1 ROIS 20 : 1 à 43*** + 1 KINGS 20 : 1 to 43 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

26/01/2017 01:22

1 ROIS  20 : 1 à 43*** +
 

1 ¶  Ben-Hadad, roi de Syrie, rassembla toute son armée ; il avait avec lui trente-deux rois, des chevaux et des chars. Il monta, mit le siège devant Samarie et l’attaqua.

 

Ben-Hadad. Il s’agit probablement de Ben-Hadad II. Il attaqua la capitale d’Israël et exigea la soumission d’Achab (vv. #1R 20:2-6).

 

trente-deux rois. Probablement des rois des cités-États à la solde de la Syrie

 

2  Il envoya dans la ville des messagers à Achab, roi d’Israël, (20-3) et lui fit dire : Ainsi parle Ben-Hadad:

3  Ton argent et ton or sont à moi, tes femmes et tes plus beaux enfants sont à moi.

4  Le roi d’Israël répondit: Roi, mon seigneur, comme tu le dis, je suis à toi avec tout ce que j’ai.

5  Les messagers retournèrent, et dirent : Ainsi parle Ben-Hadad : Je t’ai fait dire : Tu me livreras ton argent et ton or, tes femmes et tes enfants.

6  J’enverrai donc demain, à cette heure, mes serviteurs chez toi ; ils fouilleront ta maison et les maisons de tes serviteurs, ils mettront la main sur tout ce que tu as de précieux, et ils l’emporteront.

7  Le roi d’Israël appela tous les anciens du pays, et il dit : Sentez bien et comprenez que cet homme nous veut du mal ; car il m’a envoyé demander mes femmes et mes enfants, mon argent et mon or, et je ne lui avais pas refusé !

8  Tous les anciens et tout le peuple dirent à Achab : Ne l’écoute pas et ne consens pas.

9  Et il dit aux messagers de Ben-Hadad : Dites à mon seigneur le roi : Je ferai tout ce que tu as envoyé demander à ton serviteur la première fois ; mais pour cette chose, je ne puis pas la faire. Les messagers s’en allèrent, et lui portèrent la réponse.

 

Je ferai …  je ne puis pas la faire. Achab était prêt à devenir le vassal de Ben-Hadad (vv. #1R 20:2-4), mais il refusa de laisser le roi syrien piller son palais (vv. #1R 20:5-8).

 

10  Ben-Hadad envoya dire à Achab : Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si la poussière de Samarie suffit pour remplir le creux de la main de tout le peuple qui me suit !

 

20:10-11

Ben-Hadad affirma, dans une attitude présomptueuse, que son armée transformerait en poussière la colline de Samarie (v. #1R 20: 10). Achab conseilla à Ben-Hadad de ne pas se vanter trop tôt de l’issue de la bataille (v. #1R 20: 11).

 

11  Et le roi d’Israël répondit: Que celui qui revêt une armure ne se glorifie pas comme celui qui la dépose !

12 ¶  Lorsque Ben-Hadad reçut cette réponse, il était à boire avec les rois sous les tentes, et il dit à ses serviteurs : Faites vos préparatifs ! Et ils firent leurs préparatifs contre la ville.

13  Mais voici, un prophète s’approcha d’Achab, roi d’Israël, et il dit : Ainsi parle l’Éternel : Vois-tu toute cette grande multitude ? Je vais la livrer aujourd’hui entre tes mains, et tu sauras que je suis l’Éternel.

 

Je vais la livrer aujourd’hui entre tes mains. C’étaient les paroles d’encouragement prononcées par l’Éternel lorsqu’il s’apprêtait à combattre aux côtés d’Israël (#Jos 6:2, #Jos 6:16 ; #Jos 8:1, #Jos 8:18 ; #Jug 7:2 ; #Jug 18: 10 ; #1S 23: 4 ; #1S 24: 5). De plus, une victoire montrerait à Achab que l’Éternel était, à tous égards, le Dieu puissant qu’il affirmait être. Même si le peuple et son roi l’avaient déshonoré, il ne les rejetait pas complètement (vv. #1R 20:14-15).

 

14  Achab dit : Par qui ? Et il répondit: Ainsi parle l’Éternel : Par les serviteurs des chefs des provinces. Achab dit : Qui engagera le combat ? Et il répondit: Toi.

15  Alors Achab passa en revue les serviteurs des chefs des provinces, et il s’en trouva deux cent trente-deux ; et après eux, il passa en revue tout le peuple, tous les enfants d’Israël, et ils étaient sept mille.

16  Ils firent une sortie à midi. Ben-Hadad buvait et s’enivrait sous les tentes avec les trente-deux rois, ses auxiliaires.

17  Les serviteurs des chefs des provinces sortirent les premiers. Ben-Hadad s’informa, et on lui fit ce rapport : Des hommes sont sortis de Samarie.

 

20:17-21

La stratégie militaire adoptée consistait à envoyer de jeunes chefs qui pourraient se rapprocher des Syriens sans trop éveiller les soupçons, puis, à un signal donné, de lancer une attaque, de concert avec les troupes principales d’Achab. Les Syriens seraient d’autant plus facilement pris au dépourvu et plongés dans la confusion qu’ils étaient ivres. Dieu accorda cette victoire, remportée avec une déconcertante facilité et une armée minime, à Achab et au peuple pour qu’ils reconnaissent sa souveraineté.

 

18  Il dit : S’ils sortent pour la paix, saisissez-les vivants ; et s’ils sortent pour le combat, saisissez-les vivants.

19  Lorsque les serviteurs des chefs des provinces et l’armée qui les suivait furent sortis de la ville,

20  chacun frappa son homme, et les Syriens prirent la fuite. Israël les poursuivit. Ben-Hadad, roi de Syrie, se sauva sur un cheval, avec des cavaliers.

21  Le roi d’Israël sortit, frappa les chevaux et les chars, et fit éprouver aux Syriens une grande défaite.

22 ¶  Alors le prophète s’approcha du roi d’Israël, et lui dit : Va, fortifie toi, examine et vois ce que tu as à faire ; car, au retour de l’année, le roi de Syrie montera contre toi.

 

au retour de l’année. Dans le Proche-Orient ancien, les batailles se livraient généralement au printemps. Le prophète avertit donc Achab que Ben-Hadad reviendrait au printemps suivant.

 

23  Les serviteurs du roi de Syrie lui dirent : Leur dieu est un dieu de montagnes ; c’est pourquoi ils ont été plus forts que nous. Mais combattons-les dans la plaine, et l’on verra si nous ne serons pas plus forts qu’eux.

 

dieu de montagnes. Les conseillers de Ben-Hadad croyaient que, si Israël avait gagné la précédente bataille, c’était parce qu’elle s’était déroulée sur le terrain de prédilection de son dieu, dans les montagnes. Ils conseillèrent donc au roi de renforcer son armée et d’attaquer à nouveau Israël, mais cette fois en plaine (v. #1R 20: 25). De toute évidence, cette attitude insultait le Dieu d’Israël, l’Éternel, puisqu’il est souverain sur toute la terre (cf. #2R 19:16-19). C’était une dévalorisation blasphématoire de sa puissance, et elle entraînerait la défaite des Syriens (v. #1R 20: 28).

 

24  Fais encore ceci : ôte chacun des rois de son poste, et remplace-les par des chefs ;

25  et forme-toi une armée pareille à celle que tu as perdue, avec autant de chevaux et autant de chars. Puis nous les combattrons dans la plaine, et l’on verra si nous ne serons pas plus forts qu’eux. Il les écouta, et fit ainsi.

26  L’année suivante, Ben-Hadad passa les Syriens en revue, et monta vers Aphek pour combattre Israël.

 

Aphek. Plusieurs villes en Israël portaient le nom d’Aphek, mais celle-ci se trouvait probablement à environ 5 km à l’est de la mer de Galilée, au nord du torrent de Yarmouk.

 

27  Les enfants d’Israël furent aussi passés en revue ; ils reçurent des vivres, et ils marchèrent à la rencontre des Syriens. Ils campèrent vis-à-vis d’eux, semblables à deux petits troupeaux de chèvres, tandis que les Syriens remplissaient le pays.

 

semblables à deux petits troupeaux de chèvres. Comparés à la masse des Araméens, dont les troupes couvraient la plaine, les Israélites ressemblaient à deux petits troupeaux de chèvres. Les chèvres ne formaient jamais de grands troupeaux et ne se dispersaient pas non plus comme les brebis, d’où cette description des deux divisions israélites qui les présente comme compactes et petites.

 

28  L’homme de Dieu s’approcha, et dit au roi d’Israël : Ainsi parle l’Éternel : Parce que les Syriens ont dit : L’Éternel est un dieu des montagnes et non un dieu des vallées, je livrerai toute cette grande multitude entre tes mains, et vous saurez que je suis l’Éternel.

29  Ils campèrent sept jours en face les uns des autres. Le septième jour, le combat s’engagea, et les enfants d’Israël tuèrent aux Syriens cent mille hommes de pied en un jour.

30  Le reste s’enfuit à la ville d’Aphek, et la muraille tomba sur vingt-sept mille hommes qui restaient. Ben-Hadad s’était réfugié dans la ville, où il allait de chambre en chambre.

 

de chambre en chambre. Il cherchait un refuge sûr.

 

31 ¶  Ses serviteurs lui dirent : Voici, nous avons appris que les rois de la maison d’Israël sont des rois miséricordieux ; nous allons mettre des sacs sur nos reins et des cordes à nos têtes, et nous sortirons vers le roi d’Israël : peut-être qu’il te laissera la vie.

 

sacs …  cordes. Les sacs symbolisaient traditionnellement le deuil et la repentance. Le port de cordes autour de la tête était un symbole de soumission.

 

32  Ils se mirent des sacs autour des reins et des cordes autour de la tête, et ils allèrent auprès du roi d’Israël. Ils dirent: Ton serviteur Ben-Hadad dit : Laisse-moi la vie ! Achab répondit : Est-il encore vivant ? Il est mon frère.

33  Ces hommes tirèrent de là un bon augure, et ils se hâtèrent de le prendre au mot et de dire : Ben-Hadad est ton frère ! Et il dit : Allez, amenez-le. Ben-Hadad vint vers lui, et Achab le fit monter sur son char.

34  Ben-Hadad lui dit : Je te rendrai les villes que mon père a prises à ton père ; et tu établiras pour toi des rues à Damas, comme mon père en avait établi à Samarie. Et moi, reprit Achab, je te laisserai aller, en faisant une alliance. Il fit alliance avec lui, et le laissa aller.

 

des rues. Il s’agissait de l’implantation de comptoirs dans un pays étranger (cf. #Né 13: 16), un marché lucratif pour les Israélites.

 

35  L’un des fils des prophètes dit à son compagnon, d’après l’ordre de l’Éternel : Frappe-moi, je te prie ! Mais cet homme refusa de le frapper.

 

fils des prophètes. C’était un groupe de prophètes qui se rencontraient et vivaient ensemble, dans la mesure du possible, pour étudier, s’encourager et servir.

20:35-36

Pour jouer la scène qui suivrait, le prophète devait avoir une blessure pareille à celle qu’il aurait pu recevoir au cours du combat. Le refus de son compagnon de le frapper équivalait à un refus d’accorder à un prophète de l’Éternel l’aide nécessaire pour l’exercice de ses fonctions. La sanction sévère qui allait l’atteindre devait servir d’avertissement aux autres (cf. #1R 13:2-24).

 

36  Alors il lui dit : Parce que tu n’as pas obéi à la voix de l’Éternel, voici, quand tu m’auras quitté, le lion te frappera. Et quand il l’eut quitté, le lion le rencontra et le frappa.

37  Il trouva un autre homme, et il dit : Frappe-moi, je te prie ! Cet homme le frappa et le blessa.

38  Le prophète alla se placer sur le chemin du roi, et il se déguisa avec un bandeau sur les yeux.

39  Lorsque le roi passa, il cria vers lui, et dit : Ton serviteur était au milieu du combat ; et voici, un homme s’approche et m’amène un homme, en disant : Garde cet homme ; s’il vient à manquer, ta vie répondra de sa vie, ou tu paieras un talent d’argent !

 

20:39-43

Par sa mise en scène, le prophète montra à Achab qu’il paierait cher le fait d’avoir laissé la vie à Ben-Hadad, l’ennemi idolâtre de Dieu, tout comme un soldat payait de sa vie la perte d’un prisonnier de guerre.

un talent d’argent. Entre 35 et 50 kg selon les estimations. Cela représentait une somme énorme pour un simple soldat, une dette qui provoquerait sa mort.

 

40  Et pendant que ton serviteur agissait çà et là, l’homme a disparu. Le roi d’Israël lui dit : C’est là ton jugement ; tu l’as prononcé toi-même.

 

ton jugement. Cette « parabole judiciaire » visait à piéger Achab en lui faisant dire la punition qu’il méritait pour sa propre faute (voir #2S 12:1-12). Sans le savoir, le roi prononça donc son propre jugement (v. #1R 20: 42).

 

41  Aussitôt le prophète ôta le bandeau de dessus ses yeux, et le roi d’Israël le reconnut pour l’un des prophètes.

42  Il dit alors au roi : Ainsi parle l’Éternel : Parce que tu as laissé échapper de tes mains l’homme que j’avais dévoué par interdit, ta vie répondra de sa vie, et ton peuple de son peuple.

 

dévoué par interdit. En soulignant le caractère sacré de ce combat (vv. #1R 20: 13, #1R 20: 22, #1R 20: 28), l’Éternel avait placé Ben-Hadad et les Syriens sous l’interdit. L’« interdit » était quelque chose qui appartenait à l’Éternel et était destiné à être détruit (#De 7:2 ; #De 20: 16). En libérant Ben-Hadad, Achab avait désobéi à la loi, et il devait subir la mort à la place de son prisonnier.

 

43  Le roi d’Israël s’en alla chez lui, triste et irrité, et il arriva à Samarie.

 

triste et irrité. Achab se montra plein de ressentiment et de colère en apprenant la manière dont l’Éternel considérait ses actes (cf. #1R 21: 4).

                          

1 KINGS  20 : 1 to 43 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

 

1 ¶ Ben-Hadad king of Syria gathered all his host; He had with him thirty-two kings, horses and chariots. He went up, laid siege to Samaria, and attacked him.

 

Ben-Hadad. It is probably Ben-Hadad II. He attacked the capital of Israel and demanded the submission of Ahab (vv. # 1R 20: 2-6).

 

Thirty-two kings. Probably the kings of the city-states in the pay of Syria

 

2 And he sent messengers to the city of Ahab king of Israel (20-3), and said to him, Thus saith Benhadad,

3 Thy silver and thy gold are mine; thy wives and thy most beautiful children are mine.

4 And the king of Israel said, King, my lord, as thou sayest, I am thine with all that I have.

5 And the messengers returned, and said, Thus saith Benhadad, I have caused thee to say, Thou shalt give me thy silver, and thy gold, and thy wives, and thy children.

6 So I will send my servants to you to-morrow at this hour; They shall search through thy house and the houses of thy servants; they shall take hold of all thy precious things, and they shall prevail.

7 And the king of Israel called unto all the elders of the land, and said, Feel well, and understand that this man will hurt us; For he sent me to ask for my wives and children, my money and my gold, and I did not refuse him!

8 All the elders and all the people said to Ahab, Do not listen to him and do not consent.

9 And he said to the messengers of Ben-Hadad, Tell my lord the king, I will do whatever you sent to ask your servant the first time; But for that thing I can not do it. The messengers departed, and answered him.

 

I will ... I can not do it. Ahab was ready to become the vassal of Ben-Hadad (vv # 1R 20: 2-4), but he refused to let the Syrian king plunder his palace (vv # 1R 20: 5-8).

 

10 And Ben-Hadad sent to Ahab, saying, Let the gods treat me with all their severity, if the dust of Samaria is sufficient to fill the hollow of the hand of all the people that follow me.

 

20: 10-11

Ben-Hadad asserted with a presumptuous attitude that his army would turn the hill of Samaria into dust (see # 1R 20:10). Ahab advised Ben-Hadad not to boast too early of the outcome of the battle (v. # 1R 20:11).

 

11 And the king of Israel answered and said, He that clotheth armor shall not boast as he that layeth it.

12 ¶ When Ben-Hadad received this answer, he was to drink with the kings in the tents, and he said to his servants, "Make your preparations!" And they made their preparations against the city.

13 But behold, a prophet came to Ahab king of Israel, and said, Thus saith the LORD, Thou seest all this great multitude? I will deliver it into your hands today, and you will know that I am the Lord.

 

I will deliver it into your hands today. These were the words of encouragement uttered by the Lord when he was preparing to fight with Israel (#Jos 6: 2, #Jos 6:16; #Jos 8: 1, #Jos 8:18 ; #Jug 7: 2; #Jug 18:10; # 1S 23: 4; # 1S 24: 5). Moreover, a victory would show Ahab that the Lord was, in every respect, the mighty God he claimed to be. Even though the people and his king had dishonored him, he did not reject them completely (vv # 1R 20: 14-15).

 

14 And Ahab said, By whom? And he said, Thus saith the LORD, by the servants of the chiefs of the provinces. Ahab said, Who will engage the battle? And he said, You.

15 Then Ahab reviewed the servants of the chiefs of the provinces, and there were two hundred thirty and two. And after them he went through all the people, all the children of Israel, and seven thousand.

16 They went out at noon. Ben-Hadad drank and drunk under the tents with the thirty-two kings, his auxiliaries.

17 The servants of the chiefs of the provinces went out first. Ben-Hadad inquired, and was told: Men went out of Samaria.

 

20: 17-21

The military strategy adopted consisted in sending young leaders who could approach the Syrians without arousing suspicion, and then, at a given signal, to launch an attack, in concert with the main troops of Ahab. The Syrians would be all the more easily caught off guard and plunged into confusion as they were drunk. God granted this victory, won with a disconcerting facility and a small army, to Ahab and the people to acknowledge his sovereignty.

 

18 He said, If they go out for peace, seize them alive; And if they go forth for battle, seize them alive.

19 When the servants of the chiefs of the provinces and the army that followed them came out of the city,

20 And they smote his man, and the Syrians fled. Israel pursued them. Ben-Hadad, king of Syria, fled on horseback, with horsemen.

21 And the king of Israel went out, and smote the horses and the chariots, and caused a great defeat to the Syrians.

22 And the prophet came to the king of Israel, and said unto him, Go, strengthen thee, and see and see what thou hast to do; For on the return of the year the king of Syria will come up against thee.

 

At the end of the year. In the ancient Near East, battles generally occurred in the spring. The Prophet therefore warned Ahab that Ben-Hadad would return the following spring.

 

23 And the servants of the king of Syria said unto him, Their god is a god of mountains; That's why they were stronger than us. But let us fight in the plain, and we shall see whether we shall be stronger than they.

 

God of mountains. Ben-Hadad's advisers believed that if Israel had won the previous battle, it was because it had taken place on its god's favorite terrain in the mountains. So they advised the king to strengthen his army and attack Israel again, but this time in the plain (see # 1R 20:25). Obviously, this attitude insulted the God of Israel, the Lord, since He is sovereign over all the earth (cf. # 2R 19: 16-19). It was a blasphemous devaluation of its power, and it would lead to the defeat of the Syrians (v. # 1R 20:28).

 

24 Do this also: take away each of the kings of his station, and replace them with chiefs;

25 And form thine army like thine which thou hast lost, with as many horses and as many chariots. Then we shall fight them in the plain, and we shall see if we are not stronger than they. He listened to them, and did so.

26 And the next year Ben-Hadad passed over the Syrians, and went up to Aphek to fight Israel.

 

Aphek. Several cities in Israel bore the name of Aphek, but it was probably about 5 km east of the Sea of ​​Galilee, north of the Yarmouk torrent.

 

27 The children of Israel were also reviewed; They received provisions, and went to meet the Syrians. They encamped opposite them, like two small flocks of goats, while the Syrians filled the land.

 

Similar to two small flocks of goats. Compared with the mass of the Arameans, whose troops covered the plain, the Israelites resembled two small flocks of goats. The goats never formed large flocks, nor dispersed like sheep, whence this description of the two Jewish divisions, which presents them as compact and small.

 

28 And the man of God came and said unto the king of Israel, Thus saith the LORD, Because the Syrians said, The LORD is a god of the mountains, and not a god of the valleys, Great multitude in thy hand, and ye shall know that I am the LORD.

29 They encamped seven days in front of each other. On the seventh day the fighting began, and the children of Israel killed the Syrians a hundred thousand foot soldiers in one day.

30 And the rest fled to the city of Aphek, and the wall fell upon twenty-seven thousand that were left. Ben-Hadad had taken refuge in the city, where he went from room to room.

 

From room to room. He was looking for a safe haven.

 

31 And his servants said unto him, Behold, we have heard that the kings of the house of Israel are merciful kings; We will put sacks on our loins and ropes at our heads, and we will go out to the king of Israel: maybe he will leave you his life.

 

Bags ... strings. The bags traditionally symbolized mourning and repentance. The wearing of ropes around the head was a symbol of submission.

 

32 And they put sackcloth around their loins and ropes round about their heads, and went to the king of Israel. They said, "Your servant Ben-Hadad said," Let me live! Ahab said, Is he still alive? He is my brother.

33 These men drew a good omen from them, and they hastened to take him at his word, and to say, "Ben-Hadad is thy brother!" And he said, Go, bring him. And Ben-hadad came to him, and Ahab brought him up into his chariot.

34 Ben-Hadad said to him, "I will give you back the cities that my father took from your father; And thou shalt settle for thee streets in Damascus, as my father hath established in Samaria. "And I," replied Ahab, "will let you go, making a covenant." He made a covenant with him, and let him go.

 

streets. It was the establishment of trading posts in a foreign country (see # 13: 16), a lucrative market for the Israelites.

 

35 One of the sons of the prophets said to his companion, according to the commandment of Jehovah, Strike me, I pray thee. But this man refused to strike him.

 

Son of the prophets. It was a group of prophets who met and lived together, to the extent possible, to study, encourage and serve.

20: 35-36

To play the scene that followed, the prophet had to have a wound similar to that he might have received during the fight. His companion's refusal to strike him amounted to a refusal to grant a prophet of the Lord the necessary aid for the exercise of his functions. The severe punishment that was about to reach him was to serve as a warning to others (cf. # 1R 13: 2-24).

 

36 And he said unto him, Because thou hast not obeyed the voice of the LORD, behold, when thou hast left me, the lion shall smite thee. And when he had left him, the lion met him and struck him.

37 And he found another man, and said, Strike me, I pray thee. This man struck him and wounded him.

38 The prophet went and stood in the way of the king, and disguised himself with a bandage over his eyes.

39 And when the king passed, he cried unto him, and said, Thy servant was in the midst of the battle; And behold, a man come and bring me a man, saying, "Keep this man; If it runs out, your life will answer for your life, or you will pay a talent for money!

 

20: 39-43

Through his staging, the prophet showed Ahab that he would pay dearly for the life of Ben-Hadad, the idolatrous enemy of God, just as a soldier paid with his life for the loss of a prisoner of war.

A talent of money. Between 35 and 50 kg according to estimates. It was an enormous sum for a private soldier, a debt that would cause his death.

 

40 And while your servant was acting here and there, the man is gone. And the king of Israel said unto him, This is thy judgment; You have pronounced it yourself.

 

Your judgment. This "judicial parable" aimed at trapping Ahab by making him say the punishment he deserved for his own fault (see # 2S 12: 1-12). Without knowing it, the king pronounced his own judgment (v. # 1R 20:42).

 

41 Immediately the prophet removed the banner from his eyes, and the king of Israel recognized him as one of the prophets.

42 And he said unto the king, Thus saith the LORD, Because thou hast cast out of thy hand the man whom I had devoted by interdict, thy life shall answer of his life, and thy people of his people.

 

Devoted by prohibition. By emphasizing the sanctity of this battle (vv. # 1R 20: 13, # 1R 20: 22, # 1R 20:28), the Lord had placed Ben-Hadad and the Syrians under interdiction. The "forbidden" was something that belonged to the Lord and was destined to be destroyed (# 7: 2; # 20:16). By releasing Ben-Hadad, Ahab disobeyed the law, and he was to suffer death in the place of his prisoner.

 

43 And the king of Israel went to his house, sad and angry, and came to Samaria.

 

Sad and irritated. Ahab was resentful and angry when he learned of the Lord's actions (cf. # 1R 21: 4).

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