ACTES 24 : 01 À 27 *** + ACTS 24 : 01 à 27 NOTES : JOHN MACARTHUR

05/10/2015 16:54

  ACTES 24 : 01 À 27 *** +


1 ¶  Cinq jours après, arriva le souverain sacrificateur Ananias, avec des anciens et un orateur nommé Tertulle. Ils portèrent plainte au gouverneur contre Paul.

Cinq jours après. En un temps record, les chefs religieux juifs échafaudèrent leur accusation, louèrent les services d’un avocat (« orateur ») et se rendirent à Césarée. Ils craignaient sans doute que Félix ne rejette leur plainte contre Paul s’ils n’agissaient pas rapidement.

le souverain sacrificateur Ananias.

anciens. Les membres influents du sanhédrin les chefs du peuple, les anciens et les scribes. Les trois fonctions qui constituaient le conseil juif, le sanhédrin

Tertulle. Peut-être, un Romain, mais plus vraisemblablement un Juif helléniste (cf. v. #Ac 24: 6).

2  Paul fut appelé, et Tertulle se mit à l’accuser, en ces termes:

3  Très excellent Félix, tu nous fais jouir d’une paix profonde, et cette nation a obtenu de salutaires réformes par tes soins prévoyants ; c’est ce que nous reconnaissons en tout et partout avec une entière gratitude.

Félix. Gouverneur de Judée de 52 à 59. C’était un ancien esclave dont le frère (qui avait les faveurs de l’empereur Claude) avait réussi à lui obtenir la fonction de gouverneur. Il ne jouissait pas d’une grande considération auprès des notables romains de son temps, et il effectua peu d’actions remarquables durant son mandat de gouverneur. Il vainquit l’Égyptien et ses partisans, mais sa brutalité enflammait les Juifs et contribua à sa destitution par l’empereur Néron, deux ans après l’audience de Paul (v. #Ac 24: 27).

4  Mais, pour ne pas te retenir davantage, je te prie d’écouter, dans ta bonté, ce que nous avons à dire en peu de mots.

5  Nous avons trouvé cet homme, qui est une peste, qui excite des divisions parmi tous les Juifs du monde, qui est chef de la secte des Nazaréens,

une peste. Une telle affirmation, même si elle reflétait la haine du sanhédrin à l’égard de la foi chrétienne en général et de l’apôtre Paul en particulier, n’avait pas la valeur d’une accusation formelle, puisqu’elle ne visait aucune mauvaise action en particulier.

excite des divisions. C’est la première des charges portées contre Paul: la sédition (rébellion). Dans un tribunal romain, elle était considérée comme la plus grave des trois. Les Romains ne toléraient pas les fauteurs de troubles (comme les Juifs qui assistaient au procès allaient l’apprendre quelques années plus tard, en 66). Si les chefs religieux juifs avaient réussi à étayer cette accusation, Paul aurait eu à subir un châtiment sévère, voire une exécution. Tertulle évita soigneusement de citer des incidents particuliers qui se seraient produits sur un territoire qui ne relevait pas de la juridiction de Félix, et ce afin d’éviter que le cas de Paul ne soit transféré à un autre gouverneur. Les Juifs voulaient à tout prix que l’apôtre comparaisse devant un gouverneur qu’ils pouvaient influencer.

chef de la secte des Nazaréens. Paul fut ensuite accusé de sectarisme (hérésie). Pour nommer la foi chrétienne, Tertulle choisit le terme méprisant de « secte des Nazaréens » (cf. #Ac 6:14 ; #Jn 1:46 ; #Jn 7:41, #Jn 7:52) dans le but de présenter Paul comme le responsable d’une secte dangereuse pour Rome.

24:5-7 Après avoir récité les flatteries d’usage à l’égard de Félix, Tertulle passa directement à l’attaque contre Paul. Il l’accusa de sédition, de sectarisme et de sacrilège, en d’autres termes de violation des lois romaine, juive et divine.

6  et qui même a tenté de profaner le temple. Et nous l’avons arrêté. Nous avons voulu le juger selon notre loi ;

a tenté de profaner le temple. La troisième accusation portée contre Paul est celle de sacrilège, de blasphème contre Dieu. À travers leur porte-parole, les chefs juifs réitéraient les fausses accusations des Juifs d’Asie (#Ac 21: 28). Dans une tentative d’excuser le traitement infligé par la foule à l’apôtre, ils affirmaient (faussement) l’avoir arrêté.

24:6-8 Nous avons voulu …  devant toi. Plusieurs manuscrits anciens omettent ce passage. De ce fait, une question se pose: Tertulle voulait-il que Félix interroge Paul ou Lysias? En effet, si ce passage est supprimé, la suite du texte fait comprendre que Tertulle demandait à Félix d’interroger Paul. Cependant, cet interrogatoire n’aurait pas fait avancer le procès dans le sens voulu par Tertulle, puisque l’apôtre aurait simplement nié les fausses accusations soulevées contre lui. Par contre, si le passage est maintenu, la tactique de Tertulle est toute différente: il aurait trouvé un prétexte pour faire venir Lysias (une fausse accusation d’avoir outrepassé ses attributions en abordant une procédure judiciaire juive) afin d’utiliser son témoignage pour confirmer l’interprétation des événements telle qu’elle était donnée par les chefs religieux juifs. Cette seconde éventualité permettrait d’expliquer la décision de Félix d’ajourner la séance jusqu’à l’arrivée de Lysias (v. #Ac 24: 22).

7  mais le tribun Lysias étant survenu, l’a arraché de nos mains avec une grande violence,

24:7-8a Une autre affirmation fausse, destinée à faire porter la responsabilité de l’incident à un autre. En réalité, c’est la foule juive qui avait été coupable de violence; Lysias avait mis fin à l’émeute et secouru Paul.

8  en ordonnant à ses accusateurs de venir devant toi. Tu pourras toi-même, en l’interrogeant, apprendre de lui tout ce dont nous l’accusons.

9  Les Juifs se joignirent à l’accusation, soutenant que les choses étaient ainsi.

10 ¶  Après que le gouverneur lui eut fait signe de parler, Paul répondit: Sachant que, depuis plusieurs années, tu es juge de cette nation, c’est avec confiance que je prends la parole pour défendre ma cause.

depuis plusieurs années, tu es juge. En tant que gouverneur, mais aussi auparavant, durant son service aux ordres du gouverneur de Samarie. Contrairement à Tertulle, Paul ne flattait pas Félix, mais lui rappelait sa connaissance de la loi, des coutumes et des croyances juives. Interpellé de cette manière, Félix ne pouvait que prononcer un verdict équitable.

24:10-21 C’est la troisième des six défenses présentées par Paul (cf. #Ac 22:1-21 ; #Ac 22:30-23 ; #Ac 25:1-12 ; #Ac 26:1-29 ; #Ac 28:17-19).

11  Il n’y a pas plus de douze jours, tu peux t’en assurer, que je suis monté à Jérusalem pour adorer.

douze jours. Cinq avaient été passés à Césarée à attendre l’arrivée des accusateurs (v. #Ac 24: 1). Plusieurs des sept jours restants avaient été consacrés aux rites de purification. Paul soulignait ainsi que, même s’il l’avait voulu, il n’aurait pas eu le temps de fomenter une révolte.

12  On ne m’a trouvé ni dans le temple, ni dans les synagogues, ni dans la ville, disputant avec quelqu’un, ou provoquant un rassemblement séditieux de la foule.

13  Et ils ne sauraient prouver ce dont ils m’accusent maintenant.

14  Je t’avoue bien que je sers le Dieu de mes pères selon la voie qu’ils appellent une secte, croyant tout ce qui est écrit dans la loi et dans les prophètes,

dans la loi et dans les prophètes. Une allusion à l’A.T. (cf. #Mt 7:12). Les sadducéens rejetaient la majeure partie de l’A.T., et ils rejoignaient les pharisiens dans leur rejet commun du témoignage rendu par l’A.T. à Jésus-Christ (cf. #Lu 24: 27, #Lu 24: 44 ; #Jn 1:45 ; #Jn 5:39, #Jn 5:46). À l’opposé, Paul considérait l’ensemble de l’A.T. comme la Parole inspirée de Dieu et croyait tout ce que les Écritures enseignaient.

15  et ayant en Dieu cette espérance, comme ils l’ont eux-mêmes, qu’il y aura une résurrection des justes et des injustes.

ayant en Dieu cette espérance. L’espérance profonde du peuple juif reposait sur la résurrection (#Job 19:25-27 ; #Da 12: 2). C’était Paul, et non les sadducéens sceptiques, qui représentait en fait le courant majeur de la théologie juive traditionnelle.

16  C’est pourquoi je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes.

17  Après une absence de plusieurs années, je suis venu pour faire des aumônes à ma nation, et pour présenter des offrandes.

aumônes …  offrandes. La seule mention dans les Actes de l’offrande que Paul avait rassemblée pour les besoins des croyants de Jérusalem. Il s’était rendu à Jérusalem en mission humanitaire, et non pour susciter des troubles.

18  C’est alors que quelques Juifs d’Asie m’ont trouvé purifié dans le temple, sans attroupement ni tumulte.

19  C’était à eux de paraître en ta présence et de se porter accusateurs, s’ils avaient quelque chose contre moi.

20  Ou bien, que ceux-ci déclarent de quel crime ils m’ont trouvé coupable, lorsque j’ai comparu devant le sanhédrin,

21  à moins que ce ne soit uniquement de ce cri que j’ai fait entendre au milieu d’eux : C’est à cause de la résurrection des morts que je suis aujourd’hui mis en jugement devant vous.

à cause de la résurrection des morts. La croyance en la résurrection n’était pas un crime sous les lois juive et romaine. Paul n’était pas non plus responsable de la dissension traditionnelle entre les pharisiens et les sadducéens, qui avait pris une tournure particulièrement vive suite à sa déclaration.

22 ¶  Félix, qui savait assez exactement ce qui concernait cette doctrine, les ajourna, en disant : Quand le tribun Lysias sera venu, j’examinerai votre affaire.

savait assez exactement ce qui concernait cette doctrine. Très certainement par l’intermédiaire de sa femme Drusille, qui était juive (v. #Ac 24: 24).

les ajourna. Les témoins du crime présumé de Paul (les Juifs d’Asie) ne s’étaient pas présentés à l’audience. Les chefs religieux juifs étaient par ailleurs incapables de produire une preuve quelconque de sa culpabilité. Le seul verdict que Félix pouvait rendre en accord avec la loi romaine était l’acquittement, ce qui ne manquerait pas de rendre les Juifs furieux et d’engendrer de nouveaux troubles. Conscient que sa responsabilité première en tant que gouverneur était de maintenir l’ordre établi, Félix conclut que la meilleure décision consistait à ne pas prendre de décision. Il ajourna donc l’audience en prétextant qu’il avait besoin d’informations complémentaires de la part de Lysias.

Quand …  Lysias sera venu. Le rapport écrit de Lysias indiquait déjà que le différend portait sur des questions relatives à la loi juive (#Ac 23: 29) et que Paul n’était coupable d’aucun crime (#Ac 23: 29). Il est difficile d’imaginer ce qu’il aurait pu ajouter d’autre et, d’ailleurs, il n’y a aucune indication que Félix l’ait jamais convoqué.

23  Et il donna l’ordre au centenier de garder Paul, en lui laissant une certaine liberté, et en n’empêchant aucun des siens de lui rendre des services.

24  Quelques jours après, Félix vint avec Drusille, sa femme, qui était Juive, et il fit appeler Paul. Il l’entendit sur la foi en Christ.

Drusille. La plus jeune fille d’Hérode Agrippa Ier, et la troisième femme de Félix, qui, attiré par sa beauté, avait réussi à l’éloigner de son mari. À l’époque de l’audience de Paul, elle n’avait pas encore 20 ans.

25  Mais, comme Paul discourait sur la justice, sur la tempérance, et sur le jugement à venir, Félix, effrayé, dit : Pour le moment retire-toi ; quand j’en trouverai l’occasion, je te rappellerai.

la justice …  la tempérance …  le jugement à venir. Dieu exige la « justice » de tous les hommes à cause de sa nature sainte (#Mt 5:48 ; #1Pi 1:15-16). La « tempérance » est nécessaire pour pouvoir se conformer à cette norme absolue. Le manque de tempérance  et, par conséquent, la non-conformité à la norme divine - conduit au « jugement » (sauf en cas de salut).

effrayé. Félix, qui vivait avec une femme qu’il avait enlevée à son mari, n’avait certainement pas cette « justice » et cette « tempérance » exigées par Dieu. La pensée qu’il aurait à subir le « jugement » le remplit de crainte, et c’est pourquoi il se dépêcha de renvoyer Paul.

quand j’en trouverai l’occasion. Le moment de la conviction de péché était passé, et Félix, comme un insensé, passa à côté de l’occasion de se repentir (cf. #2Co 6:2).

26  Il espérait en même temps que Paul lui donnerait de l’argent ; aussi l’envoyait-il chercher assez fréquemment, pour s’entretenir avec lui.

Paul lui donnerait de l’argent. En dépit de l’interdiction légale d’accepter des pots-de-vin, cette pratique était courante.

27  Deux ans s’écoulèrent ainsi, et Félix eut pour successeur Porcius Festus. Dans le désir de plaire aux Juifs, Félix laissa Paul en prison.

Félix eut pour successeur Porcius Festus. Festus était membre de l’aristocratie romaine, contrairement à Félix, qui avait été esclave. Peu d’informations existent concernant son exercice de la fonction de gouverneur (il mourut deux ans après avoir été nommé), mais l’historien juif Flavius Josèphe le décrit comme meilleur que son prédécesseur et que son successeur.

Dans le désir de plaire aux Juifs. Les plaintes des Juifs auprès du pouvoir romain à propos de sa violence avaient fini par lui valoir son poste. Sa répression brutale d’une révolte à Césarée avait provoqué leur colère, et ils avaient réclamé son remplacement à l’empereur Néron. Celui-ci le fit rappeler à Rome, où il aurait subi un châtiment sévère si Pallas, son influent frère, n’était pas intervenu en sa faveur.

 

 ACTS 24 : 01 à 27 NOTES : JOHN MACARTHUR

 

1 ¶ And after five days the high priest Ananias arrived with certain elders and an orator, one Tertullus. They informed the governor against Paul.

Five days after. In record time, the Jewish religious leaders échafaudèrent their accusation, hired the services of a lawyer ("speaker") and went to Caesarea. They probably feared that Felix does not reject their complaint against Paul if they did not act quickly.

the high priest Ananias

old. Influential members of the Sanhedrin that their rulers, elders and scribes. The three functions which constituted the Jewish council, the Sanhedrin

Tertullus  Perhaps, a Roman, but more likely a Hellenist Jew (cf. v #AC. 24: 6).2 Paul was called, Tertullus began to accuse him, saying:

3 most excellent Felix, you make us enjoy a profound peace, and that nation has obtained beneficial reforms by thy providence, it is what we recognize in everything and everywhere with all thankfulness.

Felix. Governor of Judea from 52 to 59. It was a former slave whose brother (who was favored by the Emperor Claudius) had managed to get him governor. He did not enjoy great consideration to the Roman notables of his time, and he made some remarkable actions during his governorship. He defeated the Egyptian and his followers, but its brutality inflamed the Jews and contributed to his dismissal by the Emperor Nero, two years after the hearing of Paul (v #AC. 24: 27).

4 But not to hold you more, I beseech thee to hear, in your goodness, that we have to say in a few words.

5 We have found this man to be a plague, an instigator of insurrections among all the Jews of the world, and a ringleader of the sect of the Nazarenes,

a pest. Such an assertion, even if it reflected the hatred of the Sanhedrin regarding the Christian faith in general and in particular the Apostle Paul, had not the value of a formal accusation, since it was no bad in particular action.

of sedition. This is the first of the charges against Paul sedition (rebellion). In a Roman court, she was considered the most serious of the three. The Romans did not tolerate troublemakers (like the Jews who attended the trial were to learn a few years later, in 66). If Jewish leaders had managed to substantiate this charge, Paul would have had to undergo severe punishment and even execution. Tertullus carefully avoided mention of specific incidents that allegedly occurred in a territory that was not under the jurisdiction of Felix, and to prevent Paul's case is transferred to another governor. The Jews were desperate to appear before the apostle a governor they could influence.

leader of the sect of the Nazarenes. Paul was later accused of sectarianism (heresy). To name the Christian faith, Tertullus chooses the contemptuous term "sect of the Nazarenes" (cf. 6:14 #AC; #Jn 1:46; 7:41 #Jn, #Jn 7:52) in order to present Paul as the head of a dangerous cult in Rome.

24: 5-7 After reciting the usual flattery toward Felix, Tertullus passed directly to the attack against Paul. He accused him of sedition, sectarianism and sacrilege, in other words of violation of Roman law, Jewish and divine.

6 and even tried to desecrate the temple. And we stopped. We wanted to judge him according to our law;

tried to desecrate the temple. The third charge against Paul is that of sacrilege, blasphemy against God. Through their spokesperson, the Jewish leaders reiterated the false accusations of the Jews from Asia (#AC 21: 28). In an attempt to excuse the treatment by the crowd to the Apostle, they claimed (falsely) to have stopped.

24: 6-8 We wanted ... before you. Several ancient manuscripts omit this passage. Therefore, a question arises: did he Tertullus Felix asks Paul or Lysias? While this passage is deleted, the following text made clear that Tertullus asked Felix to interview Paul. However, this interview would not have advanced the process in the desired direction by Tertullus, since the apostle would have simply denied the false accusations raised against him. By cons, if the passage is maintained, Tertullus tactics is quite different: he would have found an excuse to bring Lysias (a false accusation of having exceeded its powers by addressing a Jewish judicial procedure) to use his testimony to confirm the interpretation of events as it was given by the Jewish religious leaders. This second possibility would explain the decision to Felix adjourn until the arrival of Lysias (v #AC. 24: 22).

7 But the chief captain Lysias came, took him out of our hands with great violence,

24: 7-8a Another false statement intended to blame the incident to another. In reality, it is the Jewish crowd that had been guilty of violence; Lysias had ended riot and rescued Paul.

8 Commanding his accusers to come before thee. You'll be yourself, by asking questions, learn from it everything we accuse him.

9 And the Jews also assented, saying that these things were so.

¶ 10 When the governor had beckoned unto him to speak, Paul answered, Knowing that for many years you have been a judge of this nation, it is with confidence that I am speaking for myself:.

for several years, you're the judge. As governor, but also before, during his service with the orders of the governor of Samaria. Unlike Tertullus, Paul did not flatter Felix, but reminded him of his knowledge of the law, customs and Jewish beliefs. Arrested in this way, Felix could only pronounce a fair verdict.

24: 10-21 This is the third of six defenses presented by Paul (cf. #AC 22: 1-21; #AC 22: 30-23; #AC 25: 1-12; #AC 26: 1-29 ; #AC 28: 17-19).

11 There are not more than twelve days, you can ensure you, I went up to Jerusalem to worship.

twelve days. Five had been moved to Caesarea to await the arrival of the accusers (v #AC. 24: 1). Several of the remaining seven days were devoted to purification rites. Paul and emphasized that even if he had wanted, he would not have had time to foment a rebellion.

12 There is neither found me in the temple nor in the synagogues, nor in the city, disputing with anyone or stirring up a crowd gathering.

13 Neither can they prove the things whereof they now accuse me.

14 I confess that I worship the God of my fathers the way which they call heresy, believing all that is written in the law and the prophets,

in law and in the prophets. An allusion to the A.T. (see #Mt 7:12). The Sadducees rejected most of the OT, and they joined the Pharisees in their common rejection of the testimony given by the AT Jesus Christ (cf. #Lu 24: 27 #Lu 24: 44; #Jn 1:45; 5:39 #Jn, #Jn 5:46). In contrast, Paul considered all of the AT as the inspired Word of God and believe all that the Scriptures teach.

15 and having a hope in God as they themselves have that there will be a resurrection of the just and unjust.

having hope toward God. The deep hope of the Jewish people was based on the resurrection (#Job 19: 25-27; #Da 12: 2). It was Paul, not the skeptical Sadducees, representing in fact the major current of traditional Jewish theology.

16 Therefore I strive to constantly have a clear conscience before God and men.

17 After an absence of several years, I came to bring alms to my nation and to present offerings.

... alms offerings. The only mention in the Acts of the offering that Paul had gathered for the needs of believers in Jerusalem. He went to Jerusalem on a humanitarian mission, and not to stir up trouble.

18 Then some Jews from Asia found me purified in the temple, without any crowd or tumult.

19 This was for them to appear in your presence and to make accusation, if they had anything against me.

20 Or else let them say what injustice they found in me when I stood before the council,

21 unless it be for this one cry that I heard among them: It is because of the resurrection of the dead I am called in question by you.

because of the resurrection of the dead. The belief in the resurrection was not a crime under the Jewish and Roman law. Paul was not responsible for the traditional dissension between the Pharisees and the Sadducees, who had taken a particularly sharp turn after his statement.

¶ 22 But Felix, having more exact knowledge concerning the Way, deferred them, saying: When the Tribune Lysias comes, I will decide your case.

exact knowledge concerning the Way. Certainly through his wife Drusilla, who was Jewish (v #AC. 24: 24).

deferred them. Witnesses of the alleged crime of Paul (the Jews from Asia) had not presented at the hearing. The Jewish religious leaders were also unable to produce any proof of his guilt. The only verdict that Felix could make in agreement with the Roman law was the acquittal, which would certainly make the furious Jews and lead to further unrest. Aware that his first responsibility as governor was to maintain the established order, Felix concludes that the best decision was to take no decision. It therefore adjourned the hearing on the grounds that it needed additional information from Lysias.

... When Lysias comes. The written report of Lysias already indicated that the dispute involved issues of Jewish law (#AC 23: 29) and that Paul was not guilty of any crime (#AC 23: 29). It is difficult to imagine what he might have added other and, moreover, there is no indication that Felix has ever convened.

23 And he commanded a centurion to keep Paul, letting him have liberty, and not to forbid any of his friends to give him services.

24 Some days later Felix came with Drusilla, his wife, who was a Jewess, and sent for Paul. And heard him concerning the faith in Christ.

Drusilla. The youngest daughter of Herod Agrippa I and the third wife of Felix, who, attracted by her beauty, had managed to get him away from her husband. At the time of the hearing of Paul, she was not yet 20.

25 And as he reasoned of righteousness, temperance, and judgment to come, Felix trembled, and answered: For the moment Get thee; when I have a convenient season, I will call for thee.

justice ... Temperance ... the judgment to come. God demands "justice" of all men because of its holy nature (#Mt 5:48; 1 Peter # 1: 15-16). The "Temperance" is required to comply with this absolute standard. The lack of temperance and, therefore, non-conformity to the divine standard - leads to the "judgment" (except for salvation).

frightened. Felix, who lived with a woman he had abducted her husband certainly did not have this "justice" and this "temperance" required by God. The thought that he would have to undergo the "judgment" filled him with fear, and that's why he hurried to send Paul.

when I have the opportunity. The time of conviction of sin was passed, and Felix, like a madman, passed on an opportunity to repent (see # 2 Corinthians 6: 2).

26 He hoped also that Paul would give him money; wherefore he sent for him frequently to talk with him.

Paul would give him money. Despite the legal prohibition of accepting bribes, the practice was common.

27 two years were fulfilled, Felix was succeeded by Porcius Festus. In the desire to please the Jews, Felix left Paul in prison.

Felix was succeeded by Porcius Festus. Festus was a member of the Roman aristocracy, unlike Felix, who had been a slave. Little information exists regarding its exercise of Governor function (he died two years after being appointed), but the Jewish historian Flavius ​​Josephus described as better than its predecessor and his successor.

In the desire to please the Jews. The complaints of the Jews from the Roman authorities about his violence had eventually earn him his post. Its brutal repression of a revolt in Caesarea had provoked their anger, and they had demanded his replacement to the emperor Nero. This made him recall to Rome, where he suffered severe retribution if Pallas, brother influential, did not intervene in his favor.

https://cms.dieu-avant-tout-com.webnode.fr/

—————

Précédent