HÉBREUX 6 : 01 À 20 *** + HEBREWS 6 : 01 to 20 + NOTES : JOHN MACARTHUR

30/04/2016 12:24

HÉBREUX 6 : 01 À 20 *** +
 

1 ¶  C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, (6-2) de la foi en Dieu,

laissant. Il ne s’agit pas d’abandonner ou de mépriser les doctrines de base. C’est par elles qu’il faut commencer, mais il ne faut pas s’arrêter à elles. Elles sont la porte d’entrée donnant sur le chemin qui mène au salut en Christ.

 

les éléments de la parole de Christ. Tout comme pour l’expression « oracles de Dieu » en #Hé 5:12, c’est l’A.T. qui est ainsi désigné. L’auteur a en vue l’enseignement de base de l’A.T. qui préparait la voie au Messie; c’étaient les premiers enseignements relatifs à Christ. Ces « éléments » comportent les six points mentionnés aux versets  #Hé 6:1-2.

 

tendons à ce qui est parfait. Ce qui est « parfait », c’est le salut par la foi en Jésus, le Messie. Le verbe « tendons » est au passif, comme pour dire « laissons-nous porter vers le salut ». Cela ne signifie pas que le disciple doive se laisser porter par l’enseignant, mais que tous deux se laissent pousser en avant par Dieu. L’auteur avertit ses lecteurs juifs qu’il n’y a aucune vertu à s’arrêter aux principes élémentaires de l’A.T. et à répéter (« poser de nouveau le fondement ») ce qui n’avait été conçu que pour servir de fondations.

 

renoncement aux œuvres mortes. Dans l’A.T., se repentir signifiait se détourner des œuvres mauvaises porteuses de mort (cf. #Ez 18: 4 ; #Ro 6:23) et se tourner vers Dieu. Trop souvent les Juifs se tournaient vers Dieu d’une façon superficielle, en se contentant d’obéir à la lettre de la loi pour faire montre de leur repentance. L’homme intérieur restait mort (#Mt 23:25-28 ; #Ro 2:28-29). Cette sorte de repentance ne pouvait amener au salut (verset #Hé 6:6 ; #Hé 12:17 ; cf. #Ac 11:18 ; #2Co 7:10). Sous la nouvelle alliance, la repentance envers Dieu doit se doubler de la foi en notre Seigneur Jésus-Christ (#Ac 20: 21). C’est sa mort expiatoire qui nous sauve de nos « œuvres mortes » (#Hé 9:14 ; cf. #Jn 14: 6).

 

2  de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel.

foi en Dieu. La foi dans le Père seul ne suffit pas, elle doit s’accompagner de la foi en son Fils, Jésus-Christ (#Ac 4:12 ; cf. #Ja 2:14-20).

 

baptêmes. Une meilleure traduction serait « ablutions », comme dans 9:10. Le terme grec n’est jamais utilisé à propos du baptême chrétien. Le pluriel est inconciliable avec le concept du baptême chrétien, qui est unique. Dans le système lévitique de l’A.T., on se livrait à des ablutions cérémonielles qui étaient le signe extérieur de la purification du cœur (cf. #Ex 30:18-21 ; #Lé 16: 4, #Lé 16: 24, #Lé 16: 26, #Lé 16: 28 ; #Mr 7:4, #Mr 7:8). La nouvelle alliance appelle les croyants à une purification intérieure (#Tit 3:5) qui régénère l’âme.

 

l’imposition des mains. Selon les règles de l’A.T., la personne qui apportait une victime pour un sacrifice plaçait ses mains dessus pour symboliser son identification avec elle, comme sacrifice substitutif pour son péché (#Lé 1:4 ; #Lé 3:8, #Lé 3:13 ; #Lé 16: 21). Il pourrait aussi y avoir ici une allusion à la bénédiction solennelle du sacrificateur (cf. #Mt 19: 13).

 

résurrection …  jugement éternel. Les pharisiens croyaient en la résurrection des morts (#Ac 23: 8), mais ils restaient spirituellement morts (#Mt 23: 27). Ils croyaient aussi au jugement de Dieu, et c’était effectivement le sort qui leur était réservé. Il est significatif que toutes les doctrines des versets 1-2 puissent être associées aux pharisiens, qui étaient attirés vers Jésus et parfois associés à lui (#Lu 7:36-50 ; #Lu 13: 31 ; #Lu 14: 1 ; #Jn 3:1). Paul était l’un d’eux avant sa conversion (#Ph 3:5). Ils étaient le produit de la poursuite de la justice par les œuvres de la loi plutôt que par la foi (#Ro 9:30-32 ; #Ro 10:1-3). Une partie des Hébreux auxquels cette épître était destinée étaient sans doute des pharisiens.

 

3  C’est ce que nous ferons, si Dieu le permet.

C’est ce que nous ferons. Il est probable que l’auteur donne ici son propre témoignage et s’identifie en même temps aux lecteurs: comme il le leur recommandait, lui-même était passé des enseignements de l’A.T. à la nouvelle alliance. Le salut nécessite toujours une intervention de Dieu (cf. #Jn 6:44).

 

4  Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit,

ont été …  éclairés. Les Hébreux avaient été instruits dans la vérité biblique et en avaient une compréhension intellectuelle. Comprendre l’Évangile ne revient pas à être régénéré (cf. #Hé 10:26, #Hé 10:32). En #Jn 1:9, il apparaît clairement que l’illumination n’est pas synonyme de salut. Cf. #Hé 10:29.

 

ont goûté le don céleste. Dans le N.T., au sens figuré, « goûter » signifie faire l’expérience de quelque chose de façon parfaitement consciente (cf. #Hé 2:9). C’est une expérience qui peut être vécue à un moment précis ou d’une façon continue. Lorsque Christ a « goûté » la mort, ce n’était évidemment que momentanément, pas d’une façon continue ni permanente. Tous les hommes bénéficient de la bonté de Dieu, mais cela ne signifie pas que tous soient sauvés (cf. #Mt 5:45 ; #Ac 17: 25). De nombreux Juifs, du temps du ministère terrestre de Christ, goûtèrent aux bénédictions du ciel qu’il leur apporta: guérison, délivrance des démons, consommation de la nourriture qu’il avait miraculeusement créée (#Jn 6). Que le « don » renvoie à Christ (cf. #Jn 6:51 ; #2Co 9:15) ou au Saint-Esprit (cf. #Ac 2:38 ; #1Pi 1:12), faire l’expérience de l’un ou de l’autre n’équivaut pas au salut (cf. #Jn 16: 8 ; #Ac 7:51).

 

ont eu part au Saint-Esprit. Même si le concept de participation est utilisé en #Hé 3:1, #Hé 3:14 ; #Hé 12:8 pour parler d’une relation dont jouissent les croyants, le contexte doit rester le facteur déterminant pour l’interprétation. Or, celui des versets 4-6 semble exclure toute allusion à d’authentiques croyants. Il pourrait donc s’agir ici de la participation, déjà mentionnée plus haut, au ministère miraculeux de Jésus, qui était animé par l’Esprit;  cf. #Lu 4:14, #Lu 4:18), ou au ministère de conviction du Saint-Esprit (#Jn 16: 8), auquel on peut évidemment résister sans faire l’expérience du salut (cf. #Ac 7:51).

 

5  qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir,

goûté. Cela correspond de façon surprenante à ce qui est décrit en #Hé 2:1-4. Comme Simon le magicien (#Ac 8:9-24), ces Hébreux n’avaient pas été régénérés, malgré ce qu’ils avaient entendu ou vu (cf. #Mt 13:3-9 ; #Jn 6:60-66). Ils répétaient les péchés de ceux qui étaient morts dans le désert après avoir vu les miracles opérés par Moïse et Aaron et entendu la voix de Dieu au Sinaï.

 

6  et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie.

sont tombés. Mot grec qui n’apparaît qu’ici dans le N.T. Dans la LXX, il servait à décrire une infidélité grave ou l’apostasie (cf. #Ez 14: 13 ; #Ez 18: 24 ; #Ez 20: 27). Il équivaut à l’apostasie de 3:12. La gravité de cette infidélité se voit à la terrible description du rejet qui figure dans ce verset: ces hommes crucifient une nouvelle fois Christ et le traitent avec mépris (voir aussi les descriptions frappantes de 10:29). L’« impossible » du verset 4 porte sur « soient encore renouvelés et amenés à la repentance ». Ceux qui péchaient de cette façon contre Christ ne pouvaient espérer ni restauration ni pardon (cf. #Hé 2:2-3 ; #Hé 10:26-27 ; #Hé 12:25), car ils l’avaient rejeté en pleine connaissance de cause et consciemment (comme le précisent les caractéristiques des versets  5-6). Ayant reçu une pleine révélation, ils avaient rejeté la vérité et tiré à propos de Christ des conclusions diamétralement opposées à la vérité; ils ne pouvaient donc pas espérer être sauvés. Selon eux, Jésus devait être crucifié, et ils se plaçaient du côté de ses ennemis. Ces versets  n’enseignent pas que l’on pourrait perdre le salut. De nombreux passages de la Bible affirment en effet clairement qu’il est éternel (cf. #Jn 10:27-29 ; #Ro 8:35, #Ro 8:38-39 ; #Ph 1:6 ; #1Pi 1:4-5). Ceux qui veulent faire dire à ce verset que les croyants peuvent perdre leur salut devront admettre qu’il affirme alors l’impossibilité de le recouvrer.

 

7  Lorsqu’une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu’elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu ;

6:7-8 Ces illustrations montrent que ceux qui écoutent le message de l’Évangile et y répondent par la foi sont bénis; ceux qui l’entendent et le rejettent sont maudits (cf. #Mt 13:18-23).

 

8  mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d’être maudite, et on finit par y mettre le feu.

réprouvée. Voir l’utilisation de ce terme en #Ro 1:28 (« réprouvé »); #2Co 13: 5 (« désapprouvés »); #2Ti 3:8 (« réprouvés).

 

9 ¶  Quoique nous parlions ainsi, bien-aimés, nous attendons, pour ce qui vous concerne, des choses meilleures et favorables au salut.

Quoique nous parlions ainsi. Dans les versets  précédents, il avait été indispensable de parler du jugement, mais l’auteur assure qu’en ce qui concerne les « bien-aimés », ceux qui sont déjà croyants, ils peuvent avoir pleinement confiance en leur salut.

 

bien-aimés. Ce terme montre que l’on vient de changer de destinataire et que l’on passe d’un message d’avertissement à un message d’encouragement. Le fait qu’il est désormais question des croyants est encore démontré par la confiance que des « choses meilleures » peuvent être attendues à leur propos (par comparaison avec les avertissements des versets  précédents). Les choses « favorables au salut », ce sont leurs œuvres, car elles attestent de la réalité de leur salut (verset #Hé 6:10 ; cf. #Ep 2:10 ; #Ja 2:18, #Ja 2:26). Cette déclaration même implique que les éléments décrits en #Hé 5:11-6:5 n’ont rien à voir avec le salut mais caractérisent l’incrédulité et l’apostasie.

 

10  Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints.

votre travail et l’amour que vous avez montré. Voir #1Th 1:3-4.

 

pour son nom. Tout au long de cette épître, le « nom » renvoie, comme en hébreu, à l’autorité, à la personnalité et aux attributs du Fils de Dieu (#Hé 1:4) ou de Dieu le Père (#Hé 2:12 ; #Hé 13: 15 ; cf. #Jn 14: 13).

 

saints. Tous les chrétiens véritables sont « saints » (cf. #Hé 13: 24 ; #Ac 9:13 ; #Ro 1:7 ).

 

11  Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance,

vous. L’auteur parle de nouveau des incroyants, mais il semble intentionnellement distinguer ce groupe particulier des apostats des versets  4-6, qui courent le danger d’une perdition irrémédiable.

 

zèle. Terme qui peut traduire l’impatience ou la hâte. C’est une supplique adressée aux Juifs non croyants de venir à Christ sans tarder. Si ces Hébreux non engagés suivaient l’exemple de la foi active des saints (versets  #Hé 6:9-10, #Hé 6:12), ils obtiendraient le salut qui donne « jusqu’à la fin une pleine espérance » (cf. #Hé 10:22 ; #Col 2:2). Il ne faut pas remettre à plus tard la question du salut.

 

12  en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses.

ne vous relâchiez point. Voir la note sur 5:11 {==> "Hé 5:11"},  où le même mot grec est traduit par « lents ».

 

imitiez. Concept répété en #Hé 13: 7 et qui est inhérent aux nombreux exemples de foi donnés au ch. #Hé 11.

 

héritent des promesses. L’héritage et les promesses du salut constituent un des thèmes de cette épître (cf. versets  #Hé 6:13, #Hé 6:15, #Hé 6:17 ; #Hé 1:14 ; #Hé 4:1, #Hé 4:3 ; #Hé 9:15 ; #Hé 10:36 ; #Hé 11:7-9, #Hé 11:11, #Hé 11:13, #Hé 11:17, #Hé 11:33, #Hé 11:39).

 

13  Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que lui, il jura par lui-même,

Abraham. Pour encourager les Hébreux à s’appuyer sur leur foi plutôt que de s’accrocher au système lévitique, l’auteur cite l’exemple d’Abraham, grand modèle de foi à imiter (verset #Hé 6:12).

 

jura par lui-même. Comme cela est rapporté en #Ge 22:15-19, Dieu promit unilatéralement d’accomplir les termes de l’alliance conclue avec Abraham.

6:13-20 Les Hébreux croyants enduraient persécutions et souffrances, et il leur fallait beaucoup de patience et de persévérance. Cette foi persévérante leur permettrait d’hériter des promesses de Dieu, même si, pendant ce temps d’épreuve, elles leur semblaient éloignées. Ils devaient en toutes circonstances garder à l’esprit que Dieu est fidèle (cf. verset #Hé 6:10) et qu’en lui leur espérance était bien gardée (cf. versets  #Hé 6:11).

 

14  (6-13) et dit : (6-14) Certainement je te bénirai et je multiplierai ta postérité.

Citation de #Ge 22: 17 qui résume l’essence de la promesse de Dieu. Son accomplissement était garanti du seul fait qu’il l’avait prononcée. Il est significatif que cette citation de Genèse se situe dans le contexte du sacrifice d’Isaac, car son fils représentait pour Abraham l’accomplissement immédiat de la promesse de Dieu. L’accomplissement ultime de cette promesse aurait lieu au travers de la descendance d’Isaac.

 

15  Et c’est ainsi qu’Abraham, ayant persévéré, obtint l’effet de la promesse.

ayant persévéré. Abraham est un exemple de la persévérance décrite au verset 12. Avec la naissance d’Isaac, il eut droit à un début de réalisation des promesses, mais il mourut avant d’avoir vu leur accomplissement total (#Hé 11:13).

 

16  Or les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et le serment est une garantie qui met fin à tous leurs différends.

6:16-18 La Parole de Dieu n’a pas besoin d’être confirmée par quelqu’un d’autre. On peut compter sur elle car Dieu lui-même est fidèle. Les hommes confirment les promesses qu’ils font en jurant par quelqu’un de plus grand qu’eux (notamment par Dieu). Puisque personne n’est supérieur à lui, Dieu ne peut jurer que par lui-même. Ce faisant, il consent à s’abaisser au niveau des hommes (verset #Hé 6:17), qui désirent une telle confirmation car leurs propres promesses sont peu fiables.

 

17  C’est pourquoi Dieu, voulant montrer avec plus d’évidence aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par un serment,

18  afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée.

deux choses immuables. C’est-à-dire la promesse et le serment de Dieu. Le grec pour « immuables » était utilisé dans le contexte d’un testament: il ne peut être modifié par personne, si ce n’est par l’auteur lui-même.

 

refuge. Dans la LXX, le terme grec est employé au sujet des villes désignées par Dieu pour servir de refuge à ceux qui avaient tué quelqu’un accidentellement et avaient besoin de se protéger d’une vengeance éventuelle (#No 35:9-34 ; #De 19:1-13 ; #Jos 20:1-9 ; cf. #Ac 14:5-6).

 

l’espérance. L’espérance est l’un des thèmes favoris de l’épître. Elle découle aussi de l’étude de l’A.T. (#Ro 15: 4). L’espérance de l’accomplissement des promesses de Dieu sert « d’ancre de l’âme » (verset #Hé 6:19) et permet au croyant de rester confiant pendant les temps de bouleversements et de peine.

 

19  Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide ; elle pénètre au-delà du voile,

6:19-20 Notre espérance est incarnée par Christ lui-même, qui est entré pour nous dans la présence de Dieu, dans le lieu très saint céleste. Ce raisonnement sert à l’auteur de transition pour retourner au sujet qu’il avait laissé en #Hé 5:10: le sacerdoce de Melchisédek.

 

20  là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek.

 

HEBREWS 6 : 01 to 20 + NOTES : JOHN MACARTHUR

 

1 ¶ Therefore leaving the principles of the word of Christ, let us unto perfection, not laying again the foundation of repentance from dead works (6-2) of faith in God,

 

leaving. It is not to abandon or disregard the basic doctrines. It is through them that we must begin, but we must not stop at them. They are the front door to the path that leads to salvation in Christ.

Christ's word elements. As for the term "oracles of God" in # Hey 5:12 is the A.T. which is so designated. The author for the basic education of A.T. which prepared the way for the Messiah; they were the first lessons about Christ. These "elements" include six items mentioned in verses Hey # 6: 1-2.

tend to what is perfect. What is "perfect", is salvation by faith in Jesus the Messiah. The "tendons" verb is in the passive, as if to say "let us bring to salvation." This does not mean that the disciple should just go with the teacher, but they both let themselves push forward with God. The author warns his Jewish readers that there is no virtue to stop the basic principles of A.T. and repeating ( "the foundation laying again") which was designed to serve as foundations.

repentance from dead works. . In A.T, repent meant turning away from evil deeds carriers of death (cf. #Ez 18: 4; #Ro 6:23) and turn to God. Too often the Jews sought God in a superficial way, by simply obeying the letter of the law to demonstrate their repentance. The inner man remained dead (#Mt 23: 25-28; #Ro 2: 28-29). This kind of repentance could lead to salvation (verse # Heb 6: 6; # Heb 24:17; cf. 11:18 #AC; # 2 Cor 7:10). Under the new covenant, repentance toward God, must be combined with faith in our Lord Jesus Christ (#AC 20: 21). This is his atoning death that saves us from "dead works" (Heb 9:14 #; #Jn cf. 14: 6).

 

2 of the doctrine of baptisms, the laying on of hands, resurrection of the dead, and of eternal judgment.

 

faith in God. Faith in the Father alone is not enough, it must be accompanied by faith in His Son, Jesus Christ (#AC 4:12; cf. #Ja 2: 14-20).

baptisms. A better translation would be "ablutions" as in 9:10. The Greek word is never used of Christian baptism. The plural is inconsistent with the concept of Christian baptism, which is unique. In the Levitical system of TA, it was engaged in ceremonial ablutions which were the outward sign of the purification of the heart (cf. #Ex 30: 18-21; Lev 16 # 4, # Lev 16: 24 # Lev 16: 26 # Lev 16: 28; #Mr 7: 4, #Mr 7: 8). The new alliance calls believers to an inner purification (#Tit 3: 5) that refreshes the soul.

the imposition of hands. Under the rules of the AT, the person who brought the victim for a sacrifice placed his hands on it to symbolize their identification with it, as substitutionary sacrifice for sin (Lev # 1: 4 # Lev 3: 8, # 3 Lev : 13; # Lev 16: 21). It could also be an allusion here to the solemn blessing of the priest (cf. #Mt 19: 13).

resurrection ... eternal judgment. The Pharisees believed in the resurrection of the dead (#AC 23: 8), but they were spiritually dead (#Mt 23: 27). They also believed the judgment of God, and it was the fate that awaited them. It is significant that all doctrines verses 1-2 may be associated with the Pharisees, who were attracted to Jesus and sometimes associated with him (#Lu 7: 36-50; #Lu 13: 31; #Lu 14: 1; # Jn 3: 1). Paul was one of them before conversion (#Ph 3: 5). They were the product of the pursuit of justice through the works of the law rather than by faith (#Ro 9: 30-32; #Ro 10: 1-3). Part of the Hebrews that this letter was intended were no doubt Pharisees.

 

3 This is what we do, if God permits.

 

This is what we will do. It is likely that the author gives his own testimony here and identifies simultaneously to readers: as he ordered them himself had passed the teachings of A.T. the new covenant. The salvation still requires intervention of God (cf. #Jn 6:44).

 

4 For it is impossible for those who were once enlightened, and have tasted the heavenly gift, who have shared in the Holy Spirit,

 

... were enlightened. The Hebrews were instructed in Bible truth and had an intellectual understanding. Understanding the Gospel is not to be regenerated (cf. Heb 10:26 #, # Heb 10:32). In #Jn 1: 9, it is clear that enlightenment does not mean salvation. Cf. Heb 10:29 #.

have tasted the heavenly gift. In N.T., figuratively, "taste" means to experience something perfectly conscious way (cf. Hey # 2: 9). It is an experience that can be experienced at a specific time or continuously. When Christ has "tasted" death, it was obviously only momentarily, not in a continuous manner or permanent. All men have the goodness of God, but that does not mean that all be saved (cf. #Mt 5:45; #AC 17: 25). Many Jews in the time of the earthly ministry of Christ, tasted the blessings of heaven that brought them healing, deliverance from demons, consuming food that had miraculously created (#Jn 6). That the "gift" refers to Christ (cf. 6:51 #Jn; # 2Co 9:15) or the Holy Spirit (cf. #AC 2:38; 1 Peter 1:12 #), to experience the one or the other is not equivalent to salvation (cf. #Jn 16: 8; #AC 7:51).

took part in the Holy Spirit. While the concept of participation is used # Heb 3: 1, # Heb 3:14; # Heb 12: 8 to talk about a relationship which believers enjoy, the context must remain the determining factor for interpretation. But the verses 4-6 seems to exclude any hint of true believers. It may therefore be here participation, already mentioned above, the miraculous ministry of Jesus, who was in the Spirit; cf. #Lu 4:14 #Lu 4:18), or the Department of conviction of the Holy Spirit (#Jn 16: 8), which can obviously resist without the experience of salvation (cf. 7:51 #AC ).

 

5 and have tasted the good word of God and the powers of the coming age,

 

tasted. This corresponds surprisingly to that described in Hey # 2: 1-4. As Simon Magus (#AC 8: 9-24), the Hebrews had not been born again, despite what they had heard or seen (cf. #Mt 13: 3-9; #Jn 6: 60-66 ). They repeated the sins of those who died in the desert after having seen the miracles of Moses and Aaron and heard the voice of God at Sinai.

 

6 and have fallen, be renew them again unto repentance; seeing they crucify to themselves the Son of God and put Him to an open shame.

 

have fallen. Greek word that appears only here in the N.T. In the LXX, it was used to describe a serious infidelity and apostasy (cf. #Ez 14: 13; #Ez 18: 24; #Ez 20: 27). It is equivalent to apostasy 3:12. The gravity of this infidelity is seen in the terrible description of rejection contained in this verse: these men crucify Christ again and treat him with contempt (see also vivid descriptions 10:29). The "impossible" in verse 4 relates to "be renew them again to repentance." Those who sinned against Christ in this way could not hope or restoration and forgiveness (see # 2 Hey: 2-3; # Heb 10: 26-27; # Heb 12:25), because they had rejected in full knowledge event and consciously (as specified characteristics verses 5-6). Having received a full revelation, they rejected the truth and fired about Christ conclusions diametrically opposed to the truth; they therefore could not hope to be saved. According to them, Jesus had to be crucified, and they placed themselves on the side of its enemies. These verses do not teach that we could lose salvation. Many passages of the Bible clearly say indeed it is eternal (cf. #Jn 10: 27-29; 8:35 #Ro, #Ro 8: 38-39; #Ph 1: 6; 1 Peter # 1: 4-5). Those who want to say this verse that believers can lose their salvation must admit that then says unable to recover.

 

7 For the earth which drinks in the rain that often falls on it, and bringeth forth herbs meet those for whom it is cultivated, receives blessing from God;

 

6: 7-8 These illustrations show that those who hear the gospel message and respond by faith are blessed; those who hear and reject are cursed (cf. #Mt 13: 18-23).

 

8 but if it bears thorns and thistles, it is worthless and close to being cursed, and whose end is to be burned.

 

reprobate. See the use of that term in #Ro 1:28 ( "reprobate"); # 2Co 13: 5 ( "deprecated"); # 2Ti 3: 8 ( "reprobate).

 

¶ 9 Although we thus speak, beloved, we expect to respect you, and the best things that accompany salvation.

 

Though we thus speak. In the previous verses, it was necessary to talk about judgment, but the author provides that with respect to the "beloved", those who are already believers, they can have full confidence in their salvation.

beloveds. This term shows that it has changed its destination and that we move from a warning to a message of encouragement. The fact that it is now question of believers is further demonstrated by the confidence that "better things" can be expected about them (compared to the warnings of the previous verses). Things "that accompany salvation" are their works, for they testify to the reality of their salvation (verse # Hey 6:10; cf. 2:10 #EP; #Ja 2:18 #Ja 2:26) . This statement implies that the same elements described in # Heb 5: 11-6: 5 have nothing to do with salvation but characterize unbelief and apostasy.

 

10 For God is not unrighteous to forget your work and the love you showed for his name, who made and still ministered to the saints.

 

your work and the love you showed. See # 1 Thessalonians 1: 3-4.

for his name. Throughout this epistle, the "name" returns, as in Hebrew, authority, personality and attributes of God's Son (# Heb 1: 4) or God the Father (Heb 2:12 # ; # Heb 13: 15; cf. #Jn 14: 13).

saints. All true Christians are "saints" (cf. Heb 13 # 24; #AC 9:13; #Ro 1: 7).

 

11 We want each of you show the same diligence to the end until full assurance of hope

 

you. The author speaks again of unbelievers, but it seems intentionally distinguish this particular group of apostates verses 4-6, which are in danger of irremediable destruction.

zealous. Term that can translate impatience or hurry. This is a petition addressed to the non-Jewish believers come to Christ without delay. If these uncommitted Hebrews followed the example of the active faith of the saints (verses # Heb 6: 9-10, # Heb 6:12), they would obtain the salvation which gives "to the end full hope" (cf. . # Heb 10:22; #Col 2: 2). Do not postpone the question of salvation.

 

12 that ye be not slothful, and you imitate those who through faith and patience inherit the promises.

 

not much you release the button. See note on 5:11 {==> "Hey 5:11"}, where the same Greek word is translated as "slow".

imitators. Concept repeated # Heb 13: 7, which is inherent to many examples of faith given in ch. Hey # 11.

inherit the promises. The legacy and promise of salvation is a theme of this epistle (cf. verses # Heb 6:13, 6:15 # Hey, Hey 6:17 #; # Heb 1:14; Heb 4 # 1, # Hey 4: 3; Heb 9:15 #; # Heb 10:36; # Heb 11: 7-9, # Heb 11:11, 11:13 # hey, hey # 11:17, 11:33 # hey, # Hey 11:39).

 

13 For when God made promise to Abraham, because he could swear by a greater than himself, he swore by himself,

 

Abraham. To encourage the Jews to rely on faith rather than clinging to the Levitical system, the author cites the example of Abraham, large model of faith to imitate (verse # Heb 6:12).

swore by himself. As reported in #Ge 22: 15-19, God unilaterally promised to fulfill the terms of the covenant made with Abraham.

6: 13-20 Believers Hebrews endured persecution and suffering, and they had a lot of patience and perseverance. This persevering faith they would inherit the promises of God, even though during this time of trial, they appeared to their remote. They must at all times keep in mind that God is faithful (cf. verse # Heb 6:10) and in him their hope was well kept (cf. verses # Heb 6:11).

 

14 (6-13) and said (6-14) Surely I will bless you and multiply your seed.

 

Quote #Ge 22: 17 that summarizes the essence of God's promise. His accomplishment was guaranteed only that it had imposed. It is significant that this quote from Genesis is in the context of the sacrifice of Isaac, since his son Abraham accounted for the immediate fulfillment of the promise of God. The ultimate fulfillment of this promise would be through the descendants of Isaac.

 

15 And thus Abraham, having patiently endured, he obtained the promise.

 

having persevered. Abraham is an example of perseverance described in verse 12. With the birth of Isaac, he had the right to an early realization of the promises, but he died before seeing their total fulfillment (# Heb 11:13).

 

16 For men verily swear by the greater: and an oath is to them an end of all strife.

 

6: 16-18 The word of God does not need to be confirmed by someone else. You can count on it because God himself is faithful. Men confirm the promises they make swear by someone greater than themselves (especially by God). Since no one is superior to him, God can swear by himself. In doing so, he agrees to stoop to the level of men (Hey # verse 6:17), who want such a confirmation for their own promises are unreliable.

 

17 Therefore God, willing more abundantly to the heirs of promise the immutability of his counsel, interposed with an oath,

 

18 That by two immutable things, in which it is impossible for God to lie, we might have a strong encouragement, who have fled for refuge to lay hold upon the hope set before us.

 

two immutable things. That is to say, the promise and oath of God. Greek for "immutable" was used in the context of a will: it can be modified by anyone, except by the author himself.

refuge. In the Septuagint, the Greek word is used about cities designated by God to serve as a refuge for those who accidentally killed someone and needed to protect themselves from a possible revenge (#No 35: 9-34; # 19: 1-13; #Jos 20: 1-9; cf. #AC 14: 5-6).

hope. Hope is one of the favorite themes of the epistle. It also derives from the study of A.T. (#Ro 15: 4). The hope of the fulfillment of God's promises is "the soul of anchor" (verse # Heb 6:19) and enables the believer to remain confident during times of turmoil and trouble.

 

19 Which hope we have as an anchor of the soul, both sure and steadfast; it penetrates beyond the veil,

 

6: 19-20 Our hope is embodied by Christ himself, who came to us in the presence of God in the holiest heavenly. This reasoning is used to transition from writer to return to the subject he had left # Heb 5:10: the priesthood of Melchizedek.

 

20 where Jesus entered as forerunner for us, having become a high priest for ever after the order of Melchizedek.

https://cms.dieu-avant-tout-com.webnode.fr/

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