1 TIMOTHÉE 2 : 01 À 15 *** + 1 TIMOTHY 2 : 01 to 15 + NOTES : JOHN MACARTHUR

17/03/2016 11:15

1 TIMOTHÉE 2 : 01 À 15 *** +
 

1 ¶  J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes,

prières. La racine grecque de ce mot signifie « manquer » ou « être privé de » ou « être à court de ». Ce genre de prière est donc utilisé lorsqu’on éprouve un besoin. Les perdus ont grand besoin d’être sauvés, et les croyants devraient sans relâche implorer Dieu de répondre à ce besoin.

supplications. Le mot grec provient d’une racine signifiant « se mettre à fréquenter quelqu’un » ou « s’approcher pour parler de façon intime ». Le verbe correspondant est utilisé pour désigner l’intercession en faveur des croyants déployée par Christ et par le Saint-Esprit (#Ro 8:26 ; #Hé 7:25). Paul désirait que les Éphésiens ressentent de la compassion pour les perdus, comprennent la gravité de leur souffrance et de leur malheur, et viennent dans l’intimité de Dieu plaider pour leur salut.  

pour tous les hommes. C’est-à-dire les perdus en général, pas seulement les élus. Le décret par lequel Dieu choisit les élus est secret; les croyants n’ont aucun moyen de savoir si quelqu’un est élu, jusqu’au jour où cette personne répond à l’appel de Dieu. La portée des efforts d’évangélisation de Dieu déborde les frontières de l’élection (#Mt 22: 14 ; #Jn 17: 21, #Jn 17: 23) .

2:1-8 L’Église d’Éphèse avait, de toute évidence, cessé de prier pour les perdus, puisque Paul exhorte Timothée à en faire de nouveau une priorité. Les faux docteurs judaïsants d’Éphèse, avec leur évangile perverti et leur conception du salut comme réservé aux Juifs et aux païens convertis au judaïsme, avaient sans doute restreint la prière à leur seul bénéfice. Cette doctrine d’exclusion (le salut offert seulement à une élite) rendait inutile la prière pour les perdus.

 

2  pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté.

rois …  élevés en dignité. Nombre de gouvernants et de politiciens puissants et influents montrent de l’hostilité envers Dieu, et ils deviennent souvent la cible de l’amertume et de l’animosité. Néanmoins, Paul exhorte les croyants à prier afin que ces autorités se repentent de leurs péchés et croient en l’Évangile. Par conséquent, les Éphésiens étaient invités à prier pour le salut de l’empereur romain Néron, blasphémateur cruel et méchant qui persécutait la foi.

vie paisible et tranquille. « Paisible » signifie qu’il y a absence de perturbations en provenance de l’extérieur, et « tranquille » renvoie à l’absence de troubles intérieurs. Tout en restant fidèle, et ce sans compromission, à son engagement pour la défense de la vérité, l’Église n’est pas censée agiter ou perturber la vie nationale. En manifestant son amour et sa bonté envers tous, en priant avec ferveur pour les perdus (autorités incluses), elle a des chances de jouir d’une certaine liberté religieuse. D’éventuelles persécutions ne devraient être la conséquence que d’une vie droite, et non d’une désobéissance civile.

piété et honnêteté. « Piété » est un des mots clés de cette épître (#1Ti 3:16 ; #1Ti 4:7-8 ; #1Ti 6:3, #1Ti 6:5-6, #1Ti 6:11 ; cf. #2Ti 3:5 ; #Tit 1:1); Paul éprouvait le besoin de lancer à cette Église un appel à vivre dans la sainteté, car ses membres avaient subi l’influence négative des fausses doctrines. Être pieux, c’est adopter une attitude et un comportement corrects devant Dieu en toutes choses; l’« honnêteté » renvoie à la dignité morale et à la sainteté dans les rapports avec les autres hommes.

 

3  Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur,

4  qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.

veut que tous les hommes soient sauvés. Le terme grec pour « vouloir » n’est pas celui normalement employé pour parler de la volonté décrétive de Dieu (son plan éternel), mais renvoie plutôt à son désir. Il faut établir une distinction entre le désir de Dieu et son plan éternel de salut, qui dépasse son désir. Dieu ne supporte pas le péché des hommes. Le péché révulse tout son être (#Ps 5:5 ; #Ps 45:8); il en hait donc les conséquences: le mal éternel en enfer. Il souhaiterait que personne ne s’obstine dans sa méchanceté et ne passe l’éternité dans le remords et la haine de soi. Néanmoins, pour sa gloire, et pour manifester cette gloire dans sa colère, il a choisi de supporter des « vases de colère prêts pour la perdition » en vue de l’accomplissement suprême de sa volonté (#Ro 9:22). Dans son plan éternel, il n’a choisi que les élus (#Jn 17: 6) et abandonne les autres aux conséquences de leur péché, de leur incrédulité et de leur rejet de Christ (cf. #Ro 1:18-32). En dernier lieu, les choix de Dieu sont déterminés par son plan éternel et souverain, non par ses désirs.

La volonté décrétive. Tout ce qui arrive est conforme au décret souverain de Dieu et tout ce qu'il décrète finit par arriver.

parviennent à la connaissance de la vérité. Synonyme de « soient sauvés ».

 

5  Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme,

il y a un seul Dieu. Il n’existe aucun autre moyen d’être sauvé (#Ac 4:12). Il est donc indispensable de prier pour que les perdus parviennent à la connaissance du seul Dieu véritable (cf. #De 4:35, #De 4:39 ; #De 6:4 ; #Esa 43:10 ; #Esa 44:6 ; #Esa 45:5-6, #Esa 45:21-22 ; #Esa 46:9 ; #1Co 8:4, #1Co 8:6).

médiateur. Désigne la personne qui intervient entre deux parties adverses pour résoudre leur conflit ou pour ratifier une alliance. Jésus-Christ est le seul « médiateur » capable de restaurer la paix entre Dieu et les pécheurs (#Hé 8:6 ; #Hé 9:15 ; #Hé 12:24).

Jésus-Christ homme. L’absence de l’article devant « homme », en grec, suggère la traduction « Jésus-Christ, lui-même un homme ». Seul le Dieu-homme parfait pouvait réunir Dieu et l’homme. Cf. #Job 9:32-33.

 

6  qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps,

en rançon. Désigne le résultat de la mort substitutive de Christ en faveur des croyants, mort volontaire (#Jn 10:17-18), et rappelle la déclaration de Jésus lui-même en #Mt 20: 28: « rançon de beaucoup ». Le « pour tous » est nuancé par le « beaucoup »: ce ne sont pas tous les hommes qui seront rachetés (même si la mort de Christ serait suffisante), mais seulement ceux qui croient, grâce à l’œuvre du Saint-Esprit; c’est pour eux que l’œuvre rédemptrice a été accomplie. Christ ne s’est pas contenté de payer une rançon, il est aussi devenu l’objet de la juste colère divine, à la place des croyants: il a subi notre mort et a pris sur lui notre péché (cf. #2Co 5:21 ; #1Pi 2:24).

pour tous. Deux sens sont possibles:

1° tous les hommes jouissent de certains bénéfices temporels de l’expiation.

2° la mort de Christ était suffisante pour couvrir les péchés de toute l’humanité.

Cependant, seuls les élus sont au bénéfice des aspects substitutifs de sa mort. La mort de Jésus est donc sans limites quant à ses ressources, mais limitée quant à son application. Du fait que l’expiation accomplie par Christ pour le péché est indivisible, inépuisable et suffisante pour couvrir tous les péchés de tous les temps, Dieu peut l’offrir à tous. Cependant, seuls les élus accepteront cette offre, et eux seuls seront sauvés, conformément au plan divin éternel (cf. #Jn 17: 12).

en son propre temps. C’est-à-dire au moment approprié pour le plan divin de rédemption.

 

7  et pour lequel j’ai été établi prédicateur et apôtre, — je dis la vérité, je ne mens pas, — chargé d’instruire les païens dans la foi et la vérité.

pour lequel. La divine mission de Paul reposait sur les vérités définies aux versets #1Ti 2:3-6.

prédicateur. Dérive en grec d’un verbe signifiant « proclamer », « se faire le héraut de » ou « parler en public ». Paul était un héraut public qui proclamait l’Évangile de Christ.

Héraut :Officier chargé de faire des publications solennelles et de remplir certaines fonctions dans les cérémonies publiques

je dis la vérité, je ne mens pas. Paul défend soudain avec insistance son autorité et son intégrité d’apôtre, car il veut souligner son rôle d’enseignant des non-Juifs.

instruire les païens. C’était la particularité de la vocation apostolique de Paul, et elle démontrait l’universalité de l’Évangile. Paul avait besoin d’insister sur cette spécificité, car il devait lutter contre une forme d’exclusivisme juif qui avait émoussé l’ardeur des Éphésiens à prier pour le salut des païens.

 

8  Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains pures, sans colère ni mauvaises pensées.

hommes. Au sens de personnes de sexe masculin. À ce que je comprends, c’est aux hommes de présider lorsque l’Église locale s’assemble pour adorer. Lorsqu’on prie pour les perdus à ces occasions, c’est encore à eux qu’il revient de conduire la congrégation.

en tout lieu. Allusion aux assemblées officielles de l’Église (cf. #1Co 1:2 ; #2Co 2:14 ; #1Th 1:8).

en élevant des mains pures. Il ne s’agit pas ici de décrire une posture physique qui serait indispensable pour prier, mais une attitude nécessaire pour que la prière soit efficace (cf. #Ps 66:18). La posture décrite ici est certes mentionnée dans l’A.T. (#1R 8:22 ; #Ps 28:2 ; #Ps 63:5 ; #Ps 134:2), mais on en trouve aussi bien d’autres. Le mot grec pour « pures » signifie « non souillées », « non tachées par le mal ». Les « mains » symbolisent les activités quotidiennes. Ainsi, les « mains pures » renvoient à une vie sainte. Ce qui est indispensable pour une prière efficace, c’est une vie juste (#Ja 5:16).

sans colère ni mauvaises pensées. La « colère » et la justice s’excluent mutuellement (#Ja 1:20 ; cf. #Lu 9:52-56). Une autre traduction de « mauvaises pensées » serait la « dissension ». Il est ici question d’une réticence, d’une hésitation à s’engager dans la prière. C’est la prière agissante ou fervente qui est efficace (#Ja 5:16). Les deux termes employés ici renvoient à l’attitude de cœur de celui qui prie.

 

9 ¶  Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux,

pudeur et modestie. En grec, le mot pudeur renvoie à une modestie mêlée d’humilité, où la honte est sous-jacente. Il peut aussi désigner le rejet de tout ce qui pourrait déshonorer Dieu ou évoquer le chagrin devant le péché. Le terme « modestie » a trait à la maîtrise de soi et s’applique surtout à la maîtrise des pulsions sexuelles. Une femme sainte haïra le péché et maîtrisera ses passions afin de ne pas être une occasion de chute pour autrui.

se parent. En grec, « se parer » signifie « orner », « mettre en ordre » ou « préparer ». Une femme doit s’habiller d’une façon qui convienne au culte d’adoration, c’est-à-dire décemment, pour refléter un cœur chaste et bien disposé.

ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux. Ces pratiques spécifiques provoquaient distraction et discorde dans l’Église. Au Ier siècle, les femmes portaient des « perles » en or, entre autres bijoux placés dans leur chevelure (« tresses »), pour attirer l’attention sur elles-mêmes, sur leur beauté et leur richesse. Il en allait de même pour les femmes qui portaient des « habits somptueux ». Elles détournaient ainsi l’attention sur elles, aux dépens de Dieu, et provoquaient probablement la jalousie des personnes moins riches. L’important aux yeux de Paul, c’était d’éviter que ces femmes ne distraient les croyants de leur adoration du Seigneur, et ce pour satisfaire leur désir de faire étalage de leur richesse.

2:9-15 Certaines femmes vivaient de façon impure et égocentrique (cf. #1Ti 5:6, #1Ti 5:11-15 ; #2Ti 3:6), et cela affectait les cultes, où elles devenaient un sujet de distraction pour les fidèles. L’adoration est un élément central de la vie de l’Église. Paul exhorte donc Timothée à régler ce problème.

 

10  mais qu’elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu.

S’étant engagées publiquement à poursuivre la sainteté, ces femmes devaient tenir leur promesse, non seulement en adoptant un style, une apparence et une façon de s’habiller appropriés, mais surtout en ayant une attitude de cœur juste.

 

11  Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission.

Que la femme écoute l’instruction. Si les femmes n’avaient pas le droit d’enseigner publiquement, il n’était en revanche pas question de les priver de l’apprentissage de la foi. En grec, le verbe est à l’impératif; il s’agit donc d’un commandement d’enseigner les femmes dans l’Église. C’était révolutionnaire, car les femmes ne jouissaient pas d’une grande estime dans le judaïsme du Ier siècle ni dans la culture grecque de l’époque. Certaines Éphésiennes avaient peut-être particulièrement réagi au dénigrement culturel dont elles étaient victimes et cherché à profiter des opportunités qui se présentaient à elles dans l’Église pour jouer un rôle prépondérant.

en silence, avec une entière soumission. Dans le cadre de l’assemblée, « silence » (littéralement « tranquillité ») et « soumission » (littéralement « subordination ») devaient caractériser les femmes dans le cadre de leur instruction. Paul explicite sa pensée auverset 12: elles devaient garder le silence au sens où elles ne devaient pas prêcher, et faire preuve de soumission en n’essayant pas d’usurper l’autorité des pasteurs ou des anciens.

 

12  Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence.

Je ne permets pas. « Permettre », dans le N.T., signifie laisser faire à quelqu’un ce qu’il désire. Il est probable que Paul avait affaire à des femmes d’Éphèse qui avaient exprimé leur volonté de prêcher.

d’enseigner. Paul utilise la forme verbale qui indique une situation ou un processus. Une meilleure traduction serait donc « être enseignantes ». Il s’agissait d’une fonction officielle dans l’Église (voir #Ac 13: 1 ; #1Co 12:28 ; #Ep 4:11). L’apôtre interdit donc clairement aux femmes d’assumer le rôle d’un pasteur ou d’un enseignant. En revanche, il ne leur interdit pas d’enseigner dans d’autres contextes ou circonstances, où cela devient approprié (cf. #Ac 18: 26 ; #Tit 2:3-4).

prendre de l’autorité sur. Paul interdit aux femmes d’exercer l’autorité sur les hommes dans l’assemblée, puisque c’est aux anciens qu’il revient de la diriger (#1Ti 5:17) et que ceux-ci doivent être des hommes, comme le montrent les exigences de 3:2, 5.

dans le silence. Dans le cadre de l’assemblée, « silence » (littéralement « tranquillité ») et « soumission » (littéralement « subordination ») devaient caractériser les femmes dans le cadre de leur instruction. Paul explicite sa pensée au verset 12: elles devaient garder le silence au sens où elles ne devaient pas prêcher, et faire preuve de soumission en n’essayant pas d’usurper l’autorité des pasteurs ou des anciens.

 

13  Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite ;

2:13-14 Le rôle subordonné de la femme n’est pas la conséquence de la chute, d’une corruption culturelle machiste du plan divin parfait; il a été établi par Dieu dès le début de sa création (verset #1Ti 2:13). C’est après l’homme que Dieu a créé la femme, pour qu’elle devienne une aide semblable à lui;  cf. #1Co 11:8-9). La chute corrobore donc le plan créationnel divin. Par nature, Ève n’était pas destinée à assumer les plus hautes responsabilités. En s’écartant de la protection d’Adam et en usurpant ainsi son rôle de responsable, elle s’est rendue vulnérable et a chuté, confirmant de ce fait qu’il était important qu’elle demeure sous la protection et la direction de son mari. Adam non plus n’a pas assumé son rôle, puisqu’il a suivi Ève dans la faute et a ainsi plongé toute la race humaine dans le péché. Tout cela a été le résultat direct d’une violation des rôles attribués par Dieu à chacun des deux sexes. En dernier ressort, la responsabilité de la chute revient à Adam, puisqu’il a choisi de désobéir à Dieu (#Ro 5:12-21 ; #1Co 15:21-22).

 

14  et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression.

15  Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté.

Elle. Il est clair que Paul n’avait pas seulement Ève à l’esprit ici, puisque le verbe traduit par « sera préservée » est un futur et que le verbe suivant, « persévère », est au pluriel en grec Il inclut donc toutes les femmes à la suite d’Ève.

sera …  sauvée. Ce verbe grec signifie aussi « préservée », « mise en sécurité et préservée de tout danger ». Il apparaît plusieurs fois dans le N.T. sans rapport avec le salut spirituel (cf. #Mt 8:25 ; #Mt 9:21-22 ; #Mt 24: 22 ; #Mt 27:40, #Mt 27:42, #Mt 27:49 ; #2Ti 4:18). Paul ne soutient pas ici que les femmes obtiendraient le salut éternel en devenant mères, ni qu’elles entretiendraient leur salut en ayant des enfants, puisque ces deux concepts contrediraient totalement l’enseignement du N.T.: le salut s’obtient par grâce seule, au moyen de la foi seule (#Ro 3:19-20), et il est obtenu une fois pour toutes (#Ro 8:31-39). Ce que l’apôtre veut dire ici, à mon avis, c’est que, même si la femme porte la responsabilité d’avoir été l’instrument premier de la chute de l’humanité dans le péché, elle peut être préservée ou libérée de cette flétrissure en donnant naissance à une génération sainte d’enfants (cf. #1Ti 5:10).

en devenant mère. Les mères entretiennent un lien d’intimité unique avec leurs enfants, et elles passent avec eux bien plus de temps que les pères. Leur influence est donc infiniment plus forte, et elles portent une responsabilité particulière: celle d’élever les enfants dans la sainteté. S’il est vrai qu’une femme a fait tomber l’humanité dans le péché, les femmes ont reçu le privilège de tirer beaucoup d’hommes hors du péché pour les conduire à la sainteté. Paul parle ici en termes généraux; Dieu n’exige en aucune manière que toutes les femmes se marient (#1Co 7:25-40) et deviennent mères.

persévère avec modestie dans la foi, dans l’amour, et dans la sainteté. S’il est ordonné aux croyantes d’adopter une apparence, une attitude et un comportement saints dans l’Église (versets #1Ti 2:9-12), c’est qu’elles ont la promesse d’être délivrées de ce fait de toute infériorité de statut et qu’elles jouissent du bonheur d’élever des enfants dans la sainteté.

 

1 TIMOTHY 2 : 01 to 15 + NOTES : JOHN MACARTHUR

 

1 ¶ I exhort therefore, first of all, to offer prayers, supplications, petitions, thanksgivings, for all men,

prayers. The Greek root of the word means "miss" or "be deprived of" or "to be short of." This kind of prayer is used when experiencing a need. Lost have great need of salvation, and believers should tirelessly implore God to meet that need.

supplications. The word comes from a Greek root meaning "to begin dating someone" or "approach to talk intimately." The corresponding verb is used to refer to the intercession for the believers deployed by Christ and by the Holy Spirit (8:26 #Ro; # Heb 7:25). Paul wanted the Ephesians feel compassion for the lost, understand the severity of their suffering and their misery, and come in the intimacy of God pleading for salvation.

for all men. That is to say, lost in general, not just the elect. The decree by which God chose the elect is secret; believers have no way to know if someone is elected, until the person responds to God's call. The scope of the evangelistic efforts of God beyond the borders of the election (#Mt 22: 14; #Jn 17: 21 #Jn 17: 23).

2: 1-8 The Church of Ephesus had clearly ceased to pray for the lost, since Paul exhorts Timothy to do again a priority. False Judaizing teachers of Ephesus, with its perverted gospel and their conception of salvation as for Jews and Gentiles converted to Judaism, had undoubtedly restricted prayer to their own benefit. This doctrine of exclusion (the salvation offered only to the elite) made it unnecessary prayer for the lost.

2 for kings and all who are in authority, that we may lead a quiet and peaceable life in all godliness and honesty.

Kings ... in authority. Number of rulers and powerful and influential politicians show hostility toward God, and they often become the target of bitterness and animosity. Nevertheless, Paul exhorts believers to pray that the authorities will repent of their sins and believe in the Gospel. Therefore, the Ephesians were invited to pray for the salvation of the Roman emperor Nero, cruel and wicked blasphemer who persecuted faith.

quiet and peaceful life. "Peaceful" means that there is no interference from outside, and "quiet" refers to the absence of strife. While remaining faithful and uncompromising in its commitment to the defense of truth, the Church is not supposed to shake or disrupt national life. By showing love and kindness to all, praying fervently for the lost (including authorities), it is likely to enjoy a degree of religious freedom. Possible persecution should not be the result that a righteous life, and not a civil disobedience.

godliness and honesty. "Mercy" is one of the key words of this epistle (# 1Ti 3:16 # 1 Tim 4: 7-8; 1 Tim 6 # 3, # 1Ti 6: 5-6, # 1Ti 6:11; cf. 2Ti # 3: 5; #Tit 1: 1); Paul felt the need to launch this Church a call to live in holiness, because its members had suffered the negative influence of false doctrines. Be pious is to adopt a correct attitude and behavior before God in all things; the "honesty" refers to the moral dignity and holiness in relationships with other men.

3 This is good and pleases God our Savior,

4 who desires all men to be saved and come to the knowledge of the truth.

wants all men to be saved. The Greek word for "wanting" is not the one usually used to refer to the décrétive God (His eternal plan), but instead refers to his desire. We must distinguish between the desire for God and His eternal plan of salvation, which exceeds his desire. God can not stand sin of men. Sin disgusts her whole being (#PS 5: 5; #PS 45: 8); So he hates the consequences: the eternal evil in hell. He hoped that no one persists in his wickedness and will spend eternity in remorse and self-hatred. Nevertheless, for His glory, and to manifest this glory in his anger, he chose to endure the "vessels of wrath prepared for destruction" to the supreme fulfillment of his will (#Ro 9:22). In His eternal plan, he has chosen the elect (#Jn 17: 6) and abandons the other the consequences of their sin of unbelief and rejection of Christ (cf. #Ro 1: 18-32) . Finally, God's choices are determined by its eternal and sovereign plan, not by his desires.

The décrétive will. Everything that happens is consistent with the sovereign decree of God and all that he decreed finally arrived.

come to the knowledge of the truth. Synonymous with "be saved".

5 For there is one God, and one mediator between God and men, the man Christ Jesus,

there is one God. There is no other way to be saved (#AC 4:12). It is therefore essential to pray for the lost come to the knowledge of the one true God (cf. # of 4:35, 4:39 # of; # of 6: 4; 43:10 #Esa; #Esa 44: 6 ; #Esa 45: 5-6, #Esa 45: 21-22; #Esa 46: 9; # 1 Corinthians 8: 4, # 1 Cor 8: 6).

mediator. Means the person who intervenes between two opposing parties to resolve their conflict and to ratify an alliance. Jesus Christ is the only "mediator" capable of restoring peace between God and sinners (# Heb 8: 6; Heb 9:15 #; # Heb 12:24).

The man Christ Jesus. The absence of the article before "man" in Greek, suggests the translation "Jesus Christ, himself a man." Only the perfect God-man could meet God and man. #Job Cf. 9: 32-33.

6 Who gave himself a ransom for all. This is the testimony given in its proper time,

in ransom. Means the result of the substitutionary death of Christ for believers, voluntary death (#Jn 10: 17-18), and recalls the statement of Jesus himself #Mt 20: 28: "ransom of many." The "for all" is qualified by "many" are not all men will be redeemed (although the death of Christ would be enough), but only those who believe through the work of the Holy Spirit; it is for them that the redemptive work has been accomplished. Christ does not simply pay a ransom, he also became the subject of the just wrath of God, instead of believers: he suffered our death and took upon Himself our sin (cf. 2 Cor # 5: 21, # 1 Peter 2:24).

for everyone. Both directions are possible:

1 ° all men have certain temporal benefits of atonement.

2. Christ's death was sufficient to cover the sins of all mankind.

However, only the elect are to benefit substitutive aspects of his death. The death of Jesus is without limits on its resources, but limited in its application. Because the atonement for sin through Christ is indivisible, inexhaustible and sufficient to cover the sins of all time, God can provide all. However, only the elect will accept this offer, and only they will be saved, according to the eternal divine plan (cf. #Jn 17: 12).

in his own time. That is to say at the right time for the divine plan of redemption.

7 for which I was appointed a preacher and apostle - I tell the truth, I do not lie - a teacher of the Gentiles in faith and truth.

for which. The divine mission of Paul rested on the truths defined in verses # 1 Tim 2: 3-6.

preacher. Greek is derived from a verb meaning "to proclaim," "to be the herald of" or "public speaking". Paul was a public herald proclaiming the Gospel of Christ.

Herald: Officer in charge of making solemn publications and to perform certain functions in public ceremonies

I tell the truth, I lie not. Paul suddenly emphatically defends its authority and integrity of apostle, because he wants to emphasize its role as a teacher of the Gentiles.

teacher of the Gentiles. It was the peculiarity of the apostolic vocation of Paul, and it demonstrated the universality of the gospel. Paul needed to emphasize this specificity, because he had to fight against a form of Jewish exclusivism that had dulled the ardor of the Ephesians to pray for the salvation of the Gentiles.

8 I will therefore that men pray every where, lifting up holy hands, without wrath and doubting.

men. Within the meaning of males. From what I understand, it's the men to preside when the local church assembles for worship. When we pray for the lost on those occasions, it is still up to them to lead the congregation.

at any place. Referring to official assemblies of the Church (cf. # 1 Cor 1: 2; 2 Cor 2:14 #; # 1 Thessalonians 1: 8).

lifting up holy hands. He is not here to describe a physical posture which is indispensable to pray, but a necessary attitude for prayer to be effective (see #PS 66:18). Posture described here is certainly mentioned in the A.T. (# 1R 8:22; #PS 28: 2; #PS 63: 5; #PS 134: 2), but we find also many others. The Greek word for "pure" means "not dirty", "not stained by evil." The "hands" symbolize the daily activities. Thus, the "clean hands" refer to a holy life. What is indispensable for effective prayer is a righteous life (#Ja 5:16).

without wrath and doubting. "Anger" and justice are mutually exclusive (#Ja 1:20; cf. #Lu 9: 52-56). Another translation of "evil thoughts" would be the "dissent". This is about a reluctance, a reluctance to engage in prayer. This is the driving or fervent prayer that is effective (#Ja 5:16). The two terms used herein refer to the attitude of heart of the person praying.

¶ 9 I also want women to dress decently, with decency and propriety, not with braided hair or parent, or gold, or pearls, or costly array,

decency and modesty. In Greek, the word modesty refers to a humble modesty mingled, where shame is underlying. It can also mean the rejection of anything that might dishonor God or discuss grief before sin. The term "modesty" refers to self-control and is particularly applicable to the control of sexual urges. A holy woman will hate sin and will control his passions so as not to be offended others.

is relative. In Greek, "adorn themselves" means "adorn", "put in order" or "prepare". A woman should dress in a manner suitable to the worship service, that is to say decently, to reflect a chaste and willing heart.

not with braided hair or gold or pearls or expensive clothes. These specific practices and distraction caused discord in the church. In the first century, women wore "pearls" in gold, among other jewels placed in their hair ( "pigtails"), to draw attention to themselves, to their beauty and wealth. It was the same for women wearing "costly apparel." They diverted and attention to themselves at the expense of God and probably provoked the jealousy of the least wealthy. The important thing in the eyes of Paul, it was possible for such women distract believers from their worship of the Lord, and to satisfy their desire to flaunt their wealth.

2: 9-15 Some women lived impure and self-centered way (see # 1 Tim 5: 6, # 1Ti 5: 11-15; # 2 Timothy 3: 6), and this affected the cults, where they became a distraction topic for the faithful. Worship is central to the life of the Church. Paul thus exhorts Timothy to solve this problem.

10 but they are adorned with good works, as befits women who profess to worship God.

Having publicly committed to pursue holiness, these women had to keep their promise, not only by adopting a style, look and manner of dress appropriate, but especially with a fair heart attitude.

11 Let the woman learn in silence with all subjection.

The woman learn. If women had no right to teach publicly, there was however no question of depriving them of learning the faith. In Greek, the verb is in the imperative; so it is a commandment to teach women in the Church. It was revolutionary because women did not enjoy high esteem in Judaism of the first century or in the Greek culture of the time. Some Ephesian had perhaps particularly reacted to the cultural denigration of which they were victims and sought to take advantage of the opportunities presented to them in the Church to play a leading role.

in silence with all subjection. As part of the Assembly, "silence" (literally "tranquility") and "submission" (literally "subordination") were to characterize women as part of their training. Paul expressed his thought auverset 12: they should be silent in the sense that they were not to preach, and to show submission does not try to usurp the authority of pastors or elders.

12 I do not permit a woman to teach, nor to usurp authority over the man, but to be in silence.

I do not allow. "Allow" in the N.T. means let someone what he wants. It is likely that Paul was dealing with women of Ephesus who had expressed their desire to preach.

teach. Paul uses the verb form that indicates a situation or process. A better translation would therefore be "teachers". It was an official function in the Church (see #AC 13: 1; 1 Corinthians 12:28 #; #EP 4:11). The apostle therefore clearly forbids women to assume the role of a pastor or a teacher. However, it does not prohibit them to teach in other contexts or circumstances, where it becomes appropriate (see #AC 18: 26; #Tit 2: 3-4).

have authority over. Paul forbids women to exercise authority over men in the church, since it is the former that it is the direct (# 1 Tim 5:17) and that they must be men like show the requirements of 3: 2, 5.

in the silence. As part of the Assembly, "silence" (literally "tranquility") and "submission" (literally "subordination") were to characterize women as part of their training. Paul expressed his thoughts in verse 12: they should be silent in the sense that they were not to preach, and to show submission does not try to usurp the authority of pastors or elders.

13 For Adam was formed first, then Eve;

2: 13-14 The subordinate role of women is not the result of the fall, a macho cultural corruption of perfect divine plan; it was established by God from the beginning of creation (verse # 1 Tim 2:13). It was after the man God created woman, so that it becomes a help meet for him; cf. # 1Cor 11: 8-9). The fall thus corroborates the divine creational plan. By nature, Eve was not intended to assume the highest responsibilities. By deviating from the protection of Adam and usurping its role as she went vulnerable and fell, thereby confirming that it was important that it remains under the protection and direction of its husband. Adam has also not assumed its role, as he followed Eve into sin and thus plunged the human race into sin. All this was a direct result of a violation of the roles assigned by God to each gender. Ultimately, the responsibility falls back to Adam, since he chose to disobey God (#Ro 5: 12-21; 1 Cor # 15: 21-22).

14 and it was not Adam who was deceived, but the woman being deceived was in the transgression.

15 Notwithstanding she shall be saved in childbearing, if they continue modestly in faith, in charity, and holiness.

She. It is clear that Paul had not only Eve in mind here, since the verb translated "will be preserved" has a future and the next verb "persevere" is plural in Greek so it includes all women after Eve.

... will be saved. This Greek word also means "preserved," "safe bet and preserved from harm." It appears several times in the NT unrelated to spiritual salvation (cf. 8:25 #Mt; #Mt 9: 21-22; #Mt 24: 22; #Mt 27:40, 27:42 #Mt, #Mt 27:49; 2 Timothy 4:18 #). Paul does not argue here that women would receive eternal salvation by becoming mothers or that they would maintain their salvation by having children, since these two concepts totally contradict the teaching of the New Testament salvation is by grace alone, in through faith alone (#Ro 3: 19-20), and is obtained once and for all (#Ro 8: 31-39). What the apostle means here, in my opinion, is that, even if the woman is responsible for being the first instrument of the fall of humanity into sin, it can be preserved or released this stigma by giving birth to a holy generation of children (see # 1 Tim 5:10).

in childbearing. Mothers maintain a unique intimate relationship with their children, and they spend with them much longer than fathers. Their influence is infinitely stronger, and they bear a special responsibility: to raise children in holiness. While it is true that a woman dropped humanity into sin, women were given the privilege to take a lot of men from sin to lead them to holiness. Paul talking in general terms; God demands by no means all women marry (# 1 Corinthians 7: 25-40) and become mothers.

perseveres with humility in faith, in love, and holiness. If ordered the believers to take a look, an attitude and behavior saints in the Church (verses # 1 Tim 2: 9-12), is that they promise to be issued thereby any inferior status and they enjoy the happiness of raising children in holiness.

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