FOI ET SAGESSE

14/05/2014 08:11
Jacques 
 
INTRODUCTION ( HALL)
 
La plupart des spécialistes de la Bible pensent que cette épître a été écrite par Jacques, un des frères cadets de Jésus (#Ga 1:19), qui devint le responsable de l’église de Jérusalem (#Ga 2:9). Ils fixent sa date de rédaction vers l’an 50 de notre ère. Elle serait dans ce cas l’un des plus anciens écrits du Nouveau Testament. De toute façon, cette épître n’a pas pu être écrite après l’an 62, puisque c’est cette année-là que Jacques fut mis à mort. 
 
       Jacques écrivit cette lettre à des chrétiens pour leur faire connaître les devoirs du disciple de Jésus-Christ. À son époque, un certain nombre d’entre eux avaient cessé de pratiquer de bonnes œuvres, sous prétexte qu’ils étaient sauvés par la foi seule, et non par les œuvres ; celles-ci étaient donc inutiles. Si la première partie de leur raisonnement était juste, la seconde, en revanche, ne l’était pas. C’est principalement pour corriger cette erreur que Jacques a écrit cette lettre. 
 
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PLAN 
 
 
A. Épreuves et tentations (1.1-18)
 
1. La foi mise à l’épreuve (1.1-11)
2. L’origine de la tentation (1.12-18)
B. Enseignements divers (1.19-3.18)
 
1. L’écoute et la mise en pratique de la parole (1.19-27)
2. La condamnation de la partialité (2.1-13)
3. La foi et les œuvres (2.14-26)
4. La maîtrise de la langue (3.1-12)
5. Deux sortes de sagesse (3.13-18)
 
C. Exhortations diverses (4.1-5.20)
 
1. L’attitude mondaine (4.1-17)
2. Le mauvais riche (5.1-6)
3. La patience dans la souffrance (5.7-12)
4. La prière de la foi (5.13-20)
 
 
 
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CHAPITRE 1 
 
A. Épreuves et tentations (1.1-18) 
1. La foi mise à l’épreuve (1.1-11) 
 
 Foi et sagesse (1.1-8) 
 
       1 Jacques se nomme lui-même serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ. Tout chrétien, y compris les grands hommes de Dieu, est serviteur de Dieu (voir #Ro 1:1 et le commentaire). Un serviteur vit dans l’entière dépendance de son maître et lui obéit en tout. Nous aussi, nous devons vivre comme des serviteurs de Dieu. Quelle que soit notre position sociale dans cette vie, nous sommes des serviteurs. Car en fin de compte, l’autorité dont nous sommes détenteurs appartient à Dieu et non à nous. 
 
       Nous sommes serviteurs de Dieu et aussi du Seigneur Jésus-Christ. Jacques indique ici le titre complet de Jésus. Jésus est son nom d’homme, l’homme qui a vécu ici-bas, qui a enseigné et opéré des miracles, qui est mort et ressuscité. Le nom Christ signifie « oint » (#Ps 2:2 ; #Ac 4:26). En hébreu {1}, le mot « oint » correspond à « Messie » (#Jn 4:25). Christ a été oint pour devenir notre Sauveur et le médiateur favorisant la réconciliation entre Dieu et nous. Le titre Seigneur, appliqué à Jésus, désigne Dieu en grec {2}. C’est ce nom qui est attribué à Dieu dans tout l’Ancien Testament. Nous pouvons donc déjà en déduire que Jésus est à la fois homme et Dieu. C’est d’ailleurs pour cela qu’Il est le seul véritable médiateur entre Dieu et l’homme. 
 
       Jacques écrit cette lettre principalement à des judéo-chrétiens, c’est-à-dire des Juifs qui croyaient en Christ {3}. Ces croyants avaient été dispersés par la persécution que les Juifs non croyants et les Romains avaient déclenchée contre les chrétiens. 
 
       L’auteur identifie ses lecteurs aux douze tribus d’Israël, la nation juive. Ces tribus descendaient des douze fils de Jacob, le petit-fils d’Abraham. Jacques ne destine cependant pas sa lettre seulement aux chrétiens d’origine juive ; il l’adresse à tous les chrétiens, où qu’ils soient. Par conséquent, que nous soyons chrétiens d’origine juive ou d’origine païenne, cette épître nous concerne chacun. 
{1} L’hébreu était la langue des Juifs ; elle ressemblait beaucoup à l’araméen qui était parlé par la grande majorité des habitants du Moyen-Orient, dont Jésus. 
 
{2} Le grec était la langue parlée en Grèce, un pays important au sud de l’Europe. À l’époque du Nouveau Testament, la plupart des gens cultivés des pays méditerranéens parlaient le grec. C’est dans cette langue que furent rédigés les textes originaux du Nouveau Testament. 
 
{3} Il n’est pas nécessaire de renoncer à la judaïcité pour devenir chrétien. Christ Lui-même était resté juif. Il faut cependant que le Juif se garde de placer sa confiance dans la loi et dans ses propres œuvres ; il doit s’appuyer sur Christ seul. 
 
a suivre sous les Épîtres dans chaque versets
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