GALATES 3 : 1 à 29+

23/04/2022 00:21

JOUR 174 DE 287 : NOUVEAU TESTAMENT

GALATES 3

 
GALATES 3 : 1 à  29+
 

1 ¶  O Galates, dépourvus de sens ! qui vous a fascinés, vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été peint comme crucifié ?

dépourvus de sens. L’expression renvoie non pas à leur manque d’intelligence mais à leur manque d’obéissance (cf. #Lu 24:25 ; #1Ti 6:9 ; #Tit 3:3). Paul se déclare choqué, étonné et scandalisé devant la défection des Galates.

qui … ?  Les judaïsants, faux docteurs juifs, étaient une calamité pour les Eglises de Galatie.

fascinés. C’est-à-dire charmés ou trompés par des flatteries et de vaines promesses. Le terme suggère que les judaïsants jouaient sur les émotions de ceux qui les écoutaient.

peint. Ce terme grec était utilisé dans le sens d’un affichage officiel dans les lieux publics. La prédication de Paul avait publiquement « affiché » le véritable Evangile de Jésus-Christ devant les Galates.

crucifié. La crucifixion de Christ fut un événement historique unique, dont les conséquences se feront sentir jusque dans l’éternité. La mort sacrificielle de Christ a définitivement payé pour les péchés des croyants (cf. #Hé 7:25) et n’a nul besoin d’être complétée par une œuvre humaine.

 

2  Voici seulement ce que je veux apprendre de vous : Est-ce par les œuvres de la loi que vous avez reçu l’Esprit, ou par la prédication de la

vous avez reçu l’Esprit. Paul pose ici une question rhétorique dont la réponse était évidente: les Galates avaient reçu l’Esprit quand ils avaient reçu le salut (#Ro 8:9 ; #1Co 12:13 ; #1Jn 3:24 ; #1Jn 4:13), et ce non au moyen du respect de la loi, mais au moyen de la foi. Cette foi salvatrice leur avait été accordée lorsqu’ils avaient écouté la prédication de l’Evangile (cf. #Ro 10:17). L’écoute de la foi est synonyme d’écoute avec foi. Paul en appelle au salut même des Galates pour réfuter les fausses doctrines des judaïsants qui prétendaient qu’on ne pouvait obtenir le salut qu’en se conformant à la loi.

 

3  Etes-vous tellement dépourvus de sens ? Après avoir commencé par l’Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair ?

Etes-vous tellement dépourvus de sens? Paul n’arrivait pas à croire la facilité avec laquelle les Galates s’étaient laissé abuser, et il leur pose donc cette seconde question rhétorique pour leur reprocher de nouveau leur bêtise.

commencé par l’Esprit …  finir par la chair. Aux yeux de Paul, il était tout simplement ridicule de croire que la nature humaine, déchue, faible et vendue au péché (#Mt 26:41 ; #Ro 6:19), puisse contribuer en quoi que ce soit à l’œuvre du salut effectuée par le Saint-Esprit.

 

4  Avez-vous tant souffert en vain ? si toutefois c’est en vain.

tant souffert. Le sens premier du verbe grec évoque une expérience, sans impliquer nécessairement de la souffrance ou des difficultés. Paul choisit ce terme pour parler de l’expérience personnelle de salut en Jésus-Christ des Galates. « Tant » renvoie à toutes les bénédictions liées au salut et accordées par Dieu, Christ et le Saint-Esprit (cf. #Ep 1:3).

si toutefois c’est en vain. Voir #Lu 8:13 ; #Ac 8:13, #Ac 8:21 ; #1Co 15:2 ; #2Co 6:1 ; #2Co 13:5-6.

 

5  Celui qui vous accorde l’Esprit, et qui opère des miracles parmi vous, le fait-il donc par les œuvres de la loi, ou par la prédication de la foi ?

6 ¶  Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice,

Comme en Romains, Paul cite #Ge 15:6 et prend l’exemple d’Abraham pour prouver qu’il n’y a jamais eu d’autre moyen de salut que la grâce, par le moyen de la foi. Même l’A.T. enseigne que la justification n’est possible que par la foi.

 

7  reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham.

fils d’Abraham. Les croyants, qu’ils soient juifs ou non, sont les véritables enfants spirituels d’Abraham parce qu’ils suivent son exemple de foi (cf. v. #Ga 3:29 ; #Ro 4:11, #Ro 4:16).

 

8  Aussi l’Ecriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi !

l’Ecriture, prévoyant. La personnification des Ecritures était une figure de style courante chez les Juifs (cf. #Ga 4:30 ; #Jn 7:38, #Jn 7:42 ; #Jn 19:37 ; #Ro 9:17 ; #Ro 10:11 ; #Ro 11:2 ; #1Ti 5:18). Puisque l’Ecriture reste la Parole de Dieu, c’est Dieu qui s’exprime quand elle parle.

annoncé cette bonne nouvelle à Abraham. Cette bonne nouvelle, c’était le salut pour toutes les nations (citation de #Ge 12:3 ; #Ge 18:18). Voir #Ge 22:18 ; #Jn 8:56 ; #Ac 26:22-23. Le salut a toujours été obtenu par le moyen de la foi, à toutes les époques.

 

9  de sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant.

ceux qui croient sont bénis avec Abraham. Il s’agit des païens aussi bien que des Juifs. L’A.T. annonçait que les païens recevraient les bénédictions liées à la justification par la foi, comme ce fut le cas pour Abraham. Ces bénédictions se déversent sur tous grâce à Christ (cf. #Jn 1:16 ; #Ro 8:32 ; #Ep 1:3 ; #Ep 2:6-7 ; #Col 2:10 ; #1Pi 3:9 ; #2P 1:3-4).

 

10  Car tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique.

tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi. Ceux qui essaient de gagner le salut en respectant la loi.

sous la malédiction. Citation de #De 27:26, pour montrer que, si le respect de la loi n’est pas parfait, on se trouve sous le jugement et la condamnation de Dieu. Une seule violation de la loi mérite la malédiction divine. Cf. #De 27:1-28:2.

tout. Voir #Ja 2:10. Personne ne peut garder tous les commandements de la loi, pas même les stricts pharisiens dont faisait partie Saul de Tarse (#Ro 7:7-12).

 

11  Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit : Le juste vivra par la foi.

que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi. Cf. #Ro 3:20.

justifié. C’est-à-dire déclaré juste devant Dieu.

Le juste vivra par la foi. Le texte de l’A.T. cité au v. précédent par Paul (cf. #De 27:26) prouvait déjà que la justification ne peut venir du respect de la loi; cette citation de #Ha 2:4 montre qu’elle ne peut intervenir que par le moyen de la foi (cf. #Hé 10:38).

 

12  Or, la loi ne procède pas de la foi ; mais elle dit : Celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles.

la loi ne procède pas de la foi. Justification par la foi et justification par le respect de la loi s’excluent mutuellement, comme l’atteste la citation de Paul tirée de l’A.T. (#Lé 18:5).

 

13  Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois, — 

Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi. Le mot grec pour « rachetés » était souvent employé pour l’achat de la liberté d’un esclave ou d’un débiteur. La mort de Christ a servi de substitution pour le péché, et c’est pourquoi elle a pu satisfaire la justice de Dieu et mettre un terme à sa colère, si bien qu’on peut effectivement dire que Christ a racheté les croyants de l’esclavage du péché et de la condamnation à la mort éternelle qui leur était destinée (#Ga 4:5 ; #Tit 2:14 ; #1Pi 1:18 ; cf. #Ro 3:24 ; #1Co 1:30 ; #Ep 1:7 ; #Col 1:14 ; #Hé 9:12).

étant devenu malédiction pour nous. En prenant sur lui, à la croix, la colère de Dieu contre les péchés des croyants;  cf. #Hé 9:28 ; #1Pi 2:24 ; #1Pi 3:18), Christ s’est chargé de la malédiction qui reposait sur ceux qui violaient la loi.

il est écrit. Manière fréquente dans le N.T. (61 fois) d’introduire une citation de l’A.T.  #De 21:23 est cité ici.

 

14  afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis.

la bénédiction d’Abraham. La foi en la promesse divine de salut.

l’Esprit qui avait été promis. Par Dieu le Père. Cf. #Esa 32:15 ; #Esa 44:3 ; #Esa 59:19-21 ; #Ez 36:26-27 ; #Ez 37:14 ; #Ez 39:29 ; #Joe 2:28-29 ; #Lu 11:13 ; #Lu 24:49 ; #Jn 7:37-39 ; #Jn 14:16, #Jn 14:26.

 

15  Frères je parle à la manière des hommes, une disposition en bonne forme, bien que faite par un homme, n’est annulée par personne, et personne n’y ajoute.

3:15-22

Paul anticipe et réfute ici toute objection à sa mention d’Abraham en faveur de la doctrine de la justification par la foi: on pouvait lui faire remarquer qu’après Abraham, le don de la loi à Moïse au Sinaï avait introduit un changement et une meilleure manière d’obtenir le salut. L’apôtre réfute cet argument en montrant la supériorité de l’alliance abrahamique (vv. #Ga 3:15-18) et l’infériorité de la loi (vv. #Ga 3:19-22).

Frères. Ce terme affectueux révèle la compassion que ressentait Paul à l’égard des Galates, ce dont ils avaient peut-être commencé à douter, vu les reproches cinglants qu’il leur avait adressés (vv. #Ga 3:1, #Ga 3:3).

un testament …  fait par un homme. Même les testaments humains sont réputés irrévocables et inaltérables, une fois certifiés conformes. C’est d’autant plus vrai d’une alliance conclue par un Dieu éternel (#Mal 3:6 ; #Ja 1:17).

 

16  Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : et aux postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais en tant qu’il s’agit d’une seule : et à ta postérité, c’est-à-dire, à Christ.

promesses. Celles qui sont associées à l’alliance abrahamique (#Ge 12:3, #Ge 12:7 ; #Ge 13:15-16 ; #Ge 15:5, #Ge 15:18 ; #Ge 17:8 ; #Ge 22:16-18 ; #Ge 26:3-4 ; #Ge 28:13-14). Ces promesses avaient été faites à la fois à Abraham et à ses descendants; elles ne devinrent donc pas caduques après la mort d’Abraham ou lors de l’avènement de la loi.

Descendance. #Ga 3:19. Citation de #Ge 12:7. Le singulier, en hébreu comme en grec, peut s’utiliser dans un sens collectif. Paul veut souligner que, dans certains passages de l’A.T. (p. ex. #Ge 3:15 ; #Ge 22:18), « descendance » renvoyait au plus grand des descendants d’Abraham, Jésus-Christ.

 

17  Voici ce que j’entends : une disposition, que Dieu a confirmée antérieurement, ne peut pas être annulée, et ainsi la promesse rendue vaine, par la loi survenue quatre cent trente ans plus tard.

un testament. L’alliance abrahamique.

que Dieu a confirmé antérieurement. « Confirmé » signifie « ratifié ». Une fois que Dieu avait officiellement ratifié l’alliance, son autorité devenait permanente et définitive, si bien que rien ni personne ne pouvait l’invalider. L’alliance abrahamique était unilatérale (c’était une promesse que Dieu s’était faite à lui-même), éternelle (elle garantissait une bénédiction perpétuelle), irrévocable (elle ne prendrait jamais fin) et inconditionnelle (sa réalisation dépendait de Dieu seul, pas des hommes). Cependant, elle ne s’accomplira pleinement qu’avec le salut d’Israël et le règne millénaire de Jésus-Christ.

quatre cent trente ans. Du séjour d’Israël en Egypte (cf. #Ex 12:40) jusqu’au don de la loi au Sinaï (environ 1445 av. J.-C.). La loi fut donnée en fait 645 ans après la promesse initiale à Abraham (environ 2090 av. J.-C.; cf. #Ge 12:4 ; #Ge 21:5 ; #Ge 25:26 ; #Ge 47:9), mais cette promesse fut réitérée à Isaac (#Ge 26:24) puis à Jacob (environ 1928 av. J.-C.; #Ge 28:15). La dernière réaffirmation connue de l’alliance abrahamique à Jacob survint en #Ge 46:2-4 (environ 1875 av. J.-C.) juste avant son départ pour l’Egypte, soit 430 ans avant la promulgation de la loi mosaïque.

 

18  Car si l’héritage venait de la loi, il ne viendrait plus de la promesse ; or, c’est par la promesse que Dieu a fait à Abraham ce don de sa grâce.

 

Paul insiste encore : il n’y a pas de moyen terme entre la loi (les œuvres) et la promesse (la grâce), ces deux principes de salut s’excluent mutuellement (cf. #Ro 4:14). Un « héritage », par définition, ne se mérite pas ; on ne travaille pas pour l’obtenir, comme le prouve le cas d’Abraham.

 

19 ¶  Pourquoi donc la loi ? Elle a été donnée ensuite à cause des transgressions, jusqu’à ce que vînt la postérité à qui la promesse avait été faite ; elle a été promulguée par des anges, au moyen d’un médiateur.

3:19-22

Ayant fait la démonstration de la supériorité de la promesse faite à Abraham (vv. #Ga 3:15-18), Paul explique ensuite pourquoi la loi est inférieure et à quoi elle servait.

a été donnée ensuite à cause des transgressions. L’argumentation convaincante de Paul prouvant que la promesse est supérieure à la loi débouche sur une question évidente: pourquoi la loi? La réponse de Paul, c’est qu’elle a servi à montrer que l’homme est un pécheur invétéré, incapable de se sauver lui-même, et qu’il a donc désespérément besoin d’un Sauveur; elle n’a jamais été conçue comme moyen de salut (cf. #Ro 7:1-13).

par des anges. La Bible enseigne que les anges prirent part au don de la loi (cf. #Ac 7:53 ; #Hé 2:2), mais ne donne pas d’explication précise sur le rôle qu’ils ont joué.

 

20  Or, le médiateur n’est pas médiateur d’un seul, tandis que Dieu est un seul.

médiateur. Ce que Paul veut apparemment dire ici, c’est qu’un « médiateur » est indispensable quand plus d’une partie est impliquée, mais que dans le cas précis, Dieu fut le seul à ratifier son alliance avec Abraham.

 

21  La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu ? Loin de là ! S’il eût été donné une loi qui pût procurer la vie, la justice viendrait réellement de la loi.

Paul utilise la négation la plus forte en grec pour rejeter l’idée que la loi et la promesse seraient diamétralement opposées. Puisque Dieu a donné les deux et qu’il ne se contredit pas lui-même, la loi et la promesse travaillent en harmonie: la loi révèle le péché de l’homme et son besoin du salut offert gratuitement dans la promesse. Si la loi avait pu procurer la justice et la vie éternelle, la promesse de grâce n’existerait pas.

 

22  Mais l’Ecriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné par la foi en Jésus-Christ à ceux qui croient.

renfermé sous le péché. Le verbe grec traduit par « renfermé » désigne un encerclement de toutes parts. Paul décrit ainsi l’humanité dans son ensemble comme désespérément prise au piège du péché, pareille à un banc de poissons pris dans un filet. Les Ecritures enseignent expressément que tous les hommes sont pécheurs ;  cf. #1R 8:46 ; #Ps 143:2 ; #Pr 20:9 ; #Ec 7:20 ; #Esa 53:6 ; #Ro 3:9-19, #Ro 3:23 ; #Ro 11:32).

 

23  Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée.

Avant que la foi vienne. En matière de salut individuel (cf. vv. #Ga 3:19, #Ga 3:24 ; #Ga 4:1-4), selon l’histoire de la rédemption et de tout temps, seule la foi sauve et ouvre la porte de la prison à l’intérieur de laquelle la loi retient les hommes enfermés.

enfermés sous la garde de la loi. Paul personnifie la loi comme geôlière des pécheurs en attente du jugement de Dieu. Ceux-ci sont coupables et donc condamnés à la peine capitale (#Ro 6:23).

la foi qui devait être révélée. De nouveau, Paul évoque la venue de Christ, d’un point de vue historique et d’un point de vue individuel chaque fois qu’un pécheur est sauvé. Seule la foi en Christ libère les hommes de l’esclavage de la loi, qu’il s’agisse de la loi mosaïque ou de la loi écrite dans le cœur des païens (#Ro 2:14-16).

 

24  Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi.

précepteur. Le mot grec désignait un esclave dont la tâche consistait à prendre soin d’un enfant jusqu’à sa majorité. Ce « précepteur » accompagnait l’enfant à l’école et venait l’y chercher, et il veillait aussi sur sa conduite à la maison. Les précepteurs étaient si stricts que les enfants languissaient après le jour où ils seraient enfin débarrassés de leur tutelle. La loi a été notre tuteur qui, en mettant nos péchés sous nos yeux, nous escortait dans notre parcours vers Christ.

 

25  La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue.

3:25-26

Grâce à leur foi en Jésus-Christ et en tant qu’enfants de Dieu, les croyants sont devenus majeurs. Ils ne sont donc plus soumis à la tutelle de la loi (#Ro 6:14); en revanche, ils sont toujours tenus de se conformer aux normes saintes et immuables de la justice divine, pour lesquelles le N.T. fait autorité (#Ga 6:2 ; #Ro 8:4 ; #1Co 9:21).

 

26  Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ;

fils de Dieu. Dieu est le Père de tous dans un sens général parce qu’il nous a tous créés (#Ac 17:24-28). En revanche, seuls ceux qui ont mis leur foi en Jésus-Christ sont les véritables enfants spirituels de Dieu. Les non-croyants sont les fils de Satan (#Mt 13:38 ; #Jn 8:38, #Jn 8:41, #Jn 8:44 ; #Ac 13:10 ; #1Jn 3:10 ; cf. #Ep 2:3 ; #1Jn 5:19).

 

27  vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ.

baptisés en Christ. Il ne s’agit pas du baptême d’eau, qui ne peut sauver. Paul emploie le verbe « baptiser » de manière métaphorique pour parler d’une immersion en Christ (cf. #Ga 2:20), possible grâce au miracle spirituel que représente l’union avec lui dans sa mort et sa résurrection.

a revêtu Christ. C’est le résultat de l’union spirituelle du croyant avec Christ. Paul souligne le fait que, par le salut, nous sommes unis à Christ. En ce qui concerne notre statut devant Dieu, nous avons revêtu Christ, sa mort, sa résurrection et sa justice. En ce qui concerne la pratique, nous avons besoin de « revêtir Christ » aux yeux des hommes, dans notre façon de nous comporter (#Ro 13:14).

 

28  Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ.

vous êtes un en Jésus-Christ. Tous ceux qui sont un en Christ sont un les uns avec les autres. Ce v. ne vise pas à nier les distinctions voulues par Dieu entre les chrétiens: les différences raciales, sociales et sexuelles demeurent, mais elles n’impliquent aucune inégalité spirituelle devant Dieu. Par ailleurs, cette égalité spirituelle n’est pas incompatible avec les rôles différents, en matière d’autorité et de soumission, établis par Dieu au sein de l’Eglise, de la société et du foyer. Jésus-Christ a montré l’exemple en se soumettant à son Père pendant son séjour sur la terre, alors qu’il est pleinement égal à lui (#Ph 2:5-8).

 

29  Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse.

descendance d’Abraham. Les descendants physiques d’Abraham ne font pas tous partie de « l’Israël de Dieu » (cf. #Ga 6:16), c’est-à-dire les véritables enfants spirituels d’Abraham (#Ro 9:6-8). Les croyants d’origine païenne, bien qu’ils ne descendent pas physiquement d’Abraham, sont cependant ses enfants spirituels, dans le sens où ils ont suivi le modèle de sa foi.

héritiers selon la promesse. Tous les croyants héritent de la bénédiction spirituelle qui accompagnait l’alliance abrahamique: la justification par le moyen de la foi (#Ge 15:6 ; cf. #Ro 4:3-11).

 

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