Je médite tes ordonnances

14/10/2013 09:08

Je médite tes ordonnances {#Ps 119:15}

Il y a des temps où la solitude est une meilleure situation que de se trouver en société, et le silence plus sage qu’un discours. Nous serions de meilleurs chrétiens si nous étions davantage seuls, nous attendant à Dieu, amassant à travers la méditation de sa Parole la force spirituelle pour son œuvre dans son service. Nous devrions méditer sur les choses de Dieu, parce que c’est ainsi que nous en retirerons quelque nourriture. La vérité est quelque peu ressemblant au bouquet de la grappe, si nous voulons avoir du vin de celle-ci, nous devons la cueillir, nous devons la presser, l’écraser plusieurs fois. Les pieds du fouleur doivent être actifs pour que le raisin donne son jus sinon il n’en coulera pas ; et il faut de la persévérance pour que le précieux liquide ne soit pas gaspillé. De même nous devons par la méditation, fouler les grappes de la vérité, si nous voulons en obtenir le vin de la consolation qui en sort. Nos corps ne sont pas portés seulement par la nourriture que nous portons à la bouche, mais le processus qui réellement pourvoit aux muscles, aux nerfs, aux os, est le processus de la digestion. C’est par la digestion que la nourriture extérieure devient assimilée à la vie intérieure. Nos âmes ne sont pas nourries seulement par l’écoute momentanée de ceci, puis de cela, et ensuite d’un autre passage de la vérité divine. Écouter, lire, noter, et apprendre, tout ceci demande une digestion intérieure pour en compléter l’utilité, et de même la digestion intérieure de la vérité dépend en grande partie de la méditation.

Comment se fait-il que certains chrétiens, bien qu’ils entendent plusieurs prédications, n’avancent que si lentement dans la vie divine ? Parce qu’ils négligent leur cabinet d’étude, et ne méditent pas pleinement la Parole de Dieu. Ils aiment le blé, mais ils ne le broient pas ; ils veulent avoir du maïs, mais ils ne vont pas le ramasser dans les champs ; le fruit est suspendu aux branches de l’arbre, mais ils ne vont pas le cueillir ; l’eau coule à leurs pieds, mais ils ne veulent pas s’arrêter pour y boire. D’une telle folie délivre-nous, Ô Seigneur, et que cette résolution soit la nôtre ce matin : je méditerai sur tes préceptes.

 

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