ACTES 23 : 01 À 35 *** + ACTS 23 : 01 à 35 NOTES : JOHN MACARTHUR
03/10/2015 09:09ACTES 23 : 01 À 35 *** +
1 ¶ Paul, les regards fixés sur le sanhédrin, dit : Hommes frères, c’est en toute bonne conscience que je me suis conduit jusqu’à ce jour devant Dieu …
le sanhédrin. Cette institution formait le gouvernement national ainsi que le tribunal du peuple juif. Elle se composait de 71 membres, dont le souverain sacrificateur.
Le tribunal suprême d’Israël, était constitué de 71 membres sous la présidence du souverain sacrificateur. Ce tribunal se réunissait chaque jour au temple, excepté les jours de sabbat et d’autres jours festifs. En principe, il n’avait pas le pouvoir de condamner à la peine capitale (#Jn 18: 31), mais, comme dans le cas d’Etienne, cette restriction n’empêchait pas les lapidations d’avoir lieu (cf. #Ac 6:12-14 ; #Ac 7:58-60). Les gouverneurs romains trouvaient souvent leur intérêt à ignorer de tels incidents. Dans le cas de Jésus, les hommes qui le jugeaient étaient ceux-là mêmes qui avaient préalablement comploté contre lui (cf. #Jn 11:47-50).
bonne conscience. Le système d’alarme de l’âme qui permet aux êtres humains de juger leurs motivations et leurs actions selon les valeurs morales du bien et du mal. La conscience ne peut remplir la fonction pour laquelle Dieu l’a conçue qu’à condition de se référer aux critères moraux et spirituels les plus élevés et aux normes les plus exigeantes. Cela signifie qu’elle doit être soumise au Saint-Esprit qui s’exprime par l’intermédiaire de la Parole de Dieu (cf. #Ro 12:1-2 ; #1Ti 1:19 ; #2Ti 2:15 ; #Hé 9:14 ; #Hé 10:22). Pleinement illuminée par le Saint-Esprit, la conscience de Paul ne portait aucune charge contre lui (cf. #Ac 23: 1 ; #Ac 24: 16 ; #1Ti 1:5 ; #1Ti 3:9 ; #2Ti 1:3). Cependant, en dernier lieu, Dieu seul peut juger des motivations de l’homme (#1Co 4:1-5).
cf. #Ac 24: 16 ; #2Ti 1:3.
2 Le souverain sacrificateur Ananias ordonna à ceux qui étaient près de lui de le frapper sur la bouche.
souverain sacrificateur Ananias. Il ne s’agit pas ici du sacrificateur Anne mentionné dans les Évangiles. Cet homme était l’un des souverains sacrificateurs les plus cruels et les plus corrompus. Ses prises de position favorables aux Romains lui valurent d’être rejeté par le peuple juif, qui l’assassinat lorsque la révolte contre Rome éclata en 66.
ordonna … de le frapper. Un acte illégal tout à fait conforme au caractère brutal d’Ananias. Le mot traduit par « frapper » est employé pour parler de la foule qui frappait Paul (#Ac 21: 32) et des soldats romains qui frappaient Jésus (#Mt 27: 30). Il ne s’agissait pas simplement d’une gifle, mais d’un coup violent.
3 Alors Paul lui dit : Dieu te frappera, muraille blanchie ! Tu es assis pour me juger selon la loi, et tu violes la loi en ordonnant qu’on me frappe !
muraille blanchie. Cf. #Ez 13:10-16 ; #Mt 23: 27.
tu violes la loi. Outré par l’attitude du souverain sacrificateur qui violait ouvertement la loi, Paul éclata de colère. Lorsque Jésus avait subi le même traitement, il avait réagi avec calme en demandant pourquoi il avait été frappé (#Jn 18: 23). Paul reconnut lui-même que sa réaction était inappropriée (v. #Ac 23: 5). Ananias était certes un homme mauvais, mais il occupait néanmoins une fonction ordonnée par Dieu, et il avait droit au respect que sa position lui conférait.
4 Ceux qui étaient près de lui dirent: Tu insultes le souverain sacrificateur de Dieu !
Tu insultes. Les personnes qui assistaient à la scène furent choquées par cette vive critique du souverain sacrificateur. Le même verbe grec décrit le comportement des chefs juifs qui proféraient des injures à l’encontre de l’aveugle-né guéri par Jésus (#Jn 9:28). Pierre l’employa aussi pour parler des outrages dont Jésus fut la victime (#1Pi 2:23).
5 Et Paul dit : Je ne savais pas, frères, que ce fût le souverain sacrificateur ; car il est écrit : Tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple.
Je ne savais pas. Certains voient dans cette confession une preuve supplémentaire des problèmes oculaires de Paul (cf. #Ga 4:15); d’autres pensent que, sous l’emprise de la colère, Paul avait oublié à qui il s’adressait; d’autres encore croient discerner de l’ironie dans sa réponse: les agissements d’Ananias ne correspondaient pas à l’attitude qui convenait à un souverain sacrificateur. L’explication la plus simple consiste à prendre les paroles de Paul à la lettre: en raison de son absence de plusieurs années de Jérusalem, il n’était pas en mesure de reconnaître Ananias, d’autant que celui-ci ne portait pas ses vêtements officiels. Il s’agissait en effet d’une réunion informelle du sanhédrin.
il est écrit. Citation d’#Ex 22: 28.
6 ¶ Paul, sachant qu’une partie de l’assemblée était composée de sadducéens et l’autre de pharisiens, s’écria dans le sanhédrin : Hommes frères, je suis pharisien, fils de pharisiens ; c’est à cause de l’espérance et de la résurrection des morts que je suis mis en jugement.
L’attitude hautaine d’Ananias et son acte illégal convainquirent Paul qu’il ne serait pas traité de manière équitable devant le sanhédrin. Il décida en conséquence d’entreprendre une action audacieuse: en tant que pharisien, et peut-être ancien membre du sanhédrin, il connaissait parfaitement les tensions qui existaient entre les deux factions composant le conseil. Il en appela au soutien des pharisiens en leur rappelant qu’il était l’un d’eux et en évoquant la différence théologique fondamentale entre eux et les sadducéens. C’est ainsi qu’il créa une division à l’intérieur du sanhédrin.
7 Quand il eut dit cela, il s’éleva une discussion entre les pharisiens et les sadducéens, et l’assemblée se divisa.
il s’éleva une discussion. Des différences profondes d’ordre social, politique et théologique opposaient les sadducéens aux pharisiens. Paul mentionna la résurrection laquelle était probablement l’objet de la controverse la plus violente entre les deux groupes - en vue d’obtenir un soutien de la part des pharisiens. Il ne s’agissait pas d’une manipulation cynique pour diviser le sanhédrin sur un point théologique insignifiant, puisque la résurrection de Jésus-Christ constitue un thème fondamental de la foi chrétienne.
8 Car les sadducéens disent qu’il n’y a point de résurrection, et qu’il n’existe ni ange ni esprit, tandis que les pharisiens affirment les deux choses.
sadducéens … pharisiens. Les sadducéens ne reconnaissaient que le Pentateuque comme Écriture inspirée. Ils affirmaient (à tort, cf. #Mt 22:23-33) que les livres de Moïse n’enseignaient pas la résurrection et, par conséquent, ils rejetaient cette doctrine. Les pharisiens, au contraire, croyaient en la résurrection et en une vie après la mort. Leur doctrine était ainsi plus proche de la doctrine chrétienne que celle des sadducéens. Il est à remarquer que l’Écriture mentionne des cas de conversion de pharisiens (#Ac 15: 5 ; #Jn 3:1), mais jamais de sadducéens.
9 Il y eut une grande clameur, et quelques scribes du parti des pharisiens, s’étant levés, engagèrent un vif débat, et dirent : Nous ne trouvons aucun mal en cet homme ; peut-être un esprit ou un ange lui a-t-il parlé.
scribes du parti des pharisiens. Sur les questions de théologie, leur désaccord avec les sadducéens était si vif qu’ils étaient prêts à défendre Paul, même s’il était un chef de la secte des chrétiens qu’ils haïssaient (cf. #Ac 24: 5).
10 Comme la discorde allait croissant, le tribun craignant que Paul ne fût mis en pièces par ces gens, fit descendre les soldats pour l’enlever du milieu d’eux et le conduire à la forteresse.
11 La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul, et dit : Prends courage ; car, de même que tu as rendu témoignage de moi dans Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage dans Rome.
le Seigneur apparut à Paul. C’est la cinquième des six visions de Paul dans les Actes (cf. #Ac 9:3-6 ; #Ac 16:9-10 ; #Ac 18:9-10 ; #Ac 22:17-18 ; #Ac 27:23-24), qui intervinrent toutes à des moments décisifs de son ministère.
rendes témoignage dans Rome. Jésus encouragea Paul en lui confirmant que son désir d’aller à Rome (#Ro 1:9-11 ; #Ro 15: 23) se réaliserait.
12 ¶ Quand le jour fut venu, les Juifs formèrent un complot, et firent des imprécations contre eux-mêmes, en disant qu’ils s’abstiendraient de manger et de boire jusqu’à ce qu’ils eussent tué Paul.
firent des imprécations contre eux-mêmes. Littéralement « ils se rendirent eux-mêmes anathèmes » (cf. #Ga 1:8-9), c’est-à-dire qu’ils demandèrent le jugement de Dieu sur eux au cas où ils ne tiendraient pas parole (cf. #1S 14: 44 ; #2S 3:35 ; #2S 19: 13 ; #1R 2:23 ; #2R 6:31).
13 Ceux qui formèrent ce complot étaient plus de quarante,
14 et ils allèrent trouver les principaux sacrificateurs et les anciens, auxquels ils dirent: Nous nous sommes engagés, avec des imprécations contre nous-mêmes, à ne rien manger jusqu’à ce que nous ayons tué Paul.
les principaux sacrificateurs et les anciens. cf. #Mt 16: 21. En tant que sadducéens, ils étaient prédisposés à prendre part à la conspiration. L’absence des scribes est significative: comme ils se recrutaient majoritairement parmi les pharisiens, ils avaient déjà manifesté leur volonté de défendre Paul (v. #Ac 23: 9).
les principaux sacrificateurs et les anciens. cf. #Mt 16: 21. En tant que sadducéens, ils étaient prédisposés à prendre part à la conspiration. L’absence des scribes est significative: comme ils se recrutaient majoritairement parmi les pharisiens, ils avaient déjà manifesté leur volonté de défendre Paul (v. #Ac 23: 9).
15 Vous donc, maintenant, adressez-vous avec le sanhédrin au tribun, pour qu’il l’amène devant vous, comme si vous vouliez examiner sa cause plus exactement ; et nous, avant qu’il approche, nous sommes prêts à le tuer.
16 Le fils de la sœur de Paul, ayant eu connaissance du guet-apens, alla dans la forteresse en informer Paul.
Le fils de la sœur de Paul. C’est l’unique allusion explicite à un membre de la famille de Paul dans l’Écriture (pour d’autres allusions probables, voir #Ro 16: 7, #Ro 16: 11, #Ro 16: 21). On ignore tout des raisons de son séjour à Jérusalem, loin de Tarse, et des motivations qui le poussèrent à avertir son oncle. Son intervention est d’autant plus surprenante que Paul avait certainement été déshérité par sa famille lorsqu’il était devenu chrétien (#Ph 3:8).
alla dans la forteresse en informer Paul. Puisque Paul n’était pas aux arrêts, mais se trouvait seulement en détention préventive, il lui était permis de recevoir des visites.
17 Paul appela l’un des centeniers, et dit : Mène ce jeune homme vers le tribun, car il a quelque chose à lui rapporter.
18 Le centenier prit le jeune homme avec lui, le conduisit vers le tribun, et dit : Le prisonnier Paul m’a appelé, et il m’a prié de t’amener ce jeune homme, qui a quelque chose à te dire.
19 Le tribun, prenant le jeune homme par la main, et se retirant à l’écart, lui demanda : Qu’as-tu à m’annoncer ?
20 Il répondit : Les Juifs sont convenus de te prier d’amener Paul demain devant le sanhédrin, comme si tu devais t’enquérir de lui plus exactement.
21 Ne les écoute pas, car plus de quarante d’entre eux lui dressent un guet-apens, et se sont engagés, avec des imprécations contre eux-mêmes, à ne rien manger ni boire jusqu’à ce qu’ils l’aient tué ; maintenant ils sont prêts, et n’attendent que ton consentement.
22 Le tribun renvoya le jeune homme, après lui avoir recommandé de ne parler à personne de ce rapport qu’il lui avait fait.
23 Ensuite il appela deux des centeniers, et dit : Tenez prêts, dès la troisième heure de la nuit, deux cents soldats, soixante-dix cavaliers et deux cents archers, pour aller jusqu’à Césarée.
troisième heure de la nuit. C’est-à-dire 9 heures du soir.
soldats … cavaliers … archers. Les « soldats » étaient des légionnaires, les soldats d’élite de l’armée romaine; les « cavaliers » appartenaient au détachement de cavalerie de la cohorte; les « archers », ou lanceurs de javelot, étaient des soldats armés plus légèrement que les légionnaires. Lysias envoya près de la moitié des 1000 hommes qui se trouvaient sous ses ordres, ce qui montre à quel point la situation et le complot contre Paul lui paraissaient sérieux.
23:23-24
Lysias comprit qu’il devait agir, s’il voulait contrecarrer le plan des conspirateurs, éviter une confrontation avec les Juifs qui pouvait échapper à son contrôle et dégénérer, et sauver la vie de Paul. Il lui faudrait faire sortir l’apôtre de Jérusalem et le conduire auprès de son supérieur, le gouverneur Félix, à Césarée.
24 Qu’il y ait aussi des montures pour Paul, afin qu’on le mène sain et sauf au gouverneur Félix.
25 Il écrivit une lettre ainsi conçue:
26 Claude Lysias au très excellent gouverneur Félix, salut !
gouverneur Félix. Gouverneur de Judée de 52 à 59. C’était un ancien esclave dont le frère (qui avait les faveurs de l’empereur Claude) avait réussi à lui obtenir la fonction de gouverneur. Il ne jouissait pas d’une grande considération auprès des notables romains de son temps, et il effectua peu d’actions remarquables durant son mandat de gouverneur. Il vainquit l’Égyptien et ses partisans, mais sa brutalité enflammait les Juifs et contribua à sa destitution par l’empereur Néron, deux ans après l’audience de Paul (v. #Ac 24: 27).
27 Cet homme, dont les Juifs s’étaient saisis, allait être tué par eux, lorsque je survins avec des soldats et le leur enlevai, ayant appris qu’il était Romain.
ayant appris qu’il était Romain. En réalité, Lysias ne l’avait appris qu’après avoir arrêté Paul (#Ac 22:25-26). Il tentait de se présenter sous le meilleur jour aux yeux du gouverneur. C’est la raison pour laquelle il omit de mentionner son ordre initial de fouetter Paul (#Ac 22: 24) ainsi que son erreur qui lui avait fait prendre l’apôtre pour un criminel égyptien notoire (#Ac 21: 38).
28 Voulant connaître le motif pour lequel ils l’accusaient, je l’amenai devant leur sanhédrin.
29 J’ai trouvé qu’il était accusé au sujet de questions relatives à leur loi, mais qu’il n’avait commis aucun crime qui mérite la mort ou la prison.
questions relatives à leur loi. L’absence de mention par Lysias d’une violation quelconque de la loi romaine revenait à déclarer Paul innocent.
30 Informé que les Juifs lui dressaient des embûches, je te l’ai aussitôt envoyé, en faisant savoir à ses accusateurs qu’ils eussent à s’adresser eux-mêmes à toi. Adieu.
ils ont à s’adresser eux-mêmes à toi. Comme le complot contre Paul rendait tout interrogatoire à Jérusalem dangereux, Lysias fut contraint de confier le cas de Paul à Félix.
31 Les soldats, selon l’ordre qu’ils avaient reçu, prirent Paul, et le conduisirent pendant la nuit jusqu’à Antipatris.
Antipatris. Un poste militaire romain situé à environ 60 km de Jérusalem. De nombreux voyageurs qui allaient de Jérusalem à Césarée y faisaient halte. Paul et son escorte l’atteignirent en une nuit (v. #Ac 23: 32), ce qui signifiait une allure de marche épuisante pour les fantassins.
32 Le lendemain, laissant les cavaliers poursuivre la route avec lui, ils retournèrent à la forteresse.
cavaliers. Le danger était moindre de tomber dans une embuscade dans la région de Samarie, peuplée en grande partie de non-Juifs, et la présence des fantassins n’était plus requise.
33 Arrivés à Césarée, les cavaliers remirent la lettre au gouverneur, et lui présentèrent Paul.
Césarée. Cf. #Ac 8:40. Une ville importante de la Méditerranée, située à près de 50 km au nord de Joppé. C’était la capitale de la province romaine de Judée, ainsi que la demeure du procurateur romain et le quartier général d’une garnison romaine importante.
34 Le gouverneur, après avoir lu la lettre, demanda de quelle province était Paul. Ayant appris qu’il était de la Cilicie:
de quelle province était Paul. Félix voulait s’assurer que Paul relevait effectivement de sa juridiction.
de la Cilicie. Comme la Judée et la Cilicie étaient à cette époque sous l’autorité du légat de Syrie, il était dans les attributions de Félix de s’occuper du cas de Paul.
35 Je t’entendrai, dit-il, quand tes accusateurs seront venus. Et il ordonna qu’on le gardât dans le prétoire d’Hérode.
prétoire d’Hérode. C’était la résidence officielle de Félix à Césarée.
ACTS 23 : 01 à 35 NOTES : JOHN MACARTHUR
1 ¶ Paul, earnestly beholding the council, said, Brethren, it is in all good conscience I have lived before God to this day ...
the Sanhedrin. This institution formed the national government and the court of the Jewish people. It consisted of 71 members, including the priest.
The Supreme Court of Israel, consisted of 71 members under the chairmanship of the high priest. The tribunal met every day in the temple, except the Sabbath and other festive days. In principle it had no power to condemn to death (#Jn 18: 31), but, as in the case of Stephen, this restriction did not prevent the stoning to take place (see # Acts 6: 12-14; #AC 7: 58-60). The Roman governors often find their interest to ignore such incidents. In the case of Jesus, men who were considered the very people who had previously conspired against him (cf. #Jn 11: 47-50).
good conscience. The alarm system of the soul that allows human beings to judge their motives and actions according to the moral values of good and evil. Consciousness can not fulfill the function for which God has entertained only to refer to the highest moral and spiritual criteria and highest standards. This means that it must be submitted to the Holy Spirit who speaks through the Word of God (cf. #Ro 12: 1-2; 1 Tim 1:19 #; # 2Ti 2:15; Hey # 9:14; Heb 10:22 #). Fully illuminated by the Holy Spirit, Paul's conscience bore no charge against him (cf. #AC 23: 1; #AC 24: 16; # 1 Tim 1: 5; # 1Ti 3: 9; # 2Ti 1: 3 ). However, ultimately, only God can judge human motivations (# 1 Corinthians 4: 1-5).
cf. #AC 24: 16; # 2Ti 1: 3.
2 The high priest Ananias commanded those who stood by him to strike him on the mouth.
high priest Ananias. There is no question here of Anne priest mentioned in the Gospels. This man was one of the cruelest rulers and the most corrupt priests. Its favorable position taken by the Romans earned him to be rejected by the Jewish people that the assassination when the revolt against Rome broke out in 66.
... ordered to hit him. An illegal act entirely consistent with the brutal character of Ananias. The word translated "hit" is used to refer to the crowd who struck Paul (#AC 21: 32) and Roman soldiers who beat Jesus (#Mt 27: 30). It simply was not a slap, but a violent blow.
3 Then Paul said to him, God will strike you, you whitewashed wall! Do you sit to judge me after the law, and you violate the law by commanding me to be smitten!
whitewashed wall. #Ez Cf. 13: 10-16; #Mt 23: 27.
you violate the law. Outraged by the attitude of the high priest who openly violate the law, Paul burst into anger. When Jesus had received the same treatment, he reacted calmly asking why he had been hit (#Jn 18: 23). Paul himself recognized that his reaction was inappropriate (v #AC. 23: 5). Ananias was certainly a bad man, but he nevertheless occupied an orderly basis by God, and he was entitled to the respect that his position gave him.
4 And they that stood by said, You insult the high priest of God!
You insult. People who attended the scene were shocked by the sharp criticism of the high priest. The same Greek verb describes the behavior of the Jewish leaders who uttered insults against the blind man healed by Jesus (#Jn 9:28). Peter also employed to talk about the outrages which Jesus was the victim (# 1 Peter 2:23).
5 And Paul said: I knew not, brethren, that he was high priest; for it is written, Thou shalt not speak evil of a ruler of your people.
I did not know. Some see this confession further proof eye problems Paul (cf. #Ga 4:15); others think that, under the influence of anger, Paul had forgotten who he was addressing; others believe discern irony in his answer: the actions of Ananias did not reflect the attitude befitting a priest. The simplest explanation is to take Paul's words literally: because of its absence of several years of Jerusalem, he was not able to recognize Ananias, especially as it was not wearing his official clothing. It was in fact an informal meeting of the Sanhedrin.
it is written. Quote of Ex # 22: 28.
6 ¶ Paul, knowing that a portion of the meeting were Sadducees and the other Pharisees, cried out in the council, Brethren, I am a Pharisee, son of Pharisees; it is because of the hope and resurrection of the dead I am on trial.
The haughty attitude of Ananias and his illegal act convinced Paul that he would not be treated fairly before the council. It therefore decided to undertake bold action: as a Pharisee, and perhaps former member of the Sanhedrin, he perfectly knew the tensions that existed between the two factions making up the council. He appealed to the support of the Pharisees by reminding them that he was one of them and evoking the fundamental theological difference between them and the Sadducees. Thus he created a division within the Sanhedrin.
7 When he had said this, there arose a dissension between the Pharisees and Sadducees, and the assembly was divided.
there arose a discussion. Profound differences of social, political and theological opposed the Sadducees to the Pharisees. Paul mentioned the resurrection which was probably the object of the most violent controversy between the two groups - in order to get support from the Pharisees. It was not a cynical manipulation to divide the council on a theologically insignificant, since the resurrection of Jesus Christ is a fundamental theme of the Christian faith.
8 For the Sadducees say that there is no resurrection, and that there is neither angel, nor spirit: but the Pharisees confess both.
Sadducees, Pharisees .... The Sadducees recognized only the Pentateuch as inspired Scripture. They claimed (wrongly #Mt cf. 22: 23-33) that the books of Moses were not teaching the resurrection and therefore they rejected this doctrine. The Pharisees, on the contrary, believed in the resurrection and life after death. Their doctrine was thus closer to the Christian doctrine as Sadducees. It is noteworthy that Scripture mentions instances of conversion Pharisees (#AC 15: 5; #Jn 3: 1), but never Sadducees.
9 And there arose a great cry: and the scribes of the Pharisees stood up, induced a heated debate, saying, We find no evil in this man; perhaps a spirit or an angel he spoke to him.
scribes of the Pharisees. On matters of theology, their disagreement with the Sadducees were so vivid that they were ready to defend Paul, even though he was a leader of the sect of Christians they hated (see #AC 24: 5).
10 As was growing dissension, the tribune fearing lest Paul should be torn in pieces by them, commanded the soldiers down to remove it from their midst and bring him into the fortress.
11 The following night the Lord stood by him, saying, Take courage; because, as you have testified of me in Jerusalem, so must thou bear witness also at Rome.
the Lord stood by Paul. This is the fifth of the six visions of Paul in Acts (cf. #AC 9: 3-6; #AC 16: 9-10; #AC 18: 9-10; #AC 22: 17-18; #AC 27: 23-24), which all intervened at key moments of his ministry.
bear witness in Rome. Jesus encouraged Paul by confirming that his desire to go to Rome (#Ro 1: 9-11; #Ro 15: 23) come true.
12 ¶ When it was day, the Jews banded together, and made imprecations against themselves, saying that they would neither eat nor drink until they had killed Paul.
made imprecations against themselves. Literally, "they repaired themselves anathemas" (cf. #Ga 1: 8-9), that is to say, they asked God's judgment on them if they do not keep their word (cf. # 1S 14: 44; # 2S 3:35; 2S # 19: 13; # 1R 2:23; # 2R 6:31).
13 Those who made this conspiracy were more than forty,
14 and they came to the chief priests and the elders, and said, We have committed a great curse against ourselves, to taste nothing until we have killed Paul.
the chief priests and elders. cf. #Mt 16: 21. As the Sadducees, were predisposed to take part in the conspiracy. The absence of the scribes is significant as they are mostly recruited from among the Pharisees, they had already expressed their willingness to defend Paul (#AC v. 23: 9).
the chief priests and elders. cf. #Mt 16: 21. As the Sadducees, were predisposed to take part in the conspiracy. The absence of the scribes is significant as they are mostly recruited from among the Pharisees, they had already expressed their willingness to defend Paul (#AC v. 23: 9).
15 Now therefore, contact with the council to the tribune, that he bring him before you, as if you wanted to examine his case more exactly; and we, before he come near, are ready to kill him.
16 The son of the sister of Paul, heard of their ambush, went into the barracks and told Paul.
The son of Paul's sister. This is the only explicit reference to a member of the Paul family in Scripture (for other probable allusions, see #Ro 16: 7, #Ro 16: 11 #Ro 16: 21). Nothing is known about the reasons for his visit to Jerusalem, away from Tarsus, and motivations that drove him to warn his uncle. His intervention is all the more surprising that Paul had certainly been disinherited by his family when he had become a Christian (#Ph 3: 8).
went into the barracks and told Paul. Since Paul was not under arrest, but was only in custody, he was allowed to receive visits.
17 Paul called one of the centurions, said: Bring this young man to the commander, for he has something to tell him.
18 So he took the boy with him, and brought him to the chief, and said, Paul the prisoner called me and asked me to bring this young man, who has something to tell you.
19 The officer took him by the hand, and went with him aside, asked him: What have you to tell me?
20 He said, The Jews have agreed to ask you to bring Paul to the council tomorrow, as though intending to inquire somewhat of him more perfectly.
21 Do not listen to them, because more than forty of them stand him an ambush, and committed with imprecations against themselves, not eat or drink until they have killed; Now they are ready and waiting for your consent.
22 The tribune dismissed the young man, after he recommended not to tell anyone about the report he had given her.
23 Then he called two centurions, saying, Make ready, at the third hour of the night, two hundred soldiers, seventy horsemen and two hundred spearmen to go to Caesarea.
third hour of the night. That is to say, 9 pm.
soldiers ... ... horsemen archers. The "soldiers" were legionnaires, elite soldiers of the Roman army; the "jumpers" belonged to the cohort cavalry detachment; the "archers" or javelin throwers were more lightly armed soldiers as the legionaries. Lysias sent almost half of the 1,000 men who were under his command, showing how the situation and the plot against Paul appeared to him seriously.
23: 23-24
Lysias understood that he had to act, if he wanted to thwart the plan of the conspirators, to avoid a confrontation with Jews who could escape its control and degenerated, and save Paul's life. He would bring out the apostle of Jerusalem and drive it to his superior, Governor Felix in Caesarea.
24 Let there also mounts for Paul so that the safe unto Felix the governor.
25 He wrote a letter:
26 Claudius Lysias to the most excellent governor Felix, hello!
Governor Felix. Governor of Judea from 52 to 59. It was a former slave whose brother (who was favored by the Emperor Claudius) had managed to get him governor. He did not enjoy great consideration to the Roman notables of his time, and he made some remarkable actions during his governorship. He defeated the Egyptian and his followers, but its brutality inflamed the Jews and contributed to his dismissal by the Emperor Nero, two years after the hearing of Paul (v #AC. 24: 27).
27 This man, whom the Jews had seized, would be killed by them, when I came with the soldiers and rescued him, having learned that he was a Roman.
having learned that he was a Roman. In reality, Lysias had learned that after having stopped Paul (#AC 22: 25-26). He was trying to be in the best day in the eyes of the governor. That's why he omitted to mention his original order to whip Paul (#AC 22: 24) and its error that made him the apostle for a notorious Egyptian Criminal (#AC 21: 38).
28 Wanting to know the reason why they accused him, I brought him to their council.
29 I found him to be accused about questions of their law, but had committed no crime worthy of death or of bonds.
questions of their law. The lack of mention by Lysias any violation of Roman law was tantamount to declaring innocent Paul.
30 Informed that the Jews lay wait for him, I'll have immediately sent, making to his accusers that they must address themselves to you. Farewell.
they have to apply themselves to you. As the plot against Paul made any interrogation dangerous to Jerusalem, Lysias was obliged to entrust the case of Paul to Felix.
31 The soldiers, according to their orders, took Paul and brought him by night to Antipatris.
Antipatris. A Roman military post located about 60 km from Jerusalem. Many travelers who went from Jerusalem to Caesarea would stop there. Paul and his escort overtook overnight (v #AC. 23: 32), which meant a walking pace exhausting for the infantry.
32 The next day, leaving the horsemen to go with him, they returned to the fortress.
riders. The danger was less than ambushed and Samaria region, populated largely non-Jews, and the presence of foot soldiers is no longer required.
33 arrived at Caesarea and delivered the letter to the governor, presented Paul to him.
Caesarea. See #AC 8:40. A major Mediterranean city, located about 50 km north of Joppa. It was the capital of the Roman province of Judea, and the remains of the Roman procurator and the headquarters of a large Roman garrison.
34 The governor had read the letter, he asked what province he was from. Having learned that he was from Cilicia
of what province he was. Felix wanted to ensure that Paul actually fell under its jurisdiction.
Cilicia. As Judea and Cilicia were at that time under the authority of the legate of Syria, he was in the Félix awards to deal with the case of Paul.
35 I will hear thee, said he, when your accusers also arrive. And he ordered him to be kept in Herod's palace.
Herod's palace. It was the official residence of Felix in Caesarea.
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