ANCIEN TESTAMENT JOUR 427 DE 929

01/03/2020 00:12

ANCIEN TESTAMENT JOUR 427 DE 929

INTRODUCTION + Esther 1 de 10

 

Introduction

Le livre de la reine Esther

 

Titre

       Le titre « Esther » a traversé les siècles sans aucune variation. Avec le livre de Ruth, c’est le seul ouvrage de l’Ancien Testament qui porte le nom d’une femme. Le Nouveau Testament, qui ne fait jamais allusion au Cantique des cantiques ni aux oracles d’Abdias et de Nahum, ne renvoie pas non plus à ce livre-ci.

« Hadassa » (#Est 2:7), littéralement « myrte », était le nom hébreu d’Esther. Quant au nom Esther, il peut venir soit du mot perse pour « étoile », soit du nom de la déesse babylonienne de l’amour, Ishtar. Quoi qu’il en soit, c’était une jeune orpheline, fille du défunt Abichaïl. Elle avait grandi en Perse chez Mardochée, un cousin plus âgé qu’elle, qui l’avait élevée comme si elle était sa propre fille (#Est 2:7, #Est 2:15).

 

Auteur et date

       Le texte est anonyme, mais certains estiment que son auteur pourrait être Mardochée, Esdras ou encore Néhémie. Quoi qu’il en soit, c’était un homme parfaitement au courant des coutumes, de l’étiquette et de l’histoire de l’Empire perse, qui devait aussi être un familier du palais royal de Suse (#Est 1:5-7). Ses écrits témoignent par ailleurs d’une connaissance approfondie du calendrier hébreu et des coutumes juives, et ils révèlent un fort sentiment nationaliste juif. Il est donc probable que l’auteur soit un Juif de Perse, revenu plus tard en Israël.

       Le livre d’Esther est le dix-septième et dernier ouvrage historique de l’Ancien Testament. Seuls les chapitres 1 à 7 d’Esdras et les livres de Néhémie et de Malachie rapportent des événements ultérieurs. Le dernier rapporté par ce livre date de 473 av. J.-C., avant l’assassinat d’Assuérus (vers 465 av. J.-C.). Le texte a pu être rédigé dès le milieu du Ve siècle av. J.-C., puisque le verset 10:2 semble indiquer que le règne d’Assuérus était terminé au moment de la rédaction, mais très probablement avant 331 av. J.-C., année de la victoire grecque sur les Perses.

 

Contexte et arrière-plan

       Le livre d’Esther relate des événements survenus pendant la domination perse sur le monde antique, entre 539 (#Da 5:30-31) et 331 av. J.-C. (#Da 8:1-27). Assuérus régna de 486 à 465 av. J.-C. environ. Ce livre couvre toute une partie de son règne, les années 483 à 473 av. J.-C. Le nom Assuérus est la transcription française de l’hébreux « Achaschuérosch », lui-même transcription du nom perse « Khshayarsha », tandis que « Xerxès » était son nom grec.

    L’histoire relatée dans le livre d’Esther se déroula entre le premier retour des Juifs à Jérusalem, sous l’égide de Zorobabel, après les 70 années de captivité à Babylone (#Da 9:1-19), vers 538 av. J.-C. (#Esd 1:1-6:2), et avant la deuxième série de retours dirigée par Esdras, vers 458 av. J.-C (#Esd 7:1-10:2). Plus tard encore (vers 445 av. J.-C.), Néhémie entreprendrait son voyage (la troisième série de retours) de Suse à Jérusalem (#Né 1:1-2:2).

       Comme l’Exode, le livre d’Esther rapporte comment des puissances étrangères mirent tout en œuvre pour éliminer le peuple juif. Comme lui, il témoigne aussi de la façon souveraine dont Dieu préserva son peuple, conformément à l’alliance qu’il avait conclue avec Abraham entre 2100 et 2075 av. J.-C. (#Ge 12:1-3 ; #Ge 17:1-8). Le chapitre 9 d’Esther décrit l’institution de la fête des Purim en souvenir de la victoire de Dieu sur ses ennemis. Cette nouvelle fête annuelle, célébrée le douzième mois (février-mars), devait rappeler la survie du peuple juif. C’est l’une des deux seules fêtes non prescrites par la loi de Moïse (Hanukkah, la fête de la Dédicace ou des lumières, est la seconde, cf. #Jn 10:22).

 

Thèmes historiques et théologiques

       Les 167 versets du livre d’Esther ont tous été acceptés comme canoniques, même si l’absence du nom de Dieu a incité certains à remettre en cause, sans nécessité aucune, l’authenticité de l’ouvrage. La version des Septante a ajouté 107 versets apocryphes pour compenser cette absence. Esther figure parmi les Megilloth, ou « cinq rouleaux », avec le Cantique des cantiques, Ruth, l’Ecclésiaste et les Lamentations. Il s’agit de textes que les rabbins lisent dans la synagogue au cours de cinq occasions particulières de l’année, celui d’Esther étant lu lors de la fête des Purim (cf. #Est 9:20-32).

       L’origine historique du conflit entre Mardochée (issu de la tribu de Benjamin, 2:5) et Haman (issu d’Agag, 3:1, 10; 8:3, 5; 9:24) remontait à près de mille ans. En effet, lors de leur sortie d’Egypte (vers 1445 av. J.-C.), les Juifs avaient été attaqués par les Amalécites (#Ex 17:8-16), peuple issu d’Amalek, un petit-fils d’Esaü (#Ge 36:12). Dieu avait alors maudit les Amalécites, les livrant à l’extermination totale (#Ex 17:14 ; #De 25:17-19). Bien que Saül (vers 1030 av. J.-C.) ait reçu l’ordre de les tuer tous, y compris leur roi Agag (#1S 15:2-3), il ne l’avait pas fait (#1S 15:7-9) et avait provoqué ainsi le mécontentement de Dieu (#1S 15:11, #1S 15:26 ; #1S 28:18). C’était Samuel qui avait, finalement, mis Agag en pièces (#1S 15:32-33). En tant que descendant d’Agag, Haman nourrissait une vive animosité à l’égard des Juifs.

       Entre la mort d’Agag et le règne d’Esther, 550 ans s’étaient écoulés. En dépit de cette longue période, ni Haman l’Agaguite ni Mardochée le Benjamite n’avaient oublié le conflit qui avait opposé leurs deux peuples: il couvait au fond de leur cœur. Cela explique le refus de Mardochée de s’incliner devant Haman (#Est 3:2-3), de même que la tentative pernicieuse de ce dernier d’éliminer les Juifs (#Est 3:5-6, #Est 3:13). Bien évidemment, la promesse de Dieu d’exterminer les Amalécites (#Ex 17:14 ; #De 25:17-19) et de préserver les Juifs (#Ge 17:1-8) prévalut sur ces mauvais desseins.

       En reconnaissance pour la fidélité de Dieu qui avait délivré son peuple, un décret fut promulgué, ordonnant que dans toutes les provinces et villes (#Est 9:27-28) la fête des Purim (d’après un mot akkadien signifiant « sort », #Ex 3:7 ; #Ex 9:26) soit célébrée par chaque génération et par chaque famille. Au cours de ces deux jours de fête, les Juifs devaient se livrer à des réjouissances, s’envoyer de la nourriture les uns aux autres et faire des dons aux pauvres (#Est 9:21-22). Esther ajouta ensuite la pratique du jeûne et des lamentations (#Est 9:31). La fête des Purim n’est plus jamais mentionnée dans la Bible, bien qu’elle ait été célébrée tout au long des siècles par le peuple d’Israël.

  Le livre d’Esther pourrait être comparé à un jeu d’échecs. Dieu et Satan (tous deux invisibles) déplacent d’authentiques rois, reines et nobles sur l’échiquier. Quand Satan place Haman au pouvoir, il semble prononcer: « Echec! » Dieu place ensuite Esther et Mardochée et conclut: « Echec et mat! » Depuis la chute de l’homme (#Ge 3:1-19), Satan a toujours essayé de rompre la relation spirituelle entre Dieu et ses créatures et d’empêcher la réalisation des promesses contenues dans son alliance avec Israël. Ainsi, dans la tribu de Juda, la lignée de Jésus-Christ a été exposée au massacre et réduite à Joas seul, qui a été mis à l’abri et sauvé (#2Ch 22:10-12). Plus tard, Hérode a massacré les enfants en bas âge de Bethléhem, pensant que Jésus était de leur nombre (#Mt 2:16). Ensuite, Satan a tenté Christ pour qu’il renie Dieu et l’adore, lui (#Mt 4:9), avant d’utiliser Pierre pour essayer de le retenir dans sa marche vers la croix (#Mt 16:22). Finalement, il a pénétré dans le cœur de Judas pour qu’il livre son maître aux Juifs et aux Romains (#Lu 22:3-6). Si Dieu n’est pas mentionné dans le livre d’Esther, il est cependant présent à tout moment, s’opposant à Satan et réduisant à néant ses desseins diaboliques par ses interventions providentielles.

       Dans le livre d’Esther, toutes les promesses inconditionnelles des alliances abrahamique (#Ge 17:1-8) et davidique (#2S 7:8-16) sont mises en péril. Cependant, l’amour de Dieu pour Israël n’est jamais aussi manifeste que lorsqu’il sauve son peuple en le délivrant d’une destruction imminente. « Voici, il ne sommeille ni ne dort, celui qui garde Israël » (#Ps 121:4).

 

Questions d’interprétation

       Le fait que Dieu n’est jamais mentionné dans le livre d’Esther, tout comme dans le Cantique des cantiques, est l’un des points les plus fréquemment soulevés. Ni l’auteur ni aucun des protagonistes ne fait allusion à la loi de Dieu, au sacerdoce des Lévites, à l’adoration ou à la prière. Le sceptique peut se demander: « Pourquoi Dieu n’est-il jamais mentionné, alors qu’à 175 reprises il est fait allusion au roi perse? Si la souveraineté de Dieu l’emporte sur le mal, pourquoi ne reçoit-il pas la reconnaissance qui lui est due? »

       Il semble suffisant de répondre que, si Dieu avait voulu apparaître dans cet ouvrage, il aurait pu, dans sa souveraineté, inspirer l’auteur à faire mention de lui. En fait, cette question semble correspondre à une perspective purement humaine, car le livre d’Esther est une illustration classique de la providence divine, puissance invisible qui contrôle chaque événement dans un dessein bien précis. Même si aucun miracle n’est mentionné, la protection que l’Eternel accorde à Israël à travers le contrôle qu’il exerce sur chaque événement et sur chaque personne témoigne de son omniscience et de son omnipotence. Peu importe qu’il soit nommé ou pas: il est, de toute évidence, le personnage principal de cette histoire.

       La deuxième question soulevée est celle-ci: « Pourquoi la foi de Mardochée et d’Esther transparaît-elle si peu dans leur mode de vie? » Esther (#Est 2:6-20) ne semble pas manifester le même zèle pour la sainteté que Daniel (#Da 1:8-20); Mardochée ne révèle pas son héritage juif ni celui de sa cousine, au contraire de Daniel (#Da 6:5). Contrairement au livre d’Esdras (#Esd 7:10), la loi de Dieu n’est jamais évoquée, et le souci de Néhémie pour Jérusalem semble faire défaut à Esther et à Mardochée (#Né 1:1-2:5).

      Les observations qui suivent permettront d’éclairer la situation.

1° Ce petit livre ne relate pas tout. Il est possible que Mardochée et Esther aient possédé une foi plus grande que ce qu’il en révèle (cf. #Est 4:16).

2° Même Néhémie, cet homme si pieux, ne mentionne pas l’Eternel quand il s’adresse au roi Artaxerxès (#Né 2:1-8).

3° Les fêtes juives qui structuraient le culte israélite n’étaient plus célébrées depuis longtemps; c’était notamment le cas de la Pâque (#2R 23:22) et de la fête des tabernacles (#Né 8:17).

4° Il est possible que la lettre adressée au roi Assuérus par les Samaritains, ennemis des Juifs, ait effrayé la population juive (vers 486 av. J.-C.; #Esd 4:6).

5° Les mauvais projets d’Haman n’ont pas soudainement surgi lorsque Mardochée a refusé de s’incliner devant lui. Il devait couver un climat général d’animosité, susceptible d’intimider la population juive.

6° Esther s’est identifiée à son héritage juif au moment le plus opportun (#Est 7:3-4).

       Il n’en reste pas moins qu’Esther et Mardochée ne semblent pas avoir manifesté la même consécration à l’Eternel que Daniel, et la question de savoir pourquoi demeure. La prière de Néhémie, prononcée plus tard (#Né 1:5-11, surtout le v. 7), semble indiquer qu’une certaine léthargie spirituelle régnait parmi les Juifs en exil à Suse. La question ne peut donc, en fin de compte, être résolue que par Dieu: lui seul connaît les cœurs.

 

Plan

I. Le remplacement de Vasthi par Esther (1:1-2:18)

A. Insubordination de Vasthi (1:1-22)

B. Couronnement d’Esther (2:1-18)

 

II. La défaite d’Haman devant Mardochée (2:19-7:10)

A. Acte de loyauté de Mardochée (2:19-23)

B. Promotion et décret d’Haman (3:1-15)

C. Intervention d’Esther (4:1-5:14)

D. Marque de reconnaissance envers Mardochée (6:1-13)

E. Chute d’Haman (6:14-7:10)

 

III. L’échec de la tentative de génocide contre Israël (8:1-10:3)

A. Plaidoyer d’Esther et Mardochée (8:1-17)

B. Victoire des Juifs (9:1-19)

C. Institution de la fête des Purim (9:20-32)

D. Importance de Mardochée (10:1-3)

 

Esther 01 : 1 À 22

1 ¶  C’était du temps d’Assuérus, de cet Assuérus qui régnait depuis l’Inde jusqu’en Ethiopie sur cent vingt-sept provinces ;

 

Assuérus. Voir l’introduction, contexte et arrière-plan.

 

depuis l’Inde jusqu’en Ethiopie. C’est l’Ethiopie, et non l’Asie Mineure, qui est mentionnée comme frontière occidentale du royaume, pour éviter tout rappel des défaites de ce roi face aux Grecs entre 481 et 479 av. J.-C. (cf. #Est 8:9). Cette description évitait aussi toute confusion avec l’homonyme de #Da 9:1.

cent vingt-sept provinces. Le royaume se composait de vingt régions (#Est 3:12 ; #Est 8:9 ; #Est 9:3), qui furent ensuite divisées en provinces dirigées par des gouverneurs (#Est 3:12).

 

2  et le roi Assuérus était alors assis sur son trône royal à Suse, dans la capitale.

 

Suse, dans la capitale. C’était l’une des quatre capitales de l’Empire et la résidence d’hiver, les trois autres étant Babylone, Ecbatane (#Esd 6:2) et Persépolis. Le complexe abritant le palais était fortifié et dominait la ville, assurant sa protection.

 

3  La troisième année de son règne, il fit un festin à tous ses princes et à ses serviteurs ; les commandants de l’armée des Perses et des Mèdes, les grands et les chefs des provinces furent réunis en sa présence.

 

La troisième année. Vers 483 av. J.-C. Ce fut probablement l’année où Assuérus prépara sa campagne contre la Grèce, campagne au cours de laquelle il subirait une humiliante défaite (vers 481-479 av. J.-C.).

des Perses et des Mèdes. Cyrus le Perse avait hérité de la Médie, qui fut désormais associée à la Perse (vers 550 av. J.-C.).

 

4  Il montra la splendide richesse de son royaume et l’éclatante magnificence de sa grandeur pendant nombre de jours, pendant cent quatre-vingts jours.

5  Lorsque ces jours furent écoulés, le roi fit pour tout le peuple qui se trouvait à Suse, la capitale, depuis le plus grand jusqu’au plus petit, un festin qui dura sept jours, dans la cour du jardin de la maison royale.

6  Des tentures blanches, vertes et bleues, étaient attachées par des cordons de byssus et de pourpre à des anneaux d’argent et à des colonnes de marbre. Des lits d’or et d’argent reposaient sur un pavé de porphyre, de marbre, de nacre et de pierres noires.

7  On servait à boire dans des vases d’or, de différentes espèces, et il y avait abondance de vin royal, grâce à la libéralité du roi.

8  Mais on ne forçait personne à boire, car le roi avait ordonné à tous les gens de sa maison de se conformer à la volonté de chacun.

9  La reine Vasthi fit aussi un festin pour les femmes dans la maison royale du roi Assuérus.

 

reine Vasthi. La littérature grec l’appelle Amestris. Elle donna naissance (vers 483 av. J.-C.) au troisième fils d’Assuérus, Artaxerxès, qui devait succéder à son père (#Esd 7:1).

 

10 ¶  Le septième jour, comme le cœur du roi était réjoui par le vin, il ordonna à Mehuman, Biztha, Harbona, Bigtha, Abagtha, Zéthar et Carcas, les sept eunuques qui servaient devant le roi Assuérus,

11  d’amener en sa présence la reine Vasthi, avec la couronne royale, pour montrer sa beauté aux peuples et aux grands, car elle était belle de figure.

12  Mais la reine Vasthi refusa de venir, quand elle reçut par les eunuques l’ordre du roi. Et le roi fut très irrité, il fut enflammé de colère.

 

Vasthi refusa. La raison de ce refus n’étant pas précisée, plusieurs hypothèses ont été émises, notamment celles-ci: son apparition devant des hommes ivres ne pouvait qu’avoir un objectif obscène, ou bien elle était encore enceinte d’Artaxerxès.

 

13  Alors le roi s’adressa aux sages qui avaient la connaissance des temps. Car ainsi se traitaient les affaires du roi, devant tous ceux qui connaissaient les lois et le droit.

14  Il avait auprès de lui Carschena, Schéthar, Admatha, Tarsis, Mérès, Marsena, Memucan‘ , sept princes de Perse et de Médie, qui voyaient la face du roi et qui occupaient le premier rang dans le royaume.

 

sept princes. Ces conseillers de haut rang (cf. #Esd 7:14) correspondaient peut-être aux magiciens de #Da 1:20.

 

15  Quelle loi, dit-il, faut-il appliquer à la reine Vasthi, pour n’avoir point exécuté ce que le roi Assuérus lui a ordonné par les eunuques ?

16  Memucan répondit devant le roi et les princes : Ce n’est pas seulement à l’égard du roi que la reine Vasthi a mal agi ; c’est aussi envers tous les princes et tous les peuples qui sont dans toutes les provinces du roi Assuérus.

17  Car l’action de la reine parviendra à la connaissance de toutes les femmes, et les portera à mépriser leur mari ; elles diront : Le roi Assuérus avait ordonné qu’on amène en sa présence la reine Vasthi, et elle n’y est pas allée.

18  Et dès ce jour les princesses de Perse et de Médie qui auront appris l’action de la reine la rapporteront à tous les chefs du roi ; de là beaucoup de mépris et de colère.

19  Si le roi le trouve bon, qu’on publie de sa part et qu’on écrive parmi les lois des Perses et des Mèdes, avec défense de la transgresser, une ordonnance royale d’après laquelle Vasthi ne paraîtra plus devant le roi Assuérus et le roi donnera la dignité de reine à une autre qui soit meilleure qu’elle.

 

défense de la transgresser. Le caractère irrévocable de la loi des Perses (cf. #Da 6:8, #Da 6:12, #Da 6:15) joue un rôle important dans la suite du récit d’Esther (cf. #Est 8:8).

 

20  L’édit du roi sera connu dans tout son royaume, quelque grand qu’il soit, et toutes les femmes rendront honneur à leur mari, depuis le plus grand jusqu’au plus petit.

21  Cet avis fut approuvé du roi et des princes, et le roi agit d’après la parole de Memucan.

22  Il envoya des lettres à toutes les provinces du royaume, à chaque province selon son écriture et à chaque peuple selon sa langue ; elles portaient que tout homme devait être le maître dans sa maison, et qu’il parlerait la langue de son peuple.

 

lettres. Un réseau de communication efficace (grâce aux chevaux) permettait une publication rapide des édits dans tout le royaume (cf. #Est 3:12-14 ; #Est 8:9-10, #Est 8:14 ; #Est 9:20, #Est 9:30).

 

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