
Yoram Joram
02/09/2013 12:14Yoram (Français Courant, JÉRUSALEM, T.O.B.) ; Joram (SEGOND) : l’Éternel est élevé.
1. Fils de Toï, roi de Hamath. Son père l’envoya féliciter David de sa victoire sur Hadadézer (#2S 8:10). Dans #1Ch 18:10, ce Yoram porte le nom d’Hadoram.
2. Lévite, descendant du fils de Moïse, Éliézer (#1Ch 26:25 ; cf. #1Ch 23:15,17).
3. Fils d’Achab roi d’Israël. Il succéda à Ahazia, son frère aîné et régna jusqu’en 842 avant Jésus-Christ. Il supprima la stèle de Baal qu’Achab avait érigée, mais continua le culte du veau que Jéroboam avait instauré. À la mort d’Achab, Mécha, roi de Moab, se révolta et refusa de payer le tribut à Israël. Pour soumettre Moab, Yoram s’assura le concours de Josaphat, roi de Juda, et du souverain d’Édom. En contournant l’extrémité méridionale de la mer Morte, les armées alliées furent sur le point de mourir de soif. Le prophète Élisée ordonna de creuser des tranchées. Le lendemain matin, l’eau jaillit de l’oued, remplit les tranchées et désaltéra les Israélites. Yoram et ses alliés battirent les Moabites et envahirent leur pays, mais ne parvinrent pas à le soumettre de façon permanente (#2R 3:1-27) ; voir Moab (Pierre de). Ce fut sans doute à Yoram que le roi de Syrie envoya Naaman, pour qu’il le guérît de la lèpre (#2R 5:1-27). Élisée faisait connaître au roi Yoram tous les mouvements des envahisseurs syriens. L’Éternel aveugla ceux d’entre eux qui voulaient s’emparer du prophète ; celui-ci les conduisit complètement subjugués à Samarie, puis il conseilla au roi d’Israël de les renvoyer sans les molester (#2R 6:8-23). Durant la famine, lorsque Ben-Adad assiégeait Samarie, Yoram jura de se venger d’Élisée auquel il attribuait le fléau (#2R 6:24-31) ; #2R 6:32, on voit le prophète appeler le roi « fils d’assassin ». Ce souverain finit tragiquement. Séjournant à Jizreel pour se guérir de blessures reçues à Ramoth en Galaad, il fut tué par Jéhu dans le champ de Naboth, que Jézabel, mère de Yoram, avait fait assassiner (#2R 9:14-26). La mort de Yoram marqua la fin de la dynastie d’Omri et le début de celle de Jéhu.
4. L’un des sacrificateurs que Josaphat envoya instruire le peuple (#2Ch 17:8).
5. Fils de Josaphat, roi de Juda. À partir d’environ 854 avant Jésus-Christ, il assista son père dans l’exercice du pouvoir. En 849 avant Jésus-Christ, la 5e année de Yoram, roi d’Israël, il régna seul (#2R 8:16 ; cf. #2R 1:17; 3:1). À peine fut-il solidement établi sur le trône qu’il fit tuer tous ses frères et quelques-uns des chefs de Juda (#2Ch 21:1-4). Sa femme, fille d’Achab, l’induisit à de grossières pratiques païennes, auxquelles Jézabel avait déjà entraîné Achab (#2R 8:18 ; #2Ch 21:6,11). L’apostasie de Yoram attira des fléaux sur le pays, comme cela s’était déjà produit sous d’autres souverains infidèles. Les Édomites se soulevèrent, et Yoram ne put les empêcher de se rendre indépendants. Libna réussit aussi à s’affranchir (#2R 8:20-22 ; #2Ch 21:8-10). Des pillards philistins et arabes pénétrèrent en Juda, mirent à sac le palais royal, emmenèrent les femmes et les enfants de Yoram, sauf Yoahaz, appelé aussi Ahazia, le plus jeune fils du monarque (#2Ch 21:16,17; 22:1). On transmit au roi un écrit d’Élie : le prophète stigmatisait son apostasie et sa méchanceté, le menaçant de maladie mortelle. Voir Élie. Peu après, Yoram fut atteint de dysenterie, dont il souffrit pendant 2 ans (#2Ch 21:11-15,18,19). Durant cette maladie, Ahazia gouverna à sa place (cf. #2R 9:29; 8:25,26). Yoram disparut en 842 avant Jésus-Christ sans être regretté ; il avait régné seul pendant 8 ans. Un seul de ses fils lui survécut, Ahazia, qui devint roi de Juda (#2R 8:24 ; #2Ch 21:12-22:1).
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