ANCIEN TESTAMENT JOUR 175 DE 929

23/06/2019 00:47

ANCIEN TESTAMENT JOUR 175 DE 929

Deutéronomes 22 de 34

 

DEUTÉRONOMES 22 : 1 À 30

1 ¶  Si tu vois s’égarer le bœuf ou la brebis de ton frère, tu ne t’en détourneras point, tu les ramèneras à ton frère.

détourneras. L’Israélite ne devait pas fermer les yeux face à une perte si évidente. C’était son devoir de rattraper le bien perdu et de le ramener à son voisin.

22:1-26:19

Si le premier devoir était d’aimer Dieu (cf. #De 6:5), il était immédiatement suivi de l’amour du prochain (cf. #Mt 22:37-40). Dans cette section, le principe de l’amour du prochain est appliqué aux relations familiales et sociales.

2  Si ton frère n’habite pas près de toi, et que tu ne le connaisses pas, tu recueilleras l’animal dans ta maison et il restera chez toi jusqu’à ce que ton frère le réclame ; et alors tu le lui rendras.

3  Tu feras de même pour son âne, tu feras de même pour son vêtement, tu feras de même pour tout objet qu’il aurait perdu et que tu trouverais ; tu ne devras point t’en détourner.

4  Si tu vois l’âne de ton frère ou son bœuf tombé dans le chemin, tu ne t’en détourneras point, tu l’aideras à le relever.

5 ¶  Une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel, ton Dieu.

un habillement d’homme …  des vêtements de femme. Cette règle, n’apparaissant qu’ici dans le Pentateuque, interdisait à un homme de porter des parures ou des vêtements féminins et à une femme de porter des vêtements masculins. Le terme « abomination » décrivait aussi l’opinion de Dieu sur l’homosexualité (#Lé 18:22 ; #Lé 20:13). Ce qui est spécifiquement proscrit ici, c’est le travestisme. Les distinctions créationnelles entre l’homme et la femme devaient être préservées sans exception (cf. #Ge 1:27).

6  Si tu rencontres dans ton chemin un nid d’oiseau, sur un arbre ou sur la terre, avec des petits ou des œufs, et la mère couchée sur les petits ou sur les œufs, tu ne prendras pas la mère et les petits,

un nid d’oiseau. Présente ici seulement dans le Pentateuque, celle loi montrait que Dieu se souciait des besoins à long terme de son peuple. En laissant la liberté à la mère des petits, on ne tuait pas la source d’une future nourriture.

7  tu laisseras aller la mère et tu ne prendras que les petits, afin que tu sois heureux et que tu prolonges tes jours.

8  Si tu bâtis une maison neuve, tu feras une balustrade autour de ton toit, afin de ne pas mettre du sang sur ta maison, dans le cas où il en tomberait quelqu’un.

balustrade. A nouveau, il s’agit de la seule mention de cette règle dans le Pentateuque. Dans l’Israël antique, le toit des maisons était plat et accessible par un escalier extérieur. Pour éviter les chutes, il fallait poser une barrière autour du toit. C’était une preuve d’amour envers ceux qui risquaient de se blesser ou d’être tués en tombant.

9  Tu ne sèmeras point dans ta vigne diverses semences, de peur que tu ne jouisses ni du produit de ce que tu auras semé ni du produit de la vigne.

diverses semences. Le but de cette législation semble être de conserver des récoltes saines en gardant les graines séparées les unes des autres.

10  Tu ne laboureras point avec un bœuf et un âne attelés ensemble.

un bœuf et un âne attelés ensemble. Selon les lois alimentaires déjà prescrites (#De 14:1-8), le bœuf était un animal « pur » contrairement à l’âne. De plus, il est difficile d’imaginer un sillon droit tracé par ces deux animaux réunis, compte tenu de leur tempérament, de leur instinct naturel et de leurs caractéristiques physiques. Comme avec la semence (v. #De 22:9), Dieu voulait protéger la nourriture de son peuple.

11  Tu ne porteras point un vêtement tissé de diverses espèces de fils, de laine et de lin réunis ensemble.

12  Tu mettras des franges aux quatre coins du vêtement dont tu te couvriras.

franges. Voir le but de ces franges en #No 15:38-40.

13 ¶  Si un homme, qui a pris une femme et est allé vers elle, éprouve ensuite de l’aversion pour sa personne,

22:13-21

Un Israélite qui mettait en doute la virginité de sa jeune épouse devait être capable de porter son accusation devant les « anciens de la ville ». Si les parents fournissaient la preuve de la virginité de leur fille et révélaient ainsi que l’accusation était fausse, le mari devait payer une amende et avait l’interdiction de répudier sa femme. Si, au contraire, sa non-virginité était prouvée, elle devait être mise à mort.

22:13-30

Cette section aborde la vie familiale (cf. #Lé 18:1-30 ; #Lé 20:10-21).

14  s’il lui impute des choses criminelles et porte atteinte à sa réputation, en disant : J’ai pris cette femme, je me suis approché d’elle, et je ne l’ai pas trouvée vierge, — 

15  alors le père et la mère de la jeune femme prendront les signes de sa virginité et les produiront devant les anciens de la ville, à la porte.

les signes de sa virginité. Peut-être, un vêtement ou un drap de lit taché du sang de la nuit de noces.

16  Le père de la jeune femme dira aux anciens : J’ai donné ma fille pour femme à cet homme, et il l’a prise en aversion ;

17  il lui impute des choses criminelles, en disant : Je n’ai pas trouvé ta fille vierge. Or voici les signes de virginité de ma fille. Et ils déploieront son vêtement devant les anciens de la ville.

18  Les anciens de la ville saisiront alors cet homme et le châtieront ;

19  et, parce qu’il a porté atteinte à la réputation d’une vierge d’Israël, ils le condamneront à une amende de cent sicles d’argent, qu’ils donneront au père de la jeune femme. Elle restera sa femme, et il ne pourra pas la renvoyer, tant qu’il vivra.

sicles. Ce mot ne se trouve pas dans le texte hébreu, mais le contexte le suggère. Un sicle pesant entre 12 et 16 grammes selon les estimations, l’amende s’élevait donc à plus d’un kilo d’argent.

20  Mais si le fait est vrai, si la jeune femme ne s’est point trouvée vierge,

21  on fera sortir la jeune femme à l’entrée de la maison de son père ; elle sera lapidée par les gens de la ville, et elle mourra, parce qu’elle a commis une infamie en Israël, en se prostituant dans la maison de son père. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.

22  Si l’on trouve un homme couché avec une femme mariée, ils mourront tous deux, l’homme qui a couché avec la femme, et la femme aussi. Tu ôteras ainsi le mal du milieu d’Israël.

22:22-29

En cas d’adultère, les deux partenaires pris en flagrant délit devaient être mis à mort. Si un homme commettait l’adultère avec une femme promise en mariage à un autre et qu’elle était consentante, cela conduisait à la mort des deux personnes (vv. #De 22:23-24). En cas de viol, seul l’homme était puni de mort (vv. #De 22:25-27). Si la femme était une vierge non encore promise en mariage, alors l’homme devait payer une amende, l’épouser et la garder avec lui aussi longtemps qu’il vivrait (vv. #De 22:28-29).

23  Si une jeune fille vierge est fiancée, et qu’un homme la rencontre dans la ville et couche avec elle,

24  vous les amènerez tous deux à la porte de la ville, vous les lapiderez, et ils mourront, la jeune fille pour n’avoir pas crié dans la ville, et l’homme pour avoir déshonoré la femme de son prochain. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.

25  Mais si c’est dans les champs que cet homme rencontre la jeune femme fiancée, lui fait violence et couche avec elle, l’homme qui aura couché avec elle sera seul puni de mort.

26  Tu ne feras rien à la jeune fille ; elle n’est pas coupable d’un crime digne de mort, car il en est de ce cas comme de celui où un homme se jette sur son prochain et lui ôte la vie.

27  La jeune fille fiancée, que cet homme a rencontrée dans les champs, a pu crier sans qu’il y ait eu personne pour la secourir.

28  Si un homme rencontre une jeune fille vierge non fiancée, lui fait violence et couche avec elle, et qu’on vienne à les surprendre,

29  l’homme qui aura couché avec elle donnera au père de la jeune fille cinquante sicles d’argent ; et, parce qu’il l’a déshonorée, il la prendra pour femme, et il ne pourra pas la renvoyer, tant qu’il vivra.

30  Nul ne prendra la femme de son père, et ne soulèvera la couverture de son père.

Nul ne prendra la femme de son père. En aucun cas, un homme ne devait épouser la femme de son père ni avoir des relations sexuelles avec elle. Il est probablement question d’une belle-mère, même si l’inceste était aussi proscrit (cf. #Lé 18:6-8).

 

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