15 LES DEUX FILS

29/07/2014 17:43

15 LES PARABOLES DE JÉSUS

 

LES DEUX FILS

 

MATTHIEU 21 : 28 À 32

28 ¶  Que vous en semble ? Un homme avait deux fils ; et, s’adressant au premier, il dit : Mon enfant, va travailler aujourd’hui dans ma vigne.

29  Il répondit : Je ne veux pas. Ensuite, il se repentit, et il alla.

30  S’adressant à l’autre, il dit la même chose. Et ce fils répondit : Je veux bien, seigneur. Et il n’alla pas.

31  Lequel des deux a fait la volonté du père ? Ils répondirent : Le premier. Et Jésus leur dit : Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu.

32  Car Jean est venu à vous dans la voie de la justice, et vous n’avez pas cru en lui. Mais les publicains et les prostituées ont cru en lui ; et vous, qui avez vu cela, vous ne vous êtes pas ensuite repentis pour croire en lui.

NOTES DE JOHN MACARTHUR

 

21:25

Le baptême de Jean, d’où venait-il? Jésus prit les chefs religieux juifs à leur propre piège. Ils étaient persuadés qu’il répondrait en affirmant que son autorité venait directement de Dieu (comme il l’avait fait à de nombreuses reprises par le passé, cf. #Jn 5:19-23 ; #Jn 10:18). Ils l’auraient ensuite accusé de blasphème et auraient usé de cette charge comme prétexte pour le tuer, comme ils avaient tenté de le faire auparavant (#Jn 5:18 ; #Jn 10:31-33). Cette fois-ci, cependant, il leur répondit par une question qui les plaça devant un dilemme insoluble. Ils savaient que Jean était très respecté parmi le peuple. Ils ne pouvaient pas approuver son ministère sans se condamner eux-mêmes, mais ils ne pouvaient pas non plus refuser de reconnaître sa légitimité parce qu’ils craignaient la réaction du peuple (v. #Mt 21:26). En réalité, Jésus mit en lumière le fait qu’eux-mêmes ne possédaient pas l’autorité qui leur permettrait de l’examiner. Jean avait témoigné de manière indiscutable que Jésus était le Messie. S’il était un prophète et que ses paroles étaient vraies, ils devaient croire son témoignage concernant Christ. D’un autre côté, si les pharisiens remettaient en cause la légitimité de Jean-Baptiste ou niaient son autorité en tant que prophète de Dieu, ils commettaient une erreur politique désastreuse. Très populaire parmi le peuple, Jean était considéré comme un martyr d’Hérode, roi méprisé et détesté. La remise en cause de l’autorité de Jean n’aurait été rien de moins qu’une attaque contre un héros national. Ils étaient plus avisés que cela et n’avaient dès lors d’autre choix que de plaider l’ignorance (v. #Lu 20:7).

21:31

Lequel des deux a fait la volonté du père? Jésus les poussa à témoigner contre eux-mêmes. La leçon de la parabole, c’est que les actes valent plus que les paroles (cf. #Mt 7:21-27 ; #Ja 1:22). Il leur fallut reconnaître cette vérité et, ce faisant, se condamner eux-mêmes. L’idée que les publicains et les prostituées entreraient dans le royaume avant les hypocrites à l’apparence pieuse revenait souvent dans le ministère de Jésus, ce qui rendait furieux les chefs religieux juifs.

D’un côté, Jésus appelait ses disciples à une sainteté plus profonde et plus radicale que celle des pharisiens. Le pharisaïsme avait tendance à adoucir les exigences de la loi en focalisant l’attention uniquement sur ses aspects extérieurs. Jésus révèle la signification morale profonde de la loi. Il affirme que la justice exigée par la loi implique une conformité intérieure à l’esprit de la loi plutôt qu’une simple obéissance extérieure et superficielle à la lettre.

 

D’un autre côté, il établit immédiatement une barrière infranchissable sur la voie du salut par les œuvres. L’Écriture enseigne à de nombreuses reprises que les pécheurs ne sont pas en mesure d’accomplir une justice parfaite (p. ex. #Esa 64:5). C’est pourquoi la seule justice par laquelle ils puissent être justifiés est la justice parfaite de Dieu qui est imputée à ceux qui croient (#Ge 15:6 ; #Ro 4:5).

21:32

dans la voie de la justice. C’est-à-dire en exhortant à la repentance et à la foi, lesquelles ont pour conséquence l’imputation de la justice de Dieu.  

les publicains et les prostituées. Les parias de la société juive, ceux qui étaient ouvertement le plus méprisés par les sacrificateurs et les anciens, avaient trouvé le salut, contrairement aux chefs convaincus de leur propre justice. Cf. #Ro 10:3. 

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