13 LE SERVITEUR QUI NE VOULAIT PAS PARDONNER
15/07/2014 09:2413 LES PARABOLES DE JÉSUS
LE SERVITEUR QUI NE VOULAIT PAS PARDONNER
MATTHIEU 18 : 23 – 35
23 C’est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs.
24 Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents.
25 Comme il n’avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu’il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu’il avait, et que la dette fût acquittée.
26 Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.
27 Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette.
28 Après qu’il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l’étranglait, en disant : Paie ce que tu me dois.
29 Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant: Aie patience envers moi, et je te paierai.
30 Mais l’autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu’à ce qu’il eût payé ce qu’il devait.
31 Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.
32 Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit : Méchant serviteur, je t’avais remis en entier ta dette, parce que tu m’en avais supplié ;
33 ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi ?
34 Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il eût payé tout ce qu’il devait.
35 C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur.
NOTE DE JOHN MACARTHUR
18:23
serviteurs. Étant donné la grande quantité d’argent en jeu, il est probable que ces « serviteurs » soient des gouverneurs provinciaux redevables au roi de l’argent des impôts.
18:24
dix mille talents. C’est-à-dire une somme énorme. Le talent était l’unité la plus élevée de calcul de monnaie et « dix mille », dans le langage courant, signifiait un nombre infini.
18:25
qu’il soit vendu. Un moyen pour le roi de couvrir ses pertes consistait à vendre les membres de la famille du débiteur comme esclaves.
18:27
lui remit la dette. Cette attitude symbolise le pardon généreux de Dieu. Le Seigneur est rempli de compassion envers le pécheur qui implore le pardon pour une dette qu’il n’est pas en mesure de payer. Cf. #Col 2:14.
18:28
cent deniers. Cette somme l’équivalent de trois mois de salaire - n’était pas négligeable en soi, mais elle était dérisoire en comparaison de ce qui avait été remis au serviteur.
18:29
Aie patience … je te paierai. Cf. v. #Mt 18:26. L’homme pardonné entendit la supplique qu’il avait lui-même formulée devant son maître, mais il ne manifesta pas la moindre compassion (v. #Mt 18:30).
18:31
Ses compagnons … attristés. Un manque de pardon constitue une offense à l’égard d’autres croyants. Il est surtout un outrage à l’égard de Dieu, qui châtie sévèrement ses enfants qui ne pratiquent pas le pardon.
18:34
son maître, irrité. Dieu est juste et saint. Le péché provoque toujours sa colère, même lorsqu’il s’agit des péchés de ses enfants (cf. #Hé 12:5-11).
bourreaux. Des tortionnaires, non des exécuteurs. La discipline est sévère, mais elle ne va pas jusqu’à la condamnation ultime.
tout ce qu’il devait. La dette initiale demeurait impossible à payer, et l’homme n’avait pas plus de ressources. Il semble donc peu probable que l’esclave soit à nouveau chargé de la dette qui lui avait déjà été remise. On peut penser qu’à présent son maître le châtie pour obtenir son dû: jusqu’à ce qu’il accepte de pardonner aux autres.
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