2 CORINTHIENS 2: 01 À 17 *** + 2 C0RINTHIANS 1 : 02 to 17 + NOTES : JOHN MACARTHUR2

26/12/2015 11:59

2 CORINTHIENS 2: 01 À 17 *** +
 

1 ¶  Je résolus donc en moi-même de ne pas retourner chez vous dans la tristesse.

retourner …  dans la tristesse. Après un premier affrontement douloureux avec les Corinthiens (voir l’introduction à 1 Corinthiens {==> "1Co 1:1"}, contexte et arrière-plan {==> "1Co 1:1"}), Paul ne tenait pas à renouveler l’expérience (voir la note sur 1:23 {==> "2Co 1:23"}).

 

2  Car si je vous attriste, qui peut me réjouir, sinon celui qui est attristé par moi ?

Attaché à l’intégrité de son ministère, Paul n’hésiterait pas à affronter les Corinthiens une nouvelle fois, même s’il était sensible à la souffrance et à la tristesse qu’ils éprouvaient à cause d’un incident précédent de même nature. « Celui qui est attristé » désigne une personne convaincue de ses péchés. Apparemment, lors de la dernière visite de Paul, un homme dans l’Église s’en était pris à l’apôtre en utilisant les arguments des faux docteurs contre lui. L’Église l’avait laissé faire, et ce manque de loyauté avait profondément blessé Paul. La seule chose qui pouvait le réjouir, et qu’il attendait, était la repentance de cet homme et de tous ceux qui l’avaient suivi.

 

3  J’ai écrit comme je l’ai fait pour ne pas éprouver, à mon arrivée, de la tristesse de la part de ceux qui devaient me donner de la joie, ayant en vous tous cette confiance que ma joie est la vôtre à tous.

J’ai écrit comme je l’ai fait. Paul entreprit d’écrire cette lettre dans le but d’amener des pécheurs à la repentance, afin que tous éprouvent la même joie lors de sa venue.

4  C’est dans une grande affliction, le cœur angoissé, et avec beaucoup de larmes, que je vous ai écrit, non pas afin que vous fussiez attristés, mais afin que vous connussiez l’amour extrême que j’ai pour vous.

Paul insiste encore sur les raisons qui l’avaient amené à leur adresser une précédente lettre d’un ton sévère ainsi que 1 Corinthiens (voir l’introduction à 1 Corinthiens {==> "1Co 1:1"} et à 2 Corinthiens {==> "2Co 1:1"}, contexte et arrière-plan {==> "2Co 1:1"}): il était motivé par l’amour, sans intention de dureté.

 

5 ¶  Si quelqu’un a été une cause de tristesse, ce n’est pas moi qu’il a attristé, c’est vous tous, du moins en partie, pour ne rien exagérer.

Si quelqu’un a été une cause de tristesse. La construction grecque de cette proposition suggère que la condition est vraie: Paul reconnaît la réalité de l’offense et ses conséquences, non pour lui, mais pour toute l’assemblée. Il écarte l’idée d’une vengeance personnelle, avec la volonté d’alléger la charge qui pesait sur le coupable repentant. Ainsi, l’Église était libre de juger en toute objectivité, sans être influencée par les sentiments personnels de Paul.

2:5-11 Ce passage constitue l’un des textes les plus explicites de toute l’Écriture sur les raisons et les fondements divins pour accorder le pardon.

 

6  Il suffit pour cet homme du châtiment qui lui a été infligé par le plus grand nombre,

Il suffit. La procédure de discipline et de châtiment avait produit son effet, et il était maintenant temps de faire preuve de compassion, puisque le pécheur s’était repenti (cf. #Mt 18: 18, #Mt 18:23-35 ; #Ga 6:1-2 ; #Ep 4:32 ; #Col 3:13 ; #Hé 12:11).

châtiment …  infligé par le plus grand nombre. Cette phrase indique que l’Église de Corinthe avait appliqué la procédure disciplinaire biblique envers l’homme qui avait péché (cf. #Mt 18:15-20 ; #1Co 5:4-13 ; #2Th 3:6, #2Th 3:14). Le mot grec traduit par « châtiment », employé fréquemment dans les écrits séculiers mais uniquement ici dans le N.T., désignait une peine judiciaire légale et officielle ou une sanction commerciale contre un individu ou un groupe (une ville ou une nation).

 

7  en sorte que vous devez bien plutôt lui pardonner et le consoler, de peur qu’il ne soit accablé par une tristesse excessive.

pardonner. Il était temps d’accorder le pardon à cet homme pour qu’il retrouve sa joie (cf. #Ps 51:14, #Ps 51:16 ; #Esa 42:2-3). Paul savait que personne dans l’Église ne devait  ni ne doit - mettre de limites à la grâce de Dieu, à sa compassion et à son pardon offerts aux pécheurs qui se repentent. De telles restrictions humaines priveraient l’Église de la joie de l’unité (cf. #Mt 18:34-35 ; #Mr 11:25-26).

 

8  Je vous exhorte donc à faire acte de charité envers lui ;

9  car je vous ai écrit aussi dans le but de connaître, en vous mettant à l’épreuve, si vous êtes obéissants en toutes choses.

10  Or, à qui vous pardonnez, je pardonne aussi ; et ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné quelque chose, c’est à cause de vous, en présence de Christ,

en présence de Christ. Paul se souvenait constamment que toute sa vie se passait sous le regard de Dieu, qui connaissait toutes ses pensées, ses paroles et ses actes (cf. v. #2Co 2:17 ; #2Co 4:2 ; #2Ti 4:1).

 

11  afin de ne pas laisser à Satan l’avantage sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins.

desseins. Le diable désire introduire le péché et l’animosité dans l’Église afin de mieux détruire son unité. Il ne néglige aucune approche pour parvenir à ses fins: il se sert du légalisme comme du libéralisme, de l’intolérance comme de la permissivité (cf. #2Co 11:13-14 ; #Ep 4:14 ; #Ep 6:11-12 ; #1Pi 5:8). Un mot de sens proche (ruses) est employé en #Ep 6:11 pour désigner les mêmes agissements. Le terme utilisé ici, placé dans le contexte d’expressions comme « laisser l’avantage » et « n’ignorons pas », suggère fortement que Satan s’attaque à l’esprit du croyant; toutefois, celui-ci est protégé par Dieu par le moyen de l’Écriture, qui met au jour les ruses de Satan et lui oppose la vérité.

 

12 ¶  Au reste, lorsque je fus arrivé à Troas pour l’Évangile de Christ, quoique le Seigneur m’y eût ouvert une porte,

lorsque je fus arrivé à Troas. Troas était une ville portuaire située au nord d’Éphèse dans une province occidentale de l’Asie Mineure, la Mysie (cf. #Ac 16:7-8). Sans doute, les émeutes d’Éphèse poussèrent Paul à partir pour Troas. Cependant, la raison principale de ce voyage était le désir de rencontrer Tite à son retour de Corinthe. Tite avait remis aux Corinthiens une « lettre sévère » (v. #2Co 2:4) de la part de l’apôtre et pouvait maintenant lui rapporter quelle était leur réaction.

ouvert une porte. Dieu avait offert à Paul une rare possibilité d’annoncer l’Évangile. Il est fort probable que cet événement ait abouti à la création de l’Église de Troas (cf. #Ac 20:5-12). Le succès de sa prédication donnait à Paul l’assurance que cet épisode avait été dirigé par Dieu (cf. #1Co 16:8-9).

je n’eus point de repos d’esprit. Préoccupé par les désordres au sein de l’Église de Corinthe, Paul ne parvenait pas à goûter le repos. Il désirait savoir comment les Corinthiens avaient réagi face à ces problèmes et comment ils avaient accueilli ses instructions. Son inquiétude était si vive (cf. #2Co 7:5-6) qu’elle l’épuisait et l’empêchait de s’investir pleinement dans son ministère.

Tite. Croyant d’origine païenne, il s’était converti grâce à la prédication de Paul et était devenu l’un de ses plus proches collaborateurs.

 

13  (2-12) je n’eus point de repos d’esprit, parce que je ne trouvai pas Tite, mon frère ; (2-13) c’est pourquoi, ayant pris congé d’eux, je partis pour la Macédoine.

pris congé. Le cœur et l’esprit de Paul étaient tellement troublés, et son désir de retrouver Tite si pressant, que l’apôtre tourna le dos à la porte ouverte que représentait Troas.

la Macédoine. Une province donnant sur la côte nord-ouest de la mer Égée, au nord de l’Achaïe. Paul comptait y rejoindre Tite, qui devait traverser cette région en revenant de Corinthe.

 

14  Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l’odeur de sa connaissance !

Grâces soient rendues à Dieu. Interrompant brusquement son récit  il le reprendra en #2Co 7:5 - Paul s’élève au-dessus et au-delà de ses problèmes personnels pour rendre grâces à Dieu. Il laisse de côté les difficultés du ministère et porte son attention sur les privilèges de sa position en Christ. Cette nouvelle perspective lui permet de retrouver sa joie.

qui nous fait toujours triompher en Christ. Paul s’inspire de l’imagerie d’une cérémonie officielle romaine appelée « le triomphe », durant laquelle on honorait un général victorieux par une parade festive dans les rues de Rome. Il se montre reconnaissant d’avoir été conduit par un Dieu souverain en tout temps (cf. #1Ti 1:17), mais aussi de pouvoir bénéficier de la victoire promise en Jésus-Christ (cf. #Mt 16: 18 ; #Ro 8:37 ; #Ap 6:2).

répand …  l’odeur de sa connaissance. Paul était aussi reconnaissant pour le privilège de pouvoir être utilisé par Christ (cf. #Ro 10:14-15) partout où il allait. Cette image trouve son origine dans le parfum intense qui emplissait la ville lors de la parade du triomphe, et qui combinait les senteurs pénétrantes et suaves de l’encens avec les effluves des fleurs broyées sous les sabots des chevaux. Par analogie, chaque croyant subit une transformation et est appelé par le Seigneur à répandre l’influence de l’Évangile dans le monde entier.

 

15  Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent:

pour Dieu le parfum de Christ. Paul remerciait aussi Dieu pour le privilège de pouvoir lui être agréable. Poursuivant son analogie, il dépeint Dieu comme l’empereur à la fin de la cérémonie, lorsqu’il est tout imprégné de parfums qui embaument l’air et qu’il prend plaisir à contempler les victoires qu’ils symbolisent. Dieu est dans la joie chaque fois que l’un de ses serviteurs est trouvé fidèle et permet à l’Évangile d’exercer son influence autour de lui (cf. #2Co 5:9 ; #Mt 25:21).

 

16  aux uns, une odeur de mort, donnant la mort ; aux autres, une odeur de vie, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses ? — 

une odeur de mort …  vie. Paul utilise des hyperboles typiques de l’hébreu pour souligner le double effet de la prédication de l’Évangile: son message apporte à certains la vie éternelle et les conduit à la glorification, tandis que, pour d’autres, il constitue une pierre d’achoppement et un rocher de scandale qui aboutit à la mort (cf. #1Pi 2:6-8).

suffisant pour ces choses. Personne, par ses propres forces, n’est en mesure de servir Dieu de la manière et avec la puissance décrites par Paul (cf. #2Co 3:5 ; #1Co 15: 10 ; #Ga 2:20 ; #Ep 1:19 ; #Ep 3:20 ; #Ph 2:13 ; #Col 1:29).

 

17  Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme font plusieurs ; mais c’est avec sincérité, mais c’est de la part de Dieu, que nous parlons en Christ devant Dieu.

falsifions. D’un verbe grec qui signifie « corrompre ». Ce terme s’appliquait à des commerçants sans scrupule ou des escrocs qui, par leur ruse, réussissaient à faire passer une contrefaçon de qualité médiocre pour le produit original. Au sein de l’Église, les faux docteurs mettaient à leur service une habile rhétorique afin d’offrir un message dénaturé qui associait le paganisme à la tradition juive. C’étaient des hommes malhonnêtes qui recherchaient le gain personnel et le prestige aux dépens de la vérité de l’Évangile et de l’intérêt éternel de leur prochain.

plusieurs. Ou « la majorité ». Le terme désigne tout particulièrement les faux docteurs de Corinthe ainsi que les nombreux autres enseignants et philosophes de l’époque qui réglaient leur conduite sur la sagesse humaine (cf. #1Co 1:19-20).

devant Dieu. Paul se souvenait constamment que toute sa vie se passait sous le regard de Dieu, qui connaissait toutes ses pensées, ses paroles et ses actes (cf. v. #2Co 2:17 ; #2Co 4:2 ; #2Ti 4:1).

 

2 C0RINTHIANS 1 : 02 to 17 + NOTES : JOHN MACARTHUR

 

1 ¶ I resolved within myself not to return home in sadness.

... back in sadness. After a first painful clash with the Corinthians (see the introduction to 1 Corinthians {==> "1Cor 1: 1"}, context and background {==> "1Cor 1: 1"}), Paul did not hold to repeat the experience (see note on 1:23 {==> "2 Corinthians 1:23"}).

 

2 For if I make you sorry, who can rejoice, but he that is made sorry by me?

Attached to the integrity of his ministry, Paul does not hesitate to confront the Corinthians again, although he was sensitive to the suffering and sadness they felt because of a previous incident of the same nature. "He who is grieved" means a person convicted of his sins. Apparently, during the last visit of Paul, a man in the Church in the Apostle was taken in using the arguments of false teachers against him. The Church had left to do, and this lack of loyalty was deeply hurt Paul. The only thing that could cheer him, and he expected, was the repentance of this man and all those who followed.

 

3 I wrote as I did not feel when I arrived, sadness on the part of those who were to give me joy, having confidence in you all that my joy is all yours .

I wrote as I did. Paul began to write this letter in order to bring sinners to repentance, so that all feel the same joy when he came.

4 For out of much affliction and anguish of heart and with many tears, I wrote you, not that you should be grieved, but that you might know the love that I have for you.

Paul again emphasizes the reasons which had led to their address a previous letter sternly and 1 Corinthians (see the introduction to 1 Corinthians {==> "1Cor 1: 1"} and {2 Corinthians ==> "2 Cor 1: 1"}, context and background {==> "2 Cor 1: 1"}); he was motivated by love, with no intention of hardness.

 

5 ¶ If anyone has caused grief, it was not me he has grieved, it's all of you, at least in part, to exaggerate.

If anyone has been a cause of sadness. The Greek construction of this proposal suggests that the condition is true: Paul recognizes the reality of the offense and its consequences, not for himself but for the whole congregation. He dismisses the idea of ​​a personal revenge, with the desire to alleviate the burden weighing on the repentant guilty. Thus, the Church was free to judge objectively, without being influenced by personal feelings of Paul.

2: 5-11 This passage is one of the most explicit texts of all Scripture about the reasons for foundations and divine grant forgiveness.

 

6 Just for him from the punishment which was inflicted by the majority,

Just. The procedure for discipline and punishment had produced its effect, and it was now time to show compassion, since the sinner repented (see #Mt 18: 18 #Mt 18: 23-35; 6 #Ga : 1-2; 4:32 #EP; #Col 3:13; Heb 12:11 #).

... punishment inflicted by the greatest number. This phrase indicates that the church of Corinth had applied the biblical disciplinary proceedings against the man who had sinned (see #Mt 18: 15-20; 1 Cor # 5: 4-13; 2 Thessalonians 3 # 6, # 2Th 3 : 14). The Greek word translated "punishment" used frequently in secular writings but only here in the NT, meant a legal and formal judicial sentence or trade sanction against an individual or group (town or nation).

 

7 so you should rather forgive and comfort him, lest he be overwhelmed by excessive sorrow.

forgive. It was time to grant forgiveness to the man that he finds his joy (cf. #PS 51:14, 51:16 #PS; #Esa 42: 2-3). Paul knew that person in the Church should not and must - put limits on God's grace, his compassion and forgiveness offered to sinners who repent. Such human restrictions deprive the Church of the joy of unity (cf. #Mt 18: 34-35; #Mr 11: 25-26).

 

8 Therefore I urge you to confirm your love towards him;

9 For I have written to you also in order to know, by putting you to the test, whether you are obedient in all things.

10 Now to whom you forgive, I also forgive; and what I have forgiven, if I have forgiven anything, it's because of you, in the presence of Christ,

in the presence of Christ. Paul constantly remembered that his whole life was passing before the eyes of God, who knew all his thoughts, words and deeds (cf. v # 2Co 2:17; 2Co # 4:. 2; # 2 Timothy 4: 1) .

 

11 in order not to let Satan the advantage of us: for we are not ignorant of his devices.

designs. The devil wants to introduce sin and animosity in the Church to better destroy its unity. He neglects no approach to achieve its aims: it serves as liberalism legalism, intolerance as permissiveness (see # 2 Corinthians 11: 13-14; #EP 4:14; 6:11 #EP -12; # 1 Peter 5: 8). A word meaning close (tricks) is used in #EP 6:11 to designate the same acts. The term used here, placed in the context of phrases such as "play advantage" and "do not ignore" strongly suggests that Satan attacks the mind of the believer; However, it is protected by God through Scripture, which reveals the wiles of Satan and oppose the truth.

 

12 ¶ Now when I came to Troas for the gospel of Christ, although the Lord was opened to me a door,

when I came to Troas. Troas was a port city located north of Ephesus in a western province of Asia Minor, Mysia (see #AC 16: 7-8). Without doubt, the Ephesian riot pushed from Paul to Troas. However, the main reason for the trip was the desire to meet Titus on his return from Corinth. Titus had given the Corinthians "severe letter" (v # 2 Cor. 2: 4) from the apostle and could now tell him what was their reaction.

open a door. God had given Paul a rare opportunity to proclaim the Gospel. It is likely that this event has led to the establishment of the church in Troas (cf. #AC 20: 5-12). The success of his preaching Paul gave the assurance that this episode was directed by God (cf. 1 Cor # 16: 8-9).

I had no mind resting point. Concerned about the disorders in the Corinthian church, Paul could not taste the rest. He wanted to know how the Corinthians had responded to these problems and how they had received his instructions. His concern was so great (see # 2 Corinthians 7: 5-6) it was exhausting and prevented him from fully investing in his ministry.

Tite. Thinking of pagan origin, he converted through the preaching of Paul and became one of his closest collaborators.

 

13 (2-12) I had no mind resting point because I did not find Titus my brother; (2-13) that is why, having taken leave of them, I departed for Macedonia.

bye. The heart and mind of Paul were so troubled, and his desire to find so pressing Titus, the Apostle turned his back to the open door that represented Troas.

Macedonia. A province overlooking the northwest coast of the Aegean Sea, north of Achaia. Paul had rejoin Titus, who had to cross this region by returning to Corinth.

 

14 But thanks be to God, who always leads us in triumph in Christ, and manifests through us in every place the savor of his knowledge!

Thanks be to God. Abruptly interrupting his story it will resume in the # 2 Corinthians 7: 5 - Paul rises above and beyond his personal problems to give thanks to God. It leaves aside the difficulties of the ministry and turned his attention to the privileges of his position in Christ. This new perspective enables him to find his joy.

which always causeth us to triumph in Christ. Paul draws on the imagery of a Roman official ceremony called "the triumph", during which a victorious general was honored with a festive parade through the streets of Rome. He appears to have been driven recognizing a sovereign God at all times (cf. 1 Tim 1:17 #), but also to benefit from the promised victory in Jesus Christ (cf. #Mt 16: 18; #Ro 8:37; #Ap 6: 2).

... spreads the fragrance of His knowledge. Paul was also grateful for the privilege to be used by Christ (cf. #Ro 10: 14-15) everywhere he went. This image is rooted in the intense perfume that filled the town during the parade of triumph, and that combined penetrating and sweet scents of incense with the scent of flowers crushed under the hooves of horses. By analogy, every believer undergoes transformation and is called by the Lord to spread the influence of the Gospel in the world.

 

15 For we are unto God a sweet savor of Christ, in them that are saved, and in them that perish:

to God the fragrance of Christ. Paul also thanked God for the privilege to please him. Continuing her analogy, it portrays God as the emperor at the end of the ceremony, when impregnated with scents that fill the air and takes pleasure in contemplating the victories they symbolize. God rejoices when one of his servants is found faithful to the Gospel and allows to exert its influence around him (see # 2Co 5: 9; #Mt 25:21).

 

16 to the one, an odor of death, unto death; the other, an odor of life unto life. And who is sufficient for these things? -

an odor of death ... life. Paul uses typical of Hebrew hyperbole to emphasize the dual effect of the preaching of the Gospel brings his message to some eternal life and leads to glorification, while for others it is a rock of stumbling and a rock of offense resulting in death (cf. 1 Pet # 2: 6-8).

sufficient for these things. Nobody, by its own efforts, is able to serve God in the manner and with the power described by Paul (cf. # 2Co 3: 5; 1 Cor 15 #: 10; #Ga 2:20; #EP 1: 19; #EP 3:20; 2:13 #Ph; #Col 1:29).

 

17 For we are not corrupt the word of God, as do many; but as of sincerity, but this is from God, in Christ we speak before God.

peddling. From a Greek verb meaning "corrupt." This term is applied to unscrupulous traders or scammers who by their cunning, succeeded in passing a poor quality counterfeit to the original product. Within the Church, false teachers put at their service a skillful rhetoric to offer a distorted message that paganism associated with Jewish tradition. They were dishonest men who sought personal gain and prestige at the expense of the truth of the Gospel and the eternal interest of their neighbor.

many. Or "the majority". The term refers especially false teachers in Corinth and numerous other teachers and philosophers of the time which regulated their conduct on human wisdom (cf. 1Cor # 1: 19-20).

in front of God. Paul constantly remembered that his whole life was passing before the eyes of God, who knew all his thoughts, words and deeds (cf. v # 2Co 2:17; 2Co # 4:. 2; # 2 Timothy 4: 1) 

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