Christ, notre victoire !

05/04/2020 00:57

Christ, notre victoire !

 1 Jean 5 : 5 Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?

L'espérance de l'homme seul est vite résumée. Et pour cause, elle n'existe pas. Ses péchés le privent de la gloire de Dieu (Romains 3.23). Par sa désobéissance, le rebelle s'est rendu ennemi de Dieu (Jacques 4.4) et il ne reste pour lui d'autre issue que la mort (Apocalypse 21.8). Privé d'espoir, le diable a tout loisir de tourmenter l'homme. Il l'entraîne avec lui sur le grand boulevard de la perdition (Matthieu 7.13), jusqu'à l'étang de feu (Apocalypse 20.15) qui sera la demeure qu'ils devront partager éternellement. Après tout, si l'homme est sans Dieu dans le monde (Éphésiens 2.12), qui pourrait bien lui épargner ce terrible destin ? Entre les griffes du malin (Actes 26.18), il est pris au piège, sans aucun recours possible. Il peut bien se débattre, toute tentative d'évasion est vouée à l'échec.

Il faudrait qu'un puissant Héro se lève maintenant pour délivrer l'homme de cette emprise, et de cette fin tragique. Seulement, où est-Il ? D'ailleurs, existe-t-il pareil Sauveur dans tout l'univers ? Il faut être lucide, qui pourrait bien désirer porter secours à une créature si vile et méchante ? Dans toutes ses voies, l'homme n'a jamais rien prouvé d'autre que son infidélité, son ingratitude et sa recherche invétérée d'indépendance. Qui donc pourrait encore avoir pitié de lui ?

Contre toute attente, la Bible affirme que le Dieu aux entrailles de miséricorde (Luc 1.78) a aimé le monde (Jean 3.16). Quelle nouvelle étourdissante ! Oui, si surprenant que cela puisse paraître, Dieu a manifesté Son Amour aux hommes (Romains 5.8) ! Le Père a donné Son Fils (1 Jean 4.10), Son unique (Jean 1.18), pour donner la vie au monde (Jean 6.51). Jésus-Christ est ce grand Sauveur (Luc 1.69), cet unique Sauveur, après lequel l'humanité agonisante a tant soupirée. Il est venu libérer les captifs, rendre la vue aux aveugles (Luc 4.19), et guérir les cœurs brisés (Esaïe 61.1).

Point par point, le Christ a accompli la loi (Matthieu 5.17) à laquelle l'homme s'est révélé incapable d'obéir (Romains 8.7). Obéissant, le Fils de Dieu (Marc 1.1) l'a été, même jusqu'à la mort de la croix (Philippiens 2.8). Là-bas, Il a remporté une victoire décisive, éclatante, que les siècles n'ont cessé de célébrer jusqu'à cette heure. Au mont Golgotha (Marc 15.22), le péché a été aboli (Hébreux 9.26). Au mont Golgotha, celui qui avait empire sur la mort a été vaincu (Hébreux 2.14). Au mont Golgotha, la rançon (Marc 10.45) pour le péché a été acquittée. Au mont Golgotha, dans Son dernier soupir, l'Agneau de Dieu (Jean 1.29) a pu s'exprimer : "Tout est accompli" (Jean 19.30).

Maintenant, l'homme n'est plus seul si seulement il consent à croire dans le Nom de Christ (Actes 10.43). Alors, il revêt la justice d'un autre (1 Corinthiens 1.30). Alors, il participe à la victoire d'un autre (Apocalypse 3.21). Tant qu'il demeure une même plante avec le Seigneur (Romains 6.5), tout est bien pour lui. Plus de colère (1 Thessaloniciens 1.10), plus de condamnation (Romains 8.1), plus de jours sombres (Amos 5.20) à redouter.

Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu (1 Jean 5.5) ? Le cours de la destinée d'un tel homme est irrémédiablement transformé. Autrefois vaincu par le monde, les passions de sa chair (1 Pierre 2.11), et le péché, il ne pouvait espérer récolter que la corruption (Galates 6.8), la honte et la mort (Romains 6.23). Aujourd'hui, affranchi du Seigneur (1 Corinthiens 7.22), marchant en nouveauté de vie (Romains 6.4), il a pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle (Romains 6.22). Tel est le glorieux héritage (1 Pierre 1.4) que Dieu réserve à tous les vainqueurs (Apocalypse 21.7) !

 

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