PROPHÉTIE 6 SUR JÉSUS-CHRIST Sa naissance Miraculeuse (d`une vierge)

20/05/2015 10:26

6  Sa naissance

Miraculeuse (d`une vierge)

 

 

 

 

 

 

Prophéties annoncées

Esaïe 7 : 14 ( environ 700 à 681 avant J.C.)

14  C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel.

Notes de John Macarthur

signe. Puisque le roi refusait de choisir un signe (vv. #Esa 7:11-12), Dieu le choisit lui-même. C’était un signe dont l’accomplissement s’étendrait bien au-delà de la vie d’Achaz.

la vierge. Cette prophétie annonçait la naissance virginale du Messie, comme le note le N.T. (#Mt 1:23). Le mot hébreu désignait une jeune fille non mariée et « vierge » (#Ge 24: 43 ; #Pr 30:19 ; #Ca 1:3 ; #Ca 6:8), de sorte que la naissance du fils d’Esaïe (#Esa 8:3) ne remplissait pas totalement les conditions. Cf. #Ge 3:15.

Emmanuel. Ce titre, appliqué à Jésus en #Mt 1:23, signifie « Dieu avec nous ».

AUTRES NOTES

Un autre embarras, c’est d’expliquer comment la naissance du Sauveur, sept siècles plus tard, pouvait être un signe de la délivrance que Dieu allait accorder au royaume de Juda (#Esa 7:14). Mais on voit ailleurs quelque chose de tout pareil (#Ex 3:12) {==> "Ex 3:12. Il y a des signes pour les incrédules ; il en est pour les croyants. Celui-ci était, de la seconde espèce. En répétant la promesse d’un Sauveur, Dieu donnait, par l’oracle même, un signe de sa bienveillance envers son peuple. Quant au verset 16, qui offre aussi quelque difficulté, difficulté qu’on a tenté d’aplanir en disant qu’ici le prophète parle de son propre fils ou de quelque autre enfant qui allait naître, elle disparaît, me semble-t-il, si on lie ce verset au reste du chapitre (#Esa 7:16-25), lequel se résumerait en ces mots : « Non, la bienveillance de l’Éternel ne s’est pas retirée de dessus vous, peuple ingrat et maintenant effrayé des menaces de Retsin et de Pékach. Pour preuve, il vous annonce de nouveau le Messie promis ; pour preuve encore, vous allez être délivrés de la présence des armées ennemies. Toutefois ne croyez pas que vous puissiez fuir les jugements de l’Éternel. Votre délivrance actuelle ne sera que momentanée ; bientôt fondra sur vous une horrible destruction, et tout cela se fera avant la venue d’Emmanuel, ou, en d’autres termes, avant que le Fils de Dieu devienne le fils de l’homme ; et ce fils de l’homme sera d’abord un enfant. » De cette manière, la prophétie marquait, en quelque mesure, le temps de la venue du Christ. Il fallait au préalable que le royaume de Juda reçût son châtiment. Cela revenait à dire non pas que le Messie paraîtrait tout de suite après cette catastrophe, mais du moins qu’on ne le verrait pas auparavant.

Autres notes

#7. 14 Comme beaucoup d’autres prophéties, celle-ci a eu un premier accomplissement à l’époque d’Achaz puis aura un accomplissement total plus tard, lors de la première venue de Christ. Le verset #14 oriente irrésistiblement vers Christ le fils de la vierge dont le nom indique qu’il est l’Emmanuel, c’est-à-dire « Dieu avec nous ». Citons de nouveau Vine :

Dans le livre d’Ésaïe, « voici » introduit toujours quelque chose qui se produira dans le futur. Le choix du mot almah est significatif, car il est distinct de bethullah (une jeune fille qui vit avec ses parents et dont le mariage n’est pas encore en vue) ; almah désigne une jeune fille adulte prête à se marier.  

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Le mot hébreu traduit par « vierge » (‘almah) peut aussi désigner une jeune fille. La prophétie peut avoir un premier accomplissement partiel lorsque la femme d’Ésaïe donna naissance à Maher-Schalal-Chasch-Baz (#8.14). Mais c’est la naissance de Christ qui accomplit parfaitement la prophétie. Quand Matthieu cite le verset #7, il utilise le terme grec parthenos, qui ne peut signifier que « vierge » (#Mt 1.23).

Autres notes

On doit préférer le terme vierge qui est appuyé par la citation des LXX dans #Mt 1:23. Il est appliqué à une future fiancée en #Ge 24: 1-43:2, et à la jeune Marie en #Ex 2:8 ; il présume plutôt qu’il n’établit la virginité, laquelle n’existe plus lors du mariage. Avant son accomplissement dans le Nouveau Testament, ses implications miraculeuses devaient passer inaperçues, éclipsées par les explications a) à c) ci-dessus, par exemple (Pour une discussion approfondie, voir E. J. Young, Studies in Isaiah, 1954, pages 143-198) Les temps de deviendra enceinte et enfantera sont indéterminés : les participes hébreux ne distinguent pas entre le présent et le futur.

 

Prophéties réalisées

Matthieu 1 : 18

18 ¶  Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint-Esprit, avant qu’ils eussent habité ensemble.

Notes de John Macarthur

fiancée. Les fiançailles juives étaient un engagement solennel semblable au mariage moderne. Seul un divorce pouvait y mettre fin (v. #Mt 1:19). Les fiancés étaient considérés comme étant légalement mariés (v. #Mt 1:19), bien que l’union physique n’ait pas encore eu lieu.

enceinte, par la vertu du Saint-Esprit. Voir vv. 20, 23; #Lu 1:26-35.

Autres notes

(#Mt 1:18-19) Nous avons vu que Marie était restée environ trois mois chez sa cousine Élisabeth. Ce fut à son retour sans doute, et de sa propre bouche, que Joseph apprit l’auguste et profond mystère de sa prochaine maternité. Mais, bien que disposé à croire Dieu, et malgré son affection pour Marie, il ne put se garder de soupçons dont on ne saurait lui faire un crime. Trop honnête, après cela, pour épouser une femme sur la pureté de laquelle il avait des doutes, trop compatissant aussi pour la livrer à l’opprobre qu’elle semblait mériter (#De 24: 1), il se résolut à rompre sans éclat leurs engagements, en lui laissant le soin de cacher sa honte du mieux qu’elle pourrait. Mais combien le cœur de cet homme de Dieu devait souffrir ! Ces pensées le poursuivaient jusque dans le sommeil, et ce fut là que le Seigneur vint le tirer de son angoisse et entourer Marie de sa sainte protection.

Matthieu 1:20 Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit ;

21  elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.

22  Tout cela arriva afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète:

23  Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous.

24  Joseph s’étant réveillé fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui.

25  Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus.

Autres notes

Jésus n’avait pas de père humain. D’autres hommes mentionnés dans la Bible, comme Isaac et Jean-Baptiste, furent conçus par le pouvoir surnaturel de Dieu, mais ils avaient tous un père géniteur (#Ge 18:10-14 ; #Lu 1:5-7,11-13,18-19). Marie, la mère de Jésus, n’avait jamais eu de relations sexuelles avec un homme avant la naissance de Jésus ; elle était vierge. Le père de Jésus était le Saint-Esprit (#Lu 1:26-35).

Autres notes

#18-25 Considérons bien les circonstances dans lesquelles le Fils de Dieu est entré dans ce monde misérable : que cela puisse nous apprendre à mépriser les honneurs vains de cette terre, comparés à la grandeur de Sa piété et de Sa sainteté.

Le mystère de Christ s’étant fait « homme », est digne d’adoration, il ne doit pas être un sujet de curiosité. Il a été établi que Christ devait être « participant » à notre nature, bien qu’Il fut malgré cela, pur de la souillure du péché originel, communiquée à toute la race humaine par Adam.

Observez que Dieu désire guider celui qui Le recherche plutôt que celui qui n’a aucune considération pour Sa Personne. Le temps choisi par Dieu pour donner Ses directives à Son peuple est le moment où ce dernier court à sa perte. Les réconforts divins procurent plus de joie à l’âme quand celle-ci est dans la perplexité.

Il est dit à Joseph que Marie allait donner naissance au Sauveur du monde. Il devait lui donner le nom de Jésus, ce qui signifie « le Sauveur ». Le nom de Jésus est semblable à celui de Josué. Sa signification est claire : ceux que Christ allait sauver, seraient délivrés de leurs péchés ; ils allaient être débarrassés de la culpabilité de leur iniquité, grâce à Sa mort ; le pouvoir du péché allait être anéanti par l’Esprit de Sa Grâce. En les sauvant du péché, Christ les sauve de la colère et de la malédiction divines, ainsi que de toute misère ici-bas, et ce, pour toujours !

Christ est venu pour sauver son peuple, non pas DANS son péché, mais DU péché ; Il est venu pour racheter les siens parmi les hommes, pour Lui-même, étant par nature, séparé des pécheurs.

Joseph a exécuté rapidement ce que l’ange du Seigneur lui a demandé, et ce, sans attendre, de bonne grâce et sans discuter.

Si nous voulons vraiment suivre les instructions générales de la Parole, nous devons à chaque étape de notre vie, et particulièrement lors des grandes décisions à prendre, suivre les directives divines ; nous trouverons alors, dans cette obéissance la paix et le réconfort !

Autres notes

La naissance de Jésus-Christ est différente de toutes celles mentionnées dans la généalogie. Celle-ci répétait inlassablement : « X engendra Y. » Maintenant nous est rapportée une naissance sans père humain. Les faits qui entourent la conception miraculeuse sont présentés avec dignité et simplicité. Marie avait été promise en mariage à Joseph, mais les noces n’avaient pas encore eu lieu. A l’époque du N.T., les fiançailles étaient un réel engagement, plus fort que de nos jours, et seul un divorce pouvait les rompre. Les fiancés ne vivaient pas ensemble avant la cérémonie du mariage, mais l’infidélité de l’un des deux était considérée comme un adultère et le coupable était passible de mort.

Durant ses fiançailles, Marie, bien que vierge, devint enceinte par un miracle du Saint-Esprit. Un ange lui avait annoncé d’avance ce mystérieux événement : « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre » (#Lu 1.35). Des soupçons pèseraient bientôt sur Marie et un scandale risquait d’éclater. Jamais, dans toute l’histoire de l’humanité, on n’avait vu une naissance virginale. Lorsque les gens constataient qu’une jeune fille était enceinte, ils n’avaient qu’une seule explication.

Autres notes

Les détails donnés par Matthieu et Luc sont très différents, mais tous deux s’accordent sur les points essentiels de la conception miraculeuse et du lieu de naissance (Bethléhem). Vu les circonstances, il n’est pas étonnant que ces faits aient été traités par Joseph et Marie avec discrétion, et qu’ils n’aient pas été inclus dans la première prédication chrétienne. Matthieu insiste sur la direction divine, confirmée par des rêves et l’accomplissement des prophéties de l’Ancien Testament.

Fiancée. Le contrat des fiançailles liait les deux parties, de sorte que toute infraction était considérée comme un adultère. Le Saint-Esprit prend l’initiative dans la conception de Jésus (#Lu 1:35). Plusieurs serviteurs de Dieu dans l’Ancien Testament naquirent à la suite d’une intervention divine (#Ge 18:11-14 ; #1S 1:14-20). Tel fut aussi le cas de Jean-Baptiste (#Lu 1:5-25). Mais il n’est jamais dit que les deux parents n’étaient pas impliqués dans l’acte de procréation. Ce verset et le verset 25 nient explicitement que Joseph ait eu des rapports charnels avec Marie avant la naissance de Jésus.

Autres notes

Abstinence pré-matrimoniale

      « Voici comment arriva la naissance de Jésus Christ : sa mère Marie était fiancée à Joseph ; avant qu’ils soient ensemble, elle se trouva enceinte par l’Esprit Saint. Joseph, son mari, qui était juste et ne voulait pas l’exposer à la réprobation publique, se proposa de la répudier en secret. » #Mt 1:18-19

   Ce n’est pas la crainte de réprobation publique qui dicterait la façon d’agir d’un « Joseph » d’aujourd’hui. Depuis deux générations au moins, la question de l’abstinence sexuelle avant le mariage est totalement éliminée de la société actuelle. La norme biblique est méconnue ou estimée vieux jeu, et l’on fait fi du respect dû à la jeune fille. D’ailleurs, le mot vierge est-il encore en usage dans le langage populaire ? Cette question que l’on n’ose plus débattre est éludée au profit de la liberté personnelle.

   La Bible n’évite pas les sujets d’ordre sexuel, mais elle en parle avec retenue et pudeur. Des questions sont parfois posées par des adolescents ; il est nécessaire d’y répondre par la Parole de Dieu.

   L’intention de Dieu lors de la présentation d’Ève à Adam est déterminante et valable pour tous les temps, car le Seigneur Jésus s’y réfère expressément dans l’évangile : « L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (#Ge 2:24). Notons le processus dans ce verset fondateur cité à plusieurs reprises dans le N.T. (#Mt 19: 5; Mr 10:7-8; 1Co 6:16; Ep 5:31):

 Décision de fonder un nouveau foyer,

 Attachement de cœur de l’un envers l’autre,

 L’officialisation de cette union déclarée devant l’autorité compétente.

 Union corporelle qui consacre le nouveau couple.

   Le N.T. fait connaître un seul cas de mariage, celui de Joseph et Marie. Il y a bien une noce à Cana (#Jn 3), mais l’épouse n’est pas mentionnée, pas plus que dans la parabole des dix vierges (#Mt 25) ou dans celle du roi qui fait des noces pour son fils (#Mt 22: 2). L’exemple de Joseph et Marie est de loin le plus parlant pour les jeunes d’aujourd’hui. La pensée même de pouvoir s’unir sexuellement avant mariage est totalement exclue.

   Que chaque couple de fiancés conserve précieusement cette virginité et demande la grâce de Dieu pour la garder jusqu’à leur mariage ! C’est honorer l’enseignement du Seigneur.

 

 

Luc  1 : 30 à 35

30  L’ange lui dit : Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu.

31  Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus.

32  Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père.

33  Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin.

34  Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ?

35  L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu.

Notes de John Macarthur

1:30

Ne crains point. Gabriel s’était adressé de la même manière à Zacharie (v. #Lu 1:13).

L’attitude normale  et appropriée (#Lu 12: 5) - lors d’une visitation divine ou devant un acte puissant de Dieu (#Jug 6:22 ; #Jug 13: 2 ; #Mr 16: 5. Luc semble insister particulièrement sur ce point; il mentionne souvent la crainte ressentie dans la présence de Dieu et devant son œuvre (cf. vv. #Lu 1:30, #Lu 1:65 ; #Lu 2:9-10 ; #Lu 5:10, #Lu 5:26 ; #Lu 7:16 ; #Lu 8:25, #Lu 8:37, #Lu 8:50 ; #Lu 9:34, #Lu 9:45 ; #Lu 23: 40).

1:31

Jésus. Ce nom signifie « Sauveur »

1:32

Il sera grand. La même promesse avait été faite à propos de Jean-Baptiste (v. #Lu 1:15). Cependant, le titre qui suit est spécifique à Jésus.

Fils du Très-Haut. # Luc 1:76, où Jean-Baptiste est appelé « prophète du Très-Haut ». Le mot grec utilisé par Luc pour ce titre est celui par lequel la LXX traduit l’expression hébraïque « le Dieu Très-Haut ». Appeler quelqu’un « fils » de telle personne équivalait à établir une égalité entre les deux, puisque le fils est porteur des caractéristiques de son père. Ainsi, l’ange dit à Marie que son fils sera l’égal du Dieu Très-Haut.

David, son père. Fils de David. Cf. #Mt 1:1 ; #Mt 12: 23 ; #Mt 21: 9, #Mt 21: 15. Un titre messianique. Voir #Mt 20:29-34 pour un récit sensiblement similaire, bien que distinct.

 Jésus était le descendant de David au sens physique du terme par l’intermédiaire de Marie. Le trône de David est l’emblème du royaume messianique (cf. #2S 7:13-16 ; #Ps 89:27-30).

1:33

sur la maison de Jacob éternellement. Cette expression met en valeur la dimension juive du royaume de mille ans, aussi bien que le caractère permanent de la souveraineté de Christ sur toute créature. Le royaume de Dieu placé sous l’autorité du Messie est le royaume final, qui ne sera jamais remplacé. Il aura deux phases: le millénium et l’avenir éternel, mais c’est le même roi qui régnera sur les deux.

1:34

je ne connais point d’homme. « Connaître » doit être compris au sens conjugal du terme. Marie comprit que l’ange parlait d’une conception immédiate, alors qu’elle était seulement fiancée à Joseph.

(Les fiançailles juives étaient un engagement solennel semblable au mariage moderne. Seul un divorce pouvait y mettre fin (v. #Mt 1:19). Les fiancés étaient considérés comme étant légalement mariés (v. #Mt 1:19), bien que l’union physique n’ait pas encore eu lieu.), avant que le mariage ait lieu et soit consommé. Sa question était le fruit de l’étonnement et non du doute ou de l’incrédulité, c’est pourquoi l’ange ne la reprit pas sur ce point, comme il l’avait fait pour Zacharie (v. #Lu 1:20).

1:35

Le Saint-Esprit viendra sur toi. Ce fut un acte de création de la part du Saint-Esprit, et non une sorte de cohabitation entre l’humain et le divin, présente dans bon nombre de mythologies païennes.

 

Autres notes

(#Lu 1:29-30) « Toi qui as été reçue en grâce ! » Les catholiques romains traduisent : « pleine de grâce, » inexactitude par laquelle ils essayent de justifier le culte qu’ils rendent à Marie, comme à la source de toutes les grâces de Dieu ; tandis qu’au contraire ces paroles et les paroles analogues du verset #30, montrent que Marie, encore que fort pieuse, avait eu besoin, elle aussi, du pardon ou de la grâce divine. Hélas ! Le trouble même qu’elle ressentit, et l’obligation où fut l’ange de la rassurer, prouvent assez qu’elle n’était pas d’une autre nature que nous ; car comment imaginer qu’une créature parfaitement sainte, puisse jamais avoir peur de la parole et de la présence de son Dieu ? Lors donc que les catholiques romains prétendent que la vierge Marie était pure de tout péché, ils sont dans une grande ignorance des Écritures ; et quand ils se sont avisés d’appuyer cette erreur sur une fable, selon laquelle la vierge Marie serait née elle-même d’une manière analogue à celle de Jésus-Christ, ils ont fait pis que d’ignorer les enseignements de la Bible. (Distordre l`Écriture de Dieu)

(#Lu 1:31) Le nom de JÉSUS, que Marie devait donner à son fils, n’était pas inconnu jusque-là. Ce nom de JÉSUS veut dire Sauveur. C’est la manière d’écrire en latin le mot Iésous, et ce dernier mot est celui par lequel les Septante [2569], ont rendu le nom hébreu Jehoschua ou JOSUÉ (l’Éternel sauve).

#Lu 1:32) Qu’a-t-il donc fait, ce nouveau Josué, pour justifier son nom de Jésus ou de Sauveur ? C’est une question à laquelle répondra chacune de nos Études subséquentes, tout comme nous y verrons ce que signifiait cette parole prophétique de l’ange : « Il sera grand. » La grandeur de Jésus est au-dessus de toutes les grandeurs du ciel et de la terre ; car il est le Fils du Très-Haut, et non pas seulement le fils de Marie. Au lieu de cela, il est appelé le fils de David ; et, par un effet de cette double relation qu’il a, soit avec Dieu par sa nature divine, soit avec David par sa nature humaine, il doit régner, dit l’ange, régner sur les fidèles, la vraie famille de Jacob, et par conséquent sur les Juifs quand ils se convertiront, régner en son humanité et en sa divinité réunies, régner jusqu’à la fin des siècles.

Autres notes

#26-38 Nous avons dans ce texte, un récit relatif à la mère de notre Seigneur ; bien que nous ne devions pas lui adresser de prières, nous pouvons cependant louer Dieu, à son sujet.

Christ devait naître d’une façon miraculeuse. Les propos de l’ange signifiaient simplement : je te salue, toi qui as été spécialement choisie et favorisée par le Très-Haut, toi qui va recevoir un honneur que toutes les mères juives ont si longtemps désiré ! Cette apparition et ce salut merveilleux troublèrent Marie. L’ange lui assura qu’elle avait trouvé faveur auprès de Dieu, et qu’elle deviendrait la mère d’un fils, à qui elle devait donner le nom de Jésus, le Fils du Très-Haut, qui devait s’identifier, par Sa nature et Sa perfection avec le Seigneur Dieu. JÉSUS ! Le Nom qui rafraîchit les âmes défaillantes des pécheurs contrits ; un Nom doux à prononcer et à entendre : Jésus, un Sauveur !

Nous ne pouvons rien connaître de Sa richesse spirituelle, ni de notre propre pauvreté, si nous ne courons pas à Lui ; nous ne pouvons pas percevoir à quel point nous sommes perdus et que nous périssons, si le terme « Sauveur » ne nous offre que peu de saveur. Avons-nous été convaincus de l’énorme culpabilité qui repose sur nous et la colère divine résultante, qui plane au-dessus de nos têtes, prête à fondre sur nous ? Nous devrions avoir continuellement cette pensée : « est-ce que le Sauveur m’appartient » ? Pour qu’il soit notre Sauveur, nous devons ôter tout ce qui entrave l’accès du chemin qui mène à Lui.

La réplique que Marie fit à l’ange traduisait sa foi et son humble admiration : elle n’a demandé aucun signe pour confirmer cette annonce, d’origine divine. « Sans contredit, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair », #1Ti 3:16. Christ, allait devoir revêtir Sa nature humaine, tout en étant en parfaite harmonie avec celle, d’origine divine.

Nous devons, comme Marie dans ce texte, porter tous nos désirs vers la Parole de Dieu. Dans tout conflit, souvenons-nous qu’avec Dieu, rien n’est impossible ! Lorsque nous lisons et entendons Ses promesses, transformons-les en ce genre de prière : « je suis le serviteur du Seigneur ; qu’il me soit fait selon Sa Parole » !

Autres notes

Ne crains pas !  

      « L’ange lui dit : Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Et voici, tu concevras dans ton ventre, tu enfanteras un fils et tu l’appelleras du nom de Jésus ». #Lu 1:30-31

   « Voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre auprès de toi Marie ta femme, car ce qui a été conçu en elle vient de l’Esprit Saint. » #Mt 1:20

 

Du trouble à la confiance

   Dieu va accomplir son dessein et prépare lui-même son instrument. Il envoie l’ange Gabriel à Marie, une humble et pieuse Israélite : « Je te salue, toi qui es comblée de faveur ! Le Seigneur est avec toi. Tu es bénie parmi les femmes » (#Lu 1:28). Marie est troublée, moins par l’apparition de l’ange, que par la salutation. Que peuvent bien signifier ces mots ? L’ange calme sa crainte et lui annonce que Dieu l’a choisie pour devenir la mère du Messie tant attendu.

   Le trouble de Marie, appelée à une si haute destinée, fait alors place à une admirable expression de confiance en Dieu : « Voici l’esclave du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ».

 

Des doutes à l’obéissance

   Joseph, le fiancé de Marie, est devant un dilemme quand il réalise qu’elle est enceinte. Il connaît la rigueur de la loi envers une femme infidèle. Mais Marie l’avait-elle été ?

   Puisque Marie attend un enfant hors des liens du mariage, il ne peut pas l’épouser, s’il désire que la loi soit appliquée. Mais en homme « juste », il ne veut pas non plus l’exposer publiquement à l’ignominie en intentant une action légale contre elle. Joseph se propose de la répudier sans en ébruiter la raison. C’est alors qu’un ange lui apparaît en songe pour lui dire de ne pas craindre de prendre Marie pour femme. Il lui montre que ses doutes quant à la pureté de sa fiancée sont sans fondement : la grossesse de Marie résulte d’un miracle de l’Esprit Saint. L’enfant qu’elle attend sauvera son peuple de leurs péchés.

   Joseph se réveille de son songe et obéit au commandement de l’ange : « Il prit sa femme auprès de lui, mais il ne la connut pas jusqu’à ce qu’elle ait enfanté son fils premier-né ; et il l’appela du nom de Jésus ». Sa foi, son obéissance ont balayé ses doutes.

Jésus, vrai homme, vrai Dieu

      « L’ange lui dit : Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Et voici, tu concevras dans ton ventre, tu enfanteras un fils et tu l’appelleras du nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut. » #Lu 1:30-32

   Luc est le seul évangéliste à rapporter cette déclaration divine faite à Marie, humble jeune fille de Nazareth. Il décrit le déroulement de l’incarnation du Fils de Dieu : conçu par le Saint Esprit et né de femme, il reçoit un nom, Jésus, et trouve sa place dans une généalogie humaine tout en restant le Fils du Très-Haut. Luc multiplie les détails sur la naissance de Jésus, et donne des précisions sur le cadre géographique, politique et historique dans lequel elle se produit. Puis, d’une manière suivie, il relate son ministère en Galilée, son long voyage vers Jérusalem, ses derniers moments dans la capitale, et les jours après sa résurrection.

  Pourquoi était-il si nécessaire que l’humanité de Jésus Christ soit bien établie ? Par le moyen de Paul, le Saint Esprit fournit une des raisons : « Puisque la mort est par l’homme, c’est par l’homme aussi qu’est la résurrection des morts » (#1Co 15: 21). Il fallait qu’un homme, « le dernier Adam », vive sur la terre une vie parfaite, qu’il soit pur de tout péché, pour qu’il puisse payer pour les péchés de tous les hommes, de tous ceux qui croiraient en lui.

   Jésus - son nom signifie « l’Éternel est salut » - a entièrement mené à bien la mission que Dieu lui avait confiée, celle de la rédemption. Il a donné la résurrection « d’entre les morts » à tous ceux qu’il a rachetés. Comme lui, ils sortiront de la mort (#1Co 15:20-23).

   Pour autant, en plusieurs circonstances, Dieu n’a pas voulu que son Fils soit confondu avec des hommes, fussent-ils parmi les plus pieux. Du haut du ciel, lors du baptême de Jésus et lors de la scène de la transfiguration, il proclame que Jésus est son Fils bien-aimé. Et au pied de la croix, un centurion témoigne : « Véritablement, cet homme était Fils de Dieu » (#Mr 15: 39).

   Les hommes admettent volontiers l’existence historique de Jésus. Seuls ceux qui croient que Jésus est « le Fils du Dieu vivant » (#Mt 16: 16) ont, par la foi en son œuvre rédemptrice, accès à la vie éternelle.

Méditons la grandeur de notre Sauveur

      « L’ange lui dit : Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Et voici, tu concevras dans ton ventre, tu enfanteras un fils et tu l’appelleras du nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera sur la maison de Jacob à toujours, et il n’y aura pas de fin à son royaume …  L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi celui qui naîtra, saint, sera appelé Fils de Dieu. » #Lu 1:30-35

   Quelle surprise pour Marie quand l’ange Gabriel lui annonce qu’elle est choisie pour être la mère du Messie ! Toutes les femmes d’Israël désiraient recevoir cet honneur, mais Marie, loin de s’en glorifier, fait de ce choix divin un sujet d’adoration. Elle exprime sa louange en magnifiant Dieu (#Lu 1. 46-55). Nous aussi, chrétiens, nous avons été choisis par Dieu dans sa grâce souveraine. Cela ne nous porte-t-il pas à l’adorer ?

   Mais ce que Marie exprime surtout, c’est ce que sera le fils qu’elle va enfanter miraculeusement. Son nom sera Jésus qui signifie « l’Éternel est salut ». Le nom caractérise la personne qui le porte quand c’est Dieu lui-même qui le donne. Il sera grand, pas de la grandeur recherchée par le monde, mais d’une grandeur morale. Ses paroles et son comportement en témoigneront durant toute sa vie.

   Il sera appelé « Fils du Très Haut ». Marie ne pouvait pas se méprendre sur la signification de ce terme qui indiquait son identité de Fils de Dieu. En effet, dans la pensée des Juifs, un fils était la « copie » de son père et l’expression « fils de » s’utilisait souvent pour désigner celui qui possédait les qualités de son père. Comme Messie, ce fils régnera à toujours sur la maison d’Israël et, comme Fils de l’homme, il règnera sur l’univers entier, jusqu’à ce qu’il ait remis le royaume à Dieu le Père (#1Co 15. 24).

   Marie entendra encore des choses glorieuses concernant son fils de la part d’Élisabeth, des bergers, d’Anne, de Siméon. Elle gardera « toutes ces choses, les méditant dans son cœur » (#Lu 2. 19).

  Nous connaissons beaucoup de choses sur Jésus Christ et surtout nous le connaissons personnellement, car il s’est révélé à chacun de nous. Comme Marie, repensons sans cesse à tout ce qui le concerne, lui le Fils unique de Dieu, notre Souverain Sacrificateur, notre Avocat, celui qui vient nous chercher !

 

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