ANCIEN TESTAMENT JOUR 443 DE 929

17/03/2020 00:06

ANCIEN TESTAMENT JOUR 443 DE 929

Job 7 de 42

 

Job 7 : 1 À 21

1 ¶  Le sort de l’homme sur la terre est celui d’un soldat, Et ses jours sont ceux d’un mercenaire.

 

7:1-10

pour partage des mois de douleur. Job se sentait comme un esclave soumis à la tyrannie de son maître et qui languit de recevoir un peu de soulagement et une récompense (vv. #Job 7:1-2); il souffrait d’insomnie (vv. #Job 7:3-4); son aspect était répugnant à cause des vers et des croûtes, de la saleté d’anciennes plaies desséchées et des nouvelles plaies purulentes (v. #Job 7:5); il ressemblait à la navette du tisserand, lancée de-ci de-là (v. #Job 7:6); il se voyait comme un souffle ou un nuage qui vient et s’en va pour disparaître à jamais (vv. #Job 7:7-10). Dans ce discours, Job tenta désespérément de trouver, dans son esprit, une cohérence à ce que Dieu était en train de faire.

 

 La mort à petit feu de Job

1. Abcès douloureux de la tête aux pieds (#Job 2:7, #Job 2:13 ; #Job 30:17)

2. Irritations et démangeaisons extrêmement douloureuses (#Job 2:7-8)

3. Grande tristesse (#Job 2:13)

4. Perte de l’appétit (#Job 3:24 ; #Job 6:6-7)

5. Malaise très pénible (#Job 3:24)

6. Insomnies (#Job 7:4)

7. Chairs infectées par la poussière et les vers (#Job 7:5)

8. Ulcères continuellement purulents (#Job 7:5)

9. Hallucinations (#Job 7:14)

10. Peau qui se ratatine (#Job 13:28)

11. Maigreur (#Job 16:8 ; #Job 17:7 ; #Job 19:20)

12. Haleine fortement fétide (#Job 19:17)

13. Chute des dents (#Job 19:20)

14. Douleurs incessantes (#Job 30:17)

15. Peau qui se noircit (#Job 30:30)

16. Fortes fièvres (#Job 30:30)

17. Perte de poids spectaculaire (#Job 33:21)

7:1-21

Après s’être adressé à ses amis au ch. #Job 6, Job s’adresse désormais directement à Dieu. Dans toute cette section, les arguments qu’il met en avant ressemblent fort à ceux de Salomon dans l’Ecclésiaste: labeur, vanité, peine et souffle.

 

2  Comme l’esclave soupire après l’ombre, Comme l’ouvrier attend son salaire,

3  Ainsi j’ai pour partage des mois de douleur, J’ai pour mon lot des nuits de souffrance.

4  Je me couche, et je dis : Quand me lèverai-je ? quand finira la nuit ? Et je suis rassasié d’agitations jusqu’au point du jour.

5  Mon corps se couvre de vers et d’une croûte terreuse, Ma peau se crevasse et se dissout.

6  Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, Ils s’évanouissent : plus d’espérance !

7 ¶  Souviens-toi que ma vie est un souffle ! Mes yeux ne reverront pas le bonheur.

8  L’œil qui me regarde ne me regardera plus ; Ton œil me cherchera, et je ne serai plus.

9  Comme la nuée se dissipe et s’en va, Celui qui descend au séjour des morts ne remontera pas ;

10  Il ne reviendra plus dans sa maison, Et le lieu qu’il habitait ne le connaîtra plus.

11  C’est pourquoi je ne retiendrai point ma bouche, Je parlerai dans l’angoisse de mon cœur, Je me plaindrai dans l’amertume de mon âme.

 

C’est pourquoi. Sur la base de ce qu’il venait de dire aux vv. #Job 7:1-10, Job s’estimait en droit de formuler une plainte.

 

12  Suis-je une mer, ou un monstre marin, Pour que tu établisses des gardes autour de moi ?

 

une mer, ou un monstre marin. La mer et certains de ses habitants constituaient des forces menaçantes qu’il convenait de surveiller et de maîtriser, du fait de leur potentiel destructeur. Cela n’avait rien à voir avec Job.

 

13  Quand je dis : Mon lit me soulagera, Ma couche calmera mes douleurs,

 

7:13-14

Même pendant son sommeil, Job faisait des rêves si horribles qu’il ne désirait rien plus que la mort (vv. #Job 7:15-16).

 

14  C’est alors que tu m’effraies par des songes, Que tu m’épouvantes par des visions.

15  Ah ! je voudrais être étranglé ! Je voudrais la mort plutôt que ces os !

16  Je les méprise ! …  je ne vivrai pas toujours …  Laisse-moi, car ma vie n’est qu’un souffle.

17 ¶  Qu’est-ce que l’homme, pour que tu en fasses tant de cas, Pour que tu daignes prendre garde à lui,

 

7:17-18

Job se demandait pourquoi Dieu jugeait important de lui accorder tant d’attention, pourquoi il infligeait tant de malheurs à quelqu’un d’aussi insignifiant que lui.

 

18  Pour que tu le visites tous les matins, Pour que tu l’éprouves à tous les instants ?

19  Quand cesseras-tu d’avoir le regard sur moi ? Quand me laisseras-tu le temps d’avaler ma salive ?

 

le temps d’avaler ma salive. Déclaration étrange basée sur une expression arabe indiquant un bref moment. Job suppliait qu’on lui accorde un petit moment, juste le temps de souffler ou, d’après ce proverbe, d’avaler sa salive.

 

20  Si j’ai péché, qu’ai-je pu te faire, gardien des hommes ? Pourquoi me mettre en butte à tes traits ? Pourquoi me rendre à charge à moi-même ?

21  Que ne pardonnes-tu mon péché, Et que n’oublies-tu mon iniquité ? Car je vais me coucher dans la poussière ; Tu me chercheras, et je ne serai plus.

 

ne pardonnes-tu mon péché. Si Job finit par faire cette concession à l’argument d’Eliphaz voulant qu’il ait commis un grave péché, ce ne fut pas par conviction, mais faute de trouver une meilleure explication (cf. #Job 6:24).

 

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