Deuil et consolation

29/10/2017 03:37

Deuil et consolation

UN MESSAGE D'AMOUR·

La bonne réponse à la question du jour était "1 Thessaloniciens chapitre 4" (verset 14 "Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts.")!

Ce n'est un secret pour personne, tous les hommes meurent (1 Corinthiens 15.22) laissant derrière eux famille et amis. Ils peuvent lutter, tenter de freiner la terrible faucheuse. Il peuvent essayer de gagner du temps, ou encore de nier l'évidence. Seulement, au bout du compte, l'issue est la même pour tous (Ecclésiaste 9.2).

Naturellement, la mort effraie, elle épouvante le cœur humain. Après tout, quoi de plus normal? On craint ce que l'on ne connait pas. Le mystère qui entoure la mort n'a certes rien de rassurant. Elle est également synonyme de séparation, de déchirement, et de larmes. Rendu à cette extrémité, contraint et forcé, l'homme doit faire ses adieux. Les proches n'ont d'autre choix que de faire leur deuil, d'accepter le départ brutal de l'être aimé.

Ces conditions sont difficiles, insoutenables même. Pourtant, il faut bien se faire une raison et avancer coûte que coûte. Alors, on vit avec une douleur qui ne disparaît jamais vraiment, avec une blessure qui n'est jamais réellement pansée. Comment guérir le manque, et comment consoler le cœur esseulé? En voici de sérieuses questions! Malheureusement, elles restent, et resteront, sans réponse pour quiconque refuse de vivre par la foi (Habakuk 2.4).

Oui, la foi ouvre une nouvelle dimension. Pour qui consent à croire, une solide espérance est offerte (Hébreux 6.19). Bien entendu, elle n'efface en rien la souffrance, pas plus qu'elle ne peut empêcher le chagrin, et les cœurs de se briser. Toutefois, et c'est si précieux, elle a le don de transformer les sombres adieux en simples au revoirs. L'absence est bien réelle, mais la joyeuse attente des retrouvailles l'est tout autant (2 Thessaloniciens 2.1). Dès lors, il devient possible de reprendre courage, de vivre sereinement.

Que dit l'Ecriture? Jésus-Christ a détruit la mort et mis en évidence la vie et l'immortalité par l’Évangile (2 Timothée 1.10). Ceux qui croient dans le Seigneur, ceux qui meurent dans le Seigneur (Apocalypse 14.13), ne font que dormir (1 Thessaloniciens 4.15). Ceux-ci ont vocation à se réveiller, à être réunis auprès de leur cher Sauveur (1 Jean 4.14). Ceux-là ont pour fin la vie éternelle (Romains 6.22). Tel est la glorieuse espérance (Colossiens 1.27) proposée à l'humanité! Tel est le glorieux message de l’Évangile!

Par conséquent, quant aux bien-aimés qui aiment le Seigneur, que font-ils sinon se reposer de leurs œuvres (Hébreux 4.10)? Certes, ils quittent les leurs pour rejoindre l'autre rive, pour être auprès du Seigneur (ce qui leur est incontestablement de beaucoup meilleur (Philippiens 1.23)). Malgré tout, ils ne les abandonnent pas absolument. Bientôt, même très bientôt, dans quelques jours seulement, aura lieu leur heureuse réunion. Les pleurs et les sanglots devront faire place à la joie et l'allégresse. Désormais, pour sûr, il ne sera plus jamais question de séparation!

En attendant ce grand jour, que faire? Aller de l'avant (Philippiens 3.13), continuer de vivre. Non, il n'est certainement pas question d'oublier (comment le pourrait-on?). Assurément, le souvenir des proches reste vif pour toujours. Mais, apaisé et consolé, on poursuit le combat de la foi (1 Timothée 6.12). Avec la grâce de Dieu, on parvient à regarder devant soi, on cesse de s'attarder sur le passé et ses regrets amers qui ne font qu'encombrer et ralentir le pas.

Au contraire, animé de l'espérance vivante (1 Pierre 1.3), on porte dès maintenant ses regards vers l'horizon, vers cet avenir radieux, riche en promesses! Sans se relâcher, on court vers ce but (1 Corinthiens 9.26), on court vers la patrie céleste (Philippiens 3.20). Là-bas, le Sauveur (Jean 4.42) prépare une place aux Siens (Jean 14.2). Là-bas se reposent ceux qui ont achevé la course (2 Timothée 4.7), ceux dont on a si durement souffert la perte. Pour nous, on court dans l'espoir d'enfin les retrouver pour y partager avec eux l'éternité bienheureuse en présence du Seigneur (1 Thessaloniciens 4.17)! Voici notre baume au cœur, notre perspective et notre attente!

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