toutefois, le verbe signifiant « annoncer l’Évangile » et le nom correspondant, « Évangile » ou « bonne nouvelle », sont utilisés à travers tout le N.T., et pas seulement en rapport avec les évangélistes; chaque chrétien, et en particulier les prédicateurs et les enseignants, est appelé à proclamer l’Évangile. Paul ne suggère pas à Timothée de devenir un évangéliste, mais de « faire l’œuvre » d’un évangéliste.

 

6  Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche.

 

déjà. Signifie que sa mort était imminente.

libation. Dans le système sacrificiel de l’A.T., c’était l’offrande finale, celle qui suivait les offrandes végétales et les holocaustes prescrits au peuple d’Israël (#No 15:1-16). Paul considérait sa mort, toute proche, comme l’ultime sacrifice qu’il offrait à Dieu, dans une vie qui en était déjà riche.

mon départ. C’est-à-dire sa mort. Le mot grec renvoie essentiellement au relâchement de quelque chose, en particulier des câbles d’amarrage d’un navire ou des cordes d’une tente; il avait ainsi acquis le sens secondaire de « départ ».

4:6-8 Paul approchait de la fin de sa vie. Il pouvait légitimement faire sans regrets ni remords le bilan de son existence. Dans ces versets, il examine sa vie selon trois perspectives: la réalité présente de la fin de sa vie, pour laquelle il était prêt (verset #2Ti 4:6), le passé, au cours duquel il avait fait preuve de fidélité (verset #2Ti 4:7), et l’avenir, qu’il envisageait avec l’espérance d’une récompense céleste (verset #2Ti 4:8).

 

7  J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi.

La forme des trois verbes grecs « combattu, achevé, gardé » indique une action achevée dont les résultats se font encore sentir. Paul considérait sa vie comme accomplie: il avait pu réaliser, par la puissance du Seigneur, tout ce que Dieu lui avait demandé de faire. Il était un soldat (#2Ti 2:3-4 ; #2Co 10:3 ; #1Ti 6:12 ; #Phm 2), un athlète (#1Co 9:24-27 ; #Ep 6:12) et un gardien (#2Ti 1:13-14 ; #1Ti 6:20-21).

la foi. C’est-à-dire les vérités et normes de la Parole de Dieu révélée.

 

8  Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement.

 

la couronne de justice. Le mot grec pour « couronne » désigne littéralement tout ce qui entoure quelque chose, et en particulier les couronnes tressées ou les guirlandes placées sur la tête des dignitaires, des chefs militaires victorieux et des athlètes ayant remporté une course. D’un point de vue linguistique, « de justice » peut signifier que la justice est soit la source soit la nature de la couronne. Comme dans les expressions « couronne de vie » (#Ja 1:12), « couronne de gloire » (#1Th 2:19), « couronne incorruptible » (#1Co 9:25) et « couronne incorruptible de gloire » (#1Pi 5:4), où la vie, la gloire et le caractère incorruptible renvoient à la nature de la couronne, le contexte semble ici indiquer que la couronne représente la justice éternelle. Les croyants reçoivent la justice de Christ qui leur est imputée (justification) au moment du salut (#Ro 4:6, #Ro 4:11). Le Saint-Esprit travaille à une justice pratique (sanctification) dans le croyant au cours de toute sa vie de lutte contre le péché (#Ro 6:13, #Ro 6:19 ; #Ro 8:4 ; #Ep 5:9 ; #1Pi 2:24). Ce n’est que lorsque le combat sera terminé que les chrétiens bénéficieront de la justice parfaite de Christ (glorification); ce sera au moment de leur entrée au ciel.

 

9 ¶  Viens au plus tôt vers moi ;

 

Viens au plus tôt. Paul aspirait à revoir son collègue bien-aimé, et l’imminence de sa mort (verset #2Ti 4:6) rendait indispensable que Timothée ne tarde pas.

4:9-22 Dans ces versets de conclusion, Paul informe Timothée de la condition spirituelle, des activités ainsi que des faits et gestes de certains hommes et femmes qui favorisent son ministère ou au contraire s’y opposent.

 

10  car Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent, et il est parti pour Thessalonique ; Crescens est allé en Galatie, Tite en Dalmatie.

 

Démas. C’était l’un des plus proches compagnons de Paul, avec Luc et Épaphras;  #Phm 24).

m’a abandonné. Le verbe grec implique que la victime de cet abandon se trouve dans une situation dramatique. Démas se révélait être un ami des beaux jours, qui n’avait pas évalué, avant de se lancer, ce qu’il en coûtait de s’engager authentiquement pour Christ. C’est ce genre d’homme qui est décrit par notre Seigneur en #Mt 13:20-21 ; cf. #Jn 8:31 ; #1Jn 2:1.

par amour pour le siècle présent. Bien qu’il insiste sur l’importance de l’amour et ne manque pas de répéter que Dieu est amour (#1Jn 4:7-8), Jean révèle que Dieu hait un certain type d’amour: l’amour pour le monde (#Jn 15:18-20). Dans ce passage, il énonce une forme particulière du quatrième test (le test de l’amour): le chrétien véritablement né de nouveau se reconnaît autant à son amour pour Dieu et pour les autres croyants qu’à l’absence, en lui, d’amour pour le monde. Le mot « amour » désigne ici l’affection et l’attachement. C’est Dieu, et non le monde, qui doit avoir la première place dans la vie du chrétien (#Mt 10:37-39 ; #Ph 3:20).

Thessalonique. Démas se disait peut-être qu’il serait en sécurité dans cette ville.

Crescens. Au contraire de Démas, ce disciple avait dû se révéler fidèle et fiable, puisque Paul l’avait envoyé en Galatie. Au cours de ses trois voyages missionnaires, l’apôtre avait exercé son ministère dans cette province romaine d’Asie Mineure centrale.

Tite. L’ami et collègue le plus intime de Paul, après Timothée (#Tit 1:5 ; ).

Dalmatie. Aussi appelée Illyrie (#Ro 15: 19), c’était une province romaine sur la côte est de l’Adriatique, juste au nord de la Macédoine.

 

11  Luc seul est avec moi. Prends Marc, et amène-le avec toi, car il m’est utile pour le ministère.

 

Luc. L’auteur de l’Évangile selon Luc et des Actes des Apôtres était un ami dévoué de Paul et son médecin personnel. Il ne pouvait assumer seul son ministère, très lourd, à Rome.

Prends Marc, et amène-le. De toute évidence, Marc habitait quelque part sur l’itinéraire qu’allait prendre Timothée pour se rendre d’Éphèse à Rome. Parfois appelé Jean, il était l’auteur de l’Évangile qui porte son nom, le cousin de Barnabas (#Col 4:10) et un collègue de travail dévoué. Il avait, un peu plus tôt, abandonné Paul et Barnabas mais était devenu, désormais, un serviteur précieux.

 

12  J’ai envoyé Tychique à Éphèse.

Tychique. Soit Paul l’avait envoyé quelque temps plus tôt à Éphèse, soit il l’envoyait là-bas porter cette seconde lettre à Timothée, tout comme il avait précédemment amené ses missives aux Églises d’Éphèse (#Ep 6:21) et de Colosses (#Col 4:7), et peut-être aussi à Tite (#Tit 3:12 ).

 

13  Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, surtout les parchemins.

 

manteau. Un grand vêtement très chaud, en laine, qui servait aussi bien de couverture que de manteau par temps froid; l’hiver allait bientôt arriver (verset #2Ti 4:21).

Troas. Port maritime de Phrygie, en Asie Mineure.

Carpus. Connaissance de Paul, dont on ne sait rien d’autre et dont le nom signifie « fruit ».

les livres, surtout les parchemins. Ces « livres » désignaient vraisemblablement des rouleaux de papyrus contenant les écrits de l’A.T. Le « parchemin » était fabriqué à partir de peaux d’animaux, ce qui en faisait un matériau très cher. Il s’agissait peut-être de copies de lettres que l’apôtre avait écrites ou de pages vierges destinées à la rédaction de nouvelles épîtres. Le fait que Paul n’avait pas ces précieux documents avec lui permet de penser qu’il avait été arrêté à Troas, sans pouvoir les récupérer.

 

14  Alexandre, le forgeron, m’a fait beaucoup de mal. Le Seigneur lui rendra selon ses œuvres.

 

Alexandre, le forgeron. Sans doute un autre que celui que Paul avait livré à Satan en même temps qu’Hyménée (#1Ti 1:20), car il le définit par sa profession de « forgeron ». Il s’agissait sans doute d’un fabricant d’idoles (cf. #Ac 19: 24).

m’a fait beaucoup de mal. Alexandre s’était probablement opposé aux thèses de Paul et avait répandu ses propres fausses doctrines. Il est probable qu’il contribua à l’arrestation de Paul et qu’il témoigna même faussement contre lui. Cf. #Ac 19: 23.

Le Seigneur lui rendra. Paul laissait ainsi à Dieu le soin de faire vengeance (#De 32:35 ; #Ro 12:19).

 

15  Garde-toi aussi de lui, car il s’est fortement opposé à nos paroles.

16 ¶  Dans ma première défense, personne ne m’a assisté, mais tous m’ont abandonné. Que cela ne leur soit point imputé !

ma première défense. C’est du mot grec pour « défense » que viennent les mots français « apologie » et « apologétique ». Il désigne une plaidoirie formulée par la défense au cours d’un procès. En droit romain, tout accusé avait droit à deux auditions: la prima actio, destinée à établir quelles charges pesaient contre lui et à déterminer si cela pouvait justifier un procès. La secunda actio établissait ensuite la culpabilité ou l’innocence du prévenu. Paul fait ici allusion à la prima actio.

Que cela ne leur soit point imputé! Même réflexion dans la bouche d’Etienne (#Ac 7:60) et du Seigneur lui-même (#Lu 23: 34).

 

17  C’est le Seigneur qui m’a assisté et qui m’a fortifié, afin que la prédication fût accomplie par moi et que tous les païens l’entendissent. Et j’ai été délivré de la gueule du lion.

 

C’est le Seigneur qui m’a assisté. Le Seigneur tient toujours sa promesse de ne pas « abandonner » ou « délaisser » ses enfants (#De 31:6, #De 31:8 ; #Jos 1:5 ; #Hé 13: 5).

la prédication soit accomplie par moi. Comme par le passé (#Ac 26:2-29), Paul parvint à proclamer l’Évangile devant les tribunaux romains.

que tous les païens l’entendent. En proclamant l’Évangile devant ce public cosmopolite de païens, l’apôtre pouvait affirmer qu’il l’avait fait entendre à tous les païens. C’était l’accomplissement de sa mission (#Ac 9:15-16 ; #Ac 26:15-18).

la gueule du lion. Cf. #Da 6:26-27. C’était une métaphore fréquente pour désigner un danger mortel (#Ps 22: 22 ; #Ps 35:17), et Paul en rencontrait souvent (cf. #Ac 14: 19 ; #2Co 4:8-12 ; #2Co 6:4-10 ; #2Co 11:23-27). En #1Pi 5:8, Pierre compare Satan à un lion.

 

18  Le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et il me sauvera pour me faire entrer dans son royaume céleste. À lui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen !

 

me délivrera de toute œuvre mauvaise. Étant donné ce qu’il avait déjà fait  en lui donnant sa force et en restant à ses côtés (verset #2Ti 4:17) - Paul pouvait légitimement espérer que le Seigneur ne s’arrêterait pas en si bon chemin. Il savait que Dieu le délivrerait de toute tentation et de tout complot ourdi contre lui (#2Co 1:8-10).

me sauvera pour …  son royaume céleste. Paul savait que l’achèvement de son salut était plus proche que lorsqu’il était devenu croyant (cf. #Ro 13: 11 ; #2Co 5:8 ; #Ph 1:21).

 

19  Salue Prisca et Aquilas, et la famille d’Onésiphore.

 

Prisca et Aquilas. Paul avait fait la connaissance de ces deux fidèles amis lorsque, chassés d’Italie à l’instar des autres Juifs, ils avaient trouvé refuge à Corinthe. Ils avaient exercé un ministère à Éphèse (#Ac 18:18-19) avant de retourner pour quelque temps à Rome (#Ro 16: 3), et ils étaient à ce moment-là de retour à Éphèse.

la famille d’Onésiphore. L’un des fidèles compagnons de Paul qui ne s’étaient pas éloignés de lui. Il l’avait au contraire soutenu en prison, car il n’avait ni honte ni peur de visiter régulièrement l’apôtre dans sa cellule pour subvenir à ses besoins. La demande qu’adresse Paul à Timothée de saluer sa famille (#2Ti 4:19) indique que celle-ci vivait à Éphèse ou dans les environs.

 

20  Eraste est resté à Corinthe, et j’ai laissé Trophime malade à Milet.

 

Eraste. Probablement le trésorier de la ville de Corinthe qui envoya ses salutations à l’Église de Rome par l’intermédiaire de Paul.

Corinthe. La plus grande ville de Grèce.

Trophime. Natif d’Asie, d’Éphèse exactement, il avait accompagné Paul depuis la Grèce jusqu’à Troas.

Milet. Ville portuaire de la province de Lycie, située à 50 km environ d’Éphèse.

 

21  Tâche de venir avant l’hiver. Eubulus, Pudens, Linus, Claudia, et tous les frères te saluent.

 

avant l’hiver. Comme l’hiver arrivait et qu’il allait devoir le passer dans une prison romaine glaciale, Paul allait avoir besoin de son manteau pour lui tenir chaud. Il aurait aussi moins d’occasions d’utiliser les livres et les parchemins puisque, les jours étant plus courts en hiver, il disposerait de moins d’heures de lumière.

Eubulus, Pudens, Linus, Claudia. Ces noms latins indiquent qu’ils venaient d’Italie et étaient membres de l’Église de Rome. « Claudia », une croyante, faisait apparemment partie des intimes de Paul, mais l’on ne sait rien d’autre à son sujet.

22  Que le Seigneur soit avec ton esprit ! Que la grâce soit avec vous !

 

Que la grâce soit avec vous! Paul formule la même bénédiction dans sa précédente lettre à Timothée. Le « vous », pluriel, signifie qu’il s’adresse ici à l’assemblée d’Éphèse tout entière.

 

https://cms.dieu-avant-tout-com.webnode.fr/

—————

Précédent