ANTICHRIST : SE SOUMETTRE OU MOURIR DE FAIM

01/02/2026 11:59

ANTICHRIST : SE SOUMETTRE

OU

MOURIR DE FAIM

 

 

Le chef spirituel mondial aidera l`antichrist à séduire le monde

Adorez ou Mourez !

 

APOCALYPSE 13 : 16 à 18 + Note de John Macarthur.

 

16  Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front,

une marque. Dans l’Empire romain, il était d’usage d’imprimer sur le corps des esclaves et des soldats un symbole ou une marque. Certains cultes mystiques antiques étaient friands de ce genre de tatouage, qui identifiait leurs adhérents. L’Antichrist aura la même exigence: une marque que chacun devra porter, bien visible, sur la main ou le front.

 

17  et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom.

acheter ni vendre. La marque de l’Antichrist permettra aux hommes de commercer au quotidien, y compris pour acheter leur nourriture et pourvoir à leurs besoins matériels. Ceux qui refuseront de porter la marque ne pourront plus acheter de quoi vivre.

 

nombre de son nom. La bête (l’Antichrist) aura un nom correspondant à un système numérique. Ni le nom ni le système numérique en question ne sont clairement précisés dans ce texte, pas plus que leur signification.

 

18  C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six.

six cent soixante-six. C’est essentiellement le nombre de l’homme. Le chiffre 6 ne parvient pas au chiffre de la perfection divine, le 7, et il trahit donc l’imperfection. L’Antichrist, l’homme le plus puissant que le monde aura jamais connu, restera un simple homme, c’est-à-dire un 6. Le chiffre le plus élevé que puissent atteindre les hommes et les démons, avec toute leur puissance, est 6; ils sont toujours imparfaits, alors que Dieu est parfait. Ce chiffre 6 est répété 3 fois pour insister sur la nature humaine de cet homme et la souligner. Quand l’Antichrist apparaîtra, il sera possible de l’identifier grâce à ce nombre fondamentalement et typiquement humain. Il est aussi possible que la valeur numérique de son nom soit 666 (dans beaucoup de langues, le grec, le latin et l’hébreux inclus, les lettres ont une valeur numérique). Étant donné la discrétion du texte sur la signification de 666, le plus sage est d’éviter toute spéculation à son propos.

En plus de cette marque, la bête possède un nom et un nombre mystérieux. Si quelqu’un refuse la marque, le nom ou le nombre de la bête, il ne peut ni acheter ni vendre. Il s’agit d’une pression exercée par des moyens économiques afin de contraindre les hommes à abandonner Christ et à s’adonner à l’idolâtrie. Ce test sera sévère, mais les vrais croyants préféreront mourir plutôt que de renoncer à leur Sauveur.

Le nombre de la bête est 666. Le chiffre six est le nombre de l’homme. Le fait que 6 3D (7 — 1) peut suggérer que l’homme a failli à la perfection glorieuse de Dieu. Les trois 6 constituent une trinité satanique.

 

L’une des questions les plus épineuses soulevées par le chap. 13 est de savoir si c’est la première ou la seconde bête qui représente l’Antéchrist. En faveur de l’identification de l’Antéchrist avec la première bête est le fait qu’elle insiste pour être adorée comme Dieu. Ceux qui l’identifient avec la seconde font remarquer qu’aucun Juif n’accepterait un non-Juif comme Messie ; et comme la deuxième bête est un Juif, lui seul peut être le faux messie.

 

 

Autres notes

La marque de la bête sur les non-chrétiens est la contrepartie du sceau de Dieu sur les chrétiens (7.1-8) ; tous deux servent à montrer à qui  —  à Dieu ou au diable  —  les hommes ont juré fidélité. Si ces deux signes dénotent les qualités spirituelles de chacun et sont en même temps un moyen d’identification extérieure, ils suggèrent aussi que la nature profonde de l’homme tend à rejeter toute influence en désaccord avec elle  —  dans le cas des croyants, toute influence satanique ; dans celui des incroyants, toute œuvre de grâce du Saint-Esprit. Un homme ne peut que se transformer à l’image de son maître.

Le refus de recevoir la marque de la bête a pour conséquence immédiate l’ostracisme social. Cela implique ni plus ni moins que l’État déclare une guerre économique à l’Église.

 

   La marque de la bête équivaut à son nom, ou au nombre obtenu en additionnant la valeur numérique de ses lettres (il n’existait pas en grec ni en hébreu de chiffres séparés ; les lettres de l’alphabet devaient aussi servir à cette fin). Son chiffre est six cent soixante-six. On a proposé presque autant de solutions à cette énigme que le nombre en question. De l’avis de Gunkel et de beaucoup d’autres, six cent soixante-six ne représente pas le nom d’un individu. L’expression c’est un chiffre d’homme veut simplement dire : c’est un calcul humain, par opposition à une estimation surnaturelle (cf. 21. 17). Ces mêmes commentateurs considèrent souvent que le nombre symbolise l’échec continuel de l’antichrist à atteindre à la perfection, puisque chaque chiffre est égal à sept moins un. Il est frappant que les Oracles Sibyllins (1.328) relèvent que le nom de Jésus est huit cent quatre-vingt-huit, c’est-à-dire le nombre parfait plus un. Gunkel lui-même ne retient pas cette suggestion, mais croit que le nombre sert à identifier l’Empire romain au monstre du chaos primitif qui a inspiré dans ce livre la description du dragon et de la bête (le « chaos primitif » égale six cent soixante-six en hébreu). Cette idée a été injustement minimisée sous prétexte que les lecteurs de Jean n’auraient guère pu découvrir une solution aussi obscure, puisqu’ils ne connaissaient que le grec. C’est pourquoi les exégètes modernes préfèrent l’expression « Nero Caesar », mal orthographiée en hébreu ! Mais si ces gens de langue grecque n’avaient pu comprendre la première interprétation, ils n’auraient pas davantage pu saisir la seconde, même si « Nero Caesar » transcrit du latin en hébreu donne l’autre nombre de six cent seize, que l’on retrouve dans certains manuscrits. La solution que Clément propose : « Le Royaume Latin », écrit en grec, est séduisante, car elle donne non seulement le premier nombre indiqué, six cent soixante-six, mais « le Royaume Italien » fournirait le second, six cent seize.

 

   Aussi étrange que cela puisse paraître, il n’est pas impossible que toutes ces suggestions soient justes. Si Jean s’est inspiré de l’hébreu dans ce chapitre, le nom original était probablement hébreu, et le nombre n’était pas de son cru. Puisqu’il connaissait le mythe du chaos et était lui-même juif, il aurait fort bien pu recourir à ce nom de Tehom Qadmonah, « Chaos Primitif ». Notre interprétation de 17.8,11 suggère plus loin que le prophète a réuni les mythes du « monstre du chaos » et de « Nero redivivus » pour former son image de l’antichrist. Ces adversaires de l’Église incarnaient si bien l’ancienne puissance du mal qu’ils pouvaient tous deux porter la même épithète : ils étaient et ne sont plus, ils vont monter de l’abîme et s’en aller à la perdition. Un nombre donc, symbolisant aussi bien le principe démoniaque que l’empire et l’individu qui devait l’incarner, était une solution rêvée, une parfaite représentation de l’esprit satanique.

 

 

APOCALYPSE 7 : 14 - 17

14  Je lui dis : Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau.

la grande tribulation. Ces gens n’auront pas été enlevés avec l’Église, n’étant alors pas encore sauvés. Durant la période de sept ans, ils seront sauvés, deviendront des martyrs et entreront au ciel. Bien que ce soit un temps de jugement d’une sévérité inégalée, ce sera aussi un temps de grâce exceptionnel (cf. #Mt 24:12-14).

 

lavé leurs robes. Cf. #Ap 19: 8. La purification du salut est ici en vue (voir #Tit 2:11-14).

 

le sang de l’Agneau. Allusion au sacrifice expiatoire de Christ (cf. #Ap 1:5 ; #Ap 5:9 ; #Ro 3:24-25 ; #Ro 5:9).

 

15  C’est pour cela qu’ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux ;

son temple. Manière de désigner le trône céleste de Dieu. Pendant le millénium, il y aura aussi un temple sur la terre, un lieu exceptionnellement saint où Dieu résidera dans un univers partiellement restauré mais toujours déchu (voir #Ez 40:1-48:2). Dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre de l’état éternel, il n’y aura plus de temple (#Ap 21: 22).

 

dressera sa tente sur eux. La présence de Dieu deviendra comme un toit qui les abritera et les protégera de toutes les terreurs associées au monde déchu et des horreurs indescriptibles qu’ils auront connues sur la terre pendant la tribulation.

 

16  ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur.

17  Car l’agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.

l’Agneau …  les paîtra. Beau mélange d’images qui présente l’Agneau comme le berger qu’il a toujours été (#Ps 23 ; #Jn 10:14; #Hé 13: 20).

 

MIEUX VAUT ENTRER AU CIEL AFFAMÉ,

QU`EN ENFER RASSASIÉ !



 

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