1 CORINTHIENS 11 : 01 À 34 *** + 1 C0RINTHIANS 11 : 01 to 34 + NOTES : JOHN MACARTHUR

10/12/2015 16:51

1 CORINTHIENS 11 : 01 À 34 *** +
 

1 ¶  Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ.

imitateurs. Cf. #1Co 11:1. C’est une exhortation hardie, mais justifiée. Les responsables spirituels doivent être un exemple de ressemblance à Christ que d’autres pourront suivre et imiter (cf. #1Ti 4:12 ; #Hé 13: 7).

La plus grande vocation, le but premier du chrétien, c’est d’imiter son Seigneur. C’est la raison d’être de la sanctification: grandir dans la conformité au Seigneur, tout en le servant sur terre (cf. #Mt 5:48). L’objectif même de la vie chrétienne consiste à reproduire la sainteté en prenant pour modèle le Sauveur et Seigneur Jésus-Christ, à l’image duquel les croyants ont été régénérés lors de la nouvelle naissance (cf. #Ro 8:29 ; #2Co 3:18 ; #1Pi 1:14-16). En tant que fils chéris de Dieu, les croyants ont le devoir de ressembler de plus en plus à leur Père céleste (#Mt 5:48 ; #1Pi 1:15-16).

 

2  Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi à tous égards, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données.

instructions. Employé au sens strict, comme c’est le cas ici, ce terme désigne la Parole de Dieu (cf. #2Th 2:15). Le N.T. donne parfois au mot un sens péjoratif, lorsqu’il s’applique à des idées et des pratiques créées par les hommes, notamment celles qui sont contraires à l’Écriture (cf. #Mt 15:2-6 ; #Ga 1:14 ; #Col 2:8).

 

3  Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ.

Christ. Christ est le chef de l’Église, puisqu’il en est le Sauveur et le Seigneur (cf. #Ep 1:22-23 ; #Ep 4:15 ; #Col 1:18). Il est aussi le Seigneur de toute personne non croyante (cf. #Mt 28:18 ; #Hé 2:8). Un jour, tous reconnaîtront son autorité (cf. #Ph 2:10-11).

 

homme. Les hommes possèdent l’autorité sur les femmes en raison de l’ordre créationnel (cf. vv. #1Co 11:8-9 ; cf. #Esa 3:12 ; #Ep 5:22-33).

Dieu. Christ n’a jamais été par essence inférieur au Père (#Jn 10:30 ; #Jn 17:21-24). Cependant, dans son incarnation, il s’est volontairement soumis à la volonté du Père dans une obéissance pleine d’humilité (#1Co 3:23 ; #1Co 15:24-28 ; cf. #Jn 4:34 ; #Jn 5:30 ; #Jn 6:38).

11:3-15 Il n’y a aucune distinction entre les hommes et les femmes en ce qui concerne leur valeur personnelle, leur intellect ou leur spiritualité (cf. #Ga 3:28). Cependant, Paul affirme que Dieu réserve aux femmes un rôle particulier: selon son dessein, elles doivent demeurer sous l’autorité des hommes. Il enseigne que cet ordre se retrouve dans:

1° la soumission à Dieu le Père (v. #1Co 11:3);

2° la conception divine qui distingue le mâle et la femelle (v. #1Co 11:7);

3° l’ordre de la création (v. #1Co 11:8);

4° le rôle de la femme par rapport à l’homme (v. #1Co 11:9);

5° le regard des anges (v. #1Co 11:10);

6° les caractéristiques de la physiologie naturelle (vv. #1Co 11:13-15).

 

4  Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef.

la tête couverte. Littéralement « ayant en descendant de la tête ». Ce passage vise probablement des hommes qui portaient un voile sur la tête, vraisemblablement selon une coutume locale. Les Juifs commencèrent à se couvrir la tête au IVe s. apr. J.-C., mais il est possible que certains aient adopté cette coutume déjà au temps du N.T. Apparemment, les hommes de Corinthe faisaient de même; Paul leur apprend qu’une telle attitude est un déshonneur. Il ne déclare pas ici une loi universelle qui vient de Dieu, mais il tient compte d’un usage local qui reflétait cependant un principe divin. Dans cette communauté, le fait d’avoir la tête nue était, chez un homme, un signe d’autorité sur les femmes, qui devaient garder leur tête couverte. Pour un homme, se couvrir la tête équivalait à un renversement des rôles.

 

5  Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef : c’est comme si elle était rasée.

femme …  qui prie ou qui prophétise. Paul enseigne clairement que les femmes ne doivent pas diriger les services de l’Église ou y prêcher (cf. #1Co 14: 34 ; #1Ti 2:12), mais elles peuvent prier et proclamer la vérité aux non-croyants, ainsi qu’enseigner aux enfants et à d’autres femmes (cf. #1Ti 5:16 ; #Tit 2:3-4). Toutes les fois que les femmes prient et proclament la Parole de manière appropriée, elles doivent veiller à maintenir une distinction claire avec les hommes.

non voilée. Dans la culture corinthienne de l’époque, une femme qui avait la tête couverte durant le culte ou son service montrait par ce geste sa soumission à son mari. L’apôtre Paul n’établit pas un principe universel et ne formule pas une loi absolue qui obligerait les femmes à porter un voile dans toutes les Églises et dans tous les temps, mais il déclare que les symboles des rôles particuliers que Dieu a attribués à l’homme et à la femme doivent être respectés dans chaque culture. Comme dans le cas de la nourriture offerte aux idoles (ch. #1Co 8:1-9:2), le fait de se couvrir ou non la tête n’a aucune signification spirituelle en soi. Cependant, toute attitude qui exprime la rébellion contre l’ordre établi par Dieu est mauvaise.

déshonore son chef. Le mot « chef » peut s’appliquer à elle-même  elle se déshonore en refusant d’accepter les symboles reconnus de la soumission - ou à son mari, qui est déshonoré par son attitude.

 

6  Car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile.

honteux …  rasée. À cette époque-là, seule une prostituée ou une féministe se serait rasée la tête. Si une femme chrétienne rejetait le voile qui symbolisait sa soumission dans la culture de cette époque, elle commettait un acte aussi honteux que de se raser la tête.

 

7  L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme.

l’image et la gloire de Dieu. Les hommes et les femmes ont tous deux été créés à l’image de Dieu (cf. #1Co 1:27), cependant c’est l’homme seul qui porte en lui la gloire de Dieu par le rôle qu’il est appelé à jouer. Comme Dieu, il possède un domaine à l’intérieur duquel il exerce sa souveraineté en tant que souverain terrestre de l’ordre créé par Dieu.

11:7-8

la femme est la gloire de l’homme. L’homme possède une autorité qui lui est dévolue par la volonté de Dieu. Il en va de même pour la femme, qui possède une autorité déléguée par Dieu à travers son mari. L’homme provient de Dieu; la femme provient de l’homme (cf. #Ge 2:9-23 ; #1Ti 2:11-13).

 

8  En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ;

9  et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme.

Cf. #Ge 2:18-23.

 

10  C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend.

anges. Les femmes doivent montrer leur soumission et porter sur elles le symbole de l’autorité pour ne pas offenser les créatures les plus saintes et les plus soumises qui regardent l’Église (cf. #Mt 18: 10 ; #Ep 3:9-10). Les anges étaient présents (#Job 38:4, #Job 38:7) à la création, lorsque Dieu a établi l’ordre de l’autorité pour l’homme et la femme.

 

11  Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme.

11:11-12 Tous les croyants, hommes et femmes, sont égaux dans le Seigneur et complémentaires dans l’œuvre de Dieu. Leurs rôles respectifs diffèrent du point de vue de la fonction et des relations, et non en matière de qualité spirituelle ou d’importance (cf. #Ga 3:28).

 

12  Car, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme existe par la femme, et tout vient de Dieu.

13  Jugez-en vous-mêmes : est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être voilée ?

est-il convenable. Indépendamment du commandement apostolique, Paul demande en fait: « N’est-il pas évident que les femmes ne doivent pas rester sans se couvrir la tête? »

 

14  La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux,

nature. Ce mot peut véhiculer l’idée d’une conscience humaine élémentaire, d’un sens inné de ce qui est juste et normal. L’hormone masculine, la testostérone, contribue à accélérer la perte de cheveux chez l’homme. L’œstrogène, au contraire, fait pousser chez la femme des cheveux plus longs et pendant plus longtemps. Les femmes sont rarement chauves, même à un âge avancé. Ce phénomène physiologique se reflète dans la plupart des cultures par la coutume qui consiste à laisser pousser des cheveux plus longs chez les femmes. Dieu leur a donné les cheveux comme couvre-chef afin de montrer leur tendresse, leur douceur et leur beauté.

 

15  mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ?

16  Si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette habitude, non plus que les Églises de Dieu.

pas cette habitude. Ni le Seigneur, ni les apôtres, ni les Églises ne toléreraient de rébellion féminine. Les femmes devaient veiller à préserver leur coiffure féminine particulière, et, lorsque la coutume l’exigeait, elles devaient aussi porter un voile.

 

17 ¶  En donnant cet avertissement, ce que je ne loue point, c’est que vous vous assemblez, non pour devenir meilleurs, mais pour devenir pires.

pires. Le comparatif d’un adjectif grec qui qualifiait le mal moral.

11:17-34 Les agapes de l’Église primitive (cf. #Jude 12) se terminaient généralement par la célébration de la cène. L’Église de Corinthe, charnelle et dominée par l’esprit du monde, avait transformé ces repas sacrés en beuveries gloutonnes (v. #1Co 11:17 ; cf. #2P 2:13). De plus, les croyants fortunés apportaient de la nourriture et des boissons en quantité pour eux-mêmes, mais ils refusaient de partager, laissant leurs frères plus pauvres repartir affamés (v. #1Co 11:21).

 

18  Et d’abord, j’apprends que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a parmi vous des divisions, — et je le crois en partie,

divisions. L’Église était déchirée par des dissensions (cf. #1Co 1:10-17 ; #1Co 3:1-3).

 

19  car il faut qu’il y ait aussi des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés soient reconnus comme tels au milieu de vous. — 

approuvés …  reconnus. Les factions mettaient au jour ceux qui satisfaisaient au test de l’authenticité et de la pureté spirituelles (cf. #1Th 2:4).

 

20  Lors donc que vous vous réunissez, ce n’est pas pour manger le repas du Seigneur ;

ce n’est pas pour manger le repas du Seigneur. L’agape et la célébration de la communion avaient été perverties au point de devenir une farce caractérisée par l’égoïsme et le péché. Ces croyants ne pouvaient pas légitimement affirmer qu’elles étaient consacrées au Seigneur, puisqu’elles ne l’honoraient pas.

 

21  car, quand on se met à table, chacun commence par prendre son propre repas, et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre.

11:21-22 S’ils venaient au repas commun pour en profiter égoïstement, il valait mieux qu’ils restent chez eux.

 

22  N’avez-vous pas des maisons pour y manger et boire ? Ou méprisez-vous l’Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? En cela je ne vous loue point.

23 ¶  Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain,

11:23-26 Cette information n’était pas nouvelle pour les Corinthiens, puisque Paul leur avait déjà « enseigné » ces choses auparavant, mais elle n’en constitue pas moins un rappel important. Cette description du dernier repas de Christ avec ses disciples fait partie des plus beaux passages de toute l’Écriture; elle se trouve pourtant au milieu d’un passage qui critique sévèrement l’égoïsme charnel. Si cette lettre a bien été écrite avant les Évangiles (cf. #Mt 26:26-30 ; #Mr 14:22-26 ; #Lu 22:17-20 ; #Jn 13: 2), comme la plupart des spécialistes conservateurs le pensent, ces instructions de Paul constituent le premier document biblique qui mentionne la cène. Il provient directement du Seigneur et n’est pas le fruit d’une lecture des écrits des autres apôtres (cf. #Ga 1:10-12).

 

24  et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.

rompu. Peu de manuscrits attestent de la présence de ce mot dans le texte original. Cf. #Jn 19: 33, #Jn 19: 36.

 

25  De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.

nouvelle alliance en mon sang. L’ancienne alliance était continuellement renouvelée par le sang d’animaux offerts par les hommes, tandis que la nouvelle alliance a été validée une fois pour toutes par la mort de Christ (cf. #Hé 9:28).

en mémoire de moi. Jésus a donné une nouvelle signification à la troisième coupe de la Pâque: elle est devenue le souvenir de son offrande.

 

26  Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.

L’Évangile est exposé à travers la cène, dont les éléments proclament l’incarnation physique de Christ, sa mort en sacrifice, sa résurrection et son royaume à venir.

 

27  C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.

coupable. Celui qui vient à la table du Seigneur tout en s’attachant à son péché ne porte pas seulement atteinte au caractère sacré de la cérémonie, il déshonore le corps et le sang de Christ en prenant à la légère sa miséricorde et son sacrifice pour nous. Il est nécessaire de déposer devant le Seigneur tout le mal dont on est coupable (v. #1Co 11:28) avant de prendre part à la communion, car vouloir garder un péché tout en célébrant le sacrifice offert pour les péchés n’est rien d’autre que de la moquerie.

11:27, 29

indignement. C’est-à-dire comme un rituel, dans l’indifférence, avec un cœur non repentant, un esprit d’amertume ou toute autre attitude indigne de Dieu.

 

28  Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ;

29  car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.

sans discerner le corps du Seigneur. Lorsque les croyants ne reconnaissent pas le caractère saint de la célébration de la cène, ils traitent avec indifférence le Seigneur lui-même, sa vie, ses souffrances et sa mort (cf. #Ac 7:52 ; #Hé 6:6 ; #Hé 10:29).

un jugement. C’est-à-dire un châtiment.

 

30  C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts.

morts. Littéralement « endormis ». L’offense était si grave que Dieu avait décidé de faire périr ceux qui s’étaient rendus coupables des pires transgressions. C’était une mesure extrême mais efficace pour purifier l’Église (cf. #Lu 13:1-5 ; #Ac 5:1-11 ; #1Jn 5:16).

 

31  Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.

32  Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.

Les croyants seront préservés de l’enfer, non seulement en vertu d’un décret divin, mais par l’intervention directe de Dieu. Le Seigneur châtie son peuple afin de le ramener vers la justice, et il envoie même la mort sur certains croyants (v. #1Co 11:30) pour les enlever avant qu’ils ne s’éloignent trop (cf. #Jude 24).

 

33  Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres.

34  Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. Je réglerai les autres choses quand je serai arrivé.

Il n’y a aucun intérêt à se réunir pour pécher et ensuite être châtié.

 

1 C0RINTHIANS 11 : 01 to 34 + NOTES : JOHN MACARTHUR

 

¶ 1 Be imitators, as I myself am of Christ.

imitators. See # 1 Corinthians 11: 1. This is a bold exhortation, but justified. The spiritual leaders should be an example of Christ-likeness for others to follow and imitate (cf. 1 Tim 4:12 #; # Heb 13: 7).

The greatest vocation, the first Christian goal is to imitate his Lord. This is the purpose of sanctification grow in conformity to the Lord while serving on the earth (cf. #Mt 5:48). The goal of the Christian life is to replicate the model of holiness by taking the Savior and Lord Jesus Christ, in whose image the believers have been reborn at the new birth (cf. 8:29 #Ro; # 2Co 3:18; 1 Peter # 1: 14-16). As a beloved son of God, believers have a duty to look more and more to their heavenly Father (#Mt 5:48; 1 Peter # 1: 15-16).

 

2 I praise you that you remember me in all respects and that you retain my instructions as I gave you.

instructions. Employed in the strict sense, as is the case here, the term refers to the Word of God (# 2Th 2:15). The NT sometimes gives the word a pejorative sense, when applied to ideas and practices created by men, especially those that are contrary to Scripture (cf. #Mt 15: 2-6; 1 #Ga : 14; #Col 2: 8).

 

3 But I want you to know that Christ is the head of every man, that man is the head of the woman, and God is the head of Christ.

Christ. Christ is the head of the Church, since he is the Savior and Lord (cf. #EP 1: 22-23; 4:15 #EP; #Col 1:18). He is also the Lord of any non believer (cf. #Mt 28:18; Hey # 2: 8). One day everyone will recognize his authority (cf. #Ph 2: 10-11).

man. Men have authority over women because of the created order (cf. vv # 1 Corinthians 11: 8-9; cf. 3:12 #Esa; #EP. 5: 22-33).

God. Christ was never less gasoline by the Father (10:30 #Jn; #Jn 17: 21-24). However, in his incarnation, he voluntarily submitted to the Father's will in full obedience of humility (# 1Co 3:23; 1 Cor # 15: 24-28; cf. 4:34 #Jn; #Jn 5 : 30; #Jn 6:38).

11: 3-15 There is no distinction between men and women regarding their personal value, their intellect or spirituality (cf. #Ga 3:28). However, Paul says that God reserves a special role to women: according to his purpose, they shall remain under the authority of men. It teaches that this order is found in:

1 submission to God the Father (v # 1 Cor. 11: 3);

2. God's design that distinguishes the male and female (v # 1 Cor. 11: 7);

3 ° the order of creation (v # 1 Cor. 11: 8);

4. the role of women compared to men (v # 1 Cor. 11: 9);

5 ° the eyes of angels (v # 1 Corinthians 11:10.)

6 ° the characteristics of the natural physiology (vv # 1Co. 11: 13-15).

 

4 Any man who prays or prophesies with his head covered dishonors her head.

head covered. Literally "having down from the head." This passage is probably the men who wore a veil over her head, presumably as a local custom. The Jews began to cover their heads in the fourth century. AD. BC, but it is possible some have already adopted this custom in the time of NT Apparently, men of Corinth did the same; Paul taught that such an attitude is a disgrace. It does not declare here a universal law that comes from God, but it allows for local use which nevertheless reflected a divine principle. In this community, having the bare head was in a man, a sign of authority over women, who had to keep their heads covered. For a man, cover their heads amounted to a reversal of roles.

 

5 But every woman who prays or prophesies with her head uncovered dishonors her head: it is as if she were shaven.

... woman who prays or prophesies. Paul clearly teaches that women should not lead the church services or preach (see # 1 Cor 14: 34; # 1Ti 2:12), but they can pray and proclaim the truth to unbelievers, as well as teach children and other women (cf. 1 Tim 5:16 #; #Tit 2: 3-4). Whenever women pray and proclaim the Word properly, they must strive to maintain a clear distinction with men.

unveiled. In the Corinthian culture of the time, a woman who had her head covered during worship or service by this gesture showed his submission to her husband. The Apostle Paul does not establish a universal principle and does not make an absolute law that would force women to wear a veil in all churches and in all time, but he states that the symbols of the particular roles that God has assigned to the man and woman must be respected in every culture. As in the case of food offered to idols (ch # 1 Cor. 8: 1-9: 2), the act of covering or not the head has no spiritual significance in itself. However, any attitude that expresses the rebellion against the order established by God is bad.

dishonors her head. The word "leader" can apply to itself disgraces it by refusing to accept the recognized symbols of submission - or her husband, who was dishonored by his attitude.

 

6 For if a woman is not covered, let her also be shorn. But if it is shameful for a woman to have to be cut or shaved hair, let her be covered.

shameful ... shaved. At that time, only a prostitute or a feminist would shaven head. If a Christian woman rejected the veil that symbolized submission in the culture of that time, she committed such a shameful act than shaving the head.

 

7 The man ought not to cover his head, since he is the image and glory of God, but woman is the glory of man.

the image and glory of God. Men and women have both been created in the image of God (cf. 1 Cor 1:27 #), however it is the only man who carries the glory of God through the role it is called to play. Like God, he has a domain within which it exercises sovereignty as an earthly sovereign of the order created by God.

11: 7-8

the woman is the glory of man. Man has authority vested to it by the will of God. The same goes for the woman, who has delegated authority from God through her husband. The man comes from God; the woman comes from man (cf. #Ge 2: 9-23; # 1Ti 2: ​​11-13).

 

8 For the man is not from woman, but woman was made from man;

9 and man was not created because of the woman, but woman was created for man's sake.

#Ge Cf. 2: 18-23.

 

10 Therefore the woman, because of the angels must have on her head a sign of authority on which it depends.

angels. Women should show their submission and they focus on the symbol of the authority not to offend the holiest and most submissive creatures who watch the Church (cf. #Mt 18: 10; #EP 3: 9-10 ). The angels were present (#Job 38: 4, #Job 38: 7) at the creation, when God established the order of authority for man and woman.

 

11 However, in the Lord woman is not independent of man nor man without woman.

11: 11-12 All the believers, men and women are equal in the Lord and in the further work of God. Their respective roles differ in terms of function and relationships, not on spiritual quality or importance (cf. #Ga 3:28).

 

12 For just as woman came from man, so man comes through woman; but all things of God.

13 Judge for yourselves: is it comely that a woman pray unto God uncovered?

is it proper. Regardless of the apostolic commandment, Paul actually asking, "Is it not obvious that women should not go without covering her head? "

 

14 The nature itself does she teach you that it is a shame for a man to have long hair,

nature. This word can convey the idea of ​​an elementary human consciousness, an innate sense of what is right and normal. The male hormone, testosterone, helps accelerate hair loss in men. Estrogen, in contrast, grows in women hair longer and longer. Women are rarely bald, even at an advanced age. This physiological phenomenon is reflected in most cultures the custom of letting grow longer hair in women. God gave them hair like headgear to show their tenderness, their softness and beauty.

 

15 but that it is an honor for a woman to wear, because the hair is given her for a covering?

16 If anyone wants to be contentious, we have no such custom, neither the churches of God.

not this habit. Neither the Lord nor the apostles nor the churches would tolerate female rebellion. Women should take care to preserve their special feminine hairstyle, and when custom demanded, they also had to wear a veil.

 

¶ 17 In giving this warning, I do not praise is that you assemble yourself, not for the better but for the worse.

worst. The comparison of a Greek adjective that described the moral evil.

11: 17-34 The feast of the early Church (cf. #Jude 12) usually ended with the celebration of the Eucharist. The Church of Corinth, carnal and dominated by the spirit of the world, had transformed the sacred meal gluttonous binge drinking (v # 1 Corinthians 11:17;. # 2P cf. 2:13). Moreover, wealthy believers brought food and beverages amount for themselves, but they refused to share, leaving their poorer brothers leave hungry (v. # 1 Corinthians 11:21).

 

18 And first, I hear that when you come together in assembly, there are divisions among you - and I partly believe it,

divisions. The Church was torn by dissension (see # 1 Corinthians 1: 10-17; 1 Cor # 3: 1-3).

 

19 For there must be also heresies among you, that they which are approved may be recognized as such among you. -

approved ... recognized. The factions brought to light those that meet the test of authenticity and spiritual purity (see # 1 Thessalonians 2: 4).

 

20 Therefore when you come together, not to eat the Lord's Supper;

this is not to eat the Lord's Supper. The agape and celebration of communion had been perverted to the point of farce characterized by selfishness and sin. These believers could not legitimately claim that they were devoted to the Lord, because they did not honor.

 

21 For when we start eating each up taking his own meal, and one is hungry and another is drunk.

11: 21-22 If they came to the common meal to enjoy selfishly, it was better that they stay home.

 

22 Do you not houses to eat and to drink? Or do you despise the church of God and put them to shame those who have nothing? What can I tell you? Shall I praise you? In this I will not praise you.

¶ 23 For I have received of the Lord that which also I delivered unto you; is that the Lord Jesus on the night he was betrayed, took bread;

11: 23-26 This information was not new to the Corinthians, Paul since they had "taught" these things before, but it is nonetheless an important reminder. This description of the last meal of Christ with his disciples is one of the most beautiful passages in all of Scripture; Yet it is in the middle of a passage which severely criticizes the carnal selfishness. If this letter was written before the Gospels (cf. #Mt 26: 26-30; #Mr 14: 22-26; #Lu 22: 17-20; #Jn 13: 2), as most conservatives specialists The think these instructions Paul is the first document that mentions the biblical Last Supper. It comes directly from the Lord and is not the result of reading the writings of the other apostles (cf. #Ga 1: 10-12).

 

24 and when he had given thanks, broke it and said: This is my body which is broken for you; do this in remembrance of me.

broken. Few manuscripts show the presence of that word in the original text. #Jn Cf. 19: 33, #Jn 19: 36.

 

25 Likewise, after supper he took the cup, saying, This cup is the new covenant in my blood; do this in remembrance of me whenever you drink.

new covenant in my blood. The old covenant was continually renewed by the blood of animals offered by men, while the new covenant was validated once and for all through the death of Christ (cf. Heb 9:28 #).

in memory of me. Jesus gave a new meaning to the third cup of the Passover: it has become the memory of his offering.

 

26 For as often as ye eat this bread and drink this cup, you proclaim the Lord's death until he comes.

The Gospel is exposed through the Eucharist, the elements proclaim the physical incarnation of Christ, his sacrificial death, resurrection and his coming kingdom.

 

27 Wherefore whosoever shall eat this bread and drink this cup of the Lord unworthily, shall be guilty of the body and blood of the Lord.

guilty. He who comes to the Lord's table while focusing his sin does not only affect the sanctity of the ceremony, he dishonors the body and blood of Christ by taking lightly his mercy and sacrifice for us. It is necessary to file before the Lord all the evil which we are guilty (v. # 1 Corinthians 11:28) before taking part in Communion because want to keep a sin while celebrating the sacrifice for sins is nothing other than mockery.

11:27, 29

unworthily. That is to say, as a ritual, with indifference, with an unrepentant heart, a spirit of bitterness or any other attitude unworthy of God.

 

28 Let a man examine himself, and so eat of the bread and drink of the cup;

29 For he who eats and drinks without discerning the body of the Lord eats and drinks judgment against himself.

not discerning the Lord's body. When believers do not recognize the sacred character of the celebration of the Eucharist, they treat with indifference the Lord himself, his life, his suffering and death (cf. 7:52 #AC; # Heb 6: 6; # Hey 10:29).

a judgment. That is to say a punishment.

 

30 That is why there is among you are weak and sick, and many died.

dead. Literally "asleep". The offense was so serious that God decided to destroy those who were guilty of the worst transgressions. It was an extreme but effective measure to purify the Church (cf. #Lu 13: 1-5; #AC 5: 1-11; 1 John 5:16 #).

 

31 If we would judge ourselves, we should not be judged.

32 But when we are judged, we are chastened by the Lord, that we may not be condemned with the world.

The believers will be preserved from hell, not only by virtue of a divine decree, but by the direct intervention of God. The Lord chastens his people to bring him to justice, and he even sent death on some believers (v. # 1 Cor 11:30) to remove them before they are too far removed (see #Jude 24) .

 

33 Wherefore, my brethren, when you come together to eat, wait for each other.

34 If anyone is hungry, let him eat at home, that ye may not come together for judgment on you. I will pay the other things when I come.

There is no interest to meet to sin and then be punished.

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