CONTRASTES ENTRE CHRIST ET SATAN partie 3

07/06/2022 00:49

CONTRASTES ENTRE CHRIST ET SATAN 

partie 3

 

Christ purifie l`Âme

1 JEAN 1 : 7 + Note de John Macarthur

  Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.

Un chrétien authentique marche normalement dans la lumière (la vérité et la sainteté), et non dans les ténèbres (l’erreur et le péché). Dans sa marche, il est aussi purifié de son péché grâce au pardon que Dieu accorde constamment aux siens. Puisque ceux qui marchent dans la lumière ont part au caractère de Dieu, ils refléteront aussi sa sainteté (3 Jn 11), prouvant ainsi l’authenticité de leur communion avec lui (#Ja 1:27). Un véritable chrétien ne marche pas dans les ténèbres, mais uniquement dans la lumière (#2Co 6:14 ; #Ep 5:8 ; #Col 1:12-13), et il bénéficie en permanence de la purification des péchés (cf. v. #1Jn 1:9).

fin note John Macarthur

Autres notes

Notre marche dans la lumière, c’est-à-dire en communion avec Dieu, a deux conséquences : d’une part, nous sommes en communion les uns avec les autres ; d’autre part, le sang de Jésus …  nous purifie {3}de tout péché. Être en communion les uns avec les autres, c’est s’aimer les uns les autres (#1Jn 4:7,11). Pour vivre en communion avec les autres, il faut les « voir », donc être dans la lumière. Si nous vivons dans les ténèbres du péché, il nous est impossible de voir notre frère et d’être en communion avec lui.

       Par conséquent, pour vivre en communion avec un frère, nous devons être en communion avec Dieu, ce qui nous oblige à marcher dans la lumière (verset 6) parce que Dieu est lumière (verset 5). Marchons dans la lumière comme Il est Lui-même dans la lumière. Soyons parfaits, comme Il est parfait (#Mt 5:48).

       Si nous marchons dans la lumière, le sang de Jésus opère une purification continue de nos péchés. L’éclat de la sainteté de Dieu brille dans notre cœur. Par la foi, le sang de Jésus, autrement dit sa mort sur la croix, nous a purifiés du péché. Il nous purifie de tout péché, aussi horrible soit-il. Christ est mort pour les ôter tous.

Autres notes

Voici maintenant l’hypothèse opposée, c’est-à-dire que nous marchons effectivement dans la lumière. La marche est une métaphore pour le déroulement de la vie. Cette image très juste met bien en évidence la vérité que le chrétien doit progresser d’une façon constante, même si ce progrès est peu spectaculaire. Marcher dans la lumière veut dire veiller jour après jour à rester rigoureusement sur le sentier de la justice. Cette idée est renforcée de la manière la plus énergique par ces mots : comme il est lui-même dans la lumière (cf. #Mt 5:48). Il n’est pas question de prendre ceci à la légère, comme si l’on pouvait se contenter de suivre une norme humaine convenable. Le chrétien est le serviteur de Dieu et il doit le prendre pour modèle (#Eph 5:1), cherchant à vivre à sa manière à lui. Le verset précédent affirmait que ceux qui marchent dans les ténèbres ne sont pas en communion avec Dieu ; nous nous attendions à lire ensuite que ceux qui marchent dans la lumière jouissent réellement de cette communion avec le Seigneur. Au lieu de cela, il nous est dit qu’ils sont en communion les uns avec les autres. Cela inclut, bien entendu, la communion avec Dieu (cf. verset 3). Mais nous ne devons pas perdre de vue la manière dont Jean s’exprime. La communion des croyants les uns avec les autres est d’un très grand prix.

   Jean continue en ajoutant que le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Nous trouvons dans la même phrase le nom humain du Sauveur, Jésus, et son titre de Fils, qui met l’accent sur son caractère unique. Retenons la signification de chacun de ces deux termes. Le temps du verbe « purifier » marque une action continue. Il évoque, non pas une purification faite une fois pour toutes, mais une opération qui se poursuit jour après jour. Un peu plus loin, Jean reconnaît qu’il est impossible que le croyant soit libéré de tout péché (cf. versets 8,10). C’est pourquoi il ne parle pas d’un état de perfection sans péché. Il affirme que quand nous avons l’habitude de marcher dans la lumière, c’est-à-dire avec Dieu, nous sommes purifiés des péchés que nous commettons. Jean reconnaît qu’il nous faut vivre près du Seigneur, et que même ceux qui le font ont besoin d’une continuelle purification. Certains voient dans le sang (que nous retrouvons en 5.6,8) un symbole de la vie délivrée de la chair. Mais ceci contredit les faits. Dans l’Ancien Testament, tout comme dans le Nouveau Testament, ce terme évoque l’idée d’une vie offerte jusqu’à la mort. C’est parce que Jésus est mort pour nous, que nous avons la purification de nos péchés. Péché, au singulier, signifie parfois le principe du péché ; mais il ne peut avoir ce sens ici. Tout péché veut dire « chaque acte de péché ».

 

Christ délivre du péché

Romain 5 : 9

  A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère.

A plus forte raison. Ce que Paul va dire est encore plus étonnant et merveilleux.

 

par son sang. Par sa mort substitutive. Les références au sang du Sauveur indiquent qu’il saigna effectivement lors de sa mort (une nécessité pour accomplir le symbole du sacrifice de l’A.T.), mais elles ne se limitent pas au liquide en soi. Les auteurs du N.T. utilisent aussi le terme « sang » pour décrire la mort violente, notamment celle des prophètes ou des innocents (voir #Mt 23: 30, #Mt 23: 35 ; #Mt 27:4-8, #Mt 27:24-25 ; #Jn 6:53-56 ; #Ac 5:28 ; #Ac 20: 26), la mort de Jésus et toute son œuvre expiatoire (cf. #Ro 3:25 ; #Ep 1:7 ; #Ep 2:13 ; #Col 1:14, #Col 1:20 ; #Hé 9:12 ; #Hé 10:19 ; #Hé 13: 12 ; #1Pi 1:2, #1Pi 1:19 ; #1Jn 1:7 ; #Ap 1:5).

 

colère. Christ a supporté toute la fureur de la colère de Dieu à la place des pécheurs croyants, et ils en sont délivrés (voir #Ro 8:1 ; #1Th 1:10 ; #1Th 5:9).

 

Autres notes

Nous sommes justifiés par le sang de Christ, c’est-à-dire par sa mort sacrificielle (#Ep 1:7). Par sa mort, Christ a pris sur Lui le châtiment que méritaient nos péchés. Nous pouvons donc affirmer que nous avons été lavés de nos péchés par son sang. Purifiés de nos péchés, nous sommes justifiés devant Dieu. Et justifiés aux yeux de Dieu, nous serons sauvés du châtiment, autrement dit de la colère de Dieu.

Autres notes

À bien plus forte raison. Paul poursuit son affirmation de la sécurité qui découle de la justice impartie au croyant par un triomphal a fortiori. L’amour de Dieu envers nous, pécheurs indignes et rebelles, est attesté par le sacrifice de Son Fils en notre faveur ; une mort en croix qui nous acquiert une relation complètement nouvelle avec lui. Ce merveilleux amour de Dieu par lequel il nous justifie, est le fait le plus important de notre salut.

Christ donne la vie éternel

Jean 17 : 3

Et ils agiront ainsi, parce qu’ils n’ont connu ni le Père ni moi.

Autres notes

Les hommes s’opposent aux vrais croyants parce qu’ils ne connaissent pas le vrai Dieu révélé en Jésus-Christ (voir #Jn 15: 21 et le commentaire). En général, les hommes sont responsables de leur ignorance. Dieu leur a donné des signes par Christ, mais ils ont refusé de se laisser instruire par eux. C’était vrai des Juifs. C’est vrai des incrédules de tous les temps.

Autres notes

Jésus voit la raison fondamentale de cette contradiction dans le fait que les persécuteurs n’ont jamais réellement connu Dieu.

 

Satan pollue l`âme

Galates 6 : 7 et 8

 

7  Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi.

Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera. Ce principe agricole, appliqué par métaphore aux domaines spirituel et moral, est une vérité universelle (cf. #Job 4:8 ; #Pr 1:31-33 ; #Os 8:7 ; #Os 10:12). Cette loi représente une des formes de la colère de Dieu.

8  Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle.

sème pour sa chair. Cela signifie, ici, satisfaire les désirs mauvais de la chair.

corruption. Traduit le mot grec signifiant une destruction telle que le pourrissement de la nourriture. Le péché corrompt toujours et, si l’on n’y prend pas garde, il avilit progressivement la personnalité (cf. #Ro 6:23).

sème pour l’Esprit. Marche par le Saint-Esprit cf. #Jn 8:31 ; #Jn 15:7 ; #Ro 12:1-2 ; #Col 2:6 ; #Col 3:2).

la vie éternelle. L’expression décrit non seulement une vie qui dure pour toujours, mais surtout la plus haute qualité de vie qui puisse être connue (cf. #Ps 51:14 ; #Jn 10:10 ; #Ep 1:3, #Ep 1:18).

Satan incite à pécher

1 JEAN 3 : 8

8  Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable.

pratique le péché. C’est-à-dire pratique le péché de manière habituelle

du diable. Révèle la source de la manière d’agir des faux docteurs. Le mot « diable » signifie « accusateur » ou « calomniateur ». Non content de s’opposer à Dieu et à son plan, Satan (l’adversaire) est aussi l’instigateur du péché et de la rébellion contre le Seigneur et contre sa loi (v. #1Jn 3:4 ;). Par conséquent, tous ceux qui ne sont pas sauvés sont sous l’influence diabolique de Satan. Leur mode de vie marqué par le péché ne fait que refléter l’emprise de Satan sur eux. C’est du point de vue des actes que Jean marque le contraste entre les enfants de Dieu et les enfants de Satan: ceux qui sont véritablement nés de nouveau vivent une vie de justice, alors que les enfants de Satan pratiquent le péché.

dès le commencement. Puisque Satan avait été créé parfait à l’origine et ne s’est rebellé contre Dieu que plus tard (#Esa 14:12-14 ; #Ez 28:12-17), Jean fait probablement allusion au moment même de cette rébellion, début de sa sinistre carrière. Puisque le diable est entièrement marqué par le péché, quiconque pratique le péché doit venir de lui (cf. #Jn 8:44).

afin de détruire. La troisième raison pour laquelle les chrétiens ne peuvent pratiquer le péché, c’est que Christ est venu pour détruire l’œuvre de Satan, le maître du péché. Le diable agit toujours, mais il a été vaincu, et en Christ nous pouvons échapper à sa tyrannie. Le jour viendra où toutes les œuvres de Satan dans l’univers prendront fin et où lui-même sera envoyé en enfer pour l’éternité (#Ap 20: 10).

les œuvres du diable. L’expression couvre toute une série d’activités du diable: péché, rébellion, tentation, gouvernement du monde, persécutions et accusations contre les saints, présence de faux docteurs, puissance de la mort (cf. #Lu 8:12 ; #Jn 8:44 ; #Ac 5:3 ; #1Co 7:5 ; #2Co 4:4 ; #Ep 6:11-12 ; #1Th 2:18 ; #Hé 2:14 ; #Ap 12:10).

Satan conduit à la mort éternelle

Matthieu 13 : 38 à 40

38  le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les fils du royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du malin ;

39  l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.

40  Or, comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde.

 

Autres notes

(#Mt 13:36-43) Les explications que donna notre Seigneur à ses disciples nous montrent que la parabole de l’ivraie est, comme celle du semeur, une parabole prophétique, ou, si l’on veut, une prophétie présentée sous le voile de l’allégorie. Elle nous enseigne que le royaume des cieux ici-bas, fort différent en cela de ce même royaume dans le siècle à venir, n’est pas destiné à ne contenir que des âmes vraiment fidèles. La parabole du semeur avait déjà pu faire comprendre aux disciples, que ceux à qui l’Évangile serait prêché ne l’admettraient pas tous : celle de l’ivraie leur dit qu’au milieu des personnes qui suivront la doctrine des hérauts de l’Évangile, il y en aura beaucoup, hélas ! qui n’auront avec les vrais disciples qu’une ressemblance trompeuse, au sujet de laquelle il ne sera pas possible de se méprendre longtemps. Notre Seigneur prédit aussi que ses serviteurs, ou ceux qui lui appartiennent en réalité, se scandaliseront de cet ordre de choses et recourront à des moyens même violents, pour l’améliorer. Mais, tout en déclarant que la présence des méchants dans son royaume est un mal, puisque c’est Satan qui les y place, et, par conséquent, sans autoriser d’aucune sorte les institutions et les pratiques qui tendent à multiplier l’ivraie dans le champ au lieu de chercher à la convertir en bon grain, notre Seigneur veut que ses disciples consentent comme lui à ce qu’il y ait cette différence entre son royaume actuel et son royaume futur. À la fin du monde, les anges (non les hommes), assistant le Seigneur dans cette œuvre divine, cueilleront l’ivraie et la brûleront, tandis que les justes, ou les vrais fidèles, auront la vie éternelle pour héritage. — Ne vous croyez donc pas assurés du salut, par cela seul que vous appartenez extérieurement à l’Église de Jésus-Christ. Quel que soit le compartiment du champ où vous vous trouvez plantés, dites-vous bien qu’il contient de l’ivraie ; examinez-vous donc et convertissez-vous avant que vienne le grand jour du Seigneur.

Autres notes

L’ivraie est une mauvaise herbe qui ressemble beaucoup au blé. Il en sera de même à la fin du monde. La parabole est un avertissement contre toute tentative de faire une moisson prématurée (28-30 ; cf. #1Co 4:5). Le monde (38) est nécessairement une communauté « mixte », née de l’action du Fils de l’homme qui sème de la bonne semence, et de celle du diable qui plante de l’ivraie. Mais en fin de compte, la vérité éclatera et les hommes seront répartis en deux catégories : ceux qui commettent l’iniquité et les justes. La séparation définitive sera opérée par le Fils de l’homme et ses anges (cf. 24. 30 s. ; 25.31-46). Les uns connaîtront l’angoisse d’être rejetés (cf. 8.12 ; 22. 13 ; 25. 30), les autres la joie immense d’être acceptés (cf. #Da 12:3). 


 

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