LES MIRACLES DE JÉSUS MARCHE SUR L`EAU 15 DE 37
15/05/2015 12:0015 DE 37 LES MIRACLES DE JÉSUS
MARCHE SUR L`EAU
MATTHIEU 14 : 25
25 A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer.
quatrième veille. De trois à six heures du matin.
26 Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent : C’est un fantôme ! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris.
27 Jésus leur dit aussitôt : Rassurez-vous, c’est moi ; n’ayez pas peur !
28 Pierre lui répondit: Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux.
29 Et il dit : Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus.
30 Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi !
31 Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?
32 Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa.
33 Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus, et dirent: Tu es véritablement le Fils de Dieu.
Tu es véritablement le Fils de Dieu. Cf. #Mt 27:43, #Mt 27:54.
AUTRES NOTES
(#Mt 14:22-27) ; (#Mr 6:45-52) ; (#Jn 6:16-21) Ce nouveau miracle remplit la foule d’un tel enthousiasme, qu’elle forma le projet d’enlever Jésus pour le proclamer roi. Charnels, ceux qui la composaient ne rêvaient que délivrances temporelles et gloire terrestre. Voilà, se disaient-ils, celui qu’il nous faut pour reconquérir notre indépendance et rétablir Jérusalem dans sa gloire ! Mais Jésus n’est pas venu établir un royaume de cette nature. Sachant ce qu’on méditait, il résolut de s’y soustraire. Encore fallait-il certaines précautions pour échapper à ses imprudents amis ! Il ordonna donc aux douze de repasser le lac, tandis qu’il se tiendrait caché quelque part dans le recueillement de la prière. Mais comme les apôtres cinglaient vers Capernaüm, un violent orage s’éleva. C’était environ la quatrième veille de la nuit, c’est-à-dire sur le matin, car on divisait depuis six heures du soir la nuit en quatre veilles, chacune de trois heures. Ils luttaient avec peine contre le vent, lorsqu’ils voient tout à coup quelqu’un qui passe à côté de leur barque, comme pour la devancer. On comprend la frayeur qu’ils ressentirent d’abord, on devine aussi leur joie, lorsqu’ils entendirent une voix bien connue qui leur disait : « Ayez bon courage ; c’est moi, ne craignez point. »
(#Mt 14:28-31) Aussitôt partagé entre la foi et le doute, et cédant à la vivacité de son caractère, Simon demande à Jésus de l’appeler près de lui sur les eaux. Il lui est fait selon sa foi, mais sa foi était chancelante ; ayant peur, il commença à enfoncer. Cependant, il crie à Jésus. Ce miséricordieux Sauveur lui tend la main, et bientôt, à la requête des autres disciples, ils montent tous les deux sur la barque. Les instructions que présente ce fait ne sauraient échapper à mes lecteurs. Il est bien d’aspirer par la foi à de grandes choses, si la gloire du Seigneur y est d’ailleurs intéressée ; mais il faut sonder sa. foi, pour connaître ce dont elle est réellement capable. Puis, lorsqu’on est à l’œuvre, il s’agit d’avancer sans crainte, et quand on se sent près de fléchir, il faut regarder à Jésus et lui dire : « Seigneur, sauve-moi ». Ainsi, commencer par la foi, agir par la foi, et se relever par elle ! Comme nous le dira bientôt le Seigneur : « Tout est possible à celui qui croit. »
(#Mt 14:32-33) ; (#Mr 6:51-52) ; (#Jn 6:21) Jésus fut à peine dans la nacelle que le vent cessa. Or les disciples qui, tout préoccupés la veille du soin de distribuer la nourriture au peuple, avaient à peine pris garde au miracle des pains et n’en avaient pas saisi la portée, furent vivement frappés de cette scène extraordinaire. Se prosternant devant Jésus, ils s’écriaient : « Tu es vraiment le Fils de Dieu ! » Leur foi allait donc s’affermissant et s’éclairant, ce qui n’empêche pas qu’ils n’aient été encore des hommes peu croyants, comme Jésus l’avait dit au plus vif et au plus décidé de tous. Circonstance à retenir !
MARC 6 : 48
48 Il vit qu’ils avaient beaucoup de peine à ramer ; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser.
la quatrième veille. De 3 à 6 heures du matin.
marchant sur la mer. Le temps du verbe décrit une progression régulière, sans aucune gêne due aux vagues.
voulait les dépasser. Une traduction plus littérale, « désirait venir le long de », indique quelle était l’intention de Jésus ici: il voulait tester la foi des disciples. Il modifia donc son parcours et marcha parallèlement à la barque pour voir s’ils le reconnaîtraient, constateraient ses pouvoirs surnaturels et l’inviteraient à bord.
49 Quand ils le virent marcher sur la mer, ils crurent que c’était un fantôme, et ils poussèrent des cris ;
un fantôme. Apparition ou créature imaginaire. La réalité paraissait tellement impossible, et ils étaient si fatigués et si effrayés par la tempête que les douze, en le voyant, ne crurent pas, tout d’abord, qu’il s’agissait bien de Jésus.
50 car ils le voyaient tous, et ils étaient troublés. Aussitôt Jésus leur parla, et leur dit: Rassurez-vous, c’est moi, n’ayez pas peur !
Rassurez-vous. Ou « ayez confiance, soyez courageux ». Ce commandement, toujours en relation dans les Évangiles avec des situations génératrices de crainte et d’appréhension (cf. #Mr 10:49 ; #Mt 9:2, #Mt 9:22 ; #Mt 14:27 ; #Lu 8:48 ; #Jn 16:33 ; #Ac 23:11), invitait les disciples à garder une attitude courageuse.
c’est moi. Littéralement « je suis ». Cette déclaration identifiait clairement le personnage comme étant Jésus, et non un fantôme. Elle faisait écho à l’autorévélation de Dieu dans l’A.T. (cf. #Ex 3:14).
51 Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d’étonnement ;
52 car ils n’avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur cœur était endurci.
ils n’avaient pas compris le miracle des pains. Explication de l’étonnement des disciples devant ce qu’ils venaient de voir. N’ayant pas compris la vraie signification du miracle de l’après-midi, ils ne pouvaient saisir le caractère surnaturel de Jésus, dont il venait de faire la démonstration en imposant son autorité aux éléments.
leur cœur était endurci. Cf. #Mr 8:17. L’esprit des disciples était fermé, de sorte qu’ils ne pouvaient comprendre ce que Jésus leur disait (cf. #Mr 4:11-12). Cette expression suggère, outre l’ignorance, la rébellion (voir la note sur 3:5 {==> "Mr 3:5"}).
AUTRES NOTES
48-50 À la quatrième veille de la nuit — environ trois heures du matin — Jésus vint à leur rencontre en marchant sur les eaux. Il voulait les dépasser (verset 48). Il cherchait à éprouver leur foi. Les disciples furent terrifiés, croyant avoir affaire à un fantôme. Mais Jésus les rassura et leur dit : « C’est Moi. » Matthieu prolonge le récit. Pierre dit alors : « Si c’est Toi, ordonne-moi d’aller vers Toi sur les eaux » (#Mt 14:28). Pierre voulait savoir si c’était vraiment Jésus ou un fantôme. « Viens », lui dit Jésus. Rempli d’audace, Pierre sortit de la barque et se dirigea vers Jésus en marchant sur l’eau. Sa foi commença alors à chanceler. Il détourna son regard de Jésus pour le porter sur le vent et les vagues, oubliant que Jésus était maître du vent et des flots (#Mr 4:39-41). Aussitôt, il commença à s’enfoncer. Jésus le saisit et le ramena dans la barque. Puis Il lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » (#Mt 14: 31).
Il en va de même pour nous. Dès que nous ne fixons plus nos yeux sur Jésus, mais que nous focalisons notre attention sur nos difficultés, nous chancelons. Par contre, tant que nous plaçons notre confiance en Jésus et dans ses promesses, le vent et les vagues ne nous effraieront pas.
D’après #Mt 14: 30, après avoir regardé les vagues et commencé à s’effrayer, Pierre fixa de nouveau ses yeux sur Jésus et cria : « Seigneur, sauve-moi ! ». Nous aussi, lorsque des difficultés nous assaillent et nous font perdre pied, crions à Jésus ; Il étendra sa main et nous empêchera de sombrer. Pierre n’a pas essayé de s’en sortir tout seul. Faisons comme lui.
51-52 Les disciples furent étonnés. Ils avaient vu Jésus nourrir la multitude. Ils venaient de Le voir marcher sur les eaux. Peu avant, ils avaient été témoins de son autorité sur la tempête (#Mr 4:39-41). Malgré tout cela, ils se demandaient encore qui était Jésus. En L’apercevant avancer sur l’eau, ils s’étaient écriés : « C’est un fantôme ! » (#Mt 14: 26). Ils auraient plutôt dû confesser : « C’est le Seigneur ! » S’ils avaient reconnu que Jésus était Dieu, ils n’auraient pas été surpris de Le voir accomplir tous ces prodiges. Ils n’auraient pas été terrifiés. Ils ne savaient pas qui était Jésus parce que leur cœur était endurci (verset 52). Ils ne croyaient pas pleinement en Jésus. Ils étaient vraiment des hommes de peu de foi. Matthieu raconte pourtant qu’après que Jésus et Pierre furent montés dans la barque et que le vent se fut calmé, les disciples se prosternèrent devant Jésus et dirent : « Tu es véritablement le Fils de Dieu » (#Mt 14: 33). Ils avaient finalement commencé à discerner qui était Jésus.
JEAN 6 : 19 Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s’approchant de la barque. Et ils eurent peur.
6:19-20
Jésus marchant sur la mer. Les synoptiques indiquent que, dans leur frayeur et à cause de l’obscurité, les disciples crurent voir un fantôme (#Mt 14: 26 ; #Mr 6:49). Le Fils de Dieu a créé le monde. Il pouvait donc maîtriser ces forces et, dans ce cas, il suspendit la loi de la gravitation universelle. Ce n’était pas un acte frivole de sa part, mais une spectaculaire leçon de choses pour prouver aux disciples son identité de Seigneur souverain de la création (cf. #Jn 1:3).
20 Mais Jésus leur dit : C’est moi ; n’ayez pas peur !
21 Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient.
aussitôt la barque aborda. Cette formulation prouve qu’un autre miracle eut lieu: la barque arriva instantanément à son exacte destination dès que Jésus y mit le pied.
6:16-21 L’histoire de Jésus marchant sur les eaux constitue le 5e des signes rapportés par l’Évangile de Jean pour démontrer que Jésus était le Fils de Dieu (#Jn 20:30-31), conformément à l’objectif poursuivi par l’auteur. Ce miracle démontre la divinité de Jésus en prouvant sa souveraineté sur les lois de la nature.
AUTRES NOTES
Les disciples avaient ramé environ 25 ou 30 stades (5 ou 6 km). A vue humaine, ils couraient un très grand danger. Au bon moment, ils levèrent les yeux et virent Jésus marchant sur la mer et s’approchant de la barque. Voici un autre miracle extraordinaire : le Fils de Dieu était en train de marcher sur les eaux de la mer de Galilée. Les disciples eurent peur parce qu’ils ne se rendirent pas compte de l’identité de cette personne merveilleuse.
Remarquons la simplicité avec laquelle ce récit nous est rapporté. Les faits les plus étonnants nous sont racontés, cependant Jean n’emploie pas de grands mots dans le but de souligner la grandeur de l’événement, mais il présente les faits avec une extrême sobriété.
Ensuite le Seigneur Jésus prononça de merveilleuses paroles de réconfort : C’est moi ; n’ayez pas peur ! S’Il avait été un simple homme, ils auraient bien pu avoir peur, mais Il est le puissant Créateur et Soutien de l’univers. Avec lui à portée de main, il n’y avait aucune raison de craindre. Celui qui avait au commencement créé la mer de Galilée pouvait à présent apaiser ses eaux et amener ses disciples craintifs sains et saufs jusqu’à la rive. Les mots C’est moi signifient littéralement « JE SUIS. » C’est la deuxième fois dans cet Évangile que Jésus applique à lui-même le nom de l’Éternel (Jéhovah).
Quand ils se rendirent compte que c’était le Seigneur Jésus, ils le firent monter dans la barque. Aussitôt, ils touchèrent terre à l’endroit même où ils voulaient parvenir. Voici un autre miracle, cette fois sans aucune explication : il leur fut inutile de ramer plus longtemps, car le Seigneur Jésus les amena de façon instantanée sur la terre ferme. Quelle personne merveilleuse !
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