
HÉBREUX 7 : 01 À 28 *** + HEBREWS 7 : 01 to 28 + NOTES : JOHN MACARTHUR
02/05/2016 15:03HÉBREUX 7 : 01 À 28 *** +
1 ¶ En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut, — qui alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, qui le bénit,
7:1-2 Résumé du récit concernant Melchisédek en #Ge 14:18-20
7:1-28 En utilisant les deux allusions de l’A.T. à Melchisédek (#Ge 14:18-20 ; #Ps 110:4), le ch. #Hé 7 expose la supériorité du sacerdoce de Christ sur cet exceptionnel souverain sacrificateur qui était, à certains égards, un type de Christ . Le ch. #Hé 7 constitue le centre de l’épître aux Hébreux à cause de la comparaison détaillée qu’il contient entre le sacerdoce de Christ et celui du souverain sacrificateur lévitique.
2 et à qui Abraham donna la dîme de tout, — qui est d’abord roi de justice, d’après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c’est-à-dire roi de paix, —
3 qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n’a ni commencement de jours ni fin de vie, — mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu, — ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité.
Le sacerdoce lévitique était héréditaire, mais celui de Melchisédek ne l’était pas. Sa parenté et son origine sont inconnues, car elles n’étaient pas prises en considération pour son sacerdoce. Contrairement à ce que prétendent certaines interprétations, cela ne signifie pas que Melchisédek n’avait pas de parents. La traduction syriaque (ou Peshitta) rend de façon plus exacte le sens de l’expression grecque: « dont le père et la mère n’apparaissent pas dans les généalogies ». Il n’y a aucune trace écrite de la mort ou de la naissance de Melchisédek, alors que la mort d’Aaron est rapportée en détail (#No 20:22-29).
rendu semblable. On ne trouve ce mot nulle part ailleurs dans le N.T. Cette ressemblance avec Christ tient à la manière dont l’histoire de Melchisédek est rapportée dans l’A.T., et non à sa personnalité. Il n’était pas le Christ pré-incarné, comme l’affirment certains, mais il était semblable à Christ dans le sens où son sacerdoce était universel (verset #Hé 7:1), exercé par un roi (versets #Hé 7:1-2 ; cf. #Za 6:13), caractérisé par la justice (verset #Hé 7:2 ; cf. #Ps 72:2 ; #Jér 23: 5 ; #1Co 1:30) et par la paix (verset #Hé 7:2 ; cf. #Ps 72:7 ; #Esa 9:5 ; #Ro 5:1) et éternel (v. #Hé 7:3 ; cf. vv. #Hé 7:24-25).
4 Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin.
Dans l’Antiquité, il était fréquent d’offrir la dîme à un dieu ou à son représentant terrestre. Le fait qu’Abraham, le père de la foi des Hébreux, offrit la dîme à Melchisédek prouve la supériorité de ce dernier sur lui. C’est l’inférieur qui donne la dîme au supérieur (verset #Hé 7:7).
7:4-28 Cette section détaille la supériorité du sacerdoce de Melchisédek sur le sacerdoce lévitique. Les principaux arguments en faveur de cette supériorité ont trait à la perception de la dîme (versets #Hé 7:2-10), à la bénédiction accordée (versets #Hé 7:11-19), au remplacement du sacerdoce lévitique (versets #Hé 7:11-19) et au caractère perpétuel du sacerdoce de Melchisédek (versets #Hé 7:3, #Hé 7:8, #Hé 7:16-17, #Hé 7:20-28).
5 Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d’après la loi, l’ordre de lever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d’Abraham ;
En vertu de l’autorité dont ils avaient été investis par la loi mosaïque, les sacrificateurs lévitiques prélevaient la dîme sur leurs coreligionnaires israélites. La soumission des Israélites consistait à honorer non pas les sacrificateurs, mais la loi de Dieu.
6 et lui, qui ne tirait pas d’eux son origine, il leva la dîme sur Abraham, et il bénit celui qui avait les promesses.
7:6-7 Melchisédek ne perçut pas seulement la dîme d’Abraham, il le bénit aussi. Cela démontre encore sa supériorité.
7 Or c’est sans contredit l’inférieur qui est béni par le supérieur.
8 Et ici, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels ; mais là, c’est celui dont il est attesté qu’il est vivant.
7:6-7 Melchisédek ne perçut pas seulement la dîme d’Abraham, il le bénit aussi. Cela démontre encore sa supériorité.
9 De plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l’a payée, pour ainsi dire, par Abraham ;
7:9-10 Par un argument fondé sur la responsabilité séminale, l’auteur note qu’il est possible de dire que Lévi paya la dîme à Melchisédek. Paul employa le même genre d’argument pour démontrer que, lorsque Adam a péché, nous avons tous péché.
10 car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla au-devant d’Abraham.
11 ¶ Si donc la perfection avait été possible par le sacerdoce Lévitique, — car c’est sur ce sacerdoce que repose la loi donnée au peuple, — qu’était-il encore besoin qu’il parût un autre sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek, et non selon l’ordre d’Aaron ?
perfection. Tout au long de l’épître aux Hébreux, ce terme renvoie à la réconciliation totale avec Dieu et à l’accès direct, dépourvu d’obstacle, que nous avons auprès de lui: le salut. Le système lévitique et son sacerdoce ne pouvaient sauver personne de ses péchés.
7:11-28 Dans cette section, l’argumentation franchit un palier: puisque le sacerdoce de Melchisédek est supérieur au sacerdoce lévitique (versets #Hé 7:1-10), celui de Christ l’est aussi. En effet, il a les traits du sacerdoce de Melchisédek, plutôt que du sacerdoce lévitique.
12 Car, le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi il y a un changement de loi.
7:12-14 Puisque Christ est le souverain sacrificateur des chrétiens, et puisqu’il est issu de la tribu de Juda, et non de celle de Lévi (cf. #Mt 2:1, #Mt 2:6 ; #Ap 5:5), son sacerdoce se situe au-delà de la loi qui faisait autorité pour le sacerdoce lévitique (cf. verset #Hé 7:11). Cela prouve que la loi mosaïque a été abrogée. Le système lévitique a été remplacé par un nouveau sacrificateur qui a offert un sacrifice nouveau, sous une nouvelle alliance. Il a abrogé la loi en l’accomplissant (cf. #Mt 5:17) et en fournissant la perfection qu’il était impossible d’atteindre à travers elle (cf. #Mt 5:20).
13 En effet, celui de qui ces choses sont dites appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a fait le service de l’autel ;
7:13, 15
autre. Dans les deux cas, le terme signifie « autre d’une sorte différente » (heteros), ce qui souligne le contraste avec le sacerdoce lévitique.
14 car il est notoire que notre Seigneur est sorti de Juda, tribu dont Moïse n’a rien dit pour ce qui concerne le sacerdoce.
15 Cela devient plus évident encore, quand il paraît un autre sacrificateur à la ressemblance de Melchisédek,
16 institué, non d’après la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable ;
ordonnance charnelle. La loi ne traitait que de l’existence temporelle d’Israël. Le pardon qui pouvait être obtenu le jour des expiations n’était que temporaire. Ceux qui officiaient comme sacrificateurs n’étaient que des mortels dont la fonction était héréditaire. Le système lévitique était dominé par les questions liées à la vie physique et par un cérémoniel provisoire.
puissance d’une vie impérissable. Puisque Christ est la deuxième personne éternelle de la Trinité divine, son sacerdoce ne connaîtra jamais de fin. Il ne l’a pas reçu en vertu de la loi, mais en vertu de sa divinité.
17 car ce témoignage lui est rendu : Tu es sacrificateur pour toujours Selon l’ordre de Melchisédek.
Citation de nouveau tirée du #Ps 110:4.
18 Il y a ainsi abolition d’une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité, —
abolition. La faiblesse de la loi, c’est qu’elle était incapable de sauver ou d’engendrer un changement dans l’être intérieur (cf. #Ro 8:3 ; #Ga 4:9).
19 car la loi n’a rien amené à la perfection, — et introduction d’une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu.
la loi n’a rien amené à la perfection. Loin de pouvoir sauver qui que ce soit (cf. #Ro 3:19-20), la loi était porteuse de malédiction pour tout homme (cf. #Ga 3:10-13).
nous nous approchons de Dieu. C’est l’expression clé de tout le passage. L’essence du christianisme, c’est d’amener les hommes à s’approcher de Dieu, par opposition avec le système lévitique qui maintenait le commun des mortels loin de sa présence. En tant que croyants, nous sommes tous des sacrificateurs et devons donc nous approcher de Dieu; c’est en effet l’une des caractéristiques du sacerdoce (cf. #Ex 19:22).
20 Et, comme cela n’a pas eu lieu sans serment,
7:20-21
serment. Les promesses de Dieu sont immuables, scellées par un serment (cf. #Hé 6:17). Le sacerdoce de type melchisédékien de Christ est confirmé par le serment de Dieu au #Ps 110:4. Dieu ne changera jamais d’avis sur ce point (« il ne se repentira pas », verset 21).
21 car, tandis que les Lévites sont devenus sacrificateurs sans serment, Jésus l’est devenu avec serment par celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas : Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l’ordre de Melchisédek. —
22 Jésus est par cela même le garant d’une alliance plus excellente.
garant. C’est la seule fois que ce terme est utilisé dans le N.T. C’est Jésus lui-même qui garantit le succès de cette nouvelle alliance de salut.
une alliance plus excellente. C’est-à-dire la nouvelle alliance (#Hé 8:8, #Hé 8:13 ; #Hé 9:15). La première mention de l’« alliance » dans cette épître est accompagnée de celle d’un thème clé (« plus excellente » ou « meilleure », #Hé 7:19 ). Le ch. #Hé 8 traitera plus en détail de cette alliance.
23 De plus, il y a eu des sacrificateurs en grand nombre, parce que la mort les empêchait d’être permanents.
en grand nombre. On dit qu’il y eut 84 souverains sacrificateurs entre Aaron et la destruction du temple par les Romains en 70 apr. J.-C. Il y eut encore plus de sacrificateurs de rang inférieur.
24 Mais lui, parce qu’il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n’est pas transmissible.
25 C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
parfaitement. C’est le même concept que celui exprimé par « perfection » (versets #Hé 7:11, #Hé 7:19). L’expression grecque est utilisée seulement ici et en #Lu 13: 11 (la femme ne pouvait « pas du tout » se redresser).
intercéder. Le terme renvoie à une plaidoirie en faveur d’autrui. On l’utilisait notamment lorsqu’une pétition était apportée au roi en faveur de quelqu’un. Cf. la prière sacerdotale de Christ en #Jn 17. Puisque les rabbins attribuaient aux anges des pouvoirs d’intercession, les Hébreux considéraient peut-être les anges comme des intercesseurs. L’auteur affirme sans ambiguïté que seul Christ peut intercéder pour nous (cf. #1Ti 2:5).
26 Il nous convenait, en effet, d’avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux,
Dans sa relation avec Dieu, Christ est « saint » (d’une piété sans souillure; #Mt 3:17 ; #Mt 17: 5 ; #Mr 1:24 ; #Lu 4:24 ; #Ac 2:27 ; #Ac 13: 35). Dans sa relation avec l’homme, il est « innocent » (sans mal ni méchanceté; #Jn 8:46). Dans sa relation avec lui-même, il est « sans tache » (libre de toute contamination; #1Pi 1:19) et « séparé des pécheurs » (il n’avait pas une nature pécheresse qui aurait engendré des actes pécheurs; cf. « sans commettre de péché » en #Hé 4:15).
7:26-28 La divinité et la sainteté de Christ constituent d’autres preuves de la supériorité de son sacerdoce.
27 qui n’a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, — car ceci, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même.
chaque jour. Sous le système lévitique, chaque fois que le souverain sacrificateur péchait, il devait offrir un sacrifice pour lui-même (#Lé 4:3). Chaque fois que les Israélites péchaient, il devait aussi offrir un sacrifice pour eux (#Lé 4:13). Cela pouvait se passer tous les jours. En outre, chaque année, le jour des expiations, il devait encore offrir des sacrifices pour lui-même et pour tout le peuple (#Lé 16: 6, #Lé 16: 11, #Lé 16: 15). Christ n’a commis aucun péché et n’avait donc pas besoin d’offrir de sacrifice pour lui-même. Un seul sacrifice (par lui) était nécessaire, et ce une seule fois, pour tous les hommes et pour tous les temps.
une fois pour toutes. Un accent clé dans l’épître. L’œuvre sacrificielle de Christ n’a jamais eu besoin d’être répétée, contrairement aux sacrifices des souverains sacrificateurs. Cf. #Hé 9:12, #Hé 9:26, #Hé 9:28 ; #Hé 10:2, #Hé 10:10 ; #1Pi 3:18.
28 En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse ; mais la parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils, qui est parfait pour l’éternité.
la parole du serment. Dieu a confirmé Christ comme souverain sacrificateur.
HEBREWS 7 : 01 to 28 + NOTES : JOHN MACARTHUR
¶ 1 In this Melchizedek, king of Salem, priest of God Most High - which went to meet Abraham returning from the slaughter of the kings and blessed him,
7: 1-2 narrative summary about Melchizedek in #Ge 14: 18-20
7: 1-28 Using the two references of A.T. Melchizedek (#Ge 14: 18-20; #PS 110: 4), ch. Hey # 7 exposes the superiority of the priesthood of Christ on this exceptional priest who was, in some ways, a type of Christ. The CH. Hey # 7 is the center of the Hebrews because of it contains the detailed comparison between the priesthood of Christ and that of the sovereign Levitical priest.
2 and to whom Abraham gave a tenth of everything - which is first King of righteousness, according to the meaning of its name, then king of Salem, which is king of peace -
3 Without father, without mother, without genealogy, without beginning of days or end of life - but made like the Son of God - it remains a priest in perpetuity.
The Levitical priesthood was hereditary, but that Melchizedek was not. His kinship and origin are unknown, because they were not considered for the priesthood. Contrary to the claims of some interpretations, it does not mean that Melchizedek had no parents. The Syriac translation (or Peshitta) makes more accurate sense of the Greek phrase, "whose father and mother do not appear in the genealogies." There is no record of the death or birth of Melchizedek, while the death of Aaron is reported in detail (#No 20: 22-29).
made like. We find this word anywhere else in the N.T. This resemblance to Christ is the way in which the story of Melchizedek is reported in the A.T., Not his personality. It was not the pre-incarnate Christ, as some claim, but it was similar to Christ in the sense that his priesthood was universal (verse Hey # 7: 1), exercised by a king (verses Hey # 7: 1-2; cf. 6:13 #Za), characterized by justice (verse # Heb 7: 2; cf. #PS 72: 2; # Jer 23: 5; # 1 Cor 1:30) and peace ( # Hey verse 7: 2; cf. #PS 72: 7; #Esa 9: 5; #Ro 5: 1) and eternal (v # Heb 7: 3; cf. vv # Heb. 7: 24-25). .
4 Now consider how great this man whom the patriarch Abraham gave the tenth of the spoils.
In ancient times, it was common to offer the tithe to God or his earthly representative. The fact that Abraham, the father of the faith of the Hebrews, offered tithes to Melchizedek proves the superiority of the latter over him. This is lower that give tithes to the superior (verse # Heb 7: 7).
7: 4-28 This section explains the superiority of the priesthood of Melchizedek over the Levitical priesthood. The main arguments in favor of the superiority relate to the collection of tithes (verses Hey # 7: 2-10), to the blessing (verses Hey # 7: 11-19), to replace the Levitical priesthood (verses # Hey 7: 11-19) and the perpetual nature of the priesthood of Melchizedek (verses Hey # 7: 3, # Heb 7: 8, # Heb 7: 16-17, # Heb 7: 20-28).
5 Those son of Levi who receive the priesthood, have according to the law, the order of tithes of the people, that is to say, of their brethren, though they come from Abraham ;
Under the authority they had been invested by the Mosaic Law, the Levitical priests tithes levied on their fellow Israelites. The submission of the Israelites was to honor not the priests, but the law of God.
6 and he who is not counted from them originated, received tithes of Abraham, and blessed him that had the promises.
7: 6-7 Melchizedek not only perceived the tithes of Abraham, he also blessed. This further demonstrates its superiority.
7 And without all contradiction the less is blessed by the greater.
8 And here, those who receive tithes mortal men; but there is one that it is witnessed that he liveth.
7: 6-7 Melchizedek not only perceived the tithes of Abraham, he also blessed. This further demonstrates its superiority.
9 In addition, Levi, who receiveth tithes, payed, so to speak, through Abraham;
7: 9-10 For an argument based on the seminal responsibility, the author notes that it is possible to say that Levi paid tithes to Melchizedek. Paul used the same kind of argument to show that when Adam sinned, we all sin.
10 For he was yet in the loins of his father when Melchizedek met before Abraham.
11 ¶ If therefore perfection were by the Levitical priesthood - for it is on this priesthood rests the people received the law - what further need was there that another priest after the order of Melchizedek, not in the order of Aaron?
perfection. Throughout the book of Hebrews, this term refers to the total reconciliation with God and with direct access, free of obstacles that we have in him: salvation. The Levitical system and its priesthood could not save anyone from their sins.
7: 11-28 In this section, the argument goes one step: since the priesthood of Melchizedek is superior to the Levitical priesthood (verses Hey # 7: 1-10), that of Christ is too. Indeed, it has the features of the priesthood of Melchizedek, rather than the Levitical priesthood.
12 For the priesthood being changed, so necessarily there is a change of law.
7: 12-14 Since Christ is the high priest of the Christians, and since he is from the tribe of Judah, and not that of Levi (cf. #Mt 2: 1, #Mt 2: 6; 5 #Ap 5) his priesthood is beyond the law that was authoritative for the Levitical priesthood (cf. verse # Heb 7:11). This proves that the Mosaic law was repealed. The Levitical system was replaced by a new priest who offered a new sacrifice, under a new covenant. He repealed the law by fulfilling it (cf. #Mt 5:17) and providing the perfection it was impossible to achieve through it (cf. #Mt 5:20).
13 For he of whom these things are said belongs to another tribe, of which no fact of the altar;
7:13, 15
other. In both cases, the term means "another of a different kind" (heteros), which underlines the contrast with the Levitical priesthood.
14 For it is evident that our Lord was descended from Judah, of which tribe Moses spoke nothing regarding the priesthood.
15 This becomes even more evident when it appears another priest in the likeness of Melchizedek,
16 made, not after the law of a carnal commandment, but after the power of an endless life;
carnal commandment. The law dealt only with temporal existence of Israel. The forgiveness could be obtained the day of atonement was only temporary. Those who ministered as priests were mere mortals whose function was hereditary. The Levitical system was dominated by issues related to physical life and a temporary ceremonial.
power of an endless life. Since Christ is the eternal second person of the Holy Trinity, his priesthood never end. It has not been under law, but under his divinity.
17 For it is testified, Thou art a priest for ever after the order of Melchizedek.
again quote from the #PS 110: 4.
18 There annulling a previous order because of the weakness and uselessness -
abolition. The weakness of the law is that it was unable to save or lead to a change in the inner being (cf. #Ro 8: 3; #Ga 4: 9).
19 For the law made nothing perfect, - and introducing a better hope, through which we draw near to God.
the law made nothing perfect. Far from being able to save anyone (cf. #Ro 3: 19-20), the law was a curse carrier for any man (cf. #Ga 3: 10-13).
we approach God. That is the key phrase of the entire passage. The essence of Christianity is to bring men to approach God in contrast with the Levitical system that kept the common man away from his presence. As believers, we are all priests and therefore must approach God; it is indeed a characteristic of the priesthood (cf. #Ex 7:22 p.m.).
20 And as it was not without an oath
7: 20-21
oath. The promises of God are unchangeable, sealed by an oath (cf. Heb 6:17 #). The melchisédékien type of priesthood of Christ is confirmed by the oath of God #PS 110: 4. God never changes his mind on this point ( "he will not repent," verse 21).
21 because, while the Levites have become priests without an oath, Jesus has become the oath by the one who said to him: The Lord has sworn and will not repent: Thou art a priest for ever after the order of Melchizedek. -
22 Jesus is for that reason the guarantee of a better covenant.
guarantor. This is the only time this word is used in the N.T. It is Jesus himself who ensures the success of this new covenant of salvation.
a better covenant. That is to say, the new covenant (# Heb 8: 8, # Heb 8:13; Heb 9:15 #). The first mention of the "covenant" in this epistle is accompanied by that of a key theme ( "most excellent" or "best" # Hey 7:19). The CH. Hey # 8 will address in more detail of this alliance.
23 In addition, there were many priests, because death prevented them from continuing.
In large numbers. It is said that there were 84 high priests among Aaron and the destruction of the Temple by the Romans in 70 AD. AD There was even more junior priests.
24 But he, because he continues forever, has a priesthood that is not transferable.
25 This is also why it can save completely those who come to God by him, seeing he ever liveth to make intercession for them.
perfectly. This is the same concept as expressed by "perfection" (verses 7:11 # Hey, Hey # 7:19). The Greek term is used only here and in #Lu 13: 11 (the woman could "not at all" to recover).
intercede. The term refers to another person's behalf at the hearing. It was used particularly when a petition was made to the king in favor of someone. See the priestly prayer of Christ in #Jn 17. Since the rabbis attributed to angels intercessory powers, the Hebrews believed maybe angels as intercessors. The author states unequivocally that only Christ can intercede for us (see # 1 Tim 2: 5).
26 It suited us, indeed, to have a priest like him, holy, harmless, undefiled, separate from sinners, and made higher than the heavens;
In his relationship with God, Christ is "holy" (a pious undefiled #Mt 3:17; #Mt 17: 5; 1:24 #Mr; #Lu 4:24; #AC 2:27; # Acts 13: 35). In her relationship with the man, he is "innocent" (without evil or wickedness #Jn 8:46). In its relationship with itself, it is "undefiled" (free from contamination; # 1 Peter 1:19) and "separated from sinners" (he did not have a sinful nature which would have resulted sinful acts; cf. "without sin" in # Heb 4:15).
7: 26-28 The divinity and holiness of Christ is further evidence of the superiority of his priesthood.
27 who does not need, like those high priests, to offer up sacrifices, first for his own sins and then for the people - for this he did once for all by s offeror itself.
every day. Under the Levitical system, whenever the high priest sinned, he had to sacrifice for himself (Lev # 4: 3). Whenever the Israelites sinned, he also had to offer a sacrifice for them (# Lev 4:13). This could happen every day. In addition, each year the Day of Atonement, he still had to offer sacrifices for himself and for all the people (# Lev 16: 6, # Lev 16: 11 # Lev 16: 15). Christ committed no sin and thus did not need to offer sacrifice for himself. One sacrifice (for him) was necessary, and that only once, for all men and for all time.
once for all. A key focus in the epistle. The sacrificial work of Christ has never needed to be repeated, unlike the sacrifices of the high priests. See # Hey 9:12, 9:26 # Hey, Hey # 9:28; # Heb 10: 2, 10:10 # Hey; # 1 Peter 3:18.
28 For the law appoints as high priests men who are weak; but the word of the oath, which was after the law, appoints a Son who is perfect forever.
the word of the oath. God confirmed Christ as priest.
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