Et quand les jours de festin étaient passés,

25/12/2013 08:37
 

 Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d’eux un holocauste ; car Job disait : Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur cœur. C’est ainsi que Job avait coutume d’agir. {#Job 1:5}

Ce que le patriarche faisait tôt le matin, après les jours de festins de la famille, il sera bien que le croyant le fasse pour lui-même avant d’aller se reposer cette nuit. Au milieu de la bonne humeur des rassemblements de la maisonnée, il est facile de glisser dans des légèretés coupables, et d’oublier que nous annonçons que nous sommes des chrétiens. Cela ne devrait pas être le cas, mais il en est ainsi : nos jours de fêtes sont très rarement des jours de joie sanctifiée, et ils dégénèrent trop souvent dans une gaieté non consacrée. Quelle joie pure et sainte, pour celui qui se baigne dans les fleuves de l’Éden : une sainte gratitude serait plus un élément de purification que de chagrin. Hélas ! Pour nos pauvres cœurs les faits prouvent que la maison de deuil est préférable à la maison de fêtes.

Viens, croyant, en quoi as-tu péché aujourd’hui ? As-tu été oublieux de ta haute vocation ? T’es-tu répandu comme les autres en paroles désœuvrées et en vains discours ? Confesse alors ton péché, et fuit vers le sacrifice. Le sacrifice qui sanctifie. Le sang précieux de l’Agneau immolé enlève la culpabilité, et jette au loin la souillure de nos péchés d’ignorance et d’insouciance.

La meilleure fin pour un jour de Noël est de se laver dans la fontaine qui purifie. Croyant, vient en permanence à ce sacrifice ; si cela est particulièrement bon en cette nuit, c’est également bon chaque soir. Vivre à l’autel est le privilège du sacerdoce royal ; pour les sacrificateurs, tout péché, aussi grand soit-il, n’est néanmoins jamais une cause de désespoir, car ils sont proches de la victime expiatoire, et leur conscience est libérée des œuvres mortes.


C’est avec plaisir que je termine ce jour de fête,
Cramponnant les cornes de l’autel ;
Mes manquements et mes fautes sont jetés au loin,
L’Agneau a porté toute mon offense.


 

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