
Israël servit pour une femme, Et pour une femme il garda les troupeaux
22/11/2013 11:47Israël servit pour une femme, Et pour une femme il garda les troupeaux. {#Os 12:12}
Lorsque Laban fait des reproches à Jacob, ce dernier décrit ainsi le travail qu’il a accompli : « Voilà vingt ans que j’ai passés chez toi ; je ne t’ai point rapporté de bêtes déchirées ; j’en ai payé le dommage ; tu me redemandais ce qu’on me volait de jour et ce qu’on me volait de nuit. La chaleur me dévorait pendant le jour, et le froid pendant la nuit, et le sommeil fuyait de mes yeux ». Encore plus pénible que cela était la vie de notre Sauveur ici-bas. Il a veillé sur toutes ses brebis jusqu’à ce qu’il ait rendu son dernier compte : « De tous ceux que tu m’as donnés je n’en ai perdu aucun ». Ses cheveux ont été mouillés par la rosée, et ses pieds par les gouttes de la nuit. Le sommeil est parti de ses yeux, car toute la nuit il était en prière pour son peuple. Une nuit Pierre a eu besoin que sa cause soit défendue ; tout à l’heure, un autre demandera en pleurant son intercession. Nul berger, se tenant assis sous les cieux d’une nuit froide, levant les yeux vers les astres, ne pourrait exprimer de complaintes sur la dureté de son labeur telles que Jésus-Christ aurait pu en apporter, s’il avait choisi de le faire, à cause de l’austérité de son service pour obtenir son épouse. Les montagnes froides et l’air de la nuit ont été les témoins de la ferveur de sa prière ; Le désert connaissait ses tentations, ainsi que son conflit et sa victoire. Il est doux de demeurer sur le parallèle spirituel de Laban qui a exigé toutes les brebis de la main de Jacob. Si elles ont été déchirées par des bêtes, Jacob doit les soigner : si l’une d’elles est morte, il doit garantir la sécurité du reste du troupeau. Est-ce que le labeur de Jésus pour son Église ne fut pas le labeur de quelqu’un qui avait l’obligation d’apporter chaque brebis saine et sauve à celui qui lui en avait donné la charge ? Regardez au dur travail de Jacob, et vous pouvez voir une image de celui dont nous lisons : « Il nourrira son troupeau comme un berger ».
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