1 CORINTHIENS 07 : 01 À 40 *** + 1 C0RINTHIANS 07 : 01 to 40 + NOTES : JOHN MACARTHUR
1 CORINTHIENS 07 : 01 À 40 *** +
1 ¶ Pour ce qui concerne les choses dont vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point toucher de femme.
toucher de femme. Euphémisme juif pour parler des relations sexuelles (voir par exemple, #Ge 20: 6 ; #Ru 2:9 ; #Pr 6:29). Paul dit en substance qu’il est bon de rester célibataire. Cependant, cet état n’est pas le seul valable, et il n’est pas supérieur au mariage (cf. #Ge 1:28 ; #Ge 2:18).
7:1-7 Certains croyants pensaient qu’il était préférable de vivre seul à cause de tous les péchés liés au domaine physique et de toute la confusion relative à la vie conjugale; le célibat leur apparaissait comme une condition spirituellement supérieure. Cette conception erronée pouvait conduire ceux qui se faisaient une fausse idée de la piété à prôner le divorce dans le but de redevenir libres. Dans ces vercets., Paul évoque certes la valeur du célibat véritable, mais sans critiquer ni déprécier le mariage.
7:1-11:34 Cette section comprend la réponse de Paul aux questions pratiques que les Corinthiens lui avaient posées (#1Co 7:1) dans une lettre transmise probablement par Stéphanas, Fortunatus et Achaïcus (#1Co 16: 17). La première de ces questions concernait le mariage, un thème problématique chez ces croyants. Leur culture moralement corrompue tolérait en effet des actes tels que la fornication, l’adultère, l’homosexualité, la polygamie et le concubinage.
2 Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari.
débauche. Les péchés liés à la sexualité guettent tout particulièrement les célibataires (cf. #Mt 19: 12). C’est en effet uniquement dans le cadre du mariage que Dieu autorise la satisfaction des désirs physiques. Cependant, le mariage ne doit pas être réduit à cette fonction. Paul en avait une vision bien plus élevée, et il en fait part en #Ep 5:22-23. La question qui le préoccupe ici, c’est le problème de la sexualité pour les personnes seules.
3 Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari.
rende … ce qu’il lui doit. Les chrétiens mariés ne doivent pas empêcher leur conjoint de jouir de l’union conjugale. L’abstinence dans ce domaine se justifie chez les personnes non mariées, mais non entre époux. Elle était peut-être couramment pratiquée lorsque l’un des conjoints n’était pas croyant.
4 La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme.
dispose. Les liens du mariage octroient à chacun des conjoints le droit de disposer, pour sa satisfaction, du corps de l’autre.
5 Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière ; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence.
Ne vous privez point. Cet impératif permet de supposer que la pratique de l’abstinence sexuelle était courante parmi les croyants: peut-être par réaction aux péchés de débauche commis dans le passé, ils voulaient mettre fin à toute relation intime. Les époux peuvent s’abstenir pour un temps de l’union conjugale, mais uniquement lorsqu’ils décident d’un commun accord d’inclure cet élément dans leur jeûne afin de se rendre plus disponibles pour l’intercession.
retournez ensemble. Les rapports intimes reprennent dès que la période de consécration spirituelle commune prend fin.
de peur que Satan ne vous tente. Cf. #1Th 3:5. Après la période d’abstinence convenue, les désirs s’intensifient et les époux deviennent plus vulnérables au péché.
6 Je dis cela par condescendance, je n’en fais pas un ordre.
condescendance. Une traduction plus exacte de l’original grec parlerait de « conscience » ou d’« opinion mutuelle ». Paul ne recommandait pas le mariage comme remède à la tentation endurée en cas de célibat, parce qu’il était parfaitement conscient des avantages procurés par l’une et l’autre conditions. Le degré de spiritualité ne dépend absolument pas de l’état civil, bien que le mariage soit un don de Dieu (cf. #1Pi 3:7, « la grâce de la vie »).
7 Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre.
comme moi. Vivant lui-même seul, Paul se rendait compte que cet état lui conférait une liberté et une indépendance particulières pour servir Christ. Cependant, il n’entendait pas imposer le même modèle à tous les croyants, et il n’exigeait pas que les célibataires ne se marient pas ni que les personnes mariées vivent dans l’abstinence.
don. Le célibat et le mariage sont tous deux des dons de Dieu.
8 A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu’il leur est bon de rester comme moi.
pas mariés … veuves. Ce v. distingue clairement les veuves des personnes non mariées. Cette dernière désignation (grec agamos) est employée à 4 reprises dans le N.T., et uniquement dans 1 Corinthiens (cf. vv. #1Co 7:11, #1Co 7:32, #1Co 7:34). Le v. 11 identifie les personnes divorcées comme étant « non mariées » par opposition aux « veuves » (vv. #1Co 7:39-40, dont le mariage a été rompu par la mort) et aux « vierges » (vv. #1Co 7:25, #1Co 7:28, qui n’ont jamais été mariées). Ainsi, à chacune de ses occurrences, le mot grec désigne des personnes qui ont été mariées par le passé et qui sont maintenant libres sans être veuves, c’est-à-dire des personnes divorcées. Il est fort probable que ces personnes, autrefois mariées, voulaient savoir si elles avaient, en tant que chrétiennes, le droit ou l’obligation - de se remarier.
comme moi. Paul, qui était probablement veuf, témoigne ici de son mariage passé en s’identifiant à ceux qui ne sont pas mariés et aux veufs. Il suggère tout d’abord qu’ils conservent leur condition présente parce qu’elle leur offre une plus grande liberté de servir Dieu (vv. #1Co 7:25-27, #1Co 7:32-34).
9 Mais s’ils manquent de continence, qu’ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler.
qu’ils se marient. Le verbe grec est à l’impératif et indique un ordre, puisqu’un croyant ne peut vivre une vie heureuse et servir le Seigneur efficacement s’il est dominé par une passion charnelle non satisfaite; c’était particulièrement vrai à Corinthe dans la société de l’époque.
10 ¶ A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari
non pas moi, mais le Seigneur. L’enseignement transmis ici par Paul avait déjà été clairement formulé par Jésus lors de son ministère terrestre (#Mt 5:31-32 ; #Mt 19:5-8 ; cf. #Ge 2:24 ; #Mal 2:16).
sépare. Ce mot est employé comme synonyme de divorce, puisque le v. 11 utilise le vocabulaire de la répudiation.
11 si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari, et que le mari ne répudie point sa femme.
demeure sans se marier. En cas de divorce entre chrétiens, sauf pour cause d’adultère, aucun des époux n’est libre de se remarier. Ils doivent soit se réconcilier, soit renoncer au mariage.
12 Aux autres, ce n’est pas le Seigneur, c’est moi qui dis : Si un frère a une femme non-croyante, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie point ;
Aux autres. C’est-à-dire ceux qui ne sont pas concernés par les instructions des vv. 10-11.
moi qui dis. Cette expression n’est pas contraire au principe de l’inspiration et n’indique pas non plus que Paul se bornait à donner une opinion humaine. Elle signifie simplement que Jésus ne s’était pas exprimé sur ce sujet et que Dieu n’avait encore donné aucune instruction sur ce point, au moment où Paul écrivait. Apparemment, certains chrétiens pensaient qu’ils devaient divorcer de leur conjoint non croyant et vivre seuls ou se remarier avec un croyant.
7:12-13 Certains croyants devaient penser que le mariage avec un non-croyant les rendait impurs. Cependant, c’est le contraire qui est vrai (v. #1Co 7:14).
13 et si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie point son mari.
14 Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère ; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints.
sanctifié. Ce terme n’est pas l’équivalent de « sauvé », sinon l’époux ne serait pas présenté comme étant un non-croyant. La sanctification est d’ordre familial et matrimonial, et non personnel ou spirituel. Le conjoint qui n’est pas sauvé reçoit une bénédiction temporelle du fait que l’autre appartient à Dieu. La grâce dont bénéficie une femme ou un mari chrétien touche aussi son conjoint et peut même le conduire au salut.
enfants … saints. Le chrétien ne devrait pas se séparer de son conjoint non croyant par crainte que la présence de celui-ci ne rende impurs leurs enfants; la promesse de Dieu garantit en effet exactement le contraire: les enfants seraient impurs si les deux parents n’étaient pas sauvés, mais du fait de la présence d’un parent sauvé, ils bénéficient de la faveur divine qui repose sur lui. Dieu les met ainsi à l’abri d’un dommage spirituel injustifié et leur accorde de nombreuses bénédictions, y compris, bien souvent, le salut.
15 Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix.
qu’il se sépare. C’est-à-dire qu’il divorce (cf. vv. #1Co 7:10-11). Lorsqu’un époux non croyant ne tolère pas la foi en Christ de l’autre et désire le divorce, il est préférable de le laisser faire, afin de préserver la paix dans la famille (cf. #Ro 12:18). Le lien du mariage est brisé seulement par la mort (#Ro 7:2), l’adultère (#Mt 19: 9) ou la séparation de l’époux non croyant.
ne sont pas liés. Lorsque le lien est brisé de l’une de ces manières, le chrétien est libre de se remarier avec un croyant. Tout au long de l’Écriture, en cas de divorce légitime, le remariage est autorisé. Lorsque le divorce est permis, le remariage l’est aussi. Le droit des veuves de se remarier (vv. #1Co 7:39-40 ; #Ro 7:3) à cause de la rupture du « lien » s’applique par extension aux cas où le lien n’existe plus.
16 Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ?
Certains croyants hésitaient à laisser partir le conjoint qui n’était pas sauvé, lorsque celui-ci désirait divorcer et qu’il créait de la discorde au sein de la famille. Ils pensaient pouvoir l’évangéliser s’ils demeuraient ensemble et obtenir ainsi sa conversion. Paul affirme qu’une telle assurance n’existe pas et qu’il est préférable de divorcer et d’être en paix (v. #1Co 7:15), si le partenaire qui n’est pas sauvé désire mettre ainsi fin au mariage.
17 ¶ Seulement, que chacun marche selon la part que le Seigneur lui a faite, selon l’appel qu’il a reçu de Dieu. C’est ainsi que je l’ordonne dans toutes les Églises.
Paul énonce ici pour la première fois le principe du contentement qui devrait caractériser tous les chrétiens. Il le rappellera encore aux vv. 20, 24.
7:17-24 Le mécontentement était un état d’esprit très répandu parmi ces nouveaux croyants de l’Église de Corinthe. Comme montré jusque-là (vv. #1Co 7:1-16), certains voulaient changer de statut marital, d’autres étaient des esclaves qui désiraient devenir libres, d’autres encore se servaient de leur liberté en Christ pour justifier leur péché. Ce passage répond de manière générale à tous ces points et réitère le principe de base: les chrétiens doivent accepter la situation conjugale et la position sociale dans lesquelles Dieu les a placés. Ils doivent se réjouir de le servir dans ces circonstances jusqu’à ce qu’il décide de changer leur situation.
18 Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis, qu’il demeure circoncis ; quelqu’un a-t-il été appelé étant incirconcis, qu’il ne se fasse pas circoncire.
appelé. Comme toujours dans les épîtres, ce terme renvoie à l’appel efficace qui sauve.
circoncis … incirconcis. Certains judaïsants exigeaient que tous les païens devenus croyants soient circoncis (#Ga 5:1-6), alors que d’autres chrétiens d’origine juive désiraient, eux, se dissocier du judaïsme au point de subir une opération chirurgicale pour devenir incirconcis (cela est attesté dans la littérature rabbinique). Devant ces opinions contradictoires, Paul éprouve le besoin de clarifier la question: il déclare que ni l’un ni l’autre ne sont nécessaires. Dans un sens plus large, cette phrase exprime l’idée que les croyants, qu’ils soient d’origine juive ou païenne, n’ont pas besoin d’abandonner leur identité culturelle pour adopter celle de l’autre groupe (v. #1Co 7:19). La culture, l’ordre social et les cérémonies extérieures n’ont aucune influence sur la vie spirituelle. Seules la foi et l’obéissance comptent vraiment.
19 La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien, mais l’observation des commandements de Dieu est tout.
20 Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé.
21 As-tu été appelé étant esclave, ne t’en inquiète pas ; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt.
étant esclave. Paul ne manifeste pas un quelconque soutien à l’esclavage; il enseigne que, même esclave, on est en mesure d’offrir obéissance et honneur à Christ (#Ep 6:5-8 ; #Col 3:23 ; #1Ti 6:1-2).
ne t’en inquiète pas. Dans la société moderne, cette recommandation peut paraître dépourvue de toute sensibilité, mais c’est le cas pour ceux qui se font une idée erronée de la liberté et la considèrent comme une sorte de droit divin plutôt que comme une alternative préférable.
22 Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ.
un affranchi du Seigneur. Dans le sens qui importe réellement, personne n’est plus libre qu’un chrétien, car Christ l’a libéré du pire des esclavages: celui du péché.
esclave de Christ. Ceux qui ne sont pas esclaves, mais qui ont un statut social de personnes libres, deviennent, spirituellement, les esclaves de Christ dans le salut (#Ro 6:22).
23 Vous avez été rachetés à un grand prix ; ne devenez pas esclaves des hommes.
un grand prix. C’est-à-dire le sang de Christ (#1Co 6:20 ; #1Pi 1:19).
esclaves des hommes. Cette expression s’applique à l’esclavage du péché, c’est-à-dire à la soumission à la manière de vivre dictée par les hommes, le monde et la chair. C’est d’un tel esclavage qu’il faut se préoccuper.
24 Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé.
25 ¶ Pour ce qui est des vierges, je n’ai point d’ordre du Seigneur ; mais je donne un avis, comme ayant reçu du Seigneur miséricorde pour être fidèle.
je n’ai point d’ordre. Voir la note sur le v. 12 {==> "1Co 7:12"}. La conviction dont il fait part ici n’est pas un commandement, mais elle constitue néanmoins un conseil sage et éprouvé en faveur du célibat, donné par un homme digne de confiance et inspiré du Saint-Esprit.
7:25-40 Paul a commencé par déclarer que le célibat et le mariage sont tous deux bons et justes aux yeux du Seigneur (v. #1Co 7:7). Il a précisé aussi qu’une vie célibataire présente certains avantages pratiques pour la personne qui en a le don. Dans la suite de sa réponse aux questions des Corinthiens (voir la note sur 7:1-11:34 {==> "1Co 7:1"}), il donne six raisons pour lesquelles il est préférable de ne pas se marier mais de rester célibataire:
1° la pression exercée par le système (vv. #1Co 7:25-27);
2° les difficultés engendrées par la chair (v. #1Co 7:28);
3° le caractère passager du monde (vv. #1Co 7:29-31);
4° les soucis causés par la vie conjugale (vv. #1Co 7:32-35);
5° les engagements pris par les pères (vv. #1Co 7:36-38);
6° le caractère permanent du mariage (vv. #1Co 7:39-40).
26 Voici donc ce que j’estime bon, à cause des temps difficiles qui s’approchent : il est bon à un homme d’être ainsi.
des temps difficiles qui s’approchent. Une calamité imminente dont la nature n’est pas précisée. Paul anticipait peut-être les persécutions romaines. Celles-ci commencèrent environ dix ans après la rédaction de cette épître.
d’être ainsi. La persécution est suffisamment difficile à vivre pour une personne seule. Les couples doivent faire face à un surcroît de problèmes et de souffrances, surtout lorsqu’ils ont des enfants.
27 Es-tu lié à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien ; n’es-tu pas lié à une femme, ne cherche pas une femme.
Quels que soient les avantages du célibat, les personnes mariées ne doivent pas se séparer.
rompre ce lien. C’est-à-dire divorcer.
28 Si tu t’es marié, tu n’as point péché ; et si la vierge s’est mariée, elle n’a point péché ; mais ces personnes auront des tribulations dans la chair, et je voudrais vous les épargner.
marié, tu n’as point péché. Le mariage est une solution sainte et légitime, aussi bien pour les célibataires que les personnes divorcées (sur des bases bibliques, voir la note sur le v. 15 {==> "1Co 7:15"}).
tribulations dans la chair. Le mot « tribulation » signifie littéralement « pression, compression ». Le mariage amène deux personnes dont la nature est marquée par le péché à vivre dans une proximité intime. Il est inévitable que cette situation engendre des conflits, suscite des problèmes et exige des compromis que le célibat ignore. Les conflits du mariage peuvent dépasser les difficultés propres au célibat.
29 Voici ce que je dis, frères, c’est que le temps est court ; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n’en ayant pas,
le temps est court. La vie humaine est courte (cf. #Ja 4:14 ; #1Pi 1:24).
comme n’en ayant pas. Cela ne signifie pas que le mariage perde sa validité ou son caractère sérieux (cf. #Ep 5:22-33 ; #Col 3:18-19), ni qu’une abstinence physique de rapports conjugaux soit exigée (vv. #1Co 7:3-5). Paul enseigne ici que le mariage ne doit pas avoir un impact négatif sur notre consécration au Seigneur et notre service pour lui (cf. #Col 3:2). Il insiste sur la nécessité de donner la priorité au domaine éternel (cf. v. #1Co 7:31).
30 ceux qui pleurent comme ne pleurant pas, ceux qui se réjouissent comme ne se réjouissant pas, ceux qui achètent comme ne possédant pas,
Le chrétien mûr ne se laisse pas absorber par les émotions de la vie au point de perdre sa motivation, abandonner son espérance et oublier son objectif.
31 et ceux qui usent du monde comme n’en usant pas, car la figure de ce monde passe.
usent … n’en usant pas. Ce passage évoque les plaisirs et le matérialisme qui dominent dans le monde. Les croyants ne doivent pas s’investir dans des affaires terrestres au détriment des choses spirituelles, qui seraient reléguées au second plan.
la figure. C’est-à-dire le mode de vie, la manière d’agir.
32 Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur ;
soyez sans inquiétude. Une personne célibataire n’a pas à se préoccuper des besoins terrestres d’un partenaire; c’est pourquoi elle est en principe plus apte à se consacrer exclusivement à l’œuvre du Seigneur.
33 et celui qui est marié s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à sa femme.
choses du monde. Les réalités terrestres liées à un système qui va disparaître (v. #1Co 7:31).
7:33-34
moyens de plaire à sa femme … mari. Ce passage contient une recette simple et sans surprise pour un mariage réussi: chaque époux doit chercher à plaire à l’autre.
34 Il y a de même une différence entre la femme et la vierge : celle qui n’est pas mariée s’inquiète des choses du Seigneur, afin d’être sainte de corps et d’esprit ; et celle qui est mariée s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à son mari.
Certains manuscrits donnent une version légèrement différente de la première partie de ce v.: « et il est partagé. Quant à la femme qui n’est pas mariée et à la vierge, elles … ». Ils distinguent ainsi clairement entre les « vierges » et les femmes « non mariées ». Les « vierges » sont les femmes célibataires qui ne se sont jamais mariées, les femmes « non mariées » sont celles qui n’ont plus d’époux suite à un divorce. Les personnes privées de leur époux par la mort sont appelées veuves
35 Je dis cela dans votre intérêt ; ce n’est pas pour vous prendre au piège, c’est pour vous porter à ce qui est bienséant et propre à vous attacher au Seigneur sans distraction.
Le mariage en tant que tel n’empêche pas une grande consécration au Seigneur, mais il comporte plus d’éléments qui peuvent empiéter sur elle. Le célibat élimine certains de ces obstacles, sans toutefois garantir un niveau de spiritualité plus grand.
distraction. Voir les notes sur les vv. 26 {==> "1Co 7:26"}, 29 {==> "1Co 7:29"}, 33 {==> "1Co 7:33"}.
36 ¶ Si quelqu’un regarde comme déshonorant pour sa fille de dépasser l’âge nubile, et comme nécessaire de la marier, qu’il fasse ce qu’il veut, il ne pèche point ; qu’on se marie.
sa fille. On peut déduire de ce passage que certains croyants à Corinthe avaient décidé, comme acte de dévotion, de consacrer leur fille au Seigneur et de ne pas la marier.
nécessaire. Si la fille, lorsqu’elle en avait l’âge, insistait pour être mariée, le père était libre de rompre le vœu et de la donner en mariage.
37 Mais celui qui a pris une ferme résolution, sans contrainte et avec l’exercice de sa propre volonté, et qui a décidé en son cœur de garder sa fille vierge, celui-là fait bien.
sans contrainte. C’est-à-dire si sa fille ne s’y oppose pas. Le désir du père pour sa fille la garder célibataire pour la consacrer au Seigneur d’une manière particulière (v. #1Co 7:34) - est envisagé sous un angle positif, mais comme pour ceux qui décident de ne pas se marier (v. #1Co 7:28), le choix n’est pas posé en termes de bien ou de mal.
38 Ainsi, celui qui marie sa fille fait bien, et celui qui ne la marie pas fait mieux.
39 ¶ Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant ; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut ; seulement, que ce soit dans le Seigneur.
liée. La loi de Dieu considère le mariage comme une union pour la vie (cf. #Ge 2:24 ; #Mal 2:16 ; #Ro 7:1-3). À cause de ce caractère permanent, les disciples jugeaient préférable de ne pas se marier (voir la note sur Mt 19: 10 {==> "Mt 19: 10"}).
dans le Seigneur. Elle est libre de se marier uniquement à un croyant. Cette condition est valable pour tous les croyants qui se marient ou se remarient (cf. #2Co 6:14-16).
40 Elle est plus heureuse, néanmoins, si elle demeure comme elle est, suivant mon avis. Et moi aussi, je crois avoir l’Esprit de Dieu.
je crois avoir l’Esprit. Paul affirme, avec peut-être une touche de sarcasme, que ce conseil a été donné par le Saint-Esprit.
1 C0RINTHIANS 07 : 01 to 40 + NOTES : JOHN MACARTHUR
1 ¶ As for the things you wrote, I think it is good for a man not to touch a woman.
touch a woman. Jewish euphemism for sex (see, eg, #Ge 20: 6; #Ru 2: 9; #Pr 6:29). Paul essentially says that it is good to remain single. However, this state is not the only valid one, and it is not superior to marriage (cf. #Ge 1:28; #Ge 2:18).
7: 1-7 Some believers thought it was better to live alone because of all the sins related to the physical realm and any confusion about married life; celibacy seemed to them a spiritually superior condition. This misconception can lead those who made a false idea of piety to advocate divorce in order to become free. In these vercets. Paul certainly evokes the true value of celibacy, but not criticize or belittle marriage.
7: 1-11: 34 This section includes Paul's answer to the practical questions that the Corinthians had asked him (# 1 Corinthians 7: 1) in a letter probably transmitted by Stephanas, Fortunatus and Achaicus (# 1 Cor 16: 17). The first question concerned the marriage, a problematic theme in these believers. Their morally corrupt culture, indeed tolerate acts such as fornication, adultery, homosexuality, polygamy and concubinage.
2 Nevertheless, to avoid fornication, let every man have his own wife, and each woman her own husband.
debauchery. The sex-related sins lurking particularly singles (see #Mt 19: 12). It is indeed only in the context of marriage that God permits the satisfaction of physical desires. However, marriage should not be reduced to this function. Paul had a much higher vision, and he expressed in #EP 5: 22-23. The issue of concern here is the problem of sex for single people.
3 Let the husband render to his wife what he owes her, and the woman do likewise to her husband.
... make him what he needs. Married Christians should not prevent their spouse from enjoying the conjugal union. Abstinence in this area is justified to unmarried persons, but not between spouses. It was perhaps common practice when one of the spouses was not a believer.
4 The wife hath not power of her own body, but the husband; and likewise also the husband hath not power of her own body, but the wife.
features. Marriage grant the links to each spouse the right to dispose, to his satisfaction, the body of another.
5 Defraud ye not one the other, except by mutual consent for a time, to devote yourselves to prayer; Then come together again so that Satan tempt you not for your incontinence.
Do not deprive. This imperative to suppose that the practice of sexual abstinence was common among the believers, perhaps in reaction to debauchery sins committed in the past, they wanted to stop any intimate relationship. Spouses may abstain for a time of conjugal union, but only when they decide by mutual agreement to include this element in their fast in order to make it available for intercession.
come together. Intimacy resume as soon as the common spiritual consecration period ends.
lest Satan tempt you. See # 1 Thessalonians 3: 5. After the agreed period of abstinence, desires intensify and spouses become more vulnerable to sin.
6 I say this by way of concession, not of commandment.
condescension. A more accurate translation of the original Greek speak of "conscience" or "mutual opinion." Paul did not recommend marriage as a remedy to the temptation endured if celibacy, because he was well aware of the benefits of the one and the other conditions. The degree of spirituality does not depend absolutely vital statistics, although that marriage is a gift from God (cf. 1 Pet # 3: 7, "the grace of life").
7 I wish that all men were like me; but each takes a special gift from God, one in one way, the other another.
like me. Living himself alone, Paul realized that this state gave him a freedom and independence to serve special Christ. However, it did not intend to impose the same model for all believers, and it did not require that the unmarried do not marry or that married people live in abstinence.
Don. Celibacy and marriage are both gifts of God.
8 To those who are unmarried and the widows I say that it is good for them to remain like me.
... not married widows. This v. clearly distinguishes widows unmarried persons. This last designation (Greek agamos) is used 4 times in the NT, and only in 1 Corinthians (cf. vv. # 1 Corinthians 7:11, 1 Corinthians 7:32 #, # 1 Corinthians 7:34). The V. 11 identifies the divorced as "not married" as opposed to "widows" (vv # 1 Cor. 7: 39-40, whose marriage was terminated by death) and "virgin" (vv # 1 Cor. 7: 25, # 1 Corinthians 7:28, who never married). Thus, at each occurrence, the Greek word means persons who have been married in the past and are now free without being widows, that is to say divorced. It is likely that these individuals, previously married, had they wanted to know, as Christians, the right or the obligation - to remarry.
like me. Paul, who was probably widower, evidenced by his marriage passed by identifying with those who are not married and widowers. He suggests first of all maintain their present condition because it gives them greater freedom to serve God (vv # 1 Cor. 7: 25-27, # 1 Corinthians 7: 32-34).
9 But if they can not, let them marry; for it is better to marry than to burn.
they marry. The Greek verb is in the imperative and indicates an order, since a believer can live a happy life and serve the Lord effectively if it is dominated by an unsatisfied carnal passion; This was especially true in Corinth in the society of the time.
¶ 10 To those who are married I command, yet not I, but the Lord, that the woman is not separate from her husband
yet not I, but the Lord. The education provided here by Paul had been clearly stated by Jesus during his earthly ministry (#Mt 5: 31-32; #Mt 19: 5-8; cf. 2:24 #Ge; #Mal 2:16) .
separate. This word is used synonymously with divorce, since v. 11 uses the vocabulary of repudiation.
11 but if she does, she must remain unmarried or else be reconciled to her husband, and the husband does not divorce his wife.
remain unmarried. In case of divorce between Christians, except for adultery, neither spouse is free to remarry. They must be reconciled either abandon the marriage.
12 For the others, it is not the Lord, it is I who say: If any brother has an unbelieving wife, and she consents to live with him, let him not divorce her;
To others. That is to say, those who are not covered by the instructions of vv. 10-11.
my words. This expression is not contrary to the principle of inspiration and do not indicate that Paul limited himself to giving a human opinion. It simply means that Jesus had not expressed on this subject and that God had yet given any instructions on this point, when Paul wrote. Apparently some Christians thought they had to divorce their unbelieving spouse and live alone or remarry a believer.
7: 12-13 Some believers should think that marrying an unbeliever made them unclean. However, the opposite is true (v. # 1 Corinthians 7:14).
13 and if a woman has an unbelieving husband, and he consents to dwell with her, let her not put away her husband.
14 For the unbelieving husband is sanctified by the wife, and the unbelieving wife is sanctified by the husband; otherwise, your children would be unclean, but now they are holy.
sanctified. This term is not the equivalent of "saved", otherwise the husband would not be presented as a non-believer. Sanctification is about family and marriage, not personal or spiritual. The spouse who is not saved receives a temporal blessing because the other belongs to God. Grace enjoyed by a woman or a Christian husband also affects his spouse and can even lead to salvation.
Children ... saints. Christians should not separate from her unbelieving spouse for fear that the presence of it renders their children unclean; God's promise guarantees in fact exactly the opposite: children unclean if both parents were not saved, but because of the presence of a saved parent, they enjoy divine favor resting on him. God and makes them immune to undue spiritual damage and grants them many blessings, including, often, salvation.
15 If the unbelieving one leaves, let him leave; brother or sister is not under bondage in such cases. God has called us to live in peace.
it separates. That is to say that divorce (cf. vv # 1 Cor. 7: 10-11). When unbelieving husband is intolerant faith in Christ for others and wants a divorce, it is best to let him do to preserve peace in the family (cf. #Ro 12:18). The marriage bond is broken only by death (#Ro 7: 2), adultery (#Mt 19: 9) or the separation of the unbelieving husband.
are not linked. When the link is broken in any of these ways, the Christian is free to remarry a believer. Throughout Scripture, in self divorce, remarriage is allowed. When the divorce is allowed, remarriage is too. The right of widows to remarry (vv # 1 Corinthians 7: 39-40; #Ro. 7: 3) because of the breakdown of the "link" applies by extension to cases where the link no longer exists.
16 For what knowest thou, O wife, whether you will save your husband? Or what do you know, husband, whether you will save your wife?
Some believers were reluctant to let the spouse who was not saved when the latter wanted a divorce and he created discord within the family. They thought they could evangelize if they stayed together and get his conversion. Paul says that such insurance is not available and it is better to divorce and to be at peace (v. # 1 Cor 7:15), if the partner is not saved and wishes to end the marriage .
17 ¶ But everyone works according to the share that the Lord has made him, according to the call he has received from God. Thus I ordain in all the churches.
Paul states here for the first time the principle of contentment that should characterize all Christians. He still remembered the in vv. 20, 24.
7: 17-24 The discontent was a widespread mindset among these new believers in the Corinthian Church. As shown previously (vv # 1 Cor. 7: 1-16), some wanted to change marital status, others were slaves who wished to become free, and others used their freedom in Christ to justify their sin . This passage responds generally to all these issues and reiterates the basic principle that Christians must accept marital status and social position in which God has placed them. They should be happy to serve in these circumstances until he decided to change their situation.
18- Someone was he called being circumcised, that circumcision remains; someone he called being uncircumcised, that it is done not circumcised.
called. As always in the epistles, this term refers to the effective use saves.
... circumcised uncircumcised. Some Judaizing required all become believers Gentiles be circumcised (#Ga 5: 1-6), while other Jewish Christians wanted, them to disassociate themselves from Judaism to undergo surgery to become uncircumcised ( This is attested in rabbinic literature). Faced with these conflicting views, Paul feels the need to clarify the question, he said that neither one nor the other are required. In a broader sense, this phrase expresses the idea that believers, whether Jewish or Gentile, do not need to give up their cultural identity to adopt that of the other group (v. # 1 Cor 7:19). Culture, social order and outward ceremonies have no influence on the spiritual life. Only faith and obedience really matter.
19 Circumcision is nothing, and uncircumcision is nothing, but keeping the commandments of God is everything.
20 Let every man abide in the state it was in when called.
21 Hast thou called being a slave, do not worry; but if thou mayest be made free, use it rather.
being slave. Paul does not manifest any support to slavery; he teaches that even a slave, it is able to offer obedience and honor to Christ (#EP 6: 5-8; 3:23 #Col; # 1Ti 6: 1-2).
do not worry. In modern society, this recommendation may seem devoid of sensitivity, but it is the case for those who make a false idea of freedom and consider it as a kind of divine right rather than as a preferable alternative.
22 For he that was called in the Lord is a freedman of the Lord; Similarly, the free man who has been called is a slave of Christ.
a freedman of the Lord. In the sense that really matters, no one is more free a Christian because Christ has freed the worst slavery, that of sin.
slave of Christ. Those who are not slaves but who have a status of free people become spiritually slaves to Christ in salvation (#Ro 6:22).
23 You were bought with a price; do not become slaves of men.
a great price. That is to say, the blood of Christ (1 Cor 6:20 #; # 1 Peter 1:19).
slaves of men. This term applies to the slavery of sin, that is to say the submission to the lifestyle dictated by men, the world and the flesh. This is such a slavery that must be addressed.
24 Let each one, brethren, remain with God in the state it was in when called.
¶ 25 With respect to virgins, I have no commandment of the Lord; but I give my opinion, as having received mercy of the Lord to be faithful.
I have point of order. See note on v. 12 {==> "1 Corinthians 7:12"}. The conviction which he expressed here is not a commandment, but it is nevertheless wise counsel and proven in favor of celibacy given by a man trustworthy and inspired by the Holy Spirit.
7: 25-40 Paul began by stating that celibacy and marriage are both good and just in the eyes of the Lord (v # 1 Cor. 7: 7). He said also that a celibate life has certain practical advantages for the person who has the gift. In following his response to questions from the Corinthians (see Note 7: 1-11: 34 {==> "1 Cor 7: 1"}), it gives six reasons why it is better not to marry but to remain single:
1 the pressure of the system (vv # 1 Cor. 7: 25-27);
2 ° the difficulties caused by the flesh (v # 1 Corinthians 7:28.);
3 ° the temporary nature of the world (vv # 1 Corinthians 7: 29-31.)
4. worries caused by married life (vv # 1 Cor. 7: 32-35);
5 ° the commitments made by fathers (vv # 1 Cor. 7: 36-38);
6 ° the permanent nature of marriage (vv # 1 Cor. 7: 39-40).
26 Here is what I think is good, because of the difficult times that approach: it is good for a man so to be.
hard times approaching. Imminent disaster whose nature is not specified. Paul anticipated perhaps the Roman persecutions. They began about ten years after writing this epistle.
so to be. Persecution is difficult enough to live for one person. Couples face extra problems and sufferings, especially when they have children.
27 Are you bound to a wife? Do not seek to be loosed; do not you bound to a wife? Do not seek a wife.
Whatever the benefits of celibacy, married people should not separate.
loosed. That is to say, divorce.
28 If thou marry, thou hast not sinned; and if the virgin marry, she hath not sinned; Yet such will have trouble in the flesh, and I would spare you.
marry, you have not sinned. Marriage is a holy and legitimate solution, both for singles that divorced people (on biblical bases, see note on v. 15 {==> "1 Corinthians 7:15"}).
trouble in this life. The word "tribulation" literally means "pressure, pressure." Marriage brings two people whose nature is marked by sin to live in seclusion. Inevitably, this creates conflict, creates problems and requires compromises that celibacy know. The marriage conflicts may exceed the celibacy own difficulties.
29 But this I say, brethren, the time is short; that henceforth those who have wives be as though they had none,
time is short. Human life is short (cf. #Ja 4:14; 1 Peter 1:24 #).
as though they had none. This does not mean that marriage lost its validity or its seriousness (cf. #EP 5: 22-33; #Col 3: 18-19), or a physical abstinence from marital relations is required (vv # 1 Cor. 7: 3-5). Paul here teaches that marriage must not have a negative impact on our consecration to the Lord and our service to him (cf. #Col 3: 2). It stresses the need to give priority to the eternal realm (v. # 1 Corinthians 7:31).
30 those who weep, as not weeping, those who rejoice, as not rejoicing, those buying as not possessing,
The mature Christian does not let absorb by the emotions of life as to lose motivation, giving up his hope and forget its purpose.
31 and they that use this world as not abusing it, for the fashion of this world passeth away.
wear ... not abusing. This passage evokes the pleasures and materialism that dominate the world. Believers should not get involved in worldly affairs to the detriment of spiritual things, which would be sidelined.
the figure. That is to say, the lifestyle, the way to act.
32 Now, I want you to be without care. He who is unmarried is concerned about the things of the Lord, how he may please the Lord;
do not worry. A single person does not have to worry about the earthly needs of a partner; that is why it is normally better able to devote himself exclusively to the work of the Lord.
33 and he who is married cares about the things of the world, how he may please his wife.
things of the world. Ground realities of a system that will disappear (v. # 1 Corinthians 7:31).
7: 33-34
how he may please his wife ... husband. This passage contains a simple recipe and unsurprisingly for a successful marriage: each spouse should seek to please the other.
34 There is even a difference between a wife and a virgin one who is not married is concerned about the things of the Lord, to be holy in body and spirit; and she that is married cares about the things of the world, how she may please her husband.
Some manuscripts give a slightly different version of the first part of this v .: "and is shared. As for the woman who is unmarried and the virgin, they ... ". They thus clearly distinguish between "virgin" and women "unmarried". The "virgin" are single women who never married, women "unmarried" are those who no longer have a spouse following a divorce. Persons deprived of their spouse through death are called widows
35 I say this for your benefit; this is not to take you in the trap is to take you to what is decent and proper to hold fast to the Lord without distraction.
Marriage itself does not prevent a great consecration to the Lord, but it has more elements that can encroach on it. Celibacy eliminate some of these barriers, without guaranteeing a level of greater spirituality.
distraction. See notes on vv. 26 {==> "1 Corinthians 7:26"}, 29 {==> "1 Corinthians 7:29"}, 33 {==> "1 Corinthians 7:33"}.
36 ¶ If someone looks dishonorable for her daughter past her youth, and as needed to marry, let him do what he wants, he does not sin; get married.
her daughter. One can infer from this passage that some believers in Corinth had decided, as an act of devotion, to devote their daughter to the Lord and not to marry.
necessary. If the girl, when she had the age, insisted on being married, the father was free to break the vow and giving in marriage.
37 But he who stands firm, without constraint and with the exercise of his own will, and has decided in his heart to keep his virgin, he will do well.
without restraint. That is to say if her daughter does not object. The father's desire to keep his daughter unmarried to dedicate to the Lord in a special way (1 Cor 7:34 v #.) - Is considered in a positive light, but as for those who choose not to marry (v . # 1 Cor 7:28), the choice is not posed in terms of good or evil.
38 Thus, the one who marries his daughter does well, and he who does not marry does better.
¶ 39 The wife is bound as long as her husband liveth; but if her husband dies, she is free to be married to whom she will; only, be it in the Lord.
related. God's law considers marriage as a union for life (cf. #Ge 2:24; 2:16 #Mal; #Ro 7: 1-3). Because of this permanent, the disciples thought better not to marry (see note on Mt 19: 10 {==> "Mt 19: 10"}).
in the Lord. She is free to marry only a believer. This condition is valid for all believers who marry or remarry (see # 2 Corinthians 6: 14-16).
40 She is happier if she remains as she is, after my judgment. And I also, I think I have the Spirit of God.
I think I have the Spirit. Paul says, with perhaps a touch of sarcasm, that the advice was given by the Holy Spirit.