CONTRASTES ENTRE CHRIST ET SATAN partie 2
11/05/2022 00:48CONTRASTES ENTRE CHRIST ET SATAN
partie 2
Christ est la vérité
JEAN 1 : 14 + Note de John Macarthur
14 Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.
la Parole a été faite chair. Alors que Christ, en tant que Dieu, n’a pas été créé et demeure éternel, le verbe « a été faite » souligne le processus par lequel il a endossé la nature humaine (cf. #Hé 1:1-3 ; #Hé 2:14-18). Cette vérité est très clairement la plus importante, car elle indique que l’infini a accepté de devenir fini; l’Éternel s’est conformé au temps; l’invisible est devenu visible; celui qui est surnaturel s’est abaissé au naturel. Dans son incarnation, en revanche, la Parole n’a jamais cessé d’être Dieu mais elle a été faite Dieu dans une chair humaine, c’est-à-dire que sa divinité n’a pas été amoindrie en prenant forme humaine (#1Ti 3:16).
a habité. Signifie « édifier un temple » ou « habiter dans une tente ». Ce terme renvoie au tabernacle de l’A.T. où Dieu rencontra Israël avant la construction du temple (#Ex 25:8). On l’appelait « tente d’assignation » (#Ex 33:7 ; « tente du témoignage » LXX), et le Seigneur y parla à Moïse face à face, comme un homme à un ami » (#Ex 33:11). Dans le N.T., par contre, Dieu choisit d’habiter parmi les hommes de façon beaucoup plus personnelle, en devenant l’un d’eux. Dans l’A.T., une fois le tabernacle terminé, la présence de Dieu remplit toute la structure (#Ex 40:34 ; cf. #1R 8:10). Quand la Parole devint chair, la glorieuse présence de la divinité fut incarnée en elle (cf. #Col 2:9).
pleine de grâce et de vérité. Jean avait probablement #Ex 33:1-34:2 à l’esprit. À cette occasion, Moïse demanda à Dieu de lui manifester sa gloire. Le Seigneur répondit à Moïse qu’il ferait passer devant ses yeux toute sa « bonté », et quand il passa devant lui, il se présenta comme un Dieu plein de compassion, de miséricorde, de patience, de bonté et de fidélité (#Ex 33:18-19 ; #Ex 34:5-7). Ces attributs de la gloire de Dieu soulignent sa bonté, en particulier en rapport avec le salut. Jésus, en tant que « l’Éternel » de l’A.T. (#Jn 8:58: je suis), manifesta les mêmes attributs divins quand il établit son tabernacle parmi les hommes à l’époque du N.T. (#Col 2:9).
et nous avons contemplé sa gloire. Sa divinité fut certes voilée en prenant forme humaine, mais les Évangiles révèlent, comme par des éclairs, des aperçus de sa divine majesté. Les disciples eurent un aperçu de sa divinité sur la montagne de la transfiguration (#Mt 17:1-8). La référence à la gloire de Christ, cependant, n’était pas seulement visible mais aussi spirituelle: ils le virent faire la preuve de ses attributs divins ou des caractéristiques de Dieu (grâce, bonté, miséricorde, sagesse, vérité, etc.; cf. #Ex 33:18-23).
gloire comme … du Père. Jésus était le Fils unique de Dieu, et il démontra la même gloire que son Père. Par essence, ils ont la même nature (cf. #Jn 5:17-30 ; #Jn 8:19 ; #Jn 10:30). L’expression « Fils unique » est une traduction peu exacte, car ce mot ne dérive pas du verbe « engendrer » mais évoque plutôt l’idée qu’il était « le seul bien-aimé du Père ». Cela signifie, par conséquent, que sa particularité consistait dans le fait qu’il était aimé comme nul autre. Par ces paroles, Jean souligne le caractère privilégié de la relation entre le Père et le Fils au sein de la Trinité (cf. #Jn 3:16, #Jn 3:18 ; #1Jn 4:9). Cela n’a rien à voir avec son origine mais avec son unique prééminence; ce terme fut p. ex. utilisé à propos d’Isaac (#Hé 11:17), qui était le second fils d’Abraham (Ismaël étant l’aîné; cf. #Ge 16: 15 avec #Ge 21:2-3).
fin note John Macarthur
Autres notes
(#Jn 1:14) En effet, c’est pour nous valoir cette immense faveur que la Parole a été faite chair, que le Fils de Dieu est devenu le Fils de l’homme et qu’il a habité parmi les hommes plein de grâce et de vérité. Oui, plein de grâce, c’est-à-dire de miséricorde et de pardon ; mais aussi plein de vérité, c’est-à-dire de justice et de sainteté. Il console les pécheurs sans endormir leur conscience ; il proclame hautement l’obligation d’obéir et l’horreur du péché, sans jeter le désespoir dans les âmes. C’est déjà ce qu’avaient annoncé les prophètes en d’autres termes. Qui vient maintenant ajouter son témoignage au leur ? C’est l’auteur de l’Évangile où se trouvent ces belles paroles ; c’est un disciple de Jésus qui dit, tant en son nom qu’au nom de ses frères : « Nous avons contemplé sa gloire, gloire comme du Fils unique de la part du Père. »
Cette magnifique introduction de l’Évangile selon saint Jean contient toute la doctrine du salut. Il est facile de le voir : je me borne donc à la courte exposition que je viens d’en faire. La suite de nos Études devra prolonger et développer des traits qui ne sont ici qu’indiqués. Voici pourtant une question que j’adresse dès à présent à mes lecteurs : Avez-vous reçu le Christ ? Le recevez-vous comme Celui qui est la Parole éternelle du Père ? Cette Parole habite-t-elle en vous pleine de grâce et de vérité ? y produit-elle une sainte paix ? Questions de vie ou de mort pour votre âme.
Autres notes
Ce verset nous révèle que Jésus est l’incarnation de Dieu. La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous. En Christ, Dieu est devenu homme. Jésus était homme à tous points de vue, comme nous, à l’exception du péché (#Hé 4:15). Mais en même temps, Il était pleinement Dieu. La Parole était Dieu (verset 1). Pour bien comprendre la nature de Christ, souvenons-nous qu’Il était à la fois Dieu et homme Jésus-Christ. L’un des hommes avec qui Jésus a vécu était Jean ; il était très proche de Lui et Le connaissait intimement. Nous avons contemplé sa gloire, écrit Jean. L’apôtre n’exprime pas l’opinion des autres. Il rapporte ce que lui-même a vu (#1Jn 1:1-3).
Jean a vu la gloire de Christ, son absence de péché, son amour, sa lumière, sa vérité, sa grâce, son humilité, son pouvoir. Toutes ces vertus sont incluses dans la gloire de Christ. C’est ainsi qu’était le Fils unique venu du Père. Si nous sommes croyants, nous aussi sommes enfants de Dieu, mais pas au même titre que Jésus. Il ne peut y avoir d’autre Jésus ; Lui n’est pas né d’un père humain, mais du Saint-Esprit de Dieu (voir #Mt 1:18; 20-23 ; #Lu 1:29-35 ).
La Parole était pleine de grâce et de vérité. La grâce de Dieu est la miséricorde et l’amour qu’Il éprouve à l’égard des hommes (voir #Ep 1:2). Elle a été manifestée de la façon la plus claire quand Dieu a envoyé sur la terre Jésus, son Fils unique, afin d’y mourir pour nos péchés (voir #Mr 10:45). Toutes les bénédictions de Dieu découlent de sa grâce (verset 16). Notre salut aussi en découle (voir #Ep 2:8). Et cette grâce est EN CHRIST. Dieu nous a bénis de toute bénédiction spirituelle en Christ (#Ep 1:3).
Mais en Christ, Dieu n’a pas seulement révélé sa grâce. En Christ, Il a également révélé sa vérité. Dieu est vrai. Il n’y a ni erreur ni fausseté en Lui. Les jugements de Dieu sont véridiques. Il sépare le bien du mal, la justice de l’injustice. Parce qu’Il est vrai, Il punira tous ceux qui s’opposent à sa vérité et à sa justice. La vérité de Dieu a été pleinement manifestée en Christ. Jésus est la Parole vraie de Dieu. Il a dit de Lui-même : « Je suis … la vérité » (#Jn 14: 6).
Par conséquent, lorsque nous contemplons Christ, plein de grâce et de vérité, nous contemplons Dieu (#Jn 14: 9). Dieu s’est révélé parfaitement en Christ. Mais tous ceux qui ne croient pas en Christ ne peuvent pleinement connaître Dieu. Ils demeurent dans des ténèbres spirituelles.
Jésus est appelé Fils de Dieu parce qu’Il est né du Saint-Esprit de Dieu et d’une mère humaine. Pourtant, Jésus n’est pas devenu Fils de Dieu en devenant un bébé humain. Il était Fils de Dieu de toute éternité (#Jn 1:1-2 ; #Hé 1:2).
JEAN 8 : 31-32
31 ¶ Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ;
qui avaient cru en lui. Le premier pas pour progresser dans la vie de disciple authentique, c’est la foi en Jésus-Christ en tant que Messie et Fils de Dieu.
Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. Cela révèle le deuxième pas que doit faire un disciple authentique: persévérer dans l’obéissance aux Écritures (cf. #Mt 28:19-20), ce qui constitue le fruit et la preuve - d’une foi authentique (voir #Ep 2:10). Le verbe « demeurer » signifie « rester en permanence » à l’écoute des paroles de Jésus. Un croyant authentique tient ferme, obéit aux enseignements de Jésus et les met en pratique. Celui qui persévère dans ces enseignements possède autant le Père que le Fils (#2Jn 9 ; cf. #Hé 3:14 ; #Ap 2:26). Les vrais disciples sont autant des apprentis (sens premier de ce mot) que des partisans fidèles.
Autres notes
De nombreux Juifs simples avaient cru en Jésus (verset 30). C’est à eux que Jésus dit : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. » Il savait que leur foi était fragile. Il leur déclara qu’avoir la vraie foi, c’est garder ses paroles, autrement dit obéir. Ils devaient persévérer dans son enseignement (voir #Mt 7:21 ; #Mr 4:16-17 ; #2Jn 1:9). Ce n’est qu’en agissant ainsi qu’ils seraient vraiment ses disciples.
Autres notes
Les Juifs qui avaient cru en lui, avaient besoin de progresser au-delà de leur niveau de foi actuel. Demeurer dans la Parole de Jésus implique l’engagement total de respecter son enseignement, condition indispensable pour être vraiment un disciple.
32 vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.
la vérité. « Vérité » fait ici allusion non seulement aux faits concernant Jésus comme Messie et Fils de Dieu, mais aussi à l’enseignement qu’il apporta. Un disciple authentiquement sauvé et obéissant du Seigneur Jésus connaîtra la vérité divine, la libération du péché (v. #Jn 8:34) et la recherche de la réalité. Cette vérité divine vient non seulement par un assentiment intellectuel (#1Co 2:14), mais par un engagement à salut en faveur de Christ (cf. #Tit 1:1-2).
Autres notes
Celui qui garde la parole de Christ connaîtra la vérité. Les enseignements de Christ sont vrais. La grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ (#Jn 1:17). Mais il y a plus. Celui qui persévère dans la parole de Christ sera libre. La vérité de Christ l’affranchira de l’esclavage de l’ignorance et du péché. Dieu a envoyé Jésus dans le monde pour proclamer aux captifs la délivrance (#Lu 4:18). Être libre du péché, c’est être sauvé. La plupart des gens ignorent qu’ils sont en fait des esclaves. Les Juifs supposaient qu’ils étaient « libres » (verset 33). En réalité, ils vivaient dans l’esclavage du péché. Ils étaient esclaves de leur loi. Celle-ci les condamnait à mort. Seule la vérité de Jésus pouvait les en affranchir (voir #Ro 8:1-2 ; #Ga 5:1 et les commentaires).
Autres notes
Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. Le lien entre la vérité et la liberté est important. La vérité ne conduit jamais à l’esclavage. Cette notion plonge les Pharisiens dans la perplexité ; ils ne sont pas du tout convaincus d’avoir besoin de liberté. En dépit des jougs pesants que leur casuistique impose aux autres, ils ne l’ont jamais considérée comme une servitude.
CHRIST EST PLEIN DE LUMIÈRE
1 JEAN 3 : 16 + Note de John Macarthur
16 Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères.
Nous avons connu l’amour. Jean introduit dans cette phrase le degré d’amour qui se reflète dans une vie chrétienne authentique et qui devient l’étalon permettant de mesurer toute expression de l’amour (voir v. #1Jn 3:18). La troisième caractéristique des enfants de Satan, en lien avec le manque d’amour, est l’indifférence envers les besoins des autres (voir aussi vv. #1Jn 3:12,15).
il a donné sa vie pour nous. Cette expression, spécifique à Jean (#Jn 10:11, #Jn 10:15, #Jn 10:17-18 ; #Jn 13:37-38 ; #Jn 15: 13), parle d’un auto dépouillement de quelque chose. L’amour chrétien est basé sur le sacrifice de soi et sur le don. En renonçant à sa propre vie en faveur des croyants, Christ a incarné la véritable nature de l’amour chrétien (#Jn 15:12-13 ; #Ph 2:5-8 ; #1Pi 2:19-23).
nous devons donner notre vie pour les frères. Dieu appelle les chrétiens à avoir les uns pour les autres le même degré d’amour que celui de Christ pour nous (cf. v. #1Jn 3:16a).
fin note John Macarthur
Autres notes
Par son exemple, Jésus nous a montré ce qu’est l’amour. Imitons-Le. S’Il a aimé nos frères au point de livrer sa vie pour eux, ne devrions-nous pas les aimer ? Nous devrions le faire comme Jésus, c’est-à-dire être prêts à sacrifier notre vie pour eux. N’aimons pas notre vie ; acceptons de l’offrir par amour pour autrui (#Jn 15:12-13 ; #Ro 5:8 ; #1Jn 4:9-11). Il n’est généralement pas nécessaire de mourir pour ses frères ; ce qu’il faut, en revanche, c’est vivre pour eux. Il est d’ailleurs plus difficile de vivre pour les autres que de mourir pour eux !
Autres notes
si nous avons connu l’amour, au sens spécifiquement chrétien du terme, c’est grâce à ce qui s’est passé au Calvaire, où il a donné sa vie pour nous. (Comme c’est souvent le cas dans cette épître, on ne nous précise pas à quoi se rapporte le pronom il, mais dans ce contexte il s’agit indiscutablement de Jésus.) Puisque le Christ, à qui les chrétiens doivent leur inspiration, est mort pour les hommes, les chrétiens doivent à leur tour donner leur vie pour les frères. C’est un amour de cette qualité qu’on attend à chaque instant du chrétien.
Autres notes
Le Seigneur Jésus nous fournit le plus bel exemple d’amour quand Il donna sa vie pour nous. Ici Christ est mis en contraste avec Caïn. Il nous donne l’expression la plus élevée de l’amour. Dans un sens l’amour est invisible, néanmoins nous pouvons voir ses manifestations. A la croix du Calvaire nous voyons l’amour véritable. Jean en tire la leçon que nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. Ainsi notre vie devrait constituer une offrande perpétuelle pour les autres chrétiens, et nous devrions même être prêts, si nécessaire, à mourir pour eux. La plupart d’entre nous n’auront jamais à mourir pour autrui, mais chacun de nous peut manifester l’amour fraternel en partageant ses biens matériels avec ceux qui sont dans le besoin. C’est ce que souligne le v. 17.
SATAN EST LE PÈRE DU MENSONGE
JEAN 8 : 44
44 Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge.
Vous avez pour père le diable. La filiation se prouve par le comportement. Un fils manifestera les caractéristiques de son père (cf. #Ep 5:1-2). Les Juifs démontraient une attitude similaire à celle de Satan, par leur conduite envers Jésus et leur refus de le reconnaître comme le Messie; leur filiation était donc à l’opposé de ce qu’ils prétendaient, et ils appartenaient à Satan.
Il a été meurtrier dès le commencement. Les paroles de Jésus renvoient à la chute, où Satan tenta Adam et Ève et réussit à les mettre à mort spirituellement (#Ge 2:17 ; #Ge 3:17-24 ; #Ro 5:12 ; #Hé 2:14). Certains pensent qu’il peut aussi y avoir une allusion au meurtre d’Abel par Caïn (#Ge 4:1-9 ; #1Jn 3:12).
Autres notes
Or, ces Juifs-là cherchaient à tuer Jésus. C’est pourquoi leur père était le diable ; SATAN, qui a été meurtrier dès le commencement. C’est lui qui a incité Caïn à tuer son frère Abel. Ce fut le premier meurtre de l’histoire (#Ge 4:4-8 ; #1Jn 3:12). Ce qui est encore pire, c’est que Satan a introduit le péché dans la race humaine et a fait que tous les hommes sont condamnés à mort à cause de lui (voir #Ro 5:12. Satan peut donc à juste titre être désigné comme le « meurtrier » de tous les hommes. Satan n’est pas seulement un meurtrier, il est aussi un menteur. (Notons que si nous permettons à un seul péché, par exemple le crime, de nous asservir, d’autres péchés, comme le mensonge, viendront vite lui tenir compagnie !) Tous les mensonges viennent de Satan, même les plus insignifiants. Il est le père du mensonge, et le père des menteurs. De même qu’il n’y a pas de fausseté en Dieu, il n’y a pas de vérité en Satan. La principale stratégie du diable consiste à séduire les hommes (#Ge 3:4-5). Il appelle le mal bien, et le bien mal. Il fait passer la vérité pour mensonge, et le mensonge pour vérité. Il asservit les hommes, et ils affirment être libres !
Autres notes
Désormais le Seigneur Jésus leur parla ouvertement et leur affirma que le diable était leur père. Ils n’étaient certes pas nés du diable au sens où les croyants sont nés de Dieu. Comme le dit Augustin, ils étaient les enfants du diable par imitation. Ils démontraient leur relation avec le diable par le fait d’agir comme lui. La déclaration : Vous voulez accomplir les désirs de votre père, exprime l’intention ou le penchant de leur cœur.
Le diable était meurtrier dès le commencement. Il entraîna dans la mort Adam et toute la race humaine. Il n’était pas seulement un meurtrier, mais aussi un menteur. Il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit un mensonge, il parle de son propre fond. Les mensonges font partie de sa propre existence. Il est menteur et le père du mensonge. Les Juifs imitaient le diable dans ces deux domaines : ils étaient meurtriers, car ils projetaient dans leur cœur de tuer le Fils de Dieu ; et ils étaient menteurs, car ils affirmaient que Dieu était leur Père et prétendaient être pieux et spirituels alors que leur vie témoignait du contraire.
SATAN INSPIRE LA HAINE
JEAN 15 : 18
18 ¶ Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous.
Puisque Satan est celui qui domine le système mauvais du monde en rébellion contre Dieu (#Jn 14: 30), le monde ne déteste pas seulement Jésus, mais tous ceux qui le suivent (#2Ti 3:12). Haïr Jésus signifie aussi haïr le Père qui l’a envoyé (v. #Jn 15: 23).
Autres notes
Si le monde a de la haine pour vous, sachez qu’il M’a haï avant vous. En fait Jésus annonce à ses disciples que le monde les haïra, parce qu’il L’a haï avant eux. Si le monde a haï Jésus, il haïra certainement ses disciples (voir #Mt 10:24-25).
Remarquons que si les disciples se reconnaîtront à leur amour, les gens du monde, eux, se reconnaissent à leur haine.
Dans ce contexte le mot « monde » désigne l’ensemble des gens incrédules. Il peut aussi s’appliquer aux gens qui aiment plus les choses de ce monde que Dieu.
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