ACTES 15 : 01 À 41 *** + ACTS 15 : 01 à 41 NOTES : JOHN MACARTHUR

17/09/2015 16:40

ACTES 15 : 01 À 41 *** +

1 ¶  Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant: Si vous n’êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés.

Quelques hommes. Des judaïsants, des faux docteurs qui s’étaient érigés en gardiens du légalisme et qui répandaient la doctrine du salut par les œuvres.

de Judée. La région où se trouvait Jérusalem.

Si vous n’êtes circoncis …  vous ne pouvez être sauvés. Cf. v. #Ac 15: 24. C’était l’hérésie propagée par les judaïsants.

15:1-30 Tout au long de l’histoire, les responsables de l’Église ont eu à régler des questions de doctrine. Les historiens font état de sept conciles œcuméniques dans les débuts de l’Église, parmi lesquels ceux de Nicée (325) et de Chalcédoine (451) sont considérés comme les plus marquants. Cependant, le plus important d’entre eux fut incontestablement le premier  celui de Jérusalem - car il définissait la réponse à une question doctrinale essentielle: « Que doit-on faire pour être sauvé? » Les apôtres et les anciens s’opposèrent aux tentatives d’imposer le légalisme et le ritualisme en tant que conditions préalables au salut. Ils affirmèrent une fois pour toutes que le salut s’obtient uniquement par grâce, par la foi en Christ seul.

2  Paul et Barnabas eurent avec eux un débat et une vive discussion ; et les frères décidèrent que Paul et Barnabas, et quelques-uns des leurs, monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens, pour traiter cette question.

monteraient à Jérusalem. Même sans le nom de la ville où Paul se rendit d’abord  les mots « à Jérusalem » sont absents du texte grec - la description de sa situation géographique permet aisément de déterminer qu’il s’agissait de Jérusalem. Comme la ville surplombait les environs, ceux qui s’y rendaient devaient « monter », et ceux qui la quittaient devaient « descendre ». Paul dut aussi revenir à Jérusalem afin d’accomplir son vœu. Ainsi prit fin le deuxième voyage missionnaire.

anciens. Les dirigeants de l’Église de Jérusalem C’est la première mention des hommes qui occupaient la fonction de responsables dans les diverses assemblées (#Ac 15: 4, #Ac 15: 6, #Ac 15:22-23 ; #Ac 16: 4 ; #Ac 21: 18). C’était un collège d’hommes pieux chargés de conduire l’Église, et ils allaient bientôt jouer un rôle de plus en plus important, à la suite des apôtres et des prophètes, qui avaient, eux, un rôle fondateur (cf. #Ep 2:20 ; #Ep 4:11).

.3  Après avoir été accompagnés par l’Église, ils poursuivirent leur route à travers la Phénicie et la Samarie, racontant la conversion des païens, et ils causèrent une grande joie à tous les frères.

4  Arrivés à Jérusalem, ils furent reçus par l’Église, les apôtres et les anciens, et ils racontèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux.

Paul, Barnabas et les autres racontèrent en détail les nombreux actes que Dieu avait accomplis par leur intermédiaire. Ils apportèrent sans aucun doute suffisamment de preuves de l’authenticité du salut des païens (cf. #Ac 10:44-48 ; #Ac 11:17-18).

5  Alors quelques-uns du parti des pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu’il fallait circoncire les païens et exiger l’observation de la loi de Moïse.

6 ¶  Les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette affaire.

7  Une grande discussion s’étant engagée, Pierre se leva, et leur dit : Hommes frères, vous savez que dès longtemps Dieu a fait un choix parmi vous, afin que, par ma bouche, les païens entendissent la parole de l’Évangile et qu’ils crussent.

Pierre se leva. Pierre prononça le premier des trois discours du concile, un discours qui compte parmi les défenses les plus vigoureuses du salut par grâce dans l’Écriture. L’apôtre commence par rappeler la manière dont Dieu a sauvé les païens dans les premiers jours de l’Église: sans exigence de circoncision ni de respect de la loi ou des rituels. Il prend comme exemple le salut de Corneille et de sa maison (#Ac 10:44-48 ; #Ac 11:17-18). Si Dieu n’avait alors requis aucune condition en plus de la foi, les légalistes n’avaient aucun droit d’en exiger.

par ma bouche. Voir #Ac 10:1-48.

8  Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant le Saint-Esprit comme à nous ;

leur donnant le Saint-Esprit. Les judaïsants auraient pu prétendre que Corneille et les autres ne pouvaient être sauvés, puisqu’ils ne satisfaisaient pas aux exigences des légalistes. Pierre devance cet argument en soulignant que Dieu leur a donné le Saint-Esprit, preuve de l’authenticité de leur salut.

9  il n’a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi.

10  Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter ?

un joug. Allusion à la loi et au légalisme des scribes et des pharisiens (#Mt 23: 4 ; cf. #Lu 11:46). Les légalistes désiraient que les païens portent le poids qu’eux-mêmes ne voulaient pas porter.

11  Mais c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux.

par la grâce du Seigneur Jésus. Une puissante affirmation du salut par grâce, par la foi seule. La justification est un don de grâce que Dieu accorde au pécheur repentant et croyant, indépendamment de son mérite ou de ses œuvres

12  Toute l’assemblée garda le silence, et l’on écouta Barnabas et Paul, qui racontèrent tous les miracles et les prodiges que Dieu avait faits par eux au milieu des païens.

Barnabas et Paul. Ils prononcèrent le deuxième discours, dans lequel ils racontèrent l’œuvre de Dieu accomplie parmi les païens, fruit de leur premier voyage missionnaire.

les miracles et les prodiges. Cf. #Ac 4:30 ; #Ac 5:12 ; #Ac 14: 3 ; #Ac 15: 12. Le terme de « prodiges » renvoie à un aspect extraordinaire, effrayant, qui suscite l’étonnement des gens, tandis que « miracles » (grec « signes ») renvoie à la puissance de Dieu à l’œuvre derrière ces manifestations. Les événements surnaturels n’ont aucune valeur s’ils n’orientent pas les regards vers Dieu et vers sa vérité. De telles œuvres furent généralement accomplies par les apôtres (#Ac 5:12-16) et leurs collaborateurs (#Ac 6:8), grâce à l’action du Saint-Esprit, dans le but de confirmer leur rôle de messagers de la vérité divine. Cf. #2Co 12:12 ; #Hé 2:3-4.

13  Lorsqu’ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole, et dit : Hommes frères, écoutez-moi !

Jacques prit la parole. Il prononça le troisième discours en faveur du salut par grâce, en montrant la cohérence parfaite entre le plan divin pour le salut des païens dans l’avenir et l’œuvre de Dieu en cours.

14  Simon a raconté comment Dieu a d’abord jeté les regards sur les nations pour choisir du milieu d’elles un peuple qui portât son nom.

un peuple qui porte son nom. Cf. #Mal 2:2, #Mal 2:5 ; #3Jn 7.

15  Et avec cela s’accordent les paroles des prophètes, selon qu’il est écrit:

15:15-17 Jacques cita une prophétie d’Amos (#Am 9:11-12) relative au millénium afin de prouver que le salut des païens n’était pas contraire au plan de Dieu pour Israël. En réalité, les messagers de Dieu annonceront le salut aux païens dans le royaume (#Za 8:20-23).

16  Après cela, je reviendrai, et je relèverai de sa chute la tente de David, J’en réparerai les ruines, et je la redresserai,

17  Afin que le reste des hommes cherche le Seigneur, Ainsi que toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, Dit le Seigneur, qui fait ces choses,

toutes les nations …  mon nom est invoqué. Jacques voulait montrer qu’Amos ne parlait pas de païens qui deviendraient des prosélytes du judaïsme. S’il est vrai que les païens pourront être sauvés dans le royaume sans devenir juifs, ils n’ont pas plus besoin de le devenir dans le temps présent.

18  Et à qui elles sont connues de toute éternité.

19  C’est pourquoi je suis d’avis qu’on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu,

qu’on ne crée pas de difficultés. Le verbe grec désigne l’acte de jeter quelque chose sur le chemin de quelqu’un dans le but de le contrarier. Après avoir considéré tous les faits, le concile de Jérusalem décida que le respect de la loi et des rituels n’était pas nécessaire pour le salut. Les judaïsants devaient cesser de créer des difficultés aux non-Juifs et de les importuner.

20  mais qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang.

Jacques et les autres anciens ne souhaitaient pas que les païens jouissent d’une manière excessive de leur liberté en Christ, au risque de conduire les croyants juifs à prendre les mêmes libertés en souillant leur conscience. C’est pourquoi ils proposèrent que les païens s’abstiennent de quatre pratiques idolâtriques, qui constituaient une violation de la loi de Moïse, afin de ne pas faire offense aux Juifs.

souillures des idoles. Les aliments offerts aux dieux païens, puis vendus dans les échoppes des bouchers du temple. L’idolâtrie était interdite par la loi de Dieu (cf. #Ex 20: 3 ; #Ex 34:17 ; #De 5:7), et les Juifs l’abhorraient à un tel point que les croyants non juifs devaient éviter tout ce qui était en rapport avec les idoles, y compris les aliments qui leur étaient offerts (cf. #1Co 8:1-13).

débauche. Renvoie aux péchés sexuels en général et en particulier aux orgies associées au culte des dieux païens. Les non-Juifs devaient prendre garde à ne pas offenser la sensibilité juive concernant le mariage et les relations avec l’autre sexe.

animaux étouffés et du sang. Correspond aux restrictions alimentaires de l’A.T. (#Ge 9:4 ; #Lé 3:17 ; #Lé 7:26 ; #Lé 17:12-14 ; #Lé 19: 26 ; #De 12: 16, #De 12: 23 ; #De 15: 23 ; #1S 14: 34 ; #Ez 33:25).

21  Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu’on le lit tous les jours de sabbat dans les synagogues.

22 ¶  Alors il parut bon aux apôtres et aux anciens, et à toute l’Église, de choisir parmi eux et d’envoyer à Antioche, avec Paul et Barnabas, Jude appelé Barsabas et Silas, hommes considérés entre les frères.

Jude. Nous ne savons rien de lui, hormis le fait qu’il était prophète (v. #Ac 15: 32).

Silas. Aussi connu sous le nom de Silvain, il accompagna Paul lors de son deuxième voyage missionnaire (v. #Ac 15: 40 ; #Ac 16: 19, #Ac 16: 25, #Ac 16: 29 ; #Ac 17: 4, #Ac 17: 10, #Ac 15: 14 ; #Ac 18: 5) et fut, plus tard, le secrétaire de Pierre lors de la rédaction de sa première épître (#1Pi 5:12).

23  Ils les chargèrent d’une lettre ainsi conçue : Les apôtres, les anciens, et les frères, aux frères d’entre les païens, qui sont à Antioche, en Syrie, et en Cilicie, salut !

à Antioche, en Syrie, et en Cilicie. Antioche était la capitale de la Syrie et de la Cilicie, qui étaient administrées en tant que district romain unique. Les Églises de Cilicie avaient probablement été fondées par Paul lorsqu’il s’y était rendu après sa fuite de Jérusalem (#Ac 9:30).

24  Ayant appris que quelques hommes partis de chez nous, et auxquels nous n’avions donné aucun ordre, vous ont troublés par leurs discours et ont ébranlé vos âmes,

troublés …  ébranlé. Le verbe grec pour « troubler » signifie « bouleverser profondément », « perturber fortement », « rendre perplexe » ou « provoquer de la crainte ». Le terme grec pour « ébranler » était employé dans des écrits extrabibliques pour parler d’une personne qui s’était ruinée. Ces deux mots pris ensemble décrivent parfaitement le chaos engendré par les judaïsants.

25  nous avons jugé à propos, après nous être réunis tous ensemble, de choisir des délégués et de vous les envoyer avec nos bien-aimés Barnabas et Paul,

26  ces hommes qui ont exposé leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus-Christ.

exposé leur vie. Ils durent faire face à la persécution lors du premier voyage missionnaire (#Ac 13: 50); Paul faillit même être tué (#Ac 14:19-20).

27  Nous avons donc envoyé Jude et Silas, qui vous annonceront de leur bouche les mêmes choses.

28  Car il a paru bon au Saint-Esprit et à nous de ne vous imposer d’autre charge que ce qui est nécessaire,

29  savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu.

30  Eux donc, ayant pris congé de l’Église, allèrent à Antioche, où ils remirent la lettre à la multitude assemblée.

31  Après l’avoir lue, les frères furent réjouis de l’encouragement qu’elle leur apportait.

32  Jude et Silas, qui étaient eux-mêmes prophètes, les exhortèrent et les fortifièrent par plusieurs discours.

33  Au bout de quelque temps, les frères les laissèrent en paix retourner vers ceux qui les avaient envoyés.

34  Toutefois Silas trouva bon de rester.

35  Paul et Barnabas demeurèrent à Antioche, enseignant et annonçant, avec plusieurs autres, la bonne nouvelle de la parole du Seigneur.

36 ¶  Quelques jours s’écoulèrent, après lesquels Paul dit à Barnabas : Retournons visiter les frères dans toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour voir en quel état ils sont.

voir en quel état ils sont. Paul ne se contentait pas de prêcher l’Évangile, il se sentait aussi responsable d’amener la foi des nouveaux croyants à maturité (#Mt 28:19-20 ; #Ep 4:12-13 ; #Ph 1:8 ; #Col 1:8 ; #1Th 2:17). Il avait ainsi planifié son deuxième voyage missionnaire de manière à visiter les endroits où il s’était rendu la première fois.

37  Barnabas voulait emmener aussi Jean, surnommé Marc ;

15:37-38

Jean, surnommé Marc Cousin de Barnabas (#Col 4:10) et auteur du deuxième Évangile. Lors de la rédaction de celui-ci, il bénéficia de l’aide de Pierre, dont il avait fait la connaissance dans sa jeunesse (#1Pi 5:13). Il accompagna Paul et Barnabas à Antioche (v. #Ac 12:25) et plus tard à Chypre (#Ac 13:4-5), mais les quitta à Perge (#Ac 13: 13). En raison de cette défection, Paul refusa de l’emmener lors de son deuxième voyage missionnaire (#Ac 15:36-41); cependant, Barnabas le prit avec lui à Chypre (#Ac 15: 39). Il n’est plus mentionné avant de réapparaître aux côtés de Paul, à Rome, en tant que compagnon d’œuvre reconnu (#Col 4:10 ; #Phm 24). Il est alors qualifié d’utile par l’apôtre, qui sollicite sa présence lors de son deuxième emprisonnement à Rome (#2Ti 4:11).

Quelque raison que Jean-Marc ait pu invoquer pour les quitter, Paul ne l’accepta pas (#Ac 15: 38). Sans mettre en danger la mission, cette désertion fut cependant à l’origine d’un sérieux désaccord entre Paul et Barnabas (#Ac 15:36-40). La question fut résolue ultérieurement (cf. #Col 4:10 ; #2Ti 4:11).

38  mais Paul jugea plus convenable de ne pas prendre avec eux celui qui les avait quittés depuis la Pamphylie, et qui ne les avait point accompagnés dans leur œuvre.

39  Ce dissentiment fut assez vif pour être cause qu’ils se séparèrent l’un de l’autre. Et Barnabas, prenant Marc avec lui, s’embarqua pour l’île de Chypre.

dissentiment …  se séparent. Cette séparation ne se déroula pas dans une franche camaraderie: Paul et Barnabas étaient profondément en désaccord concernant Jean-Marc. La décision de Paul est justifiée par plusieurs éléments, en particulier par son autorité d’apôtre de Jésus-Christ. Ce fait seul aurait dû amener Barnabas à se soumettre à lui. Ils se réconcilièrent plus tard (#1Co 9:6).

Chypre. Saul et Barnabas avaient plusieurs raisons de choisir cette île comme point de départ de leur voyage missionnaire. Patrie de Barnabas, accessible depuis Antioche en deux jours de voyage, elle comprenait un grand nombre d’habitants juifs.

40  Paul fit choix de Silas, et partit, recommandé par les frères à la grâce du Seigneur.

Silas. Il convenait parfaitement comme compagnon de Paul, puisqu’il était prophète et pouvait donc proclamer et annoncer la Parole. De plus, en tant que juif, il avait accès aux synagogues. Comme il était aussi citoyen romain (#Ac 16: 37), il jouissait des mêmes privilèges et de la même protection que Paul. Sa fonction de responsable respecté dans la communauté de Jérusalem donnait plus de poids à l’enseignement de l’apôtre selon lequel le salut des païens s’obtenait uniquement par grâce, par la foi seule .

41  Il parcourut la Syrie et la Cilicie, fortifiant les Églises.

 

la Syrie et la Cilicie. Paul visita des assemblées qu’il avait fondées probablement avant sa relation avec l’Église d’Antioche (#Ga 1:21). Là aussi la question de la circoncision fut soulevée.


 

 ACTS 15 : 01 à 41 NOTES : JOHN MACARTHUR

 

1 ¶ Some men came down from Judea, taught the brethren, saying: Unless you are circumcised according to the custom of Moses, you can not be saved.

A few men. Judaizers, false teachers who had set up as guardians of legalism and who spread the doctrine of salvation by works.

Judea. The area where was Jerusalem.

Unless you are circumcised ... you can not be saved. Cf. v. #AC 15: 24. It was heresy propagated by the Judaizers.

15: 1-30 Throughout history, Church leaders have had to resolve questions of doctrine. Historians reported seven ecumenical councils in the early days of the Church, including those of Nicaea (325) and Chalcedon (451) are considered the most significant. However, the most important of these was undoubtedly the first one in Jerusalem - as he defined the essential doctrinal response to a question: "What should we do to be saved? "The apostles and elders opposed the attempts to impose legalism and ritualism as prerequisites to salvation. They asserted once and for all that salvation is only by grace through faith in Christ alone.

2 Paul and Barnabas had a discussion with them and a lively discussion; and they determined that Paul and Barnabas and some of them should go up to Jerusalem to the apostles and elders about this question.

go up to Jerusalem. Even without the name of the city where Paul went first the word "Jerusalem" are absent from the Greek text - description of its location makes it easy to determine that this was Jerusalem. As the city overlooking the surroundings, those who went there had to "climb", and those who left were "down." Paul also had to return to Jerusalem to fulfill his vow. Thus ended the second missionary journey.

old. The Church leaders in Jerusalem This is the first mention of the men who occupied the position of officials in the various assemblies (#AC 15: 4, #AC 15: 6, #AC 15: 22-23; 16 #AC : 4; #AC 21: 18). It was a college of pious men charged with leading the Church, and they were soon to play a role more and more important in the wake of the apostles and prophets, who, themselves, a founding role (see # Eph 2:20; #EP 4:11).

3 Being sent by the Church, they continued on their way through Phoenicia and Samaria, declaring the conversion of the Gentiles, and they caused great joy to all the brothers.

4 come to Jerusalem, they were received by the church, the apostles and the elders, and they reported all that God had done with them.

Paul, Barnabas and others told in detail the many acts that God had done through them. They brought undoubtedly sufficient evidence of the authenticity of the salvation of Gentiles (cf. #AC 10: 44-48; #AC 11: 17-18).

5 Then some of the Pharisees, who believed, rose up, saying he had to circumcise them, and require compliance with the law of Moses.

¶ 6 The apostles and elders met to consider this matter.

7 Much disputing, Peter rose and said to them, Brethren, you know that ago God made a choice among you, that by my mouth the Gentiles should hear the word of the gospel and believe.

Peter stood up. Peter delivered the first of three speeches of the council, a speech that is among the most vigorous defense of salvation by grace in Scripture. The apostle begins by recalling how God saved the pagans in the early days of the Church without circumcision nor requirement of respect for the law or rituals. He takes as an example the salvation of Cornelius and his household (#AC 10: 44-48; #AC 11: 17-18). If God had so required no conditions in addition to faith, the legalistic had no right to demand.

through my mouth. See #AC 10: 1-48.

8 And God, which knoweth the hearts, bare them witness, giving them the Holy Spirit as to us;

giving them the Holy Spirit. The Judaizers could have claimed that Cornelius and the other could not be saved, since they do not meet the requirements legalistic. Pierre ahead this argument by pointing out that God gave them the Holy Spirit, proof of the authenticity of their salvation.

9 And put no difference between us and them, purifying their hearts by faith.

10 Now therefore why tempt ye God, by putting on the neck of the disciples a yoke which neither our fathers nor we were able to bear?

a yoke. Referring to the law and legalism of the scribes and Pharisees (#Mt 23: 4; cf. #Lu 11:46). Legalists wanted the pagans carry the weight they themselves do not want to wear.

11 But it is by the grace of the Lord Jesus we believe to be saved, even as they.

by the grace of the Lord Jesus. A powerful affirmation of salvation by grace through faith alone. Justification is a gift of grace that God grants the penitent and believing, regardless of its merit or his works

12 All the multitude kept silence and listened to Barnabas and Paul, declaring what miracles and wonders God had done through them among the Gentiles.

Barnabas and Paul. They pronounced the second speech in which they declared God's work accomplished among the Gentiles, the fruit of their first missionary journey.

miracles and wonders. #AC Cf. 4:30; #AC 5:12; #AC 14: 3; #AC 15: 12. The term "wonders" refers to an extraordinary appearance, scary, which arouses the astonishment of the people, while "miracles" (Greek "signs") refers to the power of God at work behind these demonstrations. The supernatural events are worthless if they do not guide the eyes to God and his truth. Such works were usually performed by the apostles (#AC 5: 12-16) and their staff (#AC 6: 8), through the action of the Holy Spirit in order to confirm their role of messengers divine truth. See # 2Co 12:12; Hey # 2: 3-4.

13 When they had finished speaking, Jacques spoke, saying, Brethren, listen to me!

Jacques spoke. He pronounced the third speech in favor of salvation by grace, showing the consistency between the divine plan for the salvation of the Gentiles in the future and God's work in progress.

14 Simon has declared how God at the first did visit the Gentiles, to take out of them a people for his name.

a people that bears his name. #Mal Cf. 2: 2, #Mal 2: 5; 3Jn # 7.

15 And with this agree the words of the prophets, as it is written:

15: 15-17 Jacques cited a prophecy of Amos (#AM 9: 11-12) on the millennium to prove that the salvation of the pagans was not contrary to God's plan for Israel. In reality, God's messengers will announce salvation to the Gentiles in the kingdom (#Za 8: 20-23).

16 After this I will return, and I will raise up the fallen tabernacle of David, I will rebuild the ruins, and I will set it up,

17 That the rest of men sought the Lord, And all the nations upon whom my name is called, saith the Lord, who does these things,

all nations ... my name is called. Jacques wanted to show that Amos did not mean pagans who become proselytes of Judaism. While it is true that pagans can be saved in the kingdom without becoming Jews, they do not need to become in the present time.

18 And to whom they are known for all eternity.

19 Therefore I am of the opinion that we do not trouble those Gentiles who are turning to God,

they do not create problems. The Greek verb refers to the act of throwing something on the way to someone in order to thwart. After considering all the facts, the Council of Jerusalem decided that the rule of law and ritual was not necessary for salvation. Judaizing should stop creating difficulties for non-Jews and annoy.

20 but that we write to them to abstain from pollutions of idols, and from fornication, and from things strangled, and from blood.

Jacques and the other elders did not want pagan enjoy unduly from their freedom in Christ, at the risk of driving Jewish believers to take the same liberties defiling their conscience. That is why they proposed that the Gentiles abstain four idolatrous practices that violated the law of Moses, so as not to offend the Jews.

pollutions of idols. The food offered to pagan gods and then sold in the shops of butchers of the temple. Idolatry was against the law of God (cf. #Ex 20: 3; 34:17 #Ex; # of 5: 7), and abhorred the Jews to the point that non-Jewish believers should avoid which was related to the idols, including food offered to them (cf. 1 Cor # 8: 1-13).

debauchery. Refers to sexual sin in general and particularly the orgies associated with the worship of pagan gods. Non-Jews were to be careful not to offend Jewish sensibilities about marriage and relationships with the other sex.

suffocated, and from blood. Corresponds to the dietary restrictions of the AT (#Ge 9: 4; Lev 3:17 #; # Lev 7:26; # Lev 17: 12-14; Lev 19 # 26; # of 12: 16 # of 12: 23; # of 15: 23 ; # 1S 14: 34; #Ez 33:25).

21 For since many generations, Moses has in every city those who preach him, being read every sabbath in the synagogues.

22 ¶ Then it seemed good to the apostles and elders, with the whole church, to choose among them and to send to Antioch with Paul and Barnabas: Judas called Barsabbas, and Silas, chief men among the brothers.

Jude. We know nothing about him, except that he was a prophet (v #AC. 15: 32).

Silas. Also known under the name Silvanus, he accompanied Paul on his second missionary journey (v #AC 15: 40; #AC. 16: 19 #AC 16: 25 #AC 16: 29; #AC 17: 4, #AC 17: 10 #AC 15: 14; #AC 18: 5) and was later secretary of Pierre when writing his first epistle (1 Peter 5:12 #).

23 And they wrote a letter: The apostles and ancients, brethren, to the brethren of the Gentiles in Antioch, Syria and Cilicia, hello!

in Antioch, Syria and Cilicia. Antioch was the capital of Syria and Cilicia, which were administered as a single Roman district. The Churches of Cilicia were probably founded by Paul when he had gone after his flight from Jerusalem (#AC 9:30).

24 Having heard that some who went out from us, and whom we had given no orders have troubled you with words, subverting your souls,

troubled ... shaken. The Greek verb for "to disturb" means "deeply upset", "highly disturbing", "perplexing" and "cause of fear." The Greek word for "shake" was used in extra-biblical writings to talk about a person who had ruined. These two words together perfectly describe the chaos of the Judaizing.

25 we deemed appropriate, having come together, to choose representatives and send them to you with our beloved Barnabas and Paul,

26 men who have risked their lives for the name of our Lord Jesus Christ.

hazarded their lives. They had to face persecution during the first missionary journey (#AC 13: 50); Paul nearly even be killed (#AC 14: 19-20).

27 We have sent therefore Judas and Silas, who shall also tell you the same things their mouth.

28 For it seemed good to the Holy Spirit and to us to lay upon you no greater burden than is necessary,

29 That ye abstain from meats offered to idols, from blood, strangled, and from fornication, things against which you will find yourself well to keep yourselves. Farewell.

30 So, having taken leave of the Church, went to Antioch where they delivered the letter to the assembled multitude.

31 After reading it, they rejoiced over the encouragement it brought them.

32 Judas and Silas, who were themselves prophets, exhorted them and strengthened them with many words.

33 After some time, the brothers let them go in peace from those who had sent them.

34 However Silas to remain.

35 Paul and Barnabas stayed in Antioch, teaching and preaching with many others the good news of the Lord's word.

36 ¶ A few days passed, after Paul said to Barnabas return and visit our brethren in every city where we have preached the word of the Lord, and see how they do.

and see how they are. Paul was not content to preach the gospel, he also felt responsible to bring the faith of the new believers to maturity (#Mt 28: 19-20; #EP 4: 12-13; #Ph 1: 8; # Col 1: 8; 1 Thessalonians 2:17 #). He had thus planned his second missionary journey in order to visit the places he had visited the first time.

37 Barnabas wanted to take with them John called Mark;

15: 37-38

John Mark's cousin Barnabas (#Col 4:10) and author of the second Gospel. When writing of it, it benefited from the help of Peter, whom he had met in his youth (# 1 Peter 5:13). He accompanied Paul and Barnabas to Antioch (v #AC 12:25.) And later in Cyprus (#AC 13: 4-5), but left them in Perga (#AC 13: 13). Because of this defection, Paul refused to take him on his second missionary journey (#AC 15: 36-41); However, Barnabas took him with him to Cyprus (#AC 15: 39). It is no longer mentioned before reappearing with Paul in Rome as a recognized work of companion (#Col 4:10; #Phm 24). It is then described as useful by the apostle, requesting his presence during his second imprisonment in Rome (# 2Ti 4:11).

Any reason Jean-Marc could invoke to leave, Paul did not accept (#AC 15: 38). Without endangering the mission, desertion, however, was the cause of a serious disagreement between Paul and Barnabas (#AC 15: 36-40). The issue was subsequently resolved (see #Col 4:10; 2 Timothy 4:11 #).

38 But Paul thought not good to take with them, who departed from them from Pamphylia, and had not accompanied them in their work.

39 the contention was so sharp that they separated from each other. Barnabas took Mark with him, sailed to Cyprus.

... separate dissent. This separation does not unfolded in a camaraderie Paul and Barnabas were deeply disagree about John Mark. Paul's decision is justified by several elements, in particular his apostolic authority of Jesus Christ. This fact alone should have led Barnabas to submit to him. They were reconciled later (# 1 Corinthians 9: 6).

Cyprus. Saul and Barnabas were several reasons to choose this island as a starting point of their missionary journey. Homeland of Barnabas, accessible from Antioch in two days of traveling, it included a large number of Jewish inhabitants.

40 but Paul chose Silas and departed, being recommended by the brothers to the grace of the Lord.

Silas. It was perfect as a companion of Paul, because he was a prophet and could therefore proclaim and preach the Word. In addition, as a Jew, he had access to synagogues. As he was also a Roman citizen (#AC 16: 37), he enjoyed the same privileges and the same protection as Paul. Its function responsibly respected in the community of Jerusalem gave more weight to the teaching of the apostle that the salvation of the Gentiles was obtained only by grace through faith alone.

41 He went through Syria and Cilicia, confirming the churches.

Syria and Cilicia. Paul visited the meetings he was probably founded before his relationship with the Church of Antioch (#Ga 1:21). Again the issue of circumcision was raised.

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