Dieu est amour
UN MESSAGE D'AMOUR·
La bonne réponse à la question du jour était "Évangile selon Jean chapitre 3" (verset 16 "Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.")!
Face aux misères, aux douleurs, et autres déconvenues que le monde souffre, nombreux sont ceux qui lèvent le poing contre Dieu ou pointent vers Lui un doigt accusateur. "Si Dieu existe, où est-Il? Si Dieu est amour, où en est la preuve?" argumentent-ils, sûrs de leur fait. Pourtant, il y a ici un grande injustice, une grande calomnie.
Bien sûr, de prime abord, tout semble plaider en faveur des athéistes qui nient absolument l'existence de Dieu. C'est qu'il s'en fait des horreurs sous le soleil (Ecclésiaste 3.16)! Néanmoins, en dépit de tout, ce jugement est hâtif. Il ne fait que mettre à jour l'ignorance de ceux qui l'expriment.
Dieu serait-Il insensible aux maux de la terre? Pire encore, aurait-Il délibérément bouché Ses oreilles et fermé Ses yeux sur toute cette détresse? Non, évidemment. La vérité est tout autre! En réalité, l'homme ne peut s'en prendre qu'à lui-même. Toujours, il s'est entêté à chercher son indépendance, à rechercher sa propre volonté, à persister dans le péché et la rébellion. Il se plaint avec véhémence, mais il ne fait que goûter les conséquences amères de ses propres actions. Désormais, il ne fait que récolter ce qu'il a semé (Galates 6.7).
Soit, mais où est l'amour de Dieu (Jude 21) demandera quelqu'un? Il est grand, incontestablement. Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle (Jean 3.16). Malgré tout ce qu'il a fait, malgré toutes ses désobéissances, sa défiance invétérée et ses outrages, l'homme n'est toutefois pas privé d'une espérance (2 Thessaloniciens 2.16). Non, au contraire, Dieu Lui a suscité un grand Sauveur (Luc 1.69) en la Personne de Jésus-Christ (Actes 13.23). Par Lui, l'homme peut vivre aujourd'hui (1 Jean 4.9).
Naturellement, Dieu l'a fait sans y être contraint (Psaumes 115.3); il s'agit d'un don parfait (Jacques 1.17), d'une faveur, d'une grâce. C'est en ceci que consiste Son amour, Il a donné Son Fils (Esaïe 9.5). Certes, le monde est loin d'être parfait. Même, il s'effondre et se meurt. Qu'importe, rien n'est perdu, la grâce de Dieu salutaire à tous les hommes a été manifestée (Tite 2.11). Au milieu de toutes ces difficultés, l'homme peut regarder au Ciel (Philippiens 3.20), vivre (Jean 14.19) et espérer (Romains 15.12). Maintenant, il a le droit d'être fait enfant de Dieu (Jean 1.12). Maintenant, on lui propose de laisser ses habits souillés (Zacharie 3.4) pour revêtir un vêtement blanc (Apocalypse 3.5).
Est-ce là peu de chose? Sûrement pas! Seulement, ce bonheur, ce salut, la jouissance de cet amour a un coût, celui de la foi (1 Pierre 1.9). La promesse est réelle, mais elle ne vaut que pour ceux qui y croient. Or, beaucoup semblent s'y refuser. Voilà, sans aucun doute, la triste raison pour laquelle nombreux demeurent aveugles (Matthieu 15.14), incapables de discerner l'amour qui les environnent, incapables de voir briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ (2 Corinthiens 4.4).
Bonne nouvelle, il n'est pas trop tard pour bien faire. Le témoignage de Christ est là. Il est encore temps de réviser sa position, l'Appel de Sa grâce (2 Timothée 2.1) résonne encore. Il est toujours temps d'y répondre et d'ajouter foi aux précieuses paroles qui sont esprit et vie (Jean 6.63). Alors, on vivra et, par expérience, on le réalisera: Dieu est amour (1 Jean 4.8).
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