LES MIRACLES DE JÉSUS APAISEMENT DE LA TEMPÊTE 5 DE 37
20/02/2015 14:395 DE 37 LES MIRACLES DE JÉSUS
APAISEMENT DE LA TEMPÊTE
MATTHIEU 8 : 23 ¶ Il monta dans la barque, et ses disciples le suivirent.
24 Et voici, il s’éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait.
une si grande tempête. La mer de Galilée se trouve à plus de 210 m au-dessous du niveau de la mer. Au nord, le mont Hermon culmine à plus de 2800 m. De mai à octobre, des vents forts pénètrent dans la vallée par des gorges étroites, causant des orages aussi soudains que violents.
il dormait. Avant d’être témoins d’une manifestation de la divinité de Jésus l’un de ses actes les plus impressionnants - les disciples purent contempler une image touchante de son humanité. Il était tellement fatigué que même les mouvements violents du bateau si forts que les disciples craignaient le naufrage (v. #Mt 8:25) - ne le réveillèrent pas.
25 Les disciples s’étant approchés le réveillèrent, et dirent : Seigneur, sauve-nous, nous périssons !
26 Il leur dit : Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme.
calme. Cf. #Ps 65:8 ; #Ps 89:10
27 Ces hommes furent saisis d’étonnement : Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer ?
à qui obéissent même les vents et la mer. Cet acte était une preuve convaincante de sa divinité (cf. #Ps 29:3-4 ; #Ps 89:10 ; #Ps 93:4 ; #Ps 107:25-29).
MARC 4 : 35 ¶ Ce même jour, sur le soir, Jésus leur dit : Passons à l’autre bord.
l’autre bord. Jésus et ses disciples se trouvaient sur la rive occidentale de la mer de Galilée. Pour échapper aux foules et prendre un bref repos, Jésus voulut passer à la rive orientale, qui n’abritait pas de grandes villes et était donc moins peuplée.
36 Après avoir renvoyé la foule, ils l’emmenèrent dans la barque où il se trouvait ; il y avait aussi d’autres barques avec lui.
37 Il s’éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barque, au point qu’elle se remplissait déjà.
un grand tourbillon. Sur ce lac, entouré de montagnes et situé à environ 208 m en dessous du niveau de la mer, les coups de vents sont monnaie courante. Le mot grec peut aussi signifier « tempête ». En l’occurrence, c’était un orage si violent qu’il avait les caractéristiques d’un ouragan. Les disciples, pourtant habitués à naviguer, craignirent de se noyer (v. #Mr 4:38).
38 Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillèrent, et lui dirent : Maître, ne t’inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ?
Et lui, il dormait. Jésus était si épuisé d’avoir prêché et d’avoir guéri les malades toute la journée que même un ouragan de cette importance ne le réveillait pas.
39 S’étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer : Silence ! tais-toi ! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme.
Silence! tais-toi! Littéralement « garde le silence, sois muselée ». Les ouragans se calment d’habitude progressivement, mais lorsque le Créateur leur en donna l’ordre, les éléments naturels se calmèrent d’un seul coup.
40 Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous ainsi peur ? Comment n’avez-vous point de foi ?
41 Ils furent saisis d’une grande frayeur, et ils se dirent les uns aux autres: Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer ?
Ils furent saisis d’une grande frayeur. Non parce qu’ils venaient de craindre pour leur vie à cause de l’ouragan, mais parce qu’ils étaient saisis de respect devant les pouvoirs surnaturels dont Jésus venait de faire la preuve. La seule chose plus terrible que d’essuyer un orage à l’extérieur, c’était d’avoir Dieu à leur bord!
Quel est donc celui-ci. Par ces mots, les disciples trahissaient leur étonnement devant la véritable identité de Jésus.
4:35-41 Ce récit démontre l’absolue autorité de Jésus sur le monde naturel.
LUC 8 : 22 ¶ Un jour, Jésus monta dans une barque avec ses disciples. Il leur dit : Passons de l’autre côté du lac. Et ils partirent.
23 Pendant qu’ils naviguaient, Jésus s’endormit. Un tourbillon fondit sur le lac, la barque se remplissait d’eau, et ils étaient en péril.
24 Ils s’approchèrent et le réveillèrent, en disant : Maître, maître, nous périssons ! S’étant réveillé, il menaça le vent et les flots, qui s’apaisèrent, et le calme revint.
25 Puis il leur dit : Où est votre foi ? Saisis de frayeur et d’étonnement, ils se dirent les uns aux autres : Quel est donc celui-ci, qui commande même au vent et à l’eau, et à qui ils obéissent ?
AUTRES NOTES
MATTHIEU 8 : 23-27 Il est réconfortant, pour ceux qui affrontent la mer en bateau, souvent au péril de leur vie, de méditer sur le fait qu’ils ont un Sauveur en Qui ils peuvent placer leur confiance, et à Qui ils peuvent adresser leurs prières : en effet, le Seigneur sait ce que c’est que d’être sur une eau tumultueuse, et de braver la tempête. Ceux qui, avec Christ, traversent « l’océan de ce monde » doivent s’attendre à des tourmentes.
La nature humaine de Christ ici-bas, semblable en toutes choses à la nôtre, à l’exception du péché, était soumise à la fatigue ; Il dormait dans cette barque, pour éprouver la foi de ses disciples. Ces derniers, dans leur crainte, s’approchèrent de leur Maître. Il en est ainsi pour une âme : quand les convoitises et les tentations nous assaillent et se multiplient, et que Dieu semble « endormi », notre âme peut être au bord du désespoir. Alors, un cri monte vers le Seigneur Jésus : « ne reste pas silencieux, sinon tout est fini pour moi ».
Beaucoup d’âmes pieuses sont cependant faibles dans la foi. Il est possible que des disciples de Christ soient inquiétés et remplis de crainte, en un jour d’orage ; se tourmenter en de telles circonstances est mauvais pour eux : ils peuvent être assujettis à des pensées lugubres ce qui est encore pire.
Les grandes « tempêtes » du doute et de la peur que peut traverser l’âme, sous la pression de « l’esprit d’esclavage », se terminent quelquefois dans une paix merveilleuse, créée et dictée par l’Esprit d’adoption.
Les disciples furent étonnés. Ils n’avaient jamais vu une telle tempête se transformer sur le champ, en un calme parfait. Celui qui peut faire cela, est capable de diriger toute chose en vue d’encourager la confiance et le réconfort que l’on peut avoir en Lui, même au jour le plus orageux ! #Esa 26:4.
Autorité sur les éléments naturels (MATTHIEU 8.23-27)
La mer de Galilée est connue pour ses tempêtes soudaines et violentes qui la fouettent et soulèvent des vagues écumantes. Les vents descendent du nord dans la vallée du Jourdain, prenant de la vitesse dans les gorges encaissées. Quand ils débouchent sur le lac, la navigation devient extrêmement dangereuse.
Ce jour-là, Jésus traversait le lac d’ouest en est. Quand la tempête éclata, ll dormait dans la barque. Ne maîtrisant plus la situation, les disciples terrifiés vinrent réveiller le Seigneur. Ils eurent le mérite de frapper à la bonne porte. Après les avoir repris pour leur peu de foi, Jésus menaça les vents et les vagues. Le grand calme qui suivit plongea les disciples dans l’étonnement : comment les éléments déchaînés avaient-ils pu obéir à leur humble passager ? Combien peu les disciples s’étaient-ils rendu compte que Celui qui se trouvait avec eux dans l’embarcation en cette circonstance n’était autre que le Créateur et la Clé de voûte de l’univers !
Tous les disciples affrontent, tôt ou tard, les tourmentes de la vie. Par moments, nous avons même le sentiment que les flots de l’adversité vont nous engloutir. Quel réconfort de savoir alors que Jésus est avec nous dans la barque ! « Aucune vague ne peut submerger l’esquif dans lequel se trouve le Maître des océans, de la terre et des cieux. » Nul n’est capable, comme le Seigneur Jésus, de calmer les tempêtes de la vie.
MARC 4 : 35-41 Christ dormait durant la tempête, pour éprouver la foi de Ses disciples, et pour les amener à prier. Leur foi semblait en effet encore faible, malgré la ferveur de leurs prières.
Lorsque notre cœur fragile est sans cesse agité comme la mer, quand nos passions sont dangereuses, entendons-nous l’appel de Christ : « fais silence, tais-toi » ? Quand nous luttons contre ce qui nous entoure, quand les craintes nous assaillent, quand notre esprit vit dans le tumulte, si le Seigneur s’écrie : « la paix soit avec vous, restez sereins », il se produit immédiatement un grand calme.
Pourquoi vous faites-vous autant de soucis ? Bien qu’il puisse exister de réels motifs de crainte, il n’y en a néanmoins aucun qui doive nous déstabiliser. Ceux qui estiment que Jésus ne se soucie pas de Son peuple périssant doivent douter en fait de la qualité de leur foi. Les meilleurs des saints sont toujours perfectibles !
La foi et la peur se succèdent, alors que nous sommes en ce monde ; mais bientôt, au ciel, la crainte sera vaincue, et la foi ne sera plus !
Le Fils de l’homme apaise la tempête (LUC 8.22-25)
La suite de ce chapitre montre comment Jésus exerce sa seigneurie sur les éléments de la nature, sur les démons, sur les maladies et même sur la mort. Tous lui obéissent, l’homme seul refuse de se soumettre.
La mer de Galilée est le jouet de soudaines et violentes tempêtes qui rendent la navigation périlleuse à ces moments-là. Peut-être ce tourbillon était-il l’œuvre de Satan qui cherchait une fois de plus à faire périr le Sauveur du monde.
LUC 8.22-25 Le maître de la tempête.
(Voir #Mt 8:23-27 : #Mr 4:35-41.) Le lac de Galilée est ceinturé de montagnes abruptes coupées de vallées encaissées, le long desquelles le vent s’engouffre en rafales soudaines et violentes. Alors que Jésus reposait, insouciamment endormi pendant que le bateau se remplissait d’eau, les disciples le réveillèrent, espérant sans doute qu’il ferait quelque chose pour les secourir. Sa réponse impliquait qu’ils auraient dû savoir que, même s’il dormait, aucun mal ne pouvait leur advenir ; toutefois, il se leva et s’adressa en maître aux éléments. Les disciples se demandèrent à juste titre : Quel est donc celui-ci… ? La réponse est que Dieu régit les flots, et que sa puissance était à l’œuvre en Jésus (#Ps 89:8 s. ; #Ps 93:3 s. ; #Ps 106:8 s. ; #Ps 107:23 s. ; #Esa 51:9 s.). Mais ils ne s’en rendirent pas encore entièrement compte.
(#Lu 8:22-25) ; (#Mt 8:23-27) ; (#Mr 4:36-41) Comme il était couché sur l’oreiller de la poupe, fatigué des travaux de la journée, et s’accordant le repos dont il avait besoin, il s’éleva tout à coup un violent orage. Le vent et les vagues étaient d’une telle force, que les disciples, bien qu’habitués à naviguer, furent saisis d’une vive frayeur. Ils s`empressèrent d`éveiller Jésus. Quand celui-ci eut, de sa voix puissante, apaisé l’orage : « O gens de petite foi ! leur dit-il, pourquoi êtes-vous si timides ? Qu’avez-vous à craindre tant que je suis avec vous ? » En réveillant Jésus et en réclamant son secours, les disciples avaient montré quelque foi, c’est incontestable ; mais en se laissant aller à tant de frayeur, la faiblesse de leur foi venait de se trahir. Quant au miracle lui-même, il étonna les disciples comme s’il avait été le premier, mais il faut dire que, vu les circonstances, il ne s’en était point fait qui aurait été de nature à les frapper autant. C’est le propre, d’ailleurs, des grandes œuvres du Créateur ; on ne se lasse pas de les admirer, même de s’en étonner. Pour nous, mes chers lecteurs, ayons Jésus à côté de nous, et, quand même il semble parfois qu’il sommeille, gardons-nous de nous décourager, quelles que soient, pour notre corps ou pour notre âme, la grandeur des difficultés et l’imminence du péril.
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