Bâtir sa maison

17/01/2020 00:56

Bâtir sa maison

 La bonne réponse à la question du jour était "Psaumes 127" (verset 1 "Cantique de Maaloth, de Salomon. Si l'Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain. Si l'Éternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain.")!

De façon évidente, tout le monde admet qu'une maison ne peut tenir debout que si elle repose sur de solides fondations. Spirituellement parlant, le constat est absolument le même. Il s'agit de savoir sur quel terrain on bâtit. Il s'agit de savoir à qui l'homme fait confiance, sur quelle parole il se repose. Maintenant, le Christ invite l'homme prudent à ne prendre appui que sur Lui (Matthieu 7.24), faute de quoi il s'expose à la ruine.

Naturellement, ceci est vrai dans chacun des domaines de la vie: sentimental, affectif, professionnel, familial, relationnel,... Aucun n'échappe à cette vérité. Le succès dépend invariablement du sol sur lequel on édifie sa "maison". A-t-on bâti sur le sable ou sur le Roc (Luc 6.48)?

Bien sûr, la tentation est grande de se laisser aller à juger selon les yeux de la chair (Galates 6.12). Seulement, l'homme est-il capable d'en mesurer les conséquences? L'expérience montre que non. Il ne dispose pas du recul nécessaire, de la hauteur nécessaire, pour prendre les bonnes décisions. Après tout, comment guiderait-il ses pas (Proverbes 20.24)? Prenons l'exemple de Lot, il a convoité un pays qui lui semblait être comme le jardin de l'Éternel (Genèse 13.10). En fin de compte, il s'est retrouvé en plein milieu de Sodome et Gomorrhe! Certes, on peut espérer meilleur lieu de villégiature!

Le danger est le même pour l'homme moderne. Séduit par une belle opportunité, par un raccourci avantageux, le voici qui s'engouffre seul dans la gueule du loup faute d'avoir pris conseil auprès du Sage (Jude 25). Privé de la connaissance de Dieu (2 Pierre 1.2), il se laisse guider par ses sens (Jude 19), ses envies et par l'influence de ses contemporains (Jérémie 17.5). L'assurance d'une telle personne est bien fragile. Sa barque prendra probablement l'eau dès la première tempête (Matthieu 7.27).

Maintenant, il est possible de bâtir sur un fondement stable; Christ est ce fondement inébranlable (1 Corinthiens 3.11). Aujourd'hui encore, le Seigneur Jésus (Actes 16.31) offre Sa lumière (Jean 8.12) à quiconque Lui donne son cœur (Proverbes 23.26) et Le suit (Luc 14.27). Etant le bon Berger (Jean 10.11), Il conduit fidèlement Son troupeau (Luc 12.32) sur le chemin de la vérité et de la vie (Jean 14.6). Il connaît très bien les pièges et les écueils de ce monde. Ses brebis écoutent Sa voix (Jean 10.27) et sont en pleine sécurité (Jean 10.28).

En décalage avec ce qui se fait au monde, les voies du Seigneur peuvent sans doute parfois surprendre et désarçonner les chrétiens. Ceux-là sont invités à marcher à contre-courant, à croire sans voir (1 Pierre 1.8), à vivre de foi (Habakuk 2.4). Certes, le parcours est loin d'être aisé. Néanmoins, les fidèles savent que Dieu connaît la fin des choses dès le commencement (Esaïe 46.10). Ils savent que leur Conducteur ne se trompe jamais, qu'Il a toujours raison. Alors, ils se renforcent et continuent résolument d'avancer.

Finalement, que vaut-il mieux? Faire confiance au Seigneur et bâtir sur des fondations saines ou faire confiance à la chair et connaître la ruine? A chacun de se déterminer! Une chose est cependant certaine: "Si l'Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain" (Psaumes 127.1).

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