C’est une mer en tourmente, Qui ne peut se calmer. {#Jér 49:23}

11/09/2013 16:27

C’est une mer en tourmente, Qui ne peut se calmer. {#Jér 49:23}

Nous ne connaissons que peu la peine qui peut être sur la mer en ce moment. Nous sommes en sécurité dans notre chambre tranquille, mais très loin sur la mer salée l’ouragan peut être cruellement à la recherche de vies humaines. Entendez comment les démons de la mort hurlent parmi les cordages ; comment chaque membrure craque lorsque les vagues frappent comme des béliers sur le navire ! Dieu vous aide, pauvre homme trempé et fatigué ! Ma prière va jusqu’au grand Seigneur de la mer et de la terre, qui fera calmer la tempête, et vous amènera vers le port que vous désirez ! Mais cette prière, je dois essayer d’en faire bénéficier ces hommes hardis qui risquent leurs vies si constamment. Ai-je jamais fait quelque chose pour eux ? Que puis-je faire ? Comme il est fréquent que la mer bruyante avale férocement le marin ! Des milliers de corps reposent dans les mêmes profondeurs que les perles. Il y a un danger mortel sur la mer, qui trouve son écho dans le long gémissement des veuves et des orphelins. Le sel de la mer se trouve dans beaucoup de regards de mères et d’épouses. Ô grande vague sans remords, vous avez dévoré l’amour des femmes, et la paix des demeures. Quelle résurrection ce sera depuis les profondeurs des abîmes, lorsque la mer rendra ses morts ! Jusque là, il y aura de la peine sur la mer. Comme en sympathie avec les malheurs de la terre, la mer frappe en permanence des milliers de rivages, gémissant par le cri affligé de ses propres oiseaux, délirant avec un grand mécontentement, mugissant avec un courroux enroué, ou jonglant avec les voix de dix mille cailloux qui s’entrechoquent. Le rugissement de la mer peut être joyeux pour l’esprit qui est réjoui, mais au fils de la peine le large océan est plus désespéré que le monde le plus large. Là n’est pas notre repos, et les grandes vagues infatigables nous le disent. Il y a un territoire où il n’y a plus d’océan, nos visages sont fermement tournés vers ce lieu ; nous allons vers le lieu dont le Seigneur a parlé. Jusque là, nous jetons nos peines sur le Seigneur qui a marché sur la mer jadis, et qui a tracé un chemin pour son peuple à travers les profondeurs.

 

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