ANCIEN TESTAMENT JOUR 798 DE 929 LAMENTATIONS DE JÉRÉMIE 1 de 5
05/03/2021 00:57ANCIEN TESTAMENT JOUR 798 DE 929
LAMENTATIONS DE JÉRÉMIE 1 de 5
Introduction et Lamentations de Jérémie 1 : 1 à 22
Le livre des Lamentations de Jérémie
Titre
Le titre de « Lamentations » provient de celui donné par la traduction grecque de l’A.T. (LXX) et, à sa suite, par la Vulgate. Il évoque une plainte, un gémissement. Quant au titre hébreu, il correspond à l’exclamation hébraïque ‘ekah (« Eh quoi! », exprimant la consternation) utilisée en #La 1:1 ; #La 2:1 ; #La 4:1. Cependant, les rabbins ont, assez rapidement, commencé à appeler ce livre « complainte » ou « lamentations » (cf. #Jér 7:29). C’est le seul livre de l’A.T. intégralement consacré à des lamentations, et il se constitue d’un chant funèbre qui signale les obsèques de la ville auparavant magnifique qu’était Jérusalem (cf. #La 2:15). Cultivant la mémoire de cette chute, le texte apprend aux croyants comment gérer la souffrance.
Auteur et date
L’auteur des Lamentations n’est pas nommé dans le livre, mais des indices internes et historiques montrent qu’il s’agit de Jérémie. La version des LXX contient l’introduction suivante à 1:1: « Voici ce qui arriva. Après qu’Israël eut été emporté en captivité … Jérémie s’assit en pleurant [cf. #La 3:48-49] … se lamenta … et dit … » Dieu avait parlé au prophète de la nécessité de se lamenter sur Juda (#Jér 7:29), et il s’était aussi fait l’auteur d’une complainte sur Josias (#2Ch 35:25).
Jérémie a été le témoin direct (cf. #La 1:13-15 ; #La 2:6, #La 2:9 ; #La 4:1-12) de la chute de Jérusalem en 586 av. J.-C., et il a écrit son ouvrage à ce moment-là ou peu après, peut-être avec l’aide de Baruc en tant que secrétaire (cf. #Jér 36:4 ; #Jér 45:1). La ville tomba à la mi-juillet, et le temple fut brûlé vers la mi-août. Il est probable que Jérémie assista à la destruction des murailles, des tours, des maisons, du palais et du temple; il mit ces événements par écrit alors qu’ils étaient encore fraîchement et douloureusement gravés dans sa mémoire, avant son départ forcé pour l’Egypte vers 583 av. J.-C. (cf. #Jér 43:1-7). Le langage des Lamentations est proche de celui utilisé par Jérémie dans son recueil de prophéties (cf. #La 1:2 avec #Jér 30:14 ; #Jér 1:15 avec #Jér 8:21 ; #Jér 1:6 et #Jér 2:11 avec #Jér 9:1, #Jér 9:18 ; #Jér 2:22 avec #Jér 6:25 ; #Jér 4:21 avec #Jér 49:12).
Contexte et arrière-plan
C’était Josué qui avait commencé à jeter la semence prophétique de la destruction de Jérusalem, 800 ans plus tôt (#Jos 23:15-16). Quarante années durant, Jérémie avait prophétisé la venue d’un châtiment, suscitant la moquerie de ceux à qui il prédisait la tragédie (vers 645-605 av. J.-C.). Lorsque le jugement atteignit le peuple incrédule par l’intermédiaire de Nebucadnetsar et de l’armée babylonienne, le prophète manifesta néanmoins une tristesse profonde et une grande compassion pour ses compatriotes obstinés et souffrants. Les Lamentations ont un rapport étroit avec le livre de Jérémie, puisqu’elles décrivent l’angoisse du prophète face au jugement divin que subissait Jérusalem à cause de son refus de se repentir de ses péchés. Dans son autre livre, il avait annoncé la catastrophe (ch. #Jér 1:1-29:2); dans celui-ci, il évoqua en détail les sentiments d’amertume et de déchirement que suscitait la dévastation de Jérusalem (cf. #Ps 46:5-6). La destruction de Jérusalem était un événement si important que quatre passages différents de l’A.T. la rapportent: #2R 25 ; #Jér 39:1-11 ; #Jér 52 ; #2Ch 36:11-21.
Les Juifs ont admis dans leur canon sacré l’ensemble des 154 versets de ce livre. Avec Ruth, Esther, le Cantique et l’Ecclésiaste, il fait partie des Megilloth ou « cinq rouleaux », lus dans les synagogues à des occasions spéciales. Les Lamentations sont lues le 9 du mois d’Ab (juillet/août) afin de commémorer la date de la destruction de Jérusalem par Nebucadnetsar. Il est intéressant de noter que les Romains détruisirent le temple d’Hérode à la même date, en l’an 70 apr. J.-C.
Thèmes historiques et théologiques
Le centre d’intérêt principal des Lamentations, c’est le jugement de Dieu provoqué par le péché de Juda. Ce thème parcourt l’ensemble du livre (#La 1:5, #La 1:8, #La 1:18, #La 1:20 ; #La 3:42 ; #La 4:6, #La 4:13, #La 4:22 ; #La 5:16). Un autre sujet important est celui de l’espérance suscitée par la compassion de Dieu (comme en #La 3:22-24, #La 3:31-33 ; cf. #Ps 30:4-6). Si le livre traite d’une disgrâce, il évoque aussi l’immense fidélité de Dieu (#La 3:22-25) et se termine par la grâce, lorsque Jérémie passe des lamentations à la consolation (#La 5:19-22).
La souveraineté de Dieu dans le jugement représente un troisième thème du livre. La sainteté de l’Eternel avait tellement été bafouée par le péché de Juda qu’il avait fait venir un fléau destructeur. Babylone avait été l’instrument humain qu’il avait choisi pour déverser sa colère (#La 1:5, #La 1:12, #La 1:15 ; #La 2:1, #La 2:17 ; #La 3:37-38 ; cf. #Jér 50:23). Toutefois, si, dans son recueil de prophéties, Jérémie mentionnait plus de 150 fois Babylone (#Jé 20:4-52:34), dans les Lamentations, il ne la mentionne jamais explicitement, pas plus que Nebucadnetsar, son roi. L’Eternel est présenté comme le seul à traiter le problème du péché de Juda.
Le livre présente une quatrième caractéristique: parce que ce jugement de grande envergure semblait signifier l’annulation des promesses de Dieu et la fin de tout espoir de salut pour Israël (cf. #La 3:18), il se présente en grande partie sous la forme de prières:
1° 1:11, une plaintive confession de péché (cf. v. #La 1:18);
2° 3:8, une expression d’angoisse quand Dieu « ne laisse pas accès » à la prière (cf. #La 3:43-54 ; #Jér 7:16);
3° 3:55-59, un appel à l’aide lancé à Dieu, ou 3:60-66, qui réclame la punition des ennemis (ce que #Jér 50:1-51:2 garantit);
4° 5:1-22, un appel à une nouvelle manifestation de la miséricorde céleste (ce que #Jér 30:1-33:2 promet) basé sur la certitude que Dieu est fidèle (#La 3:23).
Un cinquième aspect est en rapport avec Christ: les larmes de Jérémie (#La 3:48-49) ressemblent à celles versées par Jésus au sujet de cette même ville de Jérusalem (#Mt 23:37-39 ; #Lu 19:41-44). Certes, Dieu était le juge et l’exécuteur du jugement, mais il ne le faisait pas de bon gré. La souffrance des Judéens était aussi la sienne. Un jour, lorsque le péché ne sera plus, Dieu essuiera toute larme (#Esa 25:8 ; #Ap 7:17 ; #Ap 21:4).
Sixièmement, une mise en garde est implicitement adressée à tout lecteur. Si Dieu n’a pas hésité à juger son peuple bien-aimé (#De 32:10), il hésitera encore moins à le faire pour les nations du monde qui rejettent sa parole.
Questions d’interprétation
Certains détails présentent des difficultés, de prime abord, notamment:
1° les prières d’imprécation réclamant le jugement d’autres pécheurs (#La 1:21-22 ; #La 3:64-66);
2° les raisons qui poussent Dieu à ne pas accéder à une prière (#La 3:8);
3° la nécessité d’un jugement si sévère (cf. #La 1:1, #La 1:14 ; #La 3:8).
Plan
Les 4 premiers chapitres suivent un schéma alphabétique, c’est-à-dire que leurs versets commencent successivement par les 22 lettres de l’alphabet hébreu. Les chapitres 1, 2 et 4 ont 22 versets correspondant aux 22 lettres, alors que le chapitre 3 en compte 66: il emploie chaque lettre de l’alphabet au début de 3 versets consécutifs. Le chapitre 5 ne suit pas le schéma alphabétique, même s’il en imite quelque peu le principe, puisqu’il compte 22 versets. Un tel agencement alphabétique, similaire à celui du #Ps 119 (où chacune des 22 lettres hébraïques est utilisée dans 8 versets consécutivement), visait à faciliter la mémorisation. Le livre est structuré par un mouvement ascendant, puis descendant, autour de la grande confession de 3:22-24 « Oh! que ta fidélité est grande! » - qui en constitue le centre littéraire.
Plan
I. Première lamentation: la dévastation de Jérusalem (1:1-22)
A. La peine de Jérémie (1:1-11)
B. La peine de Jérusalem (1:12-22)
II. Deuxième lamentation: le jugement de l’Eternel (2:1-22)
A. La perspective de l’Eternel (2:1-10)
B. Une perspective humaine (2:11-19)
C. La prière de Jérémie (2:20-22)
III. Troisième lamentation: le profond chagrin de Jérémie (3:1-66)
A. La détresse de Jérémie (3:1-20)
B. L’espoir de Jérémie (3:21-38)
C. La prière de Jérémie (3:39-66)
IV. Quatrième lamentation: la colère de l’Eternel (4:1-22)
A. La colère contre Jérusalem (4:1-20)
B. La colère contre Edom (4:21-22)
V. Cinquième lamentation: la prière des rescapés (5:1-22)
A. Un appel à la mémoire divine (5:1-18)
B. Un appel à l’intervention divine (5:19-22)
Lamentations de Jérémie 1 : 1 à 22
1 ¶ Eh quoi ! elle est assise solitaire, cette ville si peuplée ! Elle est semblable à une veuve ! Grande entre les nations, souveraine parmi les états, Elle est réduite à la servitude !
semblable à une veuve. Les vv. #La 1:1-11 présentent la ville sous les traits d’une femme sans appui et solitaire, comme souvent dans d’autres passages des Ecritures (cf. #Ez 16:23 ; #Mi 4:10, #Mi 4:13).
réduite à la servitude. Des Judéens avaient été déportés à Babylone pour y servir comme esclaves.
1:1-22
elle est assise, solitaire, cette ville. Jérusalem était une ville dévastée, et ses habitants étaient en deuil (v. #La 1:2). Ils étaient abandonnés par les nations qui leur avaient auparavant été favorables (v. #La 1:2), ils subissaient l’exil loin de leur pays (v. #La 1:3) dont le temple avait été profané (v. #La 1:10). C’était la multitude de leurs péchés (vv. #La 1:5, #La 1:8) qui leur avait valu ce jugement de la part d’un Dieu juste (v. #La 1:18).
2 Elle pleure durant la nuit, et ses joues sont couvertes de larmes ; De tous ceux qui l’aimaient nul ne la console ; Tous ses amis lui sont devenus infidèles, Ils sont devenus ses ennemis.
nul ne la console. Ce thème si triste réapparaît 4 autres fois (vv. #La 1:9, #La 1:16-17, #La 1:21).
Tous ses amis … sont devenus ses ennemis. Il s’agissait des nations païennes alliées à Juda et de leurs idoles que Juda « aimait » (#Jér 2:20-25). Certaines vinrent plus tard grossir les rangs de ses ennemis (#2R 24:2 ; #Ps 137:7).
3 Juda est en exil, victime de l’oppression et d’une grande servitude ; Il habite au milieu des nations, Et il n’y trouve point de repos ; Tous ses persécuteurs l’ont surpris dans l’angoisse.
en exil. Vers 586 av. J.-C., comme en #Jér 39:1-40:2 ; #Jér 52. Jérusalem avait déjà subi deux déportations, en 605 av. J.-C. et en 597 av. J.-C.
4 Les chemins de Sion sont dans le deuil, car on ne va plus aux fêtes ; Toutes ses portes sont désertes, Ses sacrificateurs gémissent, Ses vierges sont affligées, et elle est remplie d’amertume.
Sion. Représentait le lieu de résidence de Dieu, la montagne sur laquelle se dressait le temple.
fêtes. La Pâque, la Pentecôte (fête des semaines) et la fête des tabernacles (cf. #Ex 23 ; #Lé 23).
ses sacrificateurs gémissent. Il s’agissait de ceux qui avaient été laissés en Juda puis avaient fui en Egypte (#Jér 43), ou peut-être de ceux qui étaient en exil à Babylone et se désolaient depuis ce lieu éloigné (cf. v. #La 1:3).
5 Ses oppresseurs triomphent, ses ennemis sont en paix ; Car l’Eternel l’a humiliée, A cause de la multitude de ses péchés ; Ses enfants ont marché captifs devant l’oppresseur.
la multitude de ses péchés. C’était la cause du jugement (cf. #Jér 40:3 ; #Da 9:7, #Da 9:16).
6 La fille de Sion a perdu toute sa gloire ; Ses chefs sont comme des cerfs Qui ne trouvent point de pâture, Et qui fuient sans force devant celui qui les chasse.
7 Aux jours de sa détresse et de sa misère, Jérusalem s’est souvenue De tous les biens dès longtemps son partage, Quand son peuple est tombé sans secours sous la main de l’oppresseur ; Ses ennemis l’ont vue, et ils ont ri de sa chute.
8 Jérusalem a multiplié ses péchés, C’est pourquoi elle est un objet d’aversion ; Tous ceux qui l’honoraient la méprisent, en voyant sa nudité ; Elle-même soupire, et détourne la face.
un objet d’aversion. Le terme peut désigner l’état vil et misérable de l’endurcissement dans le péché et ses conséquences désastreuses du fait du châtiment, ou un état d’instabilité et d’agitation, conformément à la traduction proposée par la LXX et la Vulgate. La première interprétation est sans doute la meilleure, comme l’attestent les troisième et quatrième vers: un état d’abaissement dans le mépris et le dénuement qui contraste avec la splendeur qui était la sienne auparavant (cf. v. #La 1:6).
9 La souillure était dans les pans de sa robe, et elle ne songeait pas à sa fin ; Elle est tombée d’une manière étonnante, et nul ne la console. — Vois ma misère, ô Eternel ! Quelle arrogance chez l’ennemi ! —
La souillure était dans les pans de sa robe. Description saisissante du flot de souillures spirituelles de Jérusalem: il montait jusqu’au bas de sa robe (cf. #Lé 15:19-33).
10 L’oppresseur a étendu la main Sur tout ce qu’elle avait de précieux ; Elle a vu pénétrer dans son sanctuaire les nations Auxquelles tu avais défendu d’entrer dans ton assemblée.
pénétrer dans son sanctuaire. Cela était vrai des Ammonites et des Moabites (#De 23:3 ; #Né 13:1-2). Si les païens n’avaient pas l’autorisation d’entrer dans le temple pour y rendre un culte, ils étaient d’autant moins autorisés à le piller et le détruire. Un jour à venir, les nations viendront adorer l’Eternel à Jérusalem (#Za 14:16).
11 Tout son peuple soupire, il cherche du pain ; Ils ont donné leurs choses précieuses pour de la nourriture, Afin de ranimer leur vie. — Vois, Eternel, regarde comme je suis avilie !
Vois, Eternel. La description de la veuve dévastée se termine par une supplication adressée à Dieu pour qu’il fasse preuve de miséricorde.
Avilie : Abaisser quelqu'un jusqu'à le rendre méprisable, lui faire perdre sa dignité ; dégrader, déshonorer : De tels mensonges vous avilissent.
12 ¶ Je m’adresse à vous, à vous tous qui passez ici ! Regardez et voyez s’il est une douleur pareille à ma douleur, A celle dont j’ai été frappée ! L’Eternel m’a affligée au jour de son ardente colère.
vous tous qui passez ici. Cet appel de Jérusalem à davantage de compassion à son égard était d’autant plus pathétique qu’elle en était réduite à l’adresser à des étrangers!
13 D’en haut il a lancé dans mes os un feu qui les dévore ; Il a tendu un filet sous mes pieds, Il m’a fait tomber en arrière ; Il m’a jetée dans la désolation, dans une langueur de tous les jours.
dans mes os un feu. Expression soulignant la profondeur pénétrante du jugement.
il m’a fait tomber. Ou « il m’a fait revenir ». Dieu cherchait à amener son peuple à la repentance.
14 Sa main a lié le joug de mes iniquités ; Elles se sont entrelacées, appliquées sur mon cou ; Il a brisé ma force ; Le Seigneur m’a livrée à des mains auxquelles je ne puis résister.
Sa main … le joug. Une fois que le paysan avait réussi à passer le joug sur le cou de l’animal, il lui était possible de le diriger grâce aux rênes qu’il tenait dans sa main. Ainsi, même après avoir placé Jérusalem sous le joug de l’asservissement à Babylone, Dieu continuait à contrôler le sort de son peuple.
15 Le Seigneur a terrassé tous mes guerriers au milieu de moi ; Il a rassemblé contre moi une armée, Pour détruire mes jeunes hommes ; Le Seigneur a foulé au pressoir la vierge, fille de Juda.
rassemblé contre moi une armée. Littéralement « appelé contre moi une rencontre ». Il ne s’agissait pas d’une assemblée de joyeux fêtards, mais d’une armée prête au carnage: celle de Babylone.
au pressoir. Evocation du sang qui gicle, comme le jus d’une grappe de raisin qu’on serre dans le poing. Des expressions similaires évoquent en #Ap 14:20 ; #Ap 19:15 le déversement ultime de la colère de Dieu.
16 C’est pour cela que je pleure, que mes yeux fondent en larmes ; Car il s’est éloigné de moi, celui qui me consolerait, Qui ranimerait ma vie. Mes fils sont dans la désolation, parce que l’ennemi a triomphé. —
17 Sion a étendu les mains, Et personne ne l’a consolée ; L’Eternel a envoyé contre Jacob les ennemis d’alentour ; Jérusalem a été un objet d’horreur au milieu d’eux. —
objet d’horreur. Littéralement « une souillure », terme qui s’appliquait à la période de menstruation qui privait une femme de son mari et de l’accès au sanctuaire (cf. vv. #La 1:8-9 et #Lé 15:19ss).
18 L’Eternel est juste, Car j’ai été rebelle à ses ordres. Ecoutez, vous tous, peuples, et voyez ma douleur ! Mes vierges et mes jeunes hommes sont allés en captivité.
L’Eternel est juste, car j’ai été rebelle. Le signe d’une repentance authentique résidait dans le fait que le pécheur se condamnait lui-même et donnait raison à Dieu.
19 J’ai appelé mes amis, et ils m’ont trompée. Mes sacrificateurs et mes anciens ont expiré dans la ville : Ils cherchaient de la nourriture, Afin de ranimer leur vie.
20 Eternel, regarde ma détresse ! Mes entrailles bouillonnent, Mon cœur est bouleversé au dedans de moi, Car j’ai été rebelle. Au dehors l’épée a fait ses ravages, au dedans la mort.
21 On a entendu mes soupirs, et personne ne m’a consolée ; Tous mes ennemis ont appris mon malheur, Ils se sont réjouis de ce que tu l’as causé ; Tu amèneras, tu publieras le jour où ils seront comme moi.
1:21-22
tu amèneras … le jour. C’était en fait une prière demandant que Dieu amène d’autres peuples impies en jugement, et Babylone en particulier (cf. #La 3:64-66 ; #La 4:21-22). De telles prières sont acceptables dans la mesure où elles sont dirigées contre des ennemis de Dieu (cf. #Ps 109:14-15).
22 Que toute leur méchanceté vienne devant toi, Et traite-les comme tu m’as traitée, A cause de toutes mes transgressions ! Car mes soupirs sont nombreux, et mon cœur est souffrant.
vienne devant toi. Cf. #Ap 16:19.
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