DE L’HYPOCRISIE À LA SINCÉRITÉ
16/04/2021 00:56DE L’HYPOCRISIE À LA SINCÉRITÉ
À bien y réfléchir, que sert-il d’afficher une piété apparente si toutes les pensées du cœur ne sont qu’impiété et injustice ? Tout au plus, nous en pourrons récolter quelques vaines louanges de la part de ceux qui auront été dupes de la supercherie. Néanmoins, outre ce maigre butin, que gagnons-nous à clocher des deux côtés ? Réalisons-le, la vaine gloire, les honneurs mondains, la bonne réputation, tout cela n’est que du vent. Que restera-t-il ensuite sinon notre cœur rebelle et méchant ? Lorsqu’il faudra rendre compte à Dieu, les faux semblants ne seront plus d’aucun secours. Alors, tout sera pleinement manifesté. Nul ne pourra cacher la moindre pensée pas plus qu’il ne pourra dissimuler le plus petit mouvement de son cœur.
Voici, devant Dieu, toutes choses sont nues et entièrement découvertes. Le fait parait évident désormais, nous ne gagnons rien à nous parer d’hypocrisie. Pire, nous ajoutons encore à tous nos autres péchés celui de mentir à Dieu en prétendant être ce que nous ne sommes pas. Combien plutôt devrions-nous répandre nos cœurs devant Lui et admettre notre ruine totale. Non, le bien n’habite pas en l’homme. Il ne sort rien de bon de lui. Bien sûr, notre Dieu connaît toutes ces choses.
Une question se pose alors, pourquoi résister inutilement et s’entêter à nier ce qui est flagrant ? Ce n’est rien moins qu’une folie ! Maintenant, pour qui reconnait son triste état, Dieu a donné un sujet de grande réjouissance. Il a envoyé Son Fils, notre Sauveur ! Jésus-Christ est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Que cette parole est douce et pleine de consolation, n’est-ce pas ? Il n’est plus guère besoin à présent de nous couvrir de nos linges souillés. Non, dans Sa grâce, le Seigneur nous revêt du précieux vêtement de Sa justice ! Quelle grâce ! Aussi, n’attendons plus un seul instant, venons à Lui tels que nous sommes. Croyons-le, toutes choses deviendront nouvelles !
Marc 7.15-16
Rien de ce qui est hors de l’homme et qui entre en lui, ne le peut souiller ; mais ce qui sort de lui, voilà ce qui souille l’homme. Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende.
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