LES MIRACLES DE JÉSUS - ÉVITEMENT DE LA FOULE HOSTILE 25 DE 37
16/08/2015 14:5525 DE 37 LES MIRACLES DE JÉSUS
ÉVITEMENT DE LA FOULE HOSTILE
LUC 4 : 27 Il y avait aussi plusieurs lépreux en Israël du temps d’Élisée, le prophète ; et cependant aucun d’eux ne fut purifié, si ce n’est Naaman le Syrien.
4:25-27 La veuve de Sarepta (#1R 17:8-24) et Naaman le Syrien (#2R 5) étaient tous deux des non-Juifs qui vivaient à une époque d’incrédulité généralisée en Israël. Jésus souligne ici que Dieu ne tint pas compte de toutes les veuves et tous les lépreux présents en Israël, mais qu’il manifesta sa grâce à deux habitants de nations païennes. La compassion de Dieu pour les non-Juifs et ceux qui sont rejetés constitue un thème récurrent de l’Évangile de Luc
28 Ils furent tous remplis de colère dans la synagogue, lorsqu’ils entendirent ces choses.
remplis de colère. Pour la première fois, Luc mentionne une opposition au ministère de Christ. Ce qui déclencha la colère des Nazaréens, ce fut apparemment l’idée que la grâce de Dieu pouvait leur être retirée et être étendue aux non-Juifs.
29 Et s’étant levés, ils le chassèrent de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, afin de le précipiter en bas.
30 Mais Jésus, passant au milieu d’eux, s’en alla.
passant au milieu d’eux. Ces paroles suggèrent une fuite miraculeuse, le premier d’une série d’incidents similaires où Jésus échappa à une mort prématurée entre les mains de la foule (cf. #Jn 7:30 ; #Jn 8:59 ; #Jn 10:39).
AUTRES NOTES
(#Lu 4:24-28) Là-dessus, notre Seigneur ayant appliqué à Nazareth, le lieu où il fut élevé, ce qu’il avait dit précédemment de la Judée [2791] {==> "Jn 4:43"}, justifia toute sa conduite en faisant allusion à deux traits de l’Ancien Testament qui sont bien connus de mes lecteurs [1926, 1982]. Comme Naaman et la veuve de Sarepta avaient été l’un et l’autre des païens, les paroles de Jésus signifiaient qu’il distribue ses grâces selon son bon plaisir, et que les Nazaréens avaient beau lui appartenir de très près, ce fait ne leur donnait nul droit sur sa personne, ni sur aucune de ses faveurs. C’était même leur dire qu’ils s’exposaient, par leur incrédulité, à se voir privés des bienfaits de son règne.
AUTRES NOTES
25-26 Ensuite Jésus prononça des paroles qui irritèrent plusieurs personnes. Il leur rappela qu’en raison de l’incrédulité répandue en Israël à une époque de sécheresse, le prophète Élie est parti vivre chez une païenne, une veuve de Sarepta, au nord d’Israël (#1R 17:7-16).
AUTRES NOTES
#14-30 Christ enseignait dans les synagogues de la Galilée, dans les lieux de rencontre où l’on adorait Dieu en public, pour lire, exposer, mettre en pratique la Parole, prier et glorifier l’Éternel. Jésus était « paré » de tous les dons et de toutes les grâces que Lui procurait l’Esprit Saint.
Par le biais de Christ, les pécheurs peuvent être libérés de toute culpabilité, par Son Esprit et Sa Grâce, ils sont délivrés de l’esclavage de la corruption. Il est venu annoncer Son Évangile : apporter la lumière à ceux qui étaient dans les ténèbres, et par le pouvoir de Sa Grâce, redonner la vue aux aveugles.
Christ a prêché « l’année de grâce du Seigneur » #4:19. Que les pécheurs puissent accepter l’invitation du Sauveur, quand une telle liberté est ainsi proclamée ! Le Nom de Christ est synonyme de « Merveilleux » ; rien ne pouvait mieux exprimer la nature de Son Nom, que Sa parole, pleine de Grâce, avec toue la Puissance qui en découlait.
Nous pouvons être étonnés que Christ ait prononcé de telles paroles, pleines de grâce, pour l’espèce humaine, si malheureuse et si pitoyable. Certains préjugés soulèvent souvent des objections à l’encontre de la doctrine de la croix, pleine d’humilité ; alors que la Parole de Dieu éveille l’inimitié des hommes contre l’Évangile, ces derniers finissent souvent par blâmer la conduite ou la manière de ceux qui Le prêchent.
La doctrine de la Souveraineté de Dieu et Son autorité dans l’accomplissement de Sa Volonté provoquent les hommes orgueilleux : ils ne recherchent pas Ses voies et se fâchent en voyant les autres obtenir les bénédictions qu’eux-mêmes méprisaient initialement. Dans ce texte, nous voyons Jésus se faire repousser de cette synagogue par la foule, venant d’entendre ce même message de l’Évangile.
Alors que Jésus s’est laissé crucifier, pour expier les péchés de l’humanité, puissions-nous L’honorer en tant que Fils de Dieu, Sauveur des hommes, et chercher à montrer que nous le faisons par pure obéissance !
AUTRES NOTES
#24-27 Le Seigneur répondit en énonçant un principe général observé partout : les grands hommes ne sont habituellement pas très appréciés dans leur propre patrie. Il appuya son affirmation par deux exemples de prophètes de l’A.T. qui, n’ayant pas été reconnus à leur juste valeur par le peuple d’Israël, furent envoyés chez des païens. Lors de la grande famine qui sévit en Israël, Elie ne fut pas envoyé chez l’une des nombreuses veuves du pays, mais vers une femme veuve païenne de Sidon. Et bien qu’il y ait eu plusieurs lépreux en Israël du temps d’Élisée, le prophète ne fut pas envoyé vers eux, mais il purifia le capitaine Naaman de l’armée syrienne. Imaginez l’impact des paroles de Jésus sur l’esprit des Juifs présents, eux qui plaçaient les femmes, les païens et les lépreux au bas de l’échelle sociale ! Le Seigneur les mettait au-dessus des Juifs incrédules. Il disait en substance à ses interlocuteurs que l’histoire de l’A.T. se répétait maintenant. Malgré ses miracles, Il allait être rejeté non seulement par la ville de Nazareth, mais également par le peuple d’Israël. Il se tournerait alors vers les païens, comme autrefois Elie et Élisée.
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