2 Corinthiens 12.9
15/01/2017 08:59VERSET DU JOUR
2 Corinthiens 12.9 |
Naturellement, ce constat n’est pas l’apanage de l’homme rebelle. Non, le fidèle aussi y aboutit. Seulement, ici surgit une différence notable entre les deux individus. À cette occasion, l’incrédule invétéré sombre malheureusement dans le désespoir. Le croyant, quant à Lui, finit enfin par exercer sa foi dans le Seigneur. À cet instant, sa vie est sur le point de basculer, pour toujours. Oui, il est prêt aujourd’hui à entendre la voix de son Maître lui susurrer tendrement à l’oreille: « Ma grâce te suffit; car Ma force s’accomplit dans la faiblesse. »
Ce qui semblait être une impasse, le bout du chemin, n’est en définitive pour le chrétien que le commencement d’une toute nouvelle aventure. Soudain, le racheté en prend conscience: il n’est pas seul. Christ est son Sauveur. À présent, ce n’est plus seulement un credo, mais une expérience vécue. Avec bonheur, il se découvre des capacités, des forces, insoupçonnées jusqu’alors. Maintenant, le bien-aimé l’a connu, le Seigneur est réellement sa Force. Dorénavant, ses perspectives changent absolument. Les difficultés ne sont plus considérées sous le même angle; quelles qu’elles puissent être, la même pensée réjouit invariablement son cœur: « Je puis tout par Celui qui me fortifie. »
Pour finir, il faut bien en convenir: la marche normale du chrétien rencontre son lot d’afflictions et de langueurs, c’est vrai. Qu’importe, la chair peut bien être humiliée et périr, si seulement la force de Christ habite en nous. Autrefois, l’illustre apôtre Paul l’a affirmé: « […] quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. » À notre tour d’en faire l’expérience!
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