LES MIRACLES DE JÉSUS GUÉRISON DE MALADES LE SOIR 4 DE 37
13/02/2015 08:354 DE 37 LES MIRACLES DE JÉSUS
GUÉRISON DE MALADES LE SOIR
MATTHIEU 8 : 16 Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades,
17 afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies.
démoniaques. Cela signifie « démonisé », ou sous le contrôle interne d’un démon. Dans tous les cas de possession démoniaque traités par Christ, des démons étaient réellement présents dans leurs victimes. Ils avaient la maîtrise totale du corps de ces personnes, au point de parler à travers elles (#Mr 5:5-9), de causer des dérèglements (#Jn 10:20), des actes de violence (#Lu 8:29), ou même de les rendre muettes (#Mr 9:17-22).
ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète. Matthieu cite ce passage. Christ porta la culpabilité et la malédiction du péché (cf. #Ga 3:13). L’œuvre rédemptrice de Christ garantit aussi bien la guérison physique que la victoire finale sur la mort, mais elles ne seront totalement accomplies qu’à la fin des temps (#1Co 15:26).
MARC 1 : 32 Le soir, après le coucher du soleil, on lui amena tous les malades et les démoniaques.
33 Et toute la ville était rassemblée devant sa porte.
34 Il guérit beaucoup de gens qui avaient diverses maladies ; il chassa aussi beaucoup de démons, et il ne permettait pas aux démons de parler, parce qu’ils le connaissaient.
après le coucher du soleil. Ce moment marquait la fin du sabbat et le relâchement des restrictions qui lui étaient associées. En l’occurrence, la tradition rabbinique interdisait de porter la moindre charge (telle qu’un brancard) pendant le sabbat.
on lui amena. La nouvelle de la guérison par Jésus de l’homme possédé d’un démon dans la synagogue et de la belle-mère de Pierre avait fait sensation à Capernaüm et donnait grand espoir à d’autres malades.
ne permettait pas aux démons de parler. Jésus refusait un tel témoignage des puissances démoniaques à la vérité, car cela risquait d’alimenter les accusations portées contre lui d’association avec Satan (cf. #Mr 3:22 ; #Ac 16:16-18).
Cf. #Mr 1:24. Les démons affirmaient sans hésiter le caractère unique de la nature de Jésus, et Marc y voyait une preuve évidente de sa divinité.
ils le connaissaient. La théologie des démons est marquée du sceau de l’orthodoxie (#Ja 2:19); cependant, bien qu’ils connaissent la vérité, ils la rejettent et Dieu avec, lui qui en est la source.
LUC 4 : 40 Après le coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Il imposa les mains à chacun d’eux, et il les guérit.
41 Des démons aussi sortirent de beaucoup de personnes, en criant et en disant : Tu es le Fils de Dieu. Mais il les menaçait et ne leur permettait pas de parler, parce qu’ils savaient qu’il était le Christ.
Après le coucher du soleil. Il marquait la fin du sabbat. Dès que la foule put voyager, elle vint à Jésus.
Les démons reconnaissaient toujours immédiatement Christ (cf. v. #Lu 4:41 ; #Lu 8:28 ; #Mt 8:29 ; #Mr 1:24 ; #Mr 3:11 ; #Mr 5:7).
NOTES DIVERS
(#Lu 4:40-41) ; (#Mt 8:16-18) ; (#Mr 1:32-34) À peine Jésus eut-il pris quelques moments de repos, qu’il dut reparaître devant la multitude. Le soir était venu, et on lui apportait un grand nombre de malades afin qu’il les guérisse, ce qu’il faisait en posant la main sur eux, pour signifier l’influence mystérieuse qui sortait de lui et leur communiquait la santé. Parmi ces malades se trouvaient des démoniaques, et, comme les démons criaient qu’il était le Christ, le Fils de Dieu, Jésus leur imposa silence, ne voulant recevoir d’eux aucun témoignage ; car si le Seigneur se plaît dans l’honneur qui lui est rendu par ses rachetés, il ne saurait accepter les hommages involontaires que la frayeur arrache quelquefois aux méchants.
Toutes ces guérisons, nous dit saint Matthieu (#Mt 8:17), servaient d’ailleurs à accomplir la prophétie d’Ésaïe : (#Esa 53:4), prophétie conçue en ces termes : « Il a pris nos infirmités et il a porté nos maladies. » Pourtant notre Seigneur ne prenait pas sur lui proprement les maladies qu’il guérissait ; mais la maladie est l’effet du péché, et de plus toutes ces guérisons figuraient la guérison qu’il est tenu apporter à nos âmes : tel était le sens de cette prophétie [2246]. C’est là ce qui nous autorise à voir, par exemple, dans le rétablissement de la belle-mère de Simon une image de la santé spirituelle que la grâce du Seigneur rend à une âme dévorée par la fièvre des passions : dorénavant nous n’oublierons jamais ce genre d’enseignement.
La prédication de Christ touchait beaucoup le peuple ; elle agissait puissamment sur la conscience de Ses auditeurs. Les miracles décrits dans ce texte ont montré que Christ dominait complètement Satan, tout en guérissant les diverses maladies.
Quand Jésus délivre de la maladie, on doit remarquer une nouveauté de vie, consacrée plus que jamais à Son service, pour Sa Gloire. L’âme guérie doit alors répandre autour d’elle la notoriété de Christ, en tous lieux ; elle doit également intercéder pour ceux qui souffrent, physiquement ou spirituellement ; cette âme doit s’évertuer à conduire les pécheurs vers le Seigneur, afin qu’Il pose Ses mains sur eux, pour les guérir.
Jésus a chassé les démons de nombreuses personnes possédées. Nous n’avons pas été envoyés en ce monde pour vivre dans notre égocentrisme, mais pour glorifier Dieu, et pratiquer le bien dans notre entourage.
Le peuple recherchait Christ : Celui-ci est venu à lui. Un désert n’en est pas réellement un, si nous y sommes avec le Seigneur : Il nous accompagnera, par Sa Parole et Son Esprit, Il accordera Ses bénédictions aux autres nations, jusqu’à ce que, sur toute la terre, les serviteurs et adorateurs de Satan soient amenés à reconnaître Christ en tant que Fils de Dieu, et qu’ils trouvent la rédemption et le pardon de leurs péchés, au travers de Son sang.
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