ANCIEN TESTAMENT JOUR 851 DE 929
27/04/2021 00:17ANCIEN TESTAMENT JOUR 851 DE 929
INTRODUCTION ET DANIEL 1 de 12
Introduction
Le livre du prophète Daniel
Titre
Conformément à la tradition hébraïque, le livre porte le nom du prophète qui bénéficie, tout au long du texte, des révélations de Dieu. Il couvre l’intégralité des 70 années de captivité babylonienne (vers 605-536 av. J.-C.; cf. #Da 1:1 et #Da 9:1-3). Neuf des douze chapitres contiennent des révélations parvenues sous forme de songes ou de visions. Daniel était le porte-parole de Dieu auprès du monde païen et du monde juif pour annoncer ses projets actuels et futurs. En termes de littérature prophétique et apocalyptique, Daniel est à l’A.T. ce que l’Apocalypse est au N.T.
Auteur et date
Plusieurs versets indiquent que l’auteur du livre est Daniel (#Da 8:15, #Da 8:27 ; #Da 9:2 ; #Da 10:2, #Da 10:7 ; #Da 12:4-5), dont le nom signifie « Dieu est mon juge ». Le texte est autobiographique, recourant à la première personne du singulier, à partir de 7:2. Il doit être distingué des trois autres Daniel de l’A.T. (cf. #1Ch 3:1 ; #Esd 8:2 ; #Né 10:6). Né dans une famille de notables de Juda, ce prophète était un adolescent d’une quinzaine d’années lorsqu’il fut déporté à Babylone afin d’y être modelé selon la culture babylonienne et d’assister les conquérants dans leurs rapports avec les Juifs exilés. Ce fut là qu’il passa le restant de sa vie (au moins 85 ans). Il tira le meilleur parti de la situation en honorant Dieu par le caractère irréprochable de sa manière d’être et de son service. Il fut élevé au rang de haut fonctionnaire par décision royale et devint, à côté de son rôle de prophète, le confident des souverains de deux puissances mondiales: l’Empire babylonien (#Da 2:48) et l’Empire médo-perse (#Da 6:1-2). Jésus a confirmé l’attribution de ce livre à Daniel (cf. #Mt 24:15).
Daniel a vécu après l’époque décrite en #Da 10:1 (vers 536 av. J.-C.). Il écrivit très probablement son livre peu après cette date, mais avant 530 av. J.-C. Une partie du texte (#Da 2:4b-7:28), qui décrit prophétiquement les événements de l’histoire mondiale, fut composée en araméen, ce qui était approprié puisque c’était la langue des relations internationales. Ezéchiel, Habakuk, Jérémie et Sophonie étaient des prophètes contemporains de Daniel.
Contexte et arrière-plan
Le livre débute en 605 av. J.-C. avec la conquête de Jérusalem par Babylone et la déportation de Daniel et de ses trois amis, parmi bien d’autres Judéens. Il rapporte la fin de la suprématie babylonienne, en 539 av. J.-C., avec la chute de la ville face aux assaillants médo-perses (#Da 5:30-31), et relate même des événements postérieurs, jusqu’en 536 av. J.-C. (#Da 10:1). Après la déportation de Daniel, les Babyloniens conquirent Jérusalem en deux nouvelles étapes successives (597 et 586 av. J.-C.), emmenant chaque fois avec eux une partie de la population. Daniel se souvenait encore avec émotion de sa patrie, et en particulier du temple de Jérusalem, près de 70 ans après avoir dû les quitter (#Da 6:10).
Jérémie évoque partiellement le contexte historique de Daniel, puisqu’il mentionne trois des cinq derniers rois de Juda avant la captivité (cf. #Jér 1:1-3): Josias (vers 641-609 av. J.-C.), Jojakim (vers 609-597 av. J.-C.) et Sédécias (av. J.-C.), s’intéressant moins à Joachaz (vers 609 av. J.-C.) et à Jojakin (vers 598-597 av. J.-C.). Daniel lui-même est présenté par Ezéchiel comme un homme juste et sage (cf. #Ez 14:14, #Ez 14:20 ; #Ez 28:3). L’auteur de l’épître aux Hébreux fait allusion à lui comme l’un des prophètes qui « par la foi … fermèrent la gueule des lions » (#Hé 11:32-33).
Le péché chronique des Judéens ne s’était jamais accompagné d’une repentance nationale. C’est ainsi qu’après les mises en garde répétées des prophètes Jérémie, Habakuk et Sophonie, l’Eternel avait fini par juger son peuple. Esaïe et d’autres fidèles prophètes avaient déjà, eux aussi, averti de l’imminence du danger. Profitant du déclin de la puissance assyrienne dès 625 av. J.-C., les Babyloniens conquirent:
1° l’Assyrie avec Ninive, sa capitale, en 612 av. J.-C.;
2° l’Egypte au cours des années suivantes;
3° Juda, en 605 av. J.-C., avec la première des trois étapes de la conquête de Jérusalem (cf. date précédente, 597 av. J.-C. et 586 av. J.-C.).
Daniel fit partie du premier groupe de déportés, et Ezéchiel du second en 597 av. J.-C.
Le royaume du nord, Israël, était tombé des années auparavant, en 722 av. J.-C., devant les Assyriens. Avec la captivité de Juda, le jugement était donc parachevé. A Babylone, Daniel reçut de Dieu une description des différentes étapes de la domination païenne sur le monde au travers des siècles, jusqu’au moment où le conquérant suprême, le Messie, y mettrait un terme. Il l’emporterait sur tous ses ennemis et amènerait le peuple de l’alliance à jouir des bénédictions de son glorieux royaume millénaire.
Thèmes historiques et théologiques
L’objectif du livre de Daniel était d’encourager les Juifs exilés en leur révélant le plan de Dieu pour eux, à la fois pendant et après la période de domination mondiale des païens. Le thème du contrôle souverain exercé par Dieu sur toutes les nations et leurs dirigeants, avec leur remplacement final par le roi véritable, est le plus important. Les versets clés sont ceux de 2:20-22, 44 (cf. #Da 2:28, #Da 2:37 ; #Da 4:34-35 ; #Da 6:25-27). Dieu n’avait pas subi une défaite lorsqu’il avait permis la chute d’Israël (#Da 1); en réalité, il était à l’œuvre, dans sa providence, pour accomplir son dessein: la pleine manifestation de son grand roi, le Christ. En tant que souverain, il avait autorisé et autoriserait la domination de païens sur Israël les Babyloniens (av. J.-C.), les Médo-Perses (av. J.-C.), les Grecs (av. J.-C.), les Romains (146 av. J.-C. à 476 apr. J.-C.) et d’autres encore - jusqu’à la seconde venue du Messie. Les diverses étapes de la domination païenne sont décrites aux ch. #Da 2 et 7. Le même thème est mis en rapport avec l’expérience d’Israël, à la fois dans la défaite et dans les bénédictions du royaume à venir, aux ch. #Da 8:1-12:2 (cf. #Da 2:35, #Da 2:45 ; #Da 7:27). Un élément clé du thème de la souveraineté de Dieu est la venue du Messie pour régner sur le monde et sur tous les hommes (#Da 2:35, #Da 2:45 ; #Da 7:13-14, #Da 7:27). Il est comparé à une « pierre » au ch. #Da 2, à un « fils de l’homme » au ch. #Da 7, et apparaît en #Da 9:26. Le ch. #Da 9 livre le cadre chronologique de la période qui s’étend de l’époque de Daniel au royaume de Christ.
Un deuxième thème, étroitement mêlé à la structure de Daniel, est celui de la manifestation de la puissance souveraine de Dieu au travers de miracles. C’est l’une des six époques où, dans la Bible, l’accent est mis sur les nombreux miracles accomplis par Dieu pour atteindre ses objectifs. Les autres sont:
1° la création et le déluge (#Ge 1:1-11:2);
2° les patriarches et Moïse (#Ge 12-De);
3° Elie et Elisée (#1R 19-2R 13);
4° Jésus et les apôtres (Mt-Ac);
5° le retour de Christ (Ap).
Le Dieu dont la domination et les capacités d’agir à sa guise sont éternelles (#Da 4:34-35) peut accomplir n’importe quel miracle, mais aucun ne manifeste plus de puissance que celui qu’il a accompli lors de la création (#Ge 1:1). Daniel relate ainsi comment ce Dieu l’a rendu capable de connaître et d’interpréter les rêves qu’il utilisait pour révéler sa volonté (ch. #Da 2 ; 4; 7), mais il mentionne aussi d’autres miracles:
1° le doigt de Dieu écrivant sur le mur et l’interprétation donnée par Daniel (ch. #Da 5);
2° la protection divine accordée à trois hommes jetés dans une fournaise (ch. #Da 3);
3° la protection accordée à Daniel dans la fosse aux lions (ch. #Da 6);
4° des prophéties surnaturelles (ch. #Da 2 ; 7; 8; 9:24-12:13).
Questions d’interprétation
Les plus grandes difficultés d’interprétation sont liées aux passages qui annoncent une période de tribulation et un royaume. L’utilisation de l’araméen impérial et l’archéologie ont confirmé l’ancienneté de la rédaction du texte. Néanmoins, plusieurs commentateurs refusent, par scepticisme, de reconnaître l’origine surnaturelle des prophéties devenues entre-temps réalité (il y en a plus de cent dans le seul ch. #Da 11), et ils situent, par conséquent, leur rédaction entre l’A.T. et le N.T. Ils ne les considèrent pas comme des prédictions miraculeuses de l’avenir, mais comme de simples observations, faites par un écrivain ultérieur qui aurait rapporté les événements de son époque. Ils datent ainsi Daniel de l’époque d’Antiochus IV Epiphane (av. J.-C., ch. #Da 8 ; #Da 11:21-45). Si l’on adopte cette manière de voir, l’annonce de la « pierre » et du « fils de l’homme » (ch. #Da 2 ; 7) n’est qu’une idée erronée qui ne s’est pas accomplie, ou bien l’auteur a volontairement trompé ses lecteurs. En réalité, selon moi, Daniel annonce bien une période de jugement de sept ans (cf. #Da 7:21-22 ; #Da 11:36-45 ; #Da 12:1), suivie d’un royaume littéral de mille ans (cf. #Ap 20), lorsque Christ reviendra pour régner sur Israël et sur les païens (#Da 7:27). C’est une période distincte de l’état éternel (état ultime, de perfection absolue, c’est-à-dire les nouveaux cieux et la nouvelle terre dont la capitale sera la nouvelle Jérusalem, #Ap 21:1-22:2) et qui le précédera. L’interprétation littérale de la prophétie, y compris de Daniel, conduit à cette perspective prémillénariste.
Bien d’autres éléments soulèvent des questions: comment interpréter les chiffres (#Da 1:12, #Da 1:20 ; #Da 3:19 ; #Da 9:24-27); comment identifier celui qui est « semblable à un fils de l’homme » (#Da 7:13-14); comment déterminer si 8:19-23 fait allusion à Antiochus Epiphane ou à l’Antéchrist (ou Antichrist) encore à venir; comment expliquer les « soixante-dix semaines » de 9:24-27; comment définir si 11:36-45 continue la description d’Antiochus Epiphane commencée en #Da 11:21-35 ou s’applique au futur Antéchrist.
Plan
I. Arrière-plan personnel de Daniel (1:1-21)
A. La conquête de Jérusalem (1:1-2)
B. Le choix des Juifs à former (1:3-7)
C. Le courage de quatre hommes dans l’épreuve (1:8-16)
D. Le choix de quatre hommes pour le service du roi (1:17-21)
II. Révélation prophétique de la domination païenne (2:1-7:28)
A. Le dilemme de Nebucadnetsar (2:1-4:37)
B. La débauche et le décès de Belschatsar (5:1-31)
C. La délivrance de Daniel (6:1-28)
D. Le songe de Daniel (7:1-28)
III. Révélation prophétique de la destinée d’Israël (8:1-12:13)
A. Le bélier et le bouc (8:1-27)
B. Les soixante-dix semaines (9:1-27)
C. L’humiliation et la restauration d’Israël (10:1-12:13)
Daniel 1 : 1 à 21
1 ¶ La troisième année du règne de Jojakim, roi de Juda, Nebucadnetsar, roi de Babylone, marcha contre Jérusalem, et l’assiégea.
troisième année. C’est-à-dire en 606-605 av. J.-C. C’était la « troisième année » selon la manière babylonienne de dater, qui ne prenait pas en compte la première année de règne (celle de l’accession au trône), mais seulement l’année suivante. Par conséquent, cette « troisième année » correspond à la « quatrième » du système de datation juif (cf. #Jér 46:2).
Jojakim. Fils de Josias, il régnait lors du premier sac de Jérusalem par Nebucadnetsar.
Nebucadnetsar. Fils de Nabopolassar, il fut roi de Babylone entre 605 et 562 av. J.-C.
2 Le Seigneur livra entre ses mains Jojakim, roi de Juda, et une partie des ustensiles de la maison de Dieu. Nebucadnetsar emporta les ustensiles au pays de Schinear, dans la maison de son dieu, il les mit dans la maison du trésor de son dieu.
Schinear. Autre nom de Babylone.
son dieu. Bel ou Mardouk (le même que Merodac). La religion babylonienne reconnaissait aussi d’autres dieux (cf. v. #Da 1:7). La conquête d’autres nations était perçue comme la preuve de la supériorité du dieu du vainqueur sur leurs divinités.
3 Le roi donna l’ordre à Aschpenaz, chef de ses eunuques, d’amener quelques-uns des enfants d’Israël de race royale ou de famille noble,
4 de jeunes garçons sans défaut corporel, beaux de figure, doués de sagesse, d’intelligence et d’instruction, capables de servir dans le palais du roi, et à qui l’on enseignerait les lettres et la langue des Chaldéens.
Plusieurs critères entraient en ligne de compte pour désigner les Judéens qui seraient formés aux affaires de l’Etat. Ils devaient:
1° du point de vue physique, n’avoir ni infirmité ni handicap et être beaux, c’est-à-dire avoir une apparence susceptible de plaire au public;
2° du point de vue mental et intellectuel, être performants;
3° du point de vue social, être équilibrés et courtois, de façon à pouvoir représenter avantageusement leurs chefs.
Les jeunes choisis avaient probablement entre 14 et 17 ans.
5 Le roi leur assigna pour chaque jour une portion des mets de sa table et du vin dont il buvait, voulant les élever pendant trois années, au bout desquelles ils seraient au service du roi.
les élever pendant trois années. Cf. #Da 2:1
6 Il y avait parmi eux, d’entre les enfants de Juda, Daniel, Hanania, Mischaël et Azaria.
7 Le chef des eunuques leur donna des noms, à Daniel celui de Beltschatsar, à Hanania celui de Schadrac, à Mischaël celui de Méschac, et à Azaria celui d’Abed-Nego.
des noms. Le changement de nom était l’un des facteurs clés de la sorte de lavage de cerveau que représentait le processus de formation babylonien. L’objectif était de pousser les jeunes choisis à s’attacher aux dieux de leur pays d’accueil et à abandonner leurs propres racines religieuses. Daniel, dont le nom signifie « Dieu est mon juge », fut ainsi renommé Beltschatsar, qui pourrait vouloir dire « Bel protège le roi »; Hanania, « l’Eternel est bienveillant », fut renommé Schadrac, « commandement d’Aku », un autre dieu babylonien; Mischaël, « qui est comme Dieu? » fut renommé Méschac, « qui est ce qu’est Aku? »; enfin Azaria, « l’Eternel est mon soutien », devint Abed-Nego, « serviteur de Nego », aussi appelé Nebo (cf. #Esa 46:1), dieu de la végétation.
8 ¶ Daniel résolut de ne pas se souiller par les mets du roi et par le vin dont le roi buvait, et il pria le chef des eunuques de ne pas l’obliger à se souiller.
Daniel résolut. La nourriture et les boissons païennes étaient dédiées aux idoles. En consommer revenait à s’associer aux honneurs rendus à ces divinités. Daniel « garda son cœur » (cf. #Pr 4:23) et décida de refuser tout compromis qui l’amènerait à se montrer infidèle à l’appel de Dieu (cf. #Ex 34:14-15). Certains aliments consommés par les païens étaient en outre proscrits par Dieu (#Lé 11). Moïse avait adopté la même attitude en s’écartant du mal (#Hé 11:24-26), tout comme le psalmiste (#Ps 119:115), et Jésus ferait de même (#Hé 7:26). Cf. #2Co 6:14-18 ; #2Ti 2:20-21.
9 Dieu fit trouver à Daniel faveur et grâce devant le chef des eunuques.
Dieu honora la confiance et la fidélité de Daniel en œuvrant souverainement en sa faveur auprès des autorités païennes. En l’occurrence, il empêcha qu’il soit persécuté et lui permit d’inspirer le respect, alors que, plus tard, il laisserait l’opposition se dresser contre lui, mais en vue de son élévation finale (#Da 6). D’une manière ou d’une autre, Dieu honore ceux qui l’honorent (#1S 2:30 ; #2Ch 16:9).
10 Le chef des eunuques dit à Daniel: Je crains mon seigneur le roi, qui a fixé ce que vous devez manger et boire ; car pourquoi verrait-il votre visage plus abattu que celui des jeunes gens de votre âge ? Vous exposeriez ma tête auprès du roi.
11 Alors Daniel dit à l’intendant à qui le chef des eunuques avait remis la surveillance de Daniel, de Hanania, de Mischaël et d’Azaria:
12 Eprouve tes serviteurs pendant dix jours, et qu’on nous donne des légumes à manger et de l’eau à boire ;
légumes. Le mot hébreu, rare dans l’A.T., peut désigner du blé, de l’orge ou des légumes frais.
13 tu regarderas ensuite notre visage et celui des jeunes gens qui mangent les mets du roi, et tu agiras avec tes serviteurs d’après ce que tu auras vu.
14 Il leur accorda ce qu’ils demandaient, et les éprouva pendant dix jours.
15 Au bout de dix jours, ils avaient meilleur visage et plus d’embonpoint que tous les jeunes gens qui mangeaient les mets du roi.
plus d’embonpoint. Signe de bonne santé à l’époque.
16 L’intendant emportait les mets et le vin qui leur étaient destinés, et il leur donnait des légumes.
17 ¶ Dieu accorda à ces quatre jeunes gens de la science, de l’intelligence dans toutes les lettres, et de la sagesse ; et Daniel expliquait toutes les visions et tous les songes.
18 Au terme fixé par le roi pour qu’on les lui amenât, le chef des eunuques les présenta à Nebucadnetsar.
19 Le roi s’entretint avec eux ; et, parmi tous ces jeunes gens, il ne s’en trouva aucun comme Daniel, Hanania, Mischaël et Azaria. Ils furent donc admis au service du roi.
20 Sur tous les objets qui réclamaient de la sagesse et de l’intelligence, et sur lesquels le roi les interrogeait, il les trouvait dix fois supérieurs à tous les magiciens et astrologues qui étaient dans tout son royaume.
dix fois. Utilisation de ce nombre dans un sens qualitatif, probablement pour signifier la plénitude et la complétude: ils démontraient une incroyable compétence dans leurs réponses, supérieure à ceux qui ne bénéficiaient pas de l’aide divine. A comparer avec « dix jours » (vv. #Da 1:12-15), où le sens quantitatif est présent: il s’agit d’une durée réelle.
21 Ainsi fut Daniel jusqu’à la première année du roi Cyrus.
la première année. Cyrus, roi de Perse, conquit Babylone en 539 av. J.-C. La troisième année de son règne (#Da 10:1) est la dernière date historique précisée par Daniel (cf. #Esd 1:1-2:1).
REVENIR AU JOUR 850 dieu-avant-tout-com.webnode.fr/news/ancien-testament-jour-850-de-929/
Allez au jour 852 dieu-avant-tout-com.webnode.fr/news/ancien-testament-jour-852-de-929/
—————