Crucifixion du Seigneur Jésus-Christ

18/04/2014 08:33

Crucifixion du Seigneur Jésus-Christ

 

La Crucifixion était, dans l'Antiquité oriental, une méthode d'exécution de la peine capitale. Les romains adoptèrent cette infâme méthode pour exécuter les esclaves, les pirates, les brigands et les indésirables de la société. Les historiens démontrent que la cruauté et l’humiliation étant inouïes dans la crucifixion ; les romains la pratiquaient  rarement chez leurs concitoyens : Tan disque  Jésus et de Pierre furent crucifiés, Paul « le romain » fut décapité. La crucifixion fut abolie  dans l’empire Romain, en 313, par l'empereur Constantin Ier.

Procédure de la crucifixion

La Flagellation : Le condamné à mort par crucifixion devait premièrement passer par la flagellation. C'est-à-dire,  être frappé à coup de verges. Un fouet dont les embouts sont soit avec des plombs ou des ossements. Le nombre de coups de fouet était limité à 40 chez les juifs, mais chez les romains, à qui la condamnation du Seigneur Jésus était confiée, ce nombre était sans limite. Après la flagellation, la personne est demi-morte. Car, les embouts pointus du fouet lui creusent la peau et la chair. Ce qui crée des douleurs atroces et de l’hémorragie. Alors que l’objectif de la flagellation était de ridiculiser, de torturer et d’épuiser la force du condamné, mais certaines personnes mouraient vers le cinquantième coup de ce fouet suite à la douleur et à la perte de sang. Après la flagellation du Seigneur, sans doute pour l’empêcher de mourir avant la crucifixion, ils forcèrent Simon de Cyrène à porter Sa croix, Matthieu 27 :32.

Selon la tradition, c’est le condamné à la crucifixion qui devait  porter lui-même sa croix jusqu'au lieu de l’exécution où il est ensuite placé sur la croix, bras écartés, mains clouées et les cordes les fixant à la poutre horizontale. Les pieds sont aussi cloués et fixés sur une console en bois, fixé à cette fin, sur la poutre verticale. Ainsi, le Seigneur Jésus fut flageller, Marc 15 :15b. Il est écrit  « 15  Pilate, voulant satisfaire la foule, leur relâcha Barabbas; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.16  Les soldats conduisirent Jésus dans l'intérieur de la cour, c'est-à-dire, dans le prétoire, et ils assemblèrent toute la cohorte.17  Ils le revêtirent de pourpre, et posèrent sur sa tête une couronne d'épines, qu'ils avaient tressée.18  Puis ils se mirent à le saluer: Salut, roi des Juifs! 19  Et ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et, fléchissant les genoux, ils se prosternaient devant lui.20  Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent la pourpre, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier. » Marc 15 :15-20.

Qu'est ce qui fait mourir un crucifié ?

La mort du crucifié provient de l'asphyxie résultant de la fatigue de  muscles des épaules, pectoraux et intercostaux. Or, les pectoraux et intercostaux assurent la respiration en collaboration avec les muscles diaphragmatiques. Dans la position du crucifié, l’air entre facilement dans le poumon, mais ressort difficilement.  Donc, pour essayer de bien respirer, le crucifié va tenter de positionner bien ses pieds sur la console en utilisant les muscles de jambes. En faisant cela, le poids de son corps repose sur les clous qui clouent ses pieds, cela crée des douleurs effroyables. Cette manoeuvre de tenter de bien respirer finit par engendrer les crampes de tous les muscles de la respiration, ce qui conduit à l'asphyxie totale (l’air pouvant entrer dans les poumons, mais sans possibilité d’y sortir) et la mort s’en suit.

La mort pouvait aussi être accélérée en empêchant le condamné à faire des manœuvres lui permettant de bien respirer ; les jambes du crucifié étaient alors brisées à cette fin. Un crucifié dont les jambes sont brisées, meurt rapidement, car il n'a plus de possibilité de positionner ses pieds pour créer des périodes de respiration normale. Mais, pour le Seigneur, quand ils  s’approchèrent  de Lui, ils ne lui brisèrent pas les jambes,  car Il était déjà mort, Jean 19 :33.

L’angoisse du Seigneur avant la crucifixion.

Comme vous pouvez vous rendre compte, la crucifixion est une méthode très cruelle et inhumaine d’exécuter un condamné à mort. L’humiliation du condamné et sa douleur sont inouïes. C’est expressément que nous nous sommes abstenus d’écrire les détails historiques explicitant l’humiliation du condamné, car c’est d’une cruauté inimaginable. Le Seigneur Jésus qui voyait, par avance,  ce qui allait Lui arriver, fut dans une très grande angoisse. Et c’est seulement Luc, le médecin, qui nous donne un détail très important relié au symptôme d’angoisse : Il dit  « Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre ».  Luc 22 :44.  Cette condition est appelée dans le dictionnaire médicale Anglais et Grec : Hematidrosis ou hematohidrosis ( du grec: αιματίδρωση). Hematohidrosis est une condition rare dans laquelle, le niveau du stress et d’angoisse étant dépassé, les petits capillaires des glandes sudoripares s’éclatent et le sang se mélange à la sueur. Ce symptôme démontre que le Seigneur connaissait et était conscient du sort que « Ses frères » Lui réservaient.  Malgré son angoisse, Il ne chercha aucune excuse pour se dérober de la situation, mais il continua à se confier en Dieu et en Sa parole. Il s’adressa à Dieu « disant: Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. » Luc 22 :42.

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