PROPHÉTIE 2 SUR JÉSUS-CHRIST Descendant d'Abraham

29/04/2015 16:53

SUR JÉSUS-CHRIST

Descendant d'Abraham

 

Prophéties annoncées

Genèse 12. 7  L’Éternel apparut à Abram, et dit : Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l’Éternel, qui lui était apparu.

Notes de John Macarthur

Je donnerai ce pays. Cf. #Ge 13: 15 ; #Ge 15: 18 ; #Ge 17:7-8 ; #Ga 3:16. Dieu ne fit pas à Abram une promesse qui se limitait à lui; il conclut avec lui une alliance dont les intérêts élevés et sacrés se situaient dans le long terme, dans un pays où sa descendance devrait vivre en tant que peuple élu: les graines de la vérité divine devraient y être semées dans l’intérêt de toute l’humanité. Ce pays fut choisi car il était le plus approprié pour accueillir la révélation et le salut divins pour le monde.

autel à l’Éternel. Par cet acte, Abram fit une confession publique de sa foi, instaura le culte du vrai Dieu et déclara sa confiance dans la promesse divine. Ce fut le premier véritable lieu d’adoration érigé dans le pays promis. Isaac construira plus tard un autel afin de commémorer l’apparition de l’Éternel (#Ge 26:24-25) et Jacob en érigera un à Sichem (#Ge 33:18-20).

Genèse 13. 15  car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours.

Après le départ de Lot, l’Éternel réaffirma son alliance avec Abram (#Ge 12:1-3). D’une manière saisissante et nette, il lui donna à perpétuité le pays (vv. #Ge 13: 14, #Ge 13: 17: ordre de le « regarder » puis le « parcourir » dans tous les sens), à lui et à ses descendants, et promit qu’ils seraient innombrables (v. #Ge 13: 16: comme « la poussière »).

Autres notes

En ce qui concerne la terre, après le choix de Lot et l’installation d’Abram, l’Éternel la donne en possession perpétuelle au patriarche. Cette révélation qui fixe les contours du territoire, fait le lien entre la description encore vague de 12.7 et celle, plus précise, de 15.17

Autres notes

(#Ge 13:10-18) Quand on ne juge les choses que par leur premier résultat, on risque de faire de grandes erreurs. À voir Abraham sortir d’Égypte avec de grandes richesses, on inclinerait à croire que Dieu récompensa son incrédulité ; et à voir Lot prendre pour sa part la plus belle contrée de Canaan et ne laisser à son oncle que le pays des montagnes, on serait tenté de penser que Dieu traita bien mal la foi du patriarche; mais, pour prononcer, attendons la fin. Au moment où Abraham et Lot se séparèrent, la plaine basse du Jourdain ne présentait pas l’aspect de désolation qu’offre aujourd’hui sa partie la plus méridionale. Le fleuve, après avoir coulé au fond d’une gorge assez étroite, arrosait enfin une belle vallée, très chaude et très fertile, où l’on comptait déjà plusieurs villes en formation. Les deux principales étaient Sodome et Gomorrhe. Attiré par la magnificence de cette contrée, verdoyante comme on se représentait l’Éden d’autrefois et que fécondaient les eaux du Jourdain, comme celles du Nil enrichissaient l’Égypte, Lot se dirigea de ce côté, sans se laisser arrêter par la corruption bien connue des habitants. Nouvel exemple du danger que l’on court à écouter la convoitise des yeux. Tout ce qui est beau n’est pas bon {==> "Ge 6:1 à 22 }, et la richesse n’est pas une garantie de bonheur. C’est ce que l’histoire de Lot nous fera voir avec une grande évidence.

      Quant à Abraham, demeuré dans ses montagnes, il obtint de l’Éternel ce qui vaut mieux que tous les biens du monde : la confirmation de ses promesses et par conséquent une éclatante approbation de sa conduite. Au moyen de la parole que l’Éternel lui adressa, Abraham put comprendre que tôt ou tard la terre de Canaan appartiendrait en entier à sa postérité, qu’elle lui appartiendrait jusqu’à la fin du monde, que cette postérité se composerait d’une multitude immense, et quant à lui personnellement, qu’il achèverait paisiblement ses jours dans la terre de la promesse. Nous verrons plus tard comment cette quadruple prophétie s’est accomplie dans trois de ces traits au moins. Abraham a eu une nombreuse postérité ; une portion de sa postérité a possédé pendant un certain temps tout le pays de Canaan ; lui-même y a vécu et il y est mort en paix. Quant à ce qui est dit que sa postérité le posséderait à jamais, il semble que la Parole de Dieu ne se soit pas réalisée ; mais si la postérité d’Abraham n’est que momentanément chassée de la Judée, si, après être retournée à son Dieu, par Jésus-Christ, elle doit l’habiter de nouveau et pour ne plus la quitter jusqu’à la fin du monde, cette prophétie serait aussi vraie que les trois autres. Or, il me sera facile, plus tard, de vous montrer que, d’après la Bible, la chose semble devoir se passer ainsi.

       En attendant, il fut bien doux pour Abraham d’ouïr le Seigneur lui parler de la sorte, au moment où il venait de se séparer de son neveu. C’est ainsi que Dieu bénit la fidélité de ses enfants. Lorsque, par sa grâce, leur foi a remporté quelque victoire, on peut compter que le Saint-Esprit renouvelle et fortifie en eux le sentiment de leur adoption. Ce ne sont pas nos bons sentiments qui nous donnent la foi ; c’est elle plutôt qui est la source de tout bon sentiment dans l’âme ; mais plus nous marchons selon l’Esprit, plus aussi nous sentons les promesses de Dieu vivre au dedans de nous et notre foi s’affermir.

       Comblé des faveurs de son Dieu, Abraham se dirigea plus à l’intérieur du pays, vers Mamré ou Hébron. Selon ses coutumes pieuses, il y éleva un autel à l’Éternel et lui rendit le culte de sa reconnaissance. Oh ! Qu’il devait se sentir plus heureux qu’à son retour d’Égypte ! Dieu veuille donc nous enseigner à être, comme Abraham à ce moment, débonnaires, désintéressés, pacifiques et, pour tout dire en un mot, pleins de foi.

 

Prophéties réalisées

Matthieu 1.1 à 16

1 ¶  Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham…

Notes de John Macarthur

Généalogie de Jésus-Christ. Certains considèrent cette expression comme le titre de tout l’Évangile de Matthieu. « Généalogie », littéralement « livre de généalogie », est l’expression exacte utilisée dans le texte grec de la LXX en #Ge 5:1.

Jésus-Christ. L’hébreu Yeshua signifie « l’Éternel est salut ». Christos, qui signifie « oint », est l’équivalent de l’hébreux rendu par « Messie » (#Da 9:25).

fils de David. Un titre messianique utilisé en tant que tel uniquement dans les Évangiles synoptiques.

fils d’Abraham. Fait remonter la lignée de Christ jusqu’à l’aube de la nation née de l’alliance avec Abraham (#Ge 12:1-3).

 

Luc 3. 23 à 38

38  …fils d’Énos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.

Notes de John Macarthur

3:23-38 La généalogie de Luc remonte en arrière, partant de Jésus pour aller jusqu’à Adam. Celle de Matthieu suit au contraire un ordre chronologique, elle part d’Abraham pour aboutir à Joseph. Chez Luc, la partie comprise entre Joseph et David est entièrement différente de la section analogue chez Matthieu. Les deux listes peuvent être facilement harmonisées, si l’on considère que Luc présente la généalogie de Marie et Matthieu celle de Joseph. Ainsi, Jésus est héritier de la lignée royale par son père légal, tandis que la preuve qu’il est physiquement un descendant de David passe par Marie. Contrairement à Matthieu, Luc ne mentionne aucune femme dans sa généalogie, pas même Marie. Joseph devint « fils d’Héli » par mariage (Héli n’ayant eu aucun fils), c’est pourquoi il a sa place en tant que représentant de la génération de Marie (v. #Lu 3:23). Un précédent pour ce genre de substitution avait été établi par Moïse lui-même en #No 27:1-11 ; #No 36:1-12. Les noms des hommes mentionnés entre Héli (v. #Lu 3:23) et Rhésa (v. #Lu 3:27) ne se trouvent nulle part ailleurs dans l’Écriture. Zorobabel et Salathiel (v. #Lu 3:27) sont les deux seuls personnages de cette liste qui correspondent à celle de la généalogie de Matthieu entre David et Jésus.

comme on le croyait. Luc a déjà établi le fait de la naissance virginale (#Lu 1:34-35). Il rappelle ici une fois de plus que Joseph n’était pas le vrai père de Jésus.

 

Galates 3.16

16  Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : et aux postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais en tant qu’il s’agit d’une seule : et à ta postérité, c’est-à-dire, à Christ.

Notes de John Macarthur

promesses. Celles qui sont associées à l’alliance abrahamique (#Ge 12: 3, #Ge 12: 7 ; #Ge 13:15-16 ; #Ge 15: 5, #Ge 15: 18 ; #Ge 17: 8 ; #Ge 22:16-18 ; #Ge 26:3-4 ; #Ge 28:13-14). Ces promesses avaient été faites à la fois à Abraham et à ses descendants; elles ne devinrent donc pas caduques après la mort d’Abraham ou lors de l’avènement de la loi.

Descendance. #Ga 3:19. Citation de #Ge 12: 7. Le singulier, en hébreu comme en grec, peut s’utiliser dans un sens collectif. Paul veut souligner que, dans certains passages de l’A.T. (p. ex. #Ge 3:15 ; #Ge 22: 18), « descendance » renvoyait au plus grand des descendants d’Abraham, Jésus-Christ.

 

Autres notes

(#Ga 3:15-18) Ce n’est pas tout. Lorsque Dieu fit connaître à Abraham sa volonté au sujet de l’héritage des promesses, il exprima dans cette espèce de testament, que les promesses étaient faites, non à tous les descendants du patriarche, mais à un seul, appelé par excellence sa postérité, le Christ. C’est donc à lui proprement qu’appartient l’héritage, comme il est dit au psaume second, à lui et aux siens. Or, un testament ne peut être ni annulé, ni modifié. Dans le cas actuel, l’hérédité ouverte par le testateur, l’a été en vertu d’une promesse et non d’un commandement. Dieu a dit : « Je te bénirai, » sans condition aucune. Il est vrai que, plus tard, il à tenu cet autre langage : « Si tu obéis, je te bénirai ». Mais c’était sous un autre régime, et ce régime de la loi ne saurait avoir aboli le testament fondé sur la promesse antérieure immuable …  Encore un raisonnement, sans réplique !

 

Autres notes

Dieu a établi un testament avec Abraham. Il a laissé des promesses certaines à Abraham et à sa descendance. D’après les termes de cette alliance, les descendants du patriarche devaient recevoir le salut et l’Esprit Saint. La descendance désigne donc Christ et tous ceux qui placent leur foi en Lui. Il est le premier-né, les prémices d’une nouvelle famille spirituelle, d’un nouveau peuple (voir #Ro 8:29 ; #1Co 15: 20). La promesse n’a pas été faite à toutes les descendances, à tous ceux qui sont issus de lui selon la chair, mais seulement à Christ et par Lui à tous ceux qui croient. Dieu avait déclaré à Abraham : « Toutes les nations de la terre se diront bénies par ta descendance » (#Ge 22: 18). C’est donc en Christ que la promesse faite à Abraham s’est réalisée.

 

Autres notes

#15-18 L’alliance que Dieu a faite avec Abraham, n’a pas été écartée par la loi donnée à Moïse. L’alliance a été faite avec Abraham et sa Postérité. Elle est encore en vigueur ; Christ demeure pour toujours dans sa personne, et sa semence spirituelle, qui est sienne par la foi. Par cela nous apprenons la différence entre les promesses de la loi et celles de l’Évangile. Les promesses de la loi sont faites à la personne de chaque homme ; les promesses de l’Évangile sont faites en premier lieu à Christ, puis par Christ à ceux qui par la foi lui sont greffés. Pour analyser correctement la parole de vérité, une grande différence doit être faite entre la promesse et la loi, quant aux affections intimes, et à toute la pratique de la vie. Quand la promesse est mêlée à la loi, elle n’est rien d’autre que la loi. Que Christ soit toujours devant nos yeux, comme un argument sûr pour la défense de la foi, contre la dépendance à la justice humaine.

Autres notes

Sans doute les chrétiens judaïsants argumentaient-ils sur le fait que, bien que les promesses eussent été faites à l’origine à Abraham et sa descendance (le peuple d’Israël) par la foi, pourtant ce même peuple fut plus tard astreint à la loi. Les judaïsants en déduisaient que les Galates, quoiqu’originellement sauvés par la foi, devaient maintenant se soumettre aux Dix Commandements. Paul répond : les promesses ont été faites à Abraham et à sa descendance. Bien que le mot « semence » utilisé ici puisse quelquefois se rapporter à une multitude, il dénote ici une personne, à savoir le Christ (nous ne verrions probablement jamais cela de nous-mêmes en lisant l’A.T., mais l’Esprit de Dieu nous éclaire).

Autres notes

L’accord divin, déclare Paul, ne s’appliquait pas à plusieurs descendants naturels d’Abraham, mais à sa descendance considérée comme étant le Christ chef d’une nouvelle race. Le sens n’est pas : une succession de générations humaines, mais l’accomplissement de la promesse en une seule postérité résumée en Christ. Cette interprétation n’est pas évidente dans les termes de #Ge 12: 7; 13: 15; 17:7,8; 22: 18, mais elle n’est pas non plus exclue. L’enseignement de Paul nous donne une clé de l’histoire qui marche vers son accomplissement en Christ, et vers l’union avec lui des « hommes de foi » (cf. versets 7,9) qui héritent de la promesse. 

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