2 CORINTHIENS 10 : 01 À 18 *** + 2 C0RINTHIANS 10 : 01 to 18 + NOTES : JOHN MACARTHUR

11/01/2016 11:38

2 CORINTHIENS 10 : 01 À 18 *** +
 

1 ¶  Moi Paul, je vous prie, par la douceur et la bonté de Christ, moi, humble d’apparence quand je suis au milieu de vous, et plein de hardiesse à votre égard quand je suis éloigné, -

la douceur. C’est-à-dire l’attitude douce et humble qui se manifeste dans la patience face à l’injustice. Une personne humble n’éprouve ni amertume ni colère; elle ne désire pas non plus la vengeance lorsqu’elle est offensée.

bonté. Il s’agit d’un mot dont le sens est proche du précédent. Employé pour une personne en position d’autorité, il signifie « indulgence ». Les personnes bonnes ne cherchent pas à rendre la pareille, même lorsqu’elles en ont la possibilité (#Ph 4:5).

humble …  éloigné. Paul reprend de manière sarcastique l’une des accusations des Corinthiens contre lui: ils avaient pris la douceur et l’humilité de l’apôtre pour de la faiblesse. Pire, ils l’avaient accusé de lâcheté: ils prétendaient qu’il faisait preuve de courage seulement à distance, dans ses écrits (cf. v. #2Co 10:10).

10:1-13:13 Le changement brusque de ton dans la deuxième partie de l’épître a donné lieu aux interprétations les plus diverses concernant la relation des ch. #2Co 1:1-9:2 avec ceux qui suivent. Certains affirment que les ch. #2Co 10:1-13: 2 faisaient à l’origine partie de la lettre sévère mentionnée en #2Co 2:4 et qu’ils précèdent, d’un point de vue chronologique, les ch. #2Co 1:1-9:2. Toutefois, ce ne peut être le cas, en particulier du fait qu’ils parlent de la visite de Tite au passé (#2Co 12:18 ; cf. #2Co 8:6). De plus, l’homme qui avait défié l’autorité de Paul n’est pas mentionné dans les ch. #2Co 10:1-13:2, alors que c’était précisément son attitude qui avait provoqué la lettre sévère (#2Co 2:5-8). D’autres acceptent tel quel l’ordre des ch., mais ils y voient deux lettres distinctes. Selon eux, Paul aurait d’abord envoyé les ch. #2Co 1:1-9:2, puis, ayant appris que de nouveaux troubles avaient éclaté à Corinthe, il aurait réagi en écrivant une deuxième lettre, composée des ch. #2Co 10:1-13:2. Enfin, une variante de cette position concède que Paul avait interrompu un moment la rédaction de sa lettre, mais qu’il l’avait continuée par la suite. Ainsi, un certain laps de temps, durant lequel Paul aurait reçu de mauvaises nouvelles de Corinthe, séparerait les deux parties, qui n’en formeraient pas moins une lettre unique. Cette dernière position a le mérite de préserver l’unité de 2 Corinthiens, même si Paul ne déclare nulle part, dans la suite du livre, qu’il aurait reçu des nouvelles récentes de Corinthe. L’interprétation la meilleure est celle qui considère 2 Corinthiens comme une lettre homogène, avec les ch. #2Co 1:1-9:2 adressés à la majorité des croyants, qui s’étaient repentis (cf. #2Co 2:6), et les ch. #2Co 10:1-13:2 à la minorité qui se trouvait toujours sous l’influence des faux docteurs. Les éléments suivants concourent à établir la validité de ce point de vue:

1° aucune preuve historique  ni les textes des manuscrits grecs, ni les écrits des Pères de l’Église, ni les traductions anciennes - n’atteste de l’existence des ch. #2Co 10:1-13:2 sous la forme d’une lettre distincte, et tous les manuscrits grecs les placent après les ch. #2Co 1:1-9:2 ;

2° les différences de ton et de style entre ces deux parties ont bien souvent été exagérées (cf. #2Co 11:11 ; #2Co 12:14 avec #2Co 6:11 ; #2Co 7:2);

3° les ch. #2Co 10:1-13:2 constituent la conclusion logique des ch. #2Co 1:1-9:2, où Paul prépare les Corinthiens à la visite qu’il leur avait annoncée (#2Co 1:15-16 ; #2Co 2:1-3).

 

2  je vous prie, lorsque je serai présent, de ne pas me forcer à recourir avec assurance à cette hardiesse, dont je me propose d’user contre quelques-uns qui nous regardent comme marchant selon la chair.

Paul était tout à fait en mesure d’exercer son autorité avec courage et de faire face à n’importe qui (cf. #Ga 2:11). Cependant, dans son désir d’épargner les Corinthiens (cf. #2Co 1:23), il prie instamment la minorité rebelle de ne pas le pousser à démontrer sa capacité d’agir avec fermeté et de les affronter directement. Il était cependant prêt à le faire si nécessaire.

 

3  Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair.

marchons dans la chair. Les adversaires de Paul à Corinthe l’accusaient faussement de marcher selon la chair au sens moral du terme (cf. #Ro 8:4). Mais l’apôtre rejette leurs critiques et affirme qu’il marche, en effet, dans la chair d’un point de vue physique: investi de la puissance et de l’autorité d’un apôtre de Jésus-Christ, il n’en demeurait pas moins un être humain comme les autres (cf. #2Co 4:7, #2Co 4:16 ; #2Co 5:1).

nous ne combattons pas selon la chair. Tout en étant homme, Paul ne menait pas le combat spirituel pour les âmes en recourant à l’ingéniosité humaine, à la sagesse du monde ou à une savante méthodologie (cf. #1Co 1:17-25 ; #1Co 2:1-5). De telles armes sont bien impuissantes pour libérer les hommes de la puissance des ténèbres et les amener à la maturité en Christ. Elles ne peuvent s’opposer aux assauts diaboliques contre l’Évangile, tels que ceux des faux apôtres de Corinthe.

 

4  Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses.

nous combattons. La vie chrétienne conçue en tant que combat est un thème habituel du N.T. (cf. #2Co 6:7 ; #Ep 6:10-18 ; #1Ti 1:18 ; #2Ti 2:3-4 ; #2Ti 4:7).

charnelles. C’est-à-dire humaines.

forteresses. Les Corinthiens comprenaient bien cette métaphore, puisque la ville de Corinthe, comme la plupart des villes de l’époque, possédait une forteresse (au sommet d’une colline au sud de la ville) dans laquelle les habitants pouvaient trouver refuge. La formidable emprise spirituelle exercée par les forces des ténèbres ne peut être vaincue que par des armes spirituelles employées par des croyants véritables, ce que le N.T. appelle « l’épée de l’Esprit » (#Ep 6:17). En effet, seule la vérité de Dieu est en mesure de vaincre les mensonges de Satan. C’est cela, le vrai combat spirituel. Le N.T. ne recommande pas aux croyants de s’attaquer aux démons ou à Satan, mais de combattre l’erreur par le moyen de la vérité. Tel est notre combat (cf. #Jn 17: 17 ; #Hé 4:12).

 

5  Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ.

raisonnements. Les pensées, les idées, les spéculations, les argumentations, les philosophies et les fausses religions forment des remparts idéologiques derrière lesquels les hommes se barricadent contre Dieu et l’Évangile (cf. #1Co 3:20).

toute pensée captive. Cette expression souligne la destruction totale de la forteresse que représente la sagesse humaine et satanique, ainsi que la délivrance de ceux qui en étaient prisonniers, esclaves des mensonges du diable.

 

6  Nous sommes prêts aussi à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète.

Paul ne pouvait se comporter en observateur passif pendant que les ennemis de la foi assaillaient une Église placée sous sa responsabilité. Il était prêt à purifier l’assemblée de Corinthe de toute impureté (comme il le fit à Éphèse, #1Ti 1:19-20) dès qu’elle reviendrait à l’obéissance. La distinction entre la majorité repentante et obéissante et la minorité des récalcitrants serait alors clairement établie.

 

7 ¶  Vous regardez à l’apparence ! Si quelqu’un se persuade qu’il est de Christ, qu’il se dise bien en lui-même que, comme il est de Christ, nous aussi nous sommes de Christ.

Vous regardez à l’apparence! On peut aussi traduire par un impératif: « Regardez ce qui est évident, considérez les faits et les preuves devant vous. » A la lumière de ce que les Corinthiens savaient à son sujet (cf. #1Co 9:1-2), comment certains d’entre eux pouvaient-ils croire que Paul était un faux apôtre et que les faux docteurs étaient, eux, de vrais apôtres? Contrairement à Paul, les faux apôtres n’avaient pas fondé d’Églises et n’avaient pas subi la persécution à cause de Christ. Paul pouvait en appeler au témoignage de ses compagnons ou même d’Ananias pour confirmer la réalité de ce qu’il avait vécu sur le chemin de Damas. Les faux apôtres, eux, n’avaient aucun témoin de leur prétendues rencontres avec le Christ ressuscité et glorifié.

Si quelqu’un se persuade qu’il est de Christ. L’appartenance à Christ, dont se réclamaient les faux apôtres, peut être comprise de quatre manières différentes:

1° ils étaient chrétiens;

2° ils avaient connu Jésus au cours de son ministère terrestre;

3° ils avaient reçu une mission apostolique de sa part; ou

4° ils avaient une connaissance supérieure et secrète de sa personne.

En soutenant que ces affirmations étaient, tout ou partie, exactes à leur égard, ils refusaient de les considérer comme vraies dans le cas de Paul.

nous sommes de Christ. Pour la clarté de la démonstration, Paul ne rejette pas tout de suite l’affirmation des faux apôtres (comme il le fera plus tard en #2Co 11:13-15), il souligne simplement que lui aussi peut prétendre appartenir à Christ. Si les Corinthiens voulaient vérifier la validité de ces affirmations contradictoires au sujet de chacun, ils devaient simplement considérer les faits et les preuves objectives, selon ce qu’il venait de leur recommander dans le même verset.

 

8  Et quand même je me glorifierais un peu trop de l’autorité que le Seigneur nous a donnée pour votre édification et non pour votre destruction, je ne saurais en avoir honte,

Le débat avec les faux apôtres avait conduit Paul à insister sur son autorité plus qu’il ne le souhaitait, car, par humilité, il avait coutume de ne pas revendiquer de droits. Cependant, il n’aurait jamais à avoir honte de ce qu’il aurait pu dire sur son autorité: comme elle lui appartenait légitimement, personne ne pourrait lui reprocher de l’avoir usurpée. Paul avait reçu son autorité du Seigneur afin de fortifier l’Église. L’usage qu’il en faisait envers Corinthe constitue la preuve de l’authenticité de son appel apostolique. A l’opposé, les faux apôtres, loin d’édifier l’Église, y apportaient de la confusion, de la division et des controverses. C’était la preuve objective que leur autorité ne venait pas du Seigneur, dont le seul but est de bâtir son Église (cf. #Mt 16: 18), et non de la conduire à la ruine.

 

9  afin que je ne paraisse pas vouloir vous intimider par mes lettres.

vous intimider par mes lettres. Les faux apôtres accusaient Paul d’avoir abusé de sa position de chef spirituel et d’avoir tenté d’intimider les Corinthiens par ses lettres. Cependant, Paul ne cherchait nullement à faire peur aux Corinthiens, mais seulement à les conduire à la repentance (cf. #2Co 7:9-10). Son intervention était motivée par l’amour (cf. #2Co 7:2-3 ; #2Co 11:11 ; #2Co 12:15).

 

10  Car, dit-on, ses lettres sont sévères et fortes ; mais, présent en personne, il est faible, et sa parole est méprisable.

Dans leurs tentatives répétées de discréditer Paul, les faux docteurs opposaient le ton résolu et plein de force de ses lettres à sa personnalité et prétendaient que l’apôtre manquait de présence, de charisme et de force de caractère pour être un authentique responsable. Ils ne manquaient pas d’étayer leur point de vue en qualifiant le départ de Paul après sa visite pénible (#2Co 2:1) de fuite après un échec cuisant. Dans une culture qui prisait le maniement subtil de la rhétorique et les dons d’orateur, le discours « méprisable » de Paul était monté en épingle comme preuve de sa faiblesse et de son inefficacité.

 

11  Que celui qui parle de la sorte considère que tels nous sommes en paroles dans nos lettres, étant absents, tels aussi nous sommes dans nos actes, étant présents.

Paul contrecarre les accusations prononcées contre lui par l’affirmation de son intégrité: il était le même dans ses lettres qu’en présence des Corinthiens.

 

12 ¶  Nous n’osons pas nous égaler ou nous comparer à quelques-uns de ceux qui se recommandent eux-mêmes. Mais, en se mesurant à leur propre mesure et en se comparant à eux-mêmes, ils manquent d’intelligence.

nous égaler ou nous comparer. Ce passage souligne le degré d’humilité de Paul. Il refusait en effet de se comparer à d’autres ou de se promouvoir lui-même. La seule opinion à son sujet qui lui importait était celle du Seigneur (cf. #1Co 4:4). Il était cependant obligé de défendre son apostolat pour éviter que les Corinthiens, en se détournant de lui, n’abandonnent la vérité pour le mensonge.

se comparant à eux-mêmes. Paul met en évidence la folie de l’orgueil manifesté par les faux apôtres: ils formulaient des exigences fallacieuses avant de se proclamer supérieurs aux autres parce qu’ils parvenaient à les satisfaire.

 

13  Pour nous, nous ne voulons pas nous glorifier hors de toute mesure ; nous prendrons, au contraire, pour mesure les limites du partage que Dieu nous a assigné, de manière à nous faire venir aussi jusqu’à vous.

nous glorifier outre mesure. Contrairement aux faux apôtres  orgueilleux, arrogants et vaniteux - Paul refusait d’avancer une quelconque affirmation au sujet de lui-même ou de son ministère qui n’aurait été vraie et approuvée par Dieu.

la limite du champ d’action que Dieu nous a assigné. Paul se satisfaisait de rester dans les limites du ministère que Dieu lui avait confié, celui d’être l’apôtre des païens (#Ro 1:5 ; #Ro 11:13 ; #1Ti 2:7 ; #2Ti 1:11). C’est la raison pour laquelle, contrairement aux allégations des faux apôtres, le champ de son ministère incluait la ville de Corinthe. L’apôtre fait une fois de plus preuve d’humilité en refusant de se vanter de ses propres œuvres. Il préférait en effet mettre en avant ce que Christ avait fait à travers lui (#Ro 15: 18 ; #Col 1:29).

 

14  Nous ne dépassons point nos limites, comme si nous n’étions pas venus jusqu’à vous ; car c’est bien jusqu’à vous que nous sommes arrivés avec l’Évangile de Christ.

15  Ce n’est pas hors de toute mesure, ce n’est pas des travaux d’autrui, que nous nous glorifions ; mais c’est avec l’espérance, si votre foi augmente, de grandir encore d’avantage parmi vous, selon les limites qui nous sont assignées,

encore plus grands …  dans notre propre domaine. Lorsque la crise qui secouait Corinthe aurait pris fin et que la foi des Corinthiens aurait été fortifiée, Paul, avec leur aide, partirait étendre son ministère dans de nouvelles régions.

 

16  et d’annoncer l’Évangile au-delà de chez vous, sans nous glorifier de ce qui a été fait dans les limites assignées à d’autres.

contrées situées au-delà de chez vous. Comme Rome (#Ac 19: 21) et l’Espagne (#Ro 15: 24, #Ro 15: 28).

 

17  Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur.

La pensée de se glorifier soi-même était en horreur à Paul. Il ne se glorifiait que dans le Seigneur (cf. #Jér 9:23-24 ; #1Co 1:31).

18  Car ce n’est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé, c’est celui que le Seigneur recommande.

celui que le Seigneur recommande. Se recommander soi-même est un non-sens et une folie. La seule vraie recommandation vient de Dieu.

 

2 C0RINTHIANS 10 : 01 to 18 + NOTES : JOHN MACARTHUR

 

1 ¶ I, Paul, beseech you by the meekness and gentleness of Christ, I, humble appearance when I am among you, and full of courage toward you being absent am -

sweetness. That is to say, the gentle and humble attitude that manifests itself in patience against injustice. A humble person feels neither bitterness or anger; she does not want revenge when offended.

goodness. This is a word whose meaning is similar to the previous. Used for a person in authority, it means "indulgence". Good people do not try to reciprocate, even when given the opportunity (#Ph 4: 5).

humble ... away. Paul gets sarcastically one of the charges against Corinthians him they had taken the sweetness and humility of the apostle for weakness. Worse, they had accused him of cowardice: they claimed it was courageous only remotely, in his writings (cf. v # 2Co 10:10.).

10: 1-13: 13 The sudden change of tone in the second part of the Epistle has given rise to the most diverse interpretations regarding the relationship of c. # 2 Corinthians 1: 1-9: 2 with the following. Some argue that c. # 2 Corinthians 10: 1-13: 2 were originally part of the stern letter mentioned in # 2Co 2: 4 and they precede, from a chronological point of view, c. # 2 Corinthians 1: 1-9: 2. However, this may be the case, especially since they speak of Titus visit to the past (# 2Co 12:18; cf. # 2Co 8: 6). Moreover, the man who had challenged Paul's authority is not mentioned in c. # 2 Corinthians 10: 1-13: 2, while it was precisely his attitude had caused severe letter (# 2Co 2: 5-8). Others accept as is the order of c., But they see it as two separate letters. According to them, Paul would have sent the first ch. # 2 Corinthians 1: 1-9: 2, then heard that new disturbances broke out in Corinth, he would have reacted by writing a second letter, composed of c. # 2 Corinthians 10: 1-13: 2. Finally, a variant of this position concedes that Paul had interrupted a time writing the letter, but had continued thereafter. Thus, a certain period of time, during which Paul would have received bad news from Corinth, separate the two parts, which do not form unless a single letter. The latter position has the merit of preserving the unity of 2 Corinthians, Paul says although nowhere in the rest of the book, he would have received recent news of Corinth. The best interpretation is the one that considers 2 Corinthians as a homogeneous letter with c. # 2 Corinthians 1: 1-9: 2 addressed the majority of believers who had repented (see # 2 Corinthians 2: 6), and c. # 2 Corinthians 10: 1-13: 2 to the minority which was still under the influence of false teachers. The following elements contribute to establish the validity of this view:

1 no historical evidence or the texts of Greek manuscripts or the writings of the Church Fathers nor ancient translations - no evidence of the existence of c. # 2 Corinthians 10: 1-13: 2 in the form of a separate letter, and all the Greek manuscripts places them after c. # 2 Corinthians 1: 1-9: 2;

2. differences in tone and style between these two parties have often been exaggerated (see # 2Co 11:11; 2Co 12:14 with # # 2Co 6:11; # 2 Corinthians 7: 2);

3 ° c. # 2 Corinthians 10: 1-13: 2 is the logical conclusion of ch. # 2 Corinthians 1: 1-9: 2, where Paul prepares the Corinthians to the visit he had announced to them (# 2 Cor 1: 15-16; 2 Cor # 2: 1-3).

 

2 I pray, when I am present not force me to confidently use this boldness, which I intend to use against some who look at us as walking according to the flesh.

Paul was quite able to exercise his authority and courage to face anyone (see #Ga 2:11). However, in his desire to spare the Corinthians (cf. 2 Cor 1:23 #), it urges the rebellious minority not to push it to demonstrate its ability to act decisively and to confront them directly. However, it was ready to do so if necessary.

 

3 For though we walk in the flesh, we do not war after the flesh.

walk in the flesh. The opponents of Paul in Corinth accused him falsely to walk after the flesh in the moral sense (cf. #Ro 8: 4). But the apostle rejects their criticisms and says it works, indeed, in the flesh of a physical point of view: invested with the power and authority of an apostle of Jesus Christ, the fact remained no less a human being like the others (see # 2 Corinthians 4: 7, # 2Co 4:16; # 2Co 5: 1).

we do not war after the flesh. While man, Paul did not lead the spiritual battle for the souls by using human ingenuity, wisdom of the world or a scholarly methodology (see # 1 Corinthians 1: 17-25; 1 Cor # 2: 1- 5). Such weapons are powerless to free men from the power of darkness and bring them to maturity in Christ. They can not oppose the diabolical assaults against the Gospel, such as the false apostles of Corinth.

 

4 For the weapons of our warfare are not carnal, but mighty, by the power of God to the pulling down of strongholds.

we fight. The Christian life conceived as Battle is a common theme of the NT (cf. # 2Co 6: 7; #EP 6: 10-18; 1 Tim 1:18 #; # 2Ti 2: ​​3-4; # 2 Timothy 4: 7 ).

carnal. That is to say, human.

fortresses. The Corinthians understood well this metaphor, since the city of Corinth, like most cities of the time, had a fortress (the top of a hill south of the city) in which the inhabitants could find shelter. The tremendous spiritual influence exerted by the forces of darkness can be overcome by spiritual weapons used by true believers, what the NT calls "the sword of the Spirit" (6:17 #EP). Indeed, only the truth of God is able to defeat Satan's lies. That is the real spiritual warfare. The NT does not advise believers to tackle the demons or Satan, but combat error by means of truth. This is our battle (see #Jn 17: 17; # Hey 4:12).

 

5 We demolish arguments and every high thing that exalts itself against the knowledge of God, bringing every thought into captivity to the obedience of Christ.

reasoning. Thoughts, ideas, speculations, the arguments, philosophies and religions false ideological form walls behind which the men barricaded themselves against God and the Gospel (cf. 1 Cor 3:20 #).

every thought captive. This phrase emphasizes the complete destruction of the fortress that is human and satanic wisdom, and the issuance of those who were prisoners, slaves of the lies of the devil.

 

6 We are ready to punish all disobedience, when your obedience is complete.

Paul could behave passive observer while the enemies of the faith assailed a church under his responsibility. He was ready to purify the Corinthian congregation thoroughly (as he did in Ephesus # 1 Tim 1: 19-20) soon she would return to obedience. The distinction between penitent and obedient majority and the minority of recalcitrant would be clear.

 

7 ¶ You look to the look! If someone is convinced he is Christ's, let well in himself that as he is Christ's, so also are we in Christ.

You look to the look! It can also lead to an imperative: "Look what is obvious, consider the facts and evidence before you. "In light of what the Corinthians knew about it (see # 1 Corinthians 9: 1-2), how some of them could they believe that Paul was a false apostle and that false teachers were, themselves, true apostles? Unlike Paul, the false apostles had not founded churches and had not suffered persecution for Christ. Paul could appeal to the testimony of his companions or even Ananias to confirm the reality of what he had experienced on the road to Damascus. False apostles, themselves, had no witnesses to their alleged encounters with the risen and glorified Christ.

If someone is convinced he is Christ. Belonging to Christ, which is demanding the false apostles, can be understood in four different ways:

1 they were Christians;

2. They had known Jesus during his earthly ministry;

3. They had received from her apostolic mission; or

4th they had a top-secret knowledge of his person.

Arguing that these claims were wholly or partially correct for them, they refused to consider them as true in the case of Paul.

we are of Christ. For clarity of the demonstration, Paul does not reject immediately the assertion of false apostles (as it would later in the # 2 Corinthians 11: 13-15), he simply emphasizes that he too can claim to belong to Christ. If the Corinthians wanted to check the validity of these contradictory statements about each, they were simply considering the facts and objective evidence, as he had just recommended them in the same verse.

 

8 For though I should boast a little too much of the authority which the Lord gave us for edification and not for your destruction, I can not be ashamed,

The debate with the false apostles had led Paul to emphasize his authority more than he wished, for humility, he used not to claim rights. However, he would never have to be ashamed of what he might say about its authority as it rightfully belonged to him, no one could blame him for having usurped. Paul had received his authority from the Lord to strengthen the Church. The use he made in Corinth to constitute evidence of the authenticity of his apostolic call. In contrast, the false apostles, instead of building up the church, it brought confusion, division and controversy. It was objective evidence that their authority was not from the Lord, whose sole purpose is to build his Church (cf. #Mt 16: 18), and not to lead to ruin.

 

9 so that I do not seem to want to intimidate you by letters.

intimidated by letters. False apostles Paul accused of abusing his position as spiritual leader and attempting to intimidate the Corinthians by his letters. However, Paul made no attempt to scare the Corinthians, but only to lead them to repentance (see # 2 Corinthians 7: 9-10). His intervention was motivated by love (cf. # 2Co 7: 2-3; 2 Cor 11:11 #; # 2Co 12:15).

 

10 For, they say, the letters are weighty and strong; but present in person, he is weak, and his speech contemptible.

In their repeated attempts to discredit Paul, false teachers opposed the resolute and force full tone of his letters to his personality and claimed that the apostle lacked presence, charisma and strength of character to be a responsible genuine. They never failed to substantiate their views by calling Paul left after his painful visit (# 2Co 2: 1) leakage after a bitter failure. In a culture that prized the subtle manipulation of the rhetoric and oratorical gifts, the speech "despicable" Paul was hyped as proof of his weakness and inefficiency.

 

11 He that speaks of the kind considered such we are in word by letters, being absent, such as we are in our actions, being present.

Paul counteracts the charges brought against him by the affirmation of his integrity: he was the same in his letters that the presence of the Corinthians.

 

¶ 12 We dare not match or compare ourselves with some of those who commend themselves. But pitting themselves against their own measuring and comparing themselves to themselves, are not wise.

match or compare ourselves. This passage underscores the degree of humility of Paul. He would indeed be compared to others or to promote himself. The only opinion about it mattered to him was that of the Lord (cf. 1 Cor # 4: 4). However, he was obliged to defend his apostleship to prevent Corinthians, turning away from him, abandoning the truth for lies.

comparing themselves to themselves. Paul highlights the folly of pride shown by the false apostles: they formulated spurious requirements before proclaiming himself superior to others because they were able to meet them.

 

13 For us, we will not boast beyond measure; we will, instead, to measure the limits of the rule which God has assigned us, so we bring you up also.

we glorify unduly. Unlike the false apostles haughty, arrogant and conceited - Paul refused to advance any statement about himself or his ministry that would have been true and approved by God.

limit the scope which God has assigned us. Paul was content to remain within the ministry God had entrusted to him, that of being the apostle of the Gentiles (#Ro 1: 5; 11:13 #Ro; # 1 Tim 2: 7; 2 Timothy 1:11 #) . That is why, contrary to the false apostles, the sound field ministry included the city of Corinth. The apostle is once again humility by refusing to boast of his own works. He preferred indeed highlight what Christ had done through him (#Ro 15: 18; #Col 1:29).

 

14 We will not exceed our limits, as if we had not come to you; for it is to you that we came with the gospel of Christ.

15 It is not beyond measure, it is not the work of others, that we rejoice; but having hope, when your faith increases, to grow advantage of you again, within the limits assigned to us,

even larger ... in our own domain. When the crisis that shook Corinth would have ended and the faith of the Corinthians was fortified, Paul, with their help, his ministry would start expanding into new regions.

 

16 and to announce the Gospel beyond you, without us glorify what has been done within the limits assigned to others.

regions located beyond you. Like Rome (#AC 19: 21) and Spain (15 #Ro: 24, #Ro 15: 28).

 

17 Let him who boasts boast in the Lord.

Thought to boast itself was an abomination to Paul. It gloried in the Lord (cf. Jer # 9: 23-24; 1 Cor 1:31 #).

18 For it is not he who commends himself who is approved, but whom the Lord commends.

whom the Lord recommends. Is recommending yourself is nonsense and foolishness. The only real recommendation comes from God.

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