23 LE CRÉANCIER ET LES DEUX DÉBITEURS
16/09/2014 07:55LES PARABOLES DE JÉSUS
23 LE CRÉANCIER ET LES DEUX DÉBITEURS
LUC 7 : 41 à 43
41 Un créancier avait deux débiteurs : l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante.
42 Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l’aimera le plus ?
43 Simon répondit : Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as bien jugé.
NOTES DE JOHN MACARTHUR
7:41
deniers. Un denier avait la valeur d’une journée de travail (voir la note sur Mt 22:19 {==> "Mt 22:19"}); la somme en question était donc considérable: environ deux ans de salaire.
NOTES DE HALE_NT
41-43 Dans celle-ci, Jésus enseigna qu’un homme aimera et remerciera Dieu en fonction de la grâce que Dieu lui aura manifestée. Plus les péchés pardonnés seront nombreux, plus l’amour du pécheur pardonné sera grand envers Dieu. Le péché est comme une dette. Si un homme sait que ses fautes sont innombrables, il sera reconnaissant pour le pardon accordé. Par contre, si un homme estime que ses péchés n’ont pas d’importance, il appréciera moins le pardon obtenu. Il est intéressant de noter que la gratitude d’un homme ne dépend pas de son état de péché réel, mais de l’état de péché dans lequel il pense être. Remarquons aussi que nous ne pouvons pas payer notre dette envers Dieu par notre propre justice, que nos péchés soient petits ou grands. Ils n’avaient pas de quoi payer leur dette (verset 42). Ce n’est qu’en vertu de la grâce de Dieu que notre dette peut être pardonnée. Il vaut mieux qu’un homme juge ses péchés vraiment grands, car c’est ainsi que Dieu les voit.
AUTRES NOTES
#Lu 7:41
Cinq cents deniers. Un an et demi de travail.
Cinquante. Un mois et demi de travail.
Jésus lut dans les pensées de Simon et lui demanda courtoisement la permission de dire quelque chose. Avec beaucoup de finesse, le Seigneur raconta l’histoire d’un créancier et de deux débiteurs. L’un devait 500 FF, l’autre 50. Comme aucun des deux ne pouvait payer sa dette, le créancier la leur remit à tous deux. Jésus interrompit son récit et demanda à Simon lequel, d’après lui, aimerait le plus le créancier. Le pharisien répondit fort justement : Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Mais cette réponse le condamnait, comme Jésus va le lui prouver.
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