DIEU A CRÉE LE SEXE, SATAN L`A PERVERTI

11/07/2022 00:44

DIEU A CRÉE LE SEXE,

SATAN L`A PERVERTI

 

LE RAPPORT SEXUEL RÉSERVÉ AU MARIAGE

 

GENÈSE 2 : 22 ET 24

22  L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme.

24  C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.

NOTE DE JOHN MACARTHUR

quittera …  s’attachera à. La relation conjugale est la première institution humaine établie par Dieu. La responsabilité d’honorer nos parents (#Ex 20: 12) ne prend pas fin lorsque nous les quittons pour nous marier (#Mt 19: 5 ; #Mr 10:7-8 ; #1Co 6:16 ; #Ep 5:31), mais il y a inauguration d’une responsabilité fondamentale nouvelle. Le verbe « s’attacher » implique une union permanente et indissoluble, sans que le divorce soit envisagé (cf. v. #Ge 2:23). L’expression « une seule chair » décrit une unité complète de parties qui forment un tout, à l’exemple d’une grappe de raisin composée de plusieurs grains (#No 13: 23) ou d’un seul Dieu en trois personnes (#De 6:4); ainsi, cette union conjugale est complète et entière avec deux personnes. Cela implique aussi leur complémentarité sexuelle: un homme et une femme constituent le couple reproducteur. L’aspect « une seule chair » est plus particulièrement visible dans l’enfant qui naît d’eux, fruit parfait de l’union de deux personnes. Voir #Mt 19:5-6 ; #Mr 10:8 ; #1Co 6:16 ; #Ep 5:31. La monogamie permanente était et continue d’être le dessein et la loi de Dieu pour le mariage.

 

AUTRES NOTES

(#Ge 2:21-24) Il a été déjà fait mention de la femme (#Ge 1:27) ; mais tout comme l’Histoire sainte a repris le récit de la création de l’homme pour dire plus en détail comment elle fut effectuée, nous la voyons revenir, avec la même intention, sur la création de sa compagne. On ne saurait trop y admirer le sage conseil de Dieu. Il voulut qu’elle fût à la fois l’égale et la subordonnée de l’homme ; que celui-ci vît en elle un second lui-même, et qu’elle reconnût en lui son chef ; que ni l’un ni l’autre ne pussent s’envisager comme d’une autre nature ; enfin, que le genre humain n’eût bien réellement qu’une seule tige. Pour réaliser ce dessein, l’Éternel prit la femme de l’homme, selon la grandeur de sa puissance et son infinie bonté.

       Si le Seigneur fit tomber sur Adam un profond sommeil, ce ne fut pas assurément pour le mettre à l’abri de la souffrance ; car Celui qui a pu former la femme d’une côte de l’homme, peut dans tous les cas préserver de la douleur. Mais il voulut sans doute qu’Adam, à son réveil, eût la joie d’une douce surprise et qu’il comprît de lui-même les intentions bienveillantes de l’Éternel.

       C’est ce qui eut lieu. Adam se reconnut dans sa compagne. Pour cette fois, dit-il, il n’en est pas comme des autres créatures vivantes qui m’entourent ; celle-ci est ma chair et mes os ; c’est moi, moi-même, que je retrouve en elle. Voilà comment Dieu institua les liens sacrés du mariage ; union sainte encore, malgré le péché qui tout a tout changé pour l’homme, mais union toutefois qui n’est plus aussi intime, ni aussi douce, ni aussi complètement bienfaisante qu’elle devait l’être avant que le cœur humain fût devenu méchant. Elle n’en demeure pas moins la plus étroite et la plus sérieuse des relations. Non seulement la femme, en se mariant, quitte sa famille pour appartenir à son mari, mais l’homme lui-même, sans cesser d’aimer et d’honorer son père et sa mère, ne peut plus avoir avec eux exactement les mêmes rapports que jadis ; il se joint à sa femme pour devenir le chef d’une nouvelle famille. Ceci même est nécessaire dans l’intérêt de la paix domestique et de l’éducation des enfants, comme une expérience constante le démontre (#Ge 2:24).

      Quelles que soient les moqueries auxquelles se sont abandonnés des hommes pervers au sujet de ce récit, il n’en est pas moins vrai que, dans tous les pays où le fait qu’il nous rapporte est ignoré, la femme se voit dans la condition la plus misérable. Même au milieu de nous, il est des gens qui font un mal immense à la société, les uns en dégradant la femme comme si elle n’était destinée qu’à être l’esclave des volontés et des passions de l’homme, les autres en prétendant l’élever à une position d’indépendance et à un genre d’activité qui ne sont pas sa véritable destination. Tout cela vient du mépris de la Bible. D’après le saint Livre, la femme ne doit être ni esclave, ni souveraine ; elle n’est pas d’une autre nature que l’homme, ainsi que le prétendent les Indous, mais elle n’a pas non plus à jouer ici-bas le même rôle que lui. Qu’elle soit épouse, mère, fille, sœur ou amie, elle a droit au respect, à l’affection, aux égards ; mais, dans tous les cas, elle ne saurait, sans mépriser Dieu, oublier qu’elle est simplement appelée à servir d’aide et de compagne. Ce n’est pas à dire qu’elle puisse jamais être privée de toute indépendance de pensée et d’activité, ni de toute influence morale sur l’homme son semblable ; mais encore faut-il reconnaître que son action et son influence sont d’une nature différente de celles de l’homme. À celui-ci la force et le commandement ; à la femme, la douceur et la persuasion. Telle est l’institution divine, et je ne saurais penser que la femme ait à se plaindre la part que le Seigneur lui a faite.

     De même qu’Adam imposa des noms aux êtres vivants que Dieu avait réunis près de lui, nous le voyons aussi en donner un à sa chère compagne (#Ge 2:23). Ce nom était destiné à rappeler son origine et sa nature. Il paraît qu’Adam s’était désigné lui-même par le mot Isch, et, en conséquence, il appela sa femme Ischa, c’est-à-dire qu’au fond il l’appela comme lui, vu qu’elle réfléchissait sa propre image. Nos traducteurs ont été fort embarrassés pour exprimer la même idée, et ils ont inventé le mot de hommesse qui ne fût jamais français. Peut-être eût-il mieux valu dire qu’Adam l’appela de son nom. Mais encore se fût-on exposé de la sorte à être mal compris, parce que l’homme Isch reçoit de Moïse un autre nom, par lequel il est demeuré connu de tous, celui d’ADAM. Ce mot-ci est très significatif ; car ADAMA, en hébreu, veut dire la terre, le sol ; et l’on comprend aisément pourquoi le même mot, ou à peu près, désigne à la fois la terre et l’homme, puisque le corps de l’homme fut tiré de la poudre.

AUTRE NOTE

#2. 24 Par cette déclaration Dieu institua le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme pour la vie. Comme toute institution divine, le mariage fut établi pour le bien de l’être humain, par conséquent l’on ne saurait le violer impunément. Par ailleurs, le lien du mariage est une illustration de l’union entre Christ et l’Église (#Ep 5.22-32).

 

1 CORINTHIENS 7 : 10 ET 11

10 ¶  A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari

11  si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari, et que le mari ne répudie point sa femme.

NOTE DE JOHN MACARTHUR

non pas moi, mais le Seigneur. L’enseignement transmis ici par Paul avait déjà été clairement formulé par Jésus lors de son ministère terrestre (#Mt 5:31-32 ; #Mt 19:5-8 ; cf. #Ge 2:24 ; #Mal 2:16).

sépare. Ce mot est employé comme synonyme de divorce, puisque le v. 11 utilise le vocabulaire de la répudiation.

7:11

demeure sans se marier. En cas de divorce entre chrétiens, sauf pour cause d’adultère, aucun des époux n’est libre de se remarier. Ils doivent soit se réconcilier, soit renoncer au mariage.

 

AUTRES NOTES

Le mariage est pour la vie : c’est un commandement de Christ (#Mr 10:6-9). Que la femme ne se sépare pas de son mari (verset 10). Que le mari ne répudie pas sa femme (verset 11). Mais si l’un des deux quitte l’autre, ils doivent faire tous leurs efforts en vue d’une réconciliation. Si celle-ci est impossible, ils devront rester séparés sans se remarier. Les Écritures ne reconnaissent que deux cas où les divorcés peuvent se remarier. Premièrement, lorsqu’un des époux commet un adultère ; le conjoint innocent est alors autorisé, légalement, à se remarier (#Mt 5:32). Deuxièmement, au décès de l’un des conjoints (#Ro 7:3 ; #1Co 7:39). Hormis ces cas, une personne divorcée ne devrait pas se remarier ; le remariage équivaut à un adultère.

Certains chrétiens disent que d’autres circonstances permettent à une personne divorcée de se remarier. L’une est mentionnée au verset 15. Elles ne sont toutefois pas clairement établies dans la Bible. Nous ne devons pas tordre les versets de l’Écriture pour leur faire dire ce que nous voulons. Reconnaissons que ce sujet est délicat ; des commentateurs sincères ont des opinions différentes à ce propos.

AUTRE NOTE

Les v. 10 et 11 s’adressent à des gens mariés qui sont tous les deux chrétiens. En déclarant solennellement : A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, l’apôtre indique tout simplement que ce qu’il va enseigner maintenant a déjà été enseigné par le Seigneur Jésus lorsqu’Il était sur la terre. Christ avait donné un commandement explicite à ce sujet. Ainsi, Il avait formellement interdit le divorce, sauf pour cause d’infidélité (#Mt 5.32; 19. 9). Paul rappelle donc le grand principe général : que la femme ne se sépare pas de son mari.

 

HÉBREUX 13 : 4 

Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères.

 

NOTE DE JOHN MACARTHUR

honoré. Dieu honore profondément le mariage, qu’il a institué lors de la création (#Ge 2:24); dans l’Église primitive cependant, certains considéraient le célibat comme plus saint que le mariage. Paul dénonce vivement cette idée en #1Ti 4:3. L’activité sexuelle dans le cadre du mariage est pure, mais la même activité en dehors du mariage vous place sous le jugement de Dieu.

Dieu jugera. Dieu inflige de graves conséquences à l’immoralité sexuelle

AUTRE NOTE

C’est Dieu qui a institué le mariage (#Ge 2:24). L’union d’un homme et d’une femme dans le mariage est tout à fait honorable devant Dieu ; il en résulte qu’Il approuve le lit conjugal, autrement dit les rapports sexuels qui sont une composante essentielle du mariage. La personne adultère est celle qui a des rapports sexuels avec un autre partenaire que son conjoint. Les débauchés sont ceux qui, mariés ou non, ont des relations sexuelles illicites, y compris la relation d’adultère.

       Épouser une deuxième femme alors que la première est encore en vie, c’est commettre l’adultère, sauf si la première femme s’est déjà rendue coupable de ce péché (voir #Mt 5:32 ; #Mr 10:11-12). Lorsqu’un homme couche avec une prostituée, il commet un adultère. Dieu jugera les adultères et les débauchés ; ceux qui ne se repentent pas de ces péchés n’entreront pas dans le ciel (#1Co 6:9-10 ; #1Th 4:3-6).

 

1 JEAN 3 : 8  Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement…

 NOTE DE JOHN MACARTHUR

pratique le péché. C’est-à-dire pratique le péché de manière habituelle.

du diable. Révèle la source de la manière d’agir des faux docteurs. Le mot « diable » signifie « accusateur » ou « calomniateur ». Non content de s’opposer à Dieu et à son plan, Satan (l’adversaire) est aussi l’instigateur du péché et de la rébellion contre le Seigneur et contre sa loi (v. #1Jn 3:4. Par conséquent, tous ceux qui ne sont pas sauvés sont sous l’influence diabolique de Satan. Leur mode de vie marqué par le péché ne fait que refléter l’emprise de Satan sur eux. C’est du point de vue des actes que Jean marque le contraste entre les enfants de Dieu et les enfants de Satan: ceux qui sont véritablement nés de nouveau vivent une vie de justice, alors que les enfants de Satan pratiquent le péché.

 

dès le commencement. Puisque Satan avait été créé parfait à l’origine et ne s’est rebellé contre Dieu que plus tard (#Esa 14:12-14 ; #Ez 28:12-17), Jean fait probablement allusion au moment même de cette rébellion, début de sa sinistre carrière. Puisque le diable est entièrement marqué par le péché, quiconque pratique le péché doit venir de lui (cf. #Jn 8:44).

VOUS APPARTENEZ À CELUI À QUI VOUS OBÉISSEZ

ROMAINS 6 : 16

16  Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez,…

Paul poursuit sur le thème de la sanctification en rappelant à ses lecteurs qu’ils étaient autrefois esclaves du péché et qu’ils sont maintenant esclaves de la justice. Il veut qu’ils vivent dans la soumission à leur nouveau maître, Jésus-Christ, et qu’ils ne se laissent pas piéger à nouveau par les péchés qui caractérisaient leur ancienne vie et qui n’ont plus aucun droit sur eux.

AUTRE NOTE

#16-20 Tout homme est le serviteur du maître aux ordres duquel il cède lui-même ; que ce soit dans les dispositions coupables de son cœur, en actions qui conduisent à la mort, ou l’obéissance nouvelle et spirituelle implantée par régénération. L’apôtre se réjouit maintenant qu’ils ont obéi du cœur à l’Évangile, dans lequel ils ont été livrés comme dans un moule. Comme le même métal devient un nouveau vase, quand il est fondu et versé dans un autre moule, de la même façon, le croyant est devenu une nouvelle créature. Et il y a une grande différence dans la liberté de pensée et l’esprit ainsi opposé à l’état d’esclavage, qui permet au vrai chrétien assurant le service de son Seigneur légitime, de le considérer comme son Père, et de se considérer lui-même comme son fils et héritier, par l’adoption de la grâce. La domination du péché consiste à lui être esclave volontairement, et de ne pas en détester le pouvoir. Ceux qui sont maintenant les serviteurs de Dieu étaient jadis les esclaves du péché.

AUTRE NOTE

(#Ro 6:15-19) Nouvelle objection, qui n’est que la précédente, sous une autre forme : « Quoi donc ! pécherons-nous, parce que nous ne sommes pas sous la loi, mais sous la grâce ? » Pour n’être pas très directe, la réponse n’en est pas moins décisive ; la voici : L’homme doit nécessairement choisir entre deux esclavages ; il est esclave, ou du péché ou de la justice, et bien que l’Apôtre ne s’exprime pas en ces termes, il est esclave de Satan ou de Dieu, de la loi ou de la grâce. Non que le péché, Satan et la loi, soient une seule et même tyrannie, comme la justice, Dieu et la grâce, sont une même délivrance : mais la loi suppose le péché, comme la grâce renferme la justice. Or, demander s’il est permis de pécher parce qu’on est sous la grâce et non sous la loi, c’est supposer qu’on péchera d’autant plus que, d’esclave du péché, on est devenu l’esclave de la justice ! 


 

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