JEAN 05 : 1 à 47

16/01/2022 00:04

JOUR 77 DE 287 : NOUVEAU TESTAMENT

JEAN 5

JEAN 05 : 1 à 47 +
ÉTUDES EXPLICATIVES SUR LES VERSETS

1 ¶  Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem.

fête des Juifs. Jean rattacha souvent son récit aux diverses fêtes juives (#Jn 2:13 ; #Jn 6:4 Pâque; 7:2 les tabernacles; 10:22 fête de la Dédicace; 11:55 Pâque), mais c’est le seul exemple où il ne précise pas quelle fête se déroulait à ce moment-là.

5:1-18 Alors que l’opposition à Jésus couvait (p. ex. #Jn 2:13-20), l’histoire de la guérison à la piscine de Béthesda marque le début d’une hostilité ouverte à son encontre à Jérusalem et dans les régions du sud d’Israël. On peut diviser ce passage en trois parties:

1° l’accomplissement du miracle (vv. #Jn 5:1-9);

2° la persécution du Maître (vv. #Jn 5:10-16);

3° le complot meurtrier (vv. #Jn 5:16-18).

5:1-7:52 Cette partie met en évidence un changement: après s’être montrés réservés et hésitants au sujet de la messianité de Jésus (#Jn 3:26 ; #Jn 4:1-3), ses adversaires le rejettent désormais ouvertement (#Jn 7:52). L’opposition commence par une controverse liée au fait que Jésus a opéré une guérison un jour de sabbat (#Jn 5:1-18); elle s’intensifie au ch. #Jn 6 avec le départ de nombreux disciples (#Jn 6:66) et se durcit au ch. #Jn 7 pour déboucher sur une opposition officielle et sur la tentative des autorités religieuses de l’arrêter (#Jn 7:20-52). Ainsi, le thème de cette section est clairement le rejet de la messianité de Jésus.

 

2  Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques.

porte des brebis. Le plus vraisemblable est que cette porte soit celle désignée en #Né 3:1, #Né 3:32 ; #Né 12:39. C’était une petite ouverture pratiquée dans le rempart nord de la ville, juste à l’ouest de l’angle nord-est.

il y a une piscine. Certains suggèrent que Jean écrivit son Évangile avant la destruction de Jérusalem en 70 apr. J.-C. parce que le présent « il y a » impliquerait que cette piscine existait toujours. Cependant, Jean utilisait souvent ce qu’il est convenu d’appeler le « présent historique » pour évoquer des faits passés, et donc cet argument n’a que peu de poids.

Pour plus de détails sur la date de la rédaction, voir l’introduction, auteur et date {==> "Jn 1:1"}==> https://www.chercherjesus-christ.com/news/l-evangile-selon-jean/

 

Bethesda. « Bethesda » est la transcription grecque d’un mot hébreu (ou araméen) signifiant « maison de la source ».

 

3  Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l’eau ;

étaient couchés. C’était la coutume à l’époque pour les infirmes de se rassembler là. Les sources qui alimentaient la piscine devaient avoir un débit irrégulier qui faisait trembler la surface de l’eau (v. #Jn 5:7). Certains témoins de l’Antiquité précisent que cette eau était si riche en minéraux qu’elle en avait une teinte rouge; on lui attribuait donc des vertus médicinales.

5:3-4 L’expression de la dernière partie du v. 3 « qui attendaient le mouvement de l’eau » et le v. 4 n’appartiennent probablement pas au texte original. Les manuscrits grecs les plus anciens, de même que les traductions anciennes, ne les contiennent pas. L’emploi de mots et d’expressions peu familiers au style de l’auteur milite aussi en faveur de leur exclusion.

 

4  car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l’eau ; et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie.

 

5  Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans.

depuis trente-huit ans. Jean mentionne ce chiffre pour souligner la gravité de la maladie qui affligeait cette personne. Puisqu’elle avait été remarquée par bien des gens depuis presque 40 ans, tout le monde put être sûr de l’authenticité de cette guérison miraculeuse (cf. v. #Jn 5:9).

 

6  Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit: Veux-tu être guéri ?

sachant. Ce mot implique que Jésus avait une connaissance surnaturelle de la situation de cet homme (#Jn 1:47-48 ; #Jn 4:17). Jésus choisit de le guérir au milieu de bien d’autres malades. Ce choix lui revint, dans sa souveraineté, et aucune raison n’en est donnée.

 

7  Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi.

 

8  Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche.

Lève-toi …  prends …  marche. De la même façon que Dieu créa le monde en parlant (#Ge 1:3), les paroles de Jésus avaient le pouvoir de guérir (cf. #Jn 1:3 ; #Jn 8:58 ; #Ge 1:1 ; #Col 1:16 ; #Hé 1:2).

lit. Fait en général de paille, il était assez léger pour qu’on puisse le transporter sur l’épaule de la personne bien portante qui aidait l’infirme (cf. #Mr 2:3).

 

9  Aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son lit, et marcha. (5-10) C’était un jour de sabbat.

il prit son lit, et marcha. Cette expression souligne que la guérison fut totale (cf. v. #Jn 5:5)

 

10  Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri : C’est le sabbat ; il ne t’est pas permis d’emporter ton lit.

il ne t’est pas permis. Expression qui révèle que le judaïsme du temps de Jésus avait dégénéré en une pieuse hypocrisie. Cela irritait particulièrement le Seigneur Jésus (cf. #Mt 22:1-23:2), qui utilisa cet incident pour instaurer une confrontation avec le légalisme juif et identifier la nécessité d’une repentance nationale.

5:10-11 L’A.T. avait interdit de travailler le jour du sabbat, sans préciser ce que ce mot recouvrait exactement (#Ex 20:8-11). On estime généralement que, dans les Écritures, c’était le travail ordinaire qui était ainsi interdit. Or, la tradition orale des rabbins allait encore plus loin que l’A.T. en désignant 39 activités interdites (Mishna Sabbat 7:2; 10:5), dont celle de transporter quelque chose d’un domaine à un autre. Ainsi, c’était la tradition orale que l’homme avait enfreinte, pas l’A.T.

Jésus n’avait pas enfreint la loi divine, car elle n’interdisait en rien de faire du bien ce jour-là (#Mr 2:27). Cependant, il avait effectivement contrevenu à la tradition orale développée par les Juifs, c’est-à-dire aux « commandements d’hommes » (cf. aussi #Mt 15:1-9). C’est sans doute volontairement que Jésus accomplissait ses miracles le jour du sabbat: il cherchait la confrontation avec leur hypocrisie religieuse, qui les rendait aveugles à la véritable adoration de Dieu (voir les vv. #Jn 5:17-47 pour connaître la raison principale de cette recherche de confrontation.

 

11  Il leur répondit : Celui qui m’a guéri m’a dit : Prends ton lit, et marche.

 

12  Ils lui demandèrent : Qui est l’homme qui t’a dit: Prends ton lit, et marche ?

 

13  Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était ; car Jésus avait disparu de la foule qui était en ce lieu.

 

14  Depuis, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit : Voici, tu as été guéri ; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire.

ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. L’essentiel de ce que Jésus veut dire ici, c’est que le péché entraîne des conséquences inévitables (cf. #Ga 6:7-8). Même si les Écritures ne suggèrent en rien que toute maladie serait la conséquence du péché (cf. #Jn 9:1-3 ; #Lu 13:1-5), elle peut parfois être en relation directe avec la turpitude morale (cf. #1Co 11:29-30 ; #Ja 5:15). Jésus avait peut-être choisi cet homme précisément pour mettre l’accent sur ce point.

 

15  Cet homme s’en alla, et annonça aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri.

 

16  C’est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, parce qu’il faisait ces choses le jour du sabbat.

poursuivaient. Le temps de ce verbe implique que les Juifs poursuivaient souvent Jésus: il était en permanence en butte à leur hostilité, ce n’était pas un incident isolé. La raison en était la haine qu’ils éprouvaient envers Jésus parce qu’il faisait des miracles le jour du sabbat (cf. #Mr 3:1-6).

 

17 ¶  Mais Jésus leur répondit : Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis.

ici, Ce qui est important c’est que Dieu travaillait continuellement et, puisque Jésus travaillait également sans cesse, il ne pouvait qu’être Dieu. En outre, Dieu n’a pas besoin de prendre du repos car il ne se fatigue jamais (#Esa 40:28). Pour que l’autodéfense de Jésus porte, il fallait que les facteurs appliqués à Dieu s’appliquent aussi à lui. Jésus est maître du sabbat (#Mt 12:8)! Même les rabbins admettaient que Dieu n’avait jamais cessé de travailler, car il soutient l’univers en permanence.

5:17-47 Ces vv. révèlent la raison suprême qui poussait Jésus à la confrontation avec l’hypocrisie religieuse: c’était une occasion de déclarer publiquement qui il était. Cette section a trait à l’affirmation par Christ de sa divinité. En tant que tel, c’est l’un des plus grands discours christologiques des Écritures. Jésus y exprime cinq revendications d’égalité avec Dieu: il est l’égal de Dieu

1° dans sa personne (vv. #Jn 5:17-18);

2° dans ses œuvres (vv. #Jn 5:19-20);

3° en termes de pouvoir et de souveraineté (v. #Jn 5:21);

4° en termes de jugement (v. #Jn 5:22);

5° en termes d’honneur (v. #Jn 5:23).

 

18  A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu.

Ce v. le confirme, les Juifs comprirent immédiatement que les remarques de Jésus impliquaient sa divinité.

 

19  Jésus reprit donc la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.

En vérité, en vérité. Cf. vv. #Jn 5:24-25 ; #Jn 1:51. Manière de dire « je vous dis la vérité ». Plus les Juifs se montraient hostiles à ce qu’impliquaient ses assertions d’égalité avec Dieu, plus Jésus faisait preuve d’audace, de force d’affirmation et d’absence de peur. Il associait directement à son Père ses activités de guérison le jour du sabbat. Le Fils ne faisait jamais quoi que ce soit qui puisse s’opposer à son Père, parce qu’il ne faisait que ce qui coïncidait avec l’œuvre de son Père et la prolongeait. Jésus impliquait ainsi que le seul qui soit apte à agir comme le Père ne pouvait qu’être aussi grand que lui.

 

20  Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait ; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement.

des œuvres plus grandes. Cela fait allusion à l’œuvre puissante de ressusciter les morts. Dieu possède ce pouvoir (cf. #1R 17:17-24 ; #2R 4:32-37 ; #2R 5:7) et le Seigneur Jésus également (vv. #Jn 5:21 ; #Jn 11:25-44 ; #Jn 14:19 ; #Jn 20:1-18).

 

21  Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut.

 

22  Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils,

 

23  afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé.

honorent le Fils. Ce v. explique pourquoi Dieu a confié tout jugement au Fils (v. #Jn 5:22): c’est pour que tout homme honore le Fils comme il honore le Père. Ce v. fait de Jésus bien plus qu’un simple ambassadeur agissant au nom d’un monarque; il lui confère une égalité pleine et entière avec le Père (cf. #Ph 2:9-11).

honorent le Père. Jésus renverse, pour la retourner contre eux, l’accusation de blasphème que les Juifs présentaient contre lui: il leur rétorque que la seule façon d’honorer le Père, c’est de recevoir le Fils; par conséquent, c’étaient eux qui blasphémaient contre le Père en rejetant son Fils.

 

24  En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.

il est passé de la mort à la vie. Cela développe la vérité du v. 21: Jésus donne la vie à quiconque le désire. Ceux qui reçoivent cette vie sont ici désignés comme ceux qui écoutent la Parole et croient au Père et au Fils. Ce sont ceux qui ont la vie éternelle et ne seront jamais condamnés (#Ro 8:1 ; #Col 1:13).


25  En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu ; et ceux qui l’auront entendue vivront.

l’heure vient, et elle est déjà venue. Cf. #Jn 4:23. Cette expression révèle une tension entre le « déjà » et le « pas encore » à propos de la résurrection. Ceux qui sont nés de nouveau sont déjà ressuscités spirituellement (« elle est déjà venue »; #Ep 2:1-6 ; #Col 2:13), et cependant une résurrection future les attend encore sur le plan physique (« l’heure vient »; #1Co 15:35-54 ; #Ph 3:20-21).

5:25-29 Ces vv. ont pour thème la résurrection. Jésus affirme que tous les hommes, sauvés ou non, seront littéralement et physiquement ressuscités des morts. Cependant, seuls les sauvés connaissent la résurrection spirituelle (nouvelle naissance) autant que la résurrection physique pour entrer dans la vie éternelle. Ceux qui ne sont pas sauvés ressusciteront pour le jugement et le châtiment éternel, la séparation d’avec Dieu (c’est-à-dire la seconde mort; cf. #Ap 20: 6, #Ap 20: 14 ; #Ap 21: 8). Ces vv. constituent aussi la preuve de la divinité de Jésus-Christ, puisqu’il a le pouvoir de résurrection (vv. #Jn 5:25-26) et que le Père lui a accordé le statut de juge sur toute l’humanité (v. #Jn 5:27). A la lumière d’autres passages, il est clair que Jésus parle de la résurrection de façon générale, mais pas d’une seule résurrection générale.

 

26  Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même.

il a donné au Fils. De toute éternité, le Fils avait le droit d’accorder la vie (#Jn 1:4). Cette distinction concerne la divinité de Jésus par opposition à son incarnation. En devenant un homme, Jésus a volontairement mis de côté l’exercice indépendant de ses privilèges et attributs divins (#Ph 2:6-11). Jésus affirma ici que même dans son humanité, le Père lui avait octroyé la puissance « d’avoir la vie », c’est-à-dire de ressusciter les autres et lui-même.

 

27  Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il est Fils de l’homme.

pouvoir. Cf. #Jn 17: 2 ; Voir #Mt 11:27 ; #Jn 3:35. Christ reçut l’autorité souveraine et absolue sur toutes choses, « dans le ciel et sur la terre ». C’est la preuve incontestable de sa divinité. Le temps de son humiliation était terminé et Dieu l’éleva au-dessus de tout (#Ph 2:9-11).

 

28  Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix,

 

29  (5-28) et en sortiront. (5-29) Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement.

Ceux qui auront fait le bien …  le mal. Jésus n’était pas en train de prêcher la justification par les œuvres (voir #Jn 6:29). Dans ce contexte, le « bien » consiste à croire au Fils pour recevoir une nature nouvelle qui produise de bonnes œuvres (#Jn 3:21 ; #Ja 2:14-20), tandis que le « mal » consiste à rejeter le Fils (ceux qui ne sont pas sauvés) et à haïr la lumière, ce qui amène à commettre de mauvaises actions (#Jn 3:18-19). Les œuvres ont pour résultat essentiel de mettre en lumière la nature de chacun, de révéler s’il est sauvé ou non, mais elles ne peuvent jamais faire obtenir le salut.

 

30  Je ne puis rien faire de moi-même : selon que j’entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.

la volonté de celui qui m’a envoyé. En résumant tout ce qu’il a dit depuis le v. 19 sur son égalité avec Dieu, Jésus affirme que, s’il exerce le jugement, c’est parce que tout ce qu’il a fait dépendait de la volonté et de la parole de son Père (cf. vv. #Jn 5:19-20).

 

31 ¶  Si c’est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai.

 

32  Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai.

5:32-47 L’arrière-plan de ces vv. se trouve en #De 17: 6 et #De 19: 15, qui mentionnent la nécessité de témoins pour établir la véracité d’une affaire. Jésus insista lui-même sur le thème des témoins qui attestent de l’identité du Fils:

1° Jean-Baptiste (vv. #Jn 5:32-35);

2° les œuvres de Jésus (vv. #Jn 5:35-36);

3° le Père (vv. #Jn 5:37-38);

4° l’A.T. (vv. #Jn 5:39-47).

 

33  Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.

 

34  Pour moi ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage ; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés.

 

35  Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.

 

36  Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé.

ces œuvres mêmes que je fais. Cf. #Jn 10:25. Les miracles de Jésus attestaient sa divinité et sa nature messianique. Ces miracles sont les signes les plus importants rapportés par Jean dans son Évangile pour atteindre son but de 20:30-31

 

37  Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face,

le Père …  a rendu lui-même témoignage. Cf. #Mt 3:17 ; #Mr 1:11 ; #Lu 3:22.

 

38  et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu’il a envoyé.

 

39  Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi.

Vous sondez. Bien que le verbe puisse être compris comme un impératif (c’est-à-dire « Sondez les Écritures! »), la plupart des traductions en font un indicatif. Il évoque l’étude diligente des textes dans le but d’obtenir la « vie éternelle ». Cependant, Jésus fait remarquer que, malgré tous leurs laborieux efforts, ils n’ont toujours pas compris que le seul et vrai chemin vers la vie éternelle passe par le Fils de Dieu.

rendent témoignage de moi. #Jn 5:45. Christ constitue le thème principal des Écritures.

 

40  Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !

ne voulez pas. Ils cherchaient la vie éternelle mais refusaient de faire confiance à sa seule et unique source (cf. v. #Jn 5:24 ; #Jn 1:11 ; #Jn 3:19).

 

41  Je ne tire pas ma gloire des hommes.

gloire des hommes. Si Jésus avait été d’accord pour devenir le genre de Messie que les Juifs attendaient, c’est-à-dire un pourvoyeur permanent de miracles et de nourriture, avec, en prime, la puissance militaire et politique, il aurait été honoré par ces hommes. Or, Jésus désirait plaire à Dieu seul (vv. #Jn 5:19ss).

 

42  Mais je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu.

 

43  Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.

vous le recevrez. L’historien juif Flavius Josèphe rapporte que toute une série de faux messies se levèrent au cours de la décennie précédant l’an 70 apr. J.-C. Ce v. contraste le rejet par les Juifs de leur Messie authentique, du fait qu’ils n’aimaient ni ne connaissaient Dieu (v. #Jn 5:42), avec le bon accueil qu’ils réservaient aux charlatans.

 

44  Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ?

 

45  Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père ; celui qui vous accuse, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.

 

46  Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi.

Moïse …  a écrit à mon sujet. Jésus ne mentionne aucun passage précis dans le Pentateuque alors qu’il en existe de très nombreux (p. ex. #De 18: 15 ; cf. #Jn 1:21 ; #Jn 4:19 ; #Jn 6:14 ; #Jn 7:40, #Jn 7:52).

 

47  Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ?

 

 

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