
Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns
07/12/2013 04:08Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. {#1Co 9:22}
Le grand objet de Paul n’était pas simplement d’instruire et d’améliorer, mais de sauver. Toute dérogation à cela l’aurait grandement déçu ; il voulait obtenir des hommes renouvelés de cœur, ayant tout pardonné, sanctifiés, et donc, en fait, sauvés. Est-ce que nos œuvres chrétiennes ont visé à l’un au moins de ces points si importants ? Sinon, puissions-nous modifier nos voies, car, au dernier grand jour, il n’y aura aucun intérêt si nous avons enseigné et fait la morale aux hommes, s’ils ne paraissent pas devant Dieu en étant sauvés. Nos vêtements seront rouges de sang si au cours de notre vie nous n’avons poursuivi que des buts sans importance, en oubliant que les hommes ont besoin d’être sauvés. Paul connaissait la ruine de l’homme à l’état naturel, et il n’a pas essayé de l’instruire, mais de le sauver ; il a vu des hommes plongeant vers l’enfer, il n’a pas essayé de les améliorer, mais de les sauver de la colère à venir. Par compassion pour eux et leur salut, il s’est donné lui-même avec un zèle infatigable, apportant l’Évangile dans des terres lointaines, pour avertir les hommes et les supplier de se réconcilier avec Dieu. Ses prières étaient incessantes, ses intercessions et ses œuvres étaient continuelles. Sauver les âmes était sa passion dévorante, son ambition, sa vocation. Il est devenu un domestique pour tous les hommes, travaillant dur, et ressentant un grand malheur en lui lorsqu’il ne prêchait pas l’Évangile. Il a mis de côté ses préférences pour prévenir le préjugé ; il a soumis sa volonté à un environnement indifférent, et si les hommes recevaient seulement l’Évangile, il ne faisait pas surgir de questions concernant formes ou cérémonies : l’Évangile était ce qui était le plus important pour lui. S’il pouvait sauver quelqu’un, il en était heureux. C’était là sa couronne pour laquelle il combattait, la seule récompense pour toutes ses œuvres et son abnégation. Cher lecteur, avons-nous, vous et moi, vécu pour gagner des âmes selon ce noble but ? Sommes-nous possédés du même désir, de cette volonté surpassant tout autre chose ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi ne pas commencer ? Jésus est mort pour des pécheurs, ne pourrions-nous pas vivre pour eux ? Où se trouve notre tendresse, notre affection ? Où se trouve notre amour pour Christ si nous ne cherchons pas à l’honorer dans le salut des hommes. Oh ! Que le Seigneur puisse nous remplir d’un zèle sans fin pour les âmes des hommes.
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