Continue à suivre Jésus !
"Je me souviens de ton amour au temps de ta jeunesse, et combien tu m’aimais au temps de tes fiançailles." Jérémie 2.2
Le contraste entre le début et la fin du chapitre 2 de Jérémie est saisissant. Dans un premier temps, le Seigneur rappelle à Jérémie combien le peuple l'aimait dans sa jeunesse, au temps des fiançailles. La conséquence en était que le peuple remportait des victoires sans précédent sur ses ennemis. Ceux qui touchaient aux enfants de Dieu étaient châtiés par le Seigneur lui-même. Puis, dans un second temps, le peuple abandonna l'Eternel au profit de fausses divinités. Ils ont « troqué » le Dieu qui leur fit remporter des succès incroyables contre de faux dieux.
Durant les premiers temps avec Dieu, nous sommes tout feu tout flamme, puis nous oublions facilement d'où nous venons.Ce changement d'attitude est dû à plusieurs facteurs : aux anciens qui ont oublié Dieu ; aux prêtres qui ont cessé de rechercher l'Eternel ; aux spécialistes de la loi qui connaissaient la loi de Dieu sans connaître le Dieu de la loi ; aux leaders qui avaient un cœur rebelle et enfin aux prophètes qui ne délivraient plus la parole de l'Eternel, mais plutôt celle de Baal. Quelle tragédie !
Alors que les autres nations continuaient de cultiver une bonne relation avec leurs faux dieux, Israël s'égarait en délaissant l'Eternel. Le peuple a échangé celui qui fit sa gloire contre des divinités qui ne servent à rien et remplacé la véritable source d'eau vive par des citernes qui ne retiennent pas l'eau.
Il existe de nombreux traits communs entre l'Israël de cette époque-là et la nature humaine. Durant les premiers temps avec Dieu, nous sommes tout feu tout flamme, puis nous oublions facilement d'où nous venons, quelle était notre Egypte pour retourner nous vautrer dans nos anciens travers. Retourner à ce que nous avons vomi ne produira en nous que la honte et la mort. Apprenons à remettre notre vie sur le chemin qui plaît à Dieu. Ce chemin nous conduira de gloire en gloire et nous saisirons la vie véritable.
Patrice Martorano
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