JEAN 10 : 1 À 42 + ***JOHN 10 : 1 à 42 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

19/07/2015 08:21

JEAN 10 : 1 À 42 + ***

1 ¶  En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand.

bergerie. Jésus parle aux vv. #Jn 10:1-30 en utilisant une longue métaphore basée sur l’élevage du mouton, tel qu’il se pratiquait au Ier siècle. Les brebis étaient gardées dans un enclos, où elles entraient et d’où elles sortaient. Le berger engageait un « portier » (v. #Jn 10:3), ou « mercenaire » (v. #Jn 10:12), comme adjoint chargé de surveiller la porte. Le berger entrait par la porte. Celui qui venait pour tuer ou voler les brebis ne passait pas par la porte, mais préférait un autre accès. Les enseignements de Jésus étaient ici fondés sur #Ez 34: Dieu y critiquait les faux bergers d’Israël (c’est-à-dire les chefs religieux de la nation) parce qu’ils ne s’occupaient pas assez soigneusement du troupeau d’Israël (c’est-à-dire la nation). Les Évangiles eux-mêmes utilisent souvent l’image des bergers et des brebis (voir #Mt 9:36 ; #Mr 6:34 ; #Mr 14: 27 ; #Lu 15:1-7).

10:1-39 Le discours de Jésus sur lui-même comme « bon berger » découle directement du ch. #Jn 9, puisqu’il s’adresse aux mêmes personnes. Le problème du ch. #Jn 9, c’était que les Israélites étaient conduits par de faux bergers qui les écartaient de la vraie connaissance et les éloignaient du royaume messianique (#Jn 9:39-41). Au ch. #Jn 10, Jésus déclare qu’il est roi, au contraire des faux bergers d’Israël qui s’étaient auto déclarés justes (#Ps 23: 1 ; #Esa 40:11 ; #Jér 3:15 ; cf. #Esa 56:9-12 ; #Jér 23:1-4 ; #Jér 25:32-38 ; #Ez 34:1-31 ; #Za 11:16).

2  Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis.

3  Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.

Le portier. C’était un adjoint du berger, engagé par lui, et qui reconnaissait le vrai berger comme tel, lui ouvrait la porte et l’aidait à prendre soin du troupeau, tout spécialement pour le garder pendant la nuit.

les brebis entendent sa voix. Les bergers du Proche-Orient se tiennent à divers endroits à l’extérieur de l’enclos, faisant entendre leur voix, que les brebis sont capables de reconnaître, ce qui a pour effet de les faire se rassembler autour d’eux.

il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent. Ce berger va même plus loin, car il connaît chacune de ses brebis par son nom. Jésus veut dire qu’il vient vers le troupeau d’Israël et qu’il appelle ses brebis à le suivre dans son propre troupeau messianique. Le présupposé, c’est que ce troupeau est déjà en quelque sorte le sien, avant même qu’il appelle chacun de ses membres par son nom (voir vv. 25-27; 6:37, 39, 44, 64-65; 17: 6, 9, 24; 18: 9).

4  Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix.

10:4-5 Contrairement aux bergers occidentaux qui font avancer leurs troupeaux en les pressant par les côtés ou par derrière et en s’aidant de chiens, les bergers du Proche-Orient les conduisent en se mettant à leur tête et en les encourageant à les suivre. Voilà donc une merveilleuse allégorie de la relation maître-disciple. La direction spirituelle, dans le N.T., se fait toujours par l’exemple: c’est un appel à imiter la conduite des dirigeants (cf. #1Ti 4:12 ; #1Pi 5:1-3).

5  Elles ne suivront point un étranger ; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers.

6  Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait.

parabole. La meilleure traduction serait « illustration » ou « figure de style »; l’intention de l’orateur est de faire passer un message énigmatique, peu clair à première vue. Il en va de même en #Jn 16: 25, #Jn 16: 29, mais jamais dans les synoptiques. Une fois son illustration posée (vv. #Jn 10:1-5), Jésus se met à en tirer d’importantes vérités spirituelles.

7  Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis.

10:7-10 Je suis la porte. C’est ici la 3e fois sur sept que Jésus se présente avec le « je suis » (voir #Jn 6:35 ; #Jn 8:12). Il change légèrement ici le sens de la métaphore. Alors qu’aux vv. #Jn 10:1-5 il se dépeignait comme le berger, il devient ici la porte. Alors qu’aux vv. #Jn 10:1-5, le berger conduisait les brebis hors de l’enclos, il devient ici l’entrée de l’enclos (v. #Jn 10:9) qui leur garantit de trouver le bon pâturage. Ce passage trouve son écho dans les paroles de Jésus en #Jn 14: 6 par lesquelles il se définit comme le seul chemin vers le Père: il représente le seul moyen d’approcher le Père et de participer au salut promis. Comme certains bergers au Proche-Orient avaient l’habitude de se coucher pour la nuit en travers de la porte afin que les brebis ne puissent pas s’échapper, Jésus se dépeint ici comme la porte elle-même.

8  Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ; mais les brebis ne les ont point écoutés.

9  Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.

10:9-10 Ces deux vv. insistent à la façon de proverbes sur le fait que la foi en Jésus comme Messie et Fils de Dieu est le seul moyen d’être « sauvé » du péché et de l’enfer et de recevoir la vie éternelle. Jésus-Christ est la seule vraie source de connaissance de Dieu et la seule base de la sécurité spirituelle.

10  Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.

11  Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.

donne sa vie pour ses brebis. Allusion à la mort substitutive de Jésus pour les pécheurs sur la croix. #Jn 10:15 ; #Jn 6:51 ; #Jn 11:50-51 ; #Jn 17: 19 ; #Jn 18: 14.

10:11-18 Jésus choisit une autre expression tirée des vv. 1-5: il est le « bon berger » par opposition aux chefs corrompus d’Israël (#Jn 9:40-41). C’est ici le 4e des sept « je suis » de Jésus (voir vv. #Jn 10:7,9 ; #Jn 6:35 ; #Jn 8:12). Le terme « bon » a le sens de « noble » et établit un contraste entre les mercenaires, qui n’ont que leur propre intérêt égoïste à l’esprit, et lui.

12  Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse.

voit venir le loup …  prend la fuite. Le mercenaire représente les chefs religieux: ils accomplissaient fidèlement leur devoir quand tout allait bien, mais ne se risquaient pas à faire preuve de dévouement sacrificiel en temps de danger. Par contraste, Jésus a accepté de donner sa vie pour son troupeau (voir #Jn 15: 13).

13  Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis.

14  (10-13) Je suis le bon berger. (10-14) Je connais mes brebis, et elles me connaissent,

15  comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.

16  J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger.

ne sont pas de cette bergerie. Allusion aux païens qui répondraient à sa voix et deviendraient membres de l’Église (cf. #Ro 1:16). La mort de Jésus n’intervint pas seulement en faveur des Juifs, mais aussi des non-Juifs, et il les rassemblerait en un seul corps, l’Église ; cf. #Ep 2:11-22).

17  Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre.

10:17-18

la reprendre. Jésus répéta cette expression deux fois dans ces deux vv., indiquant que sa mort en sacrifice n’était pas la fin. Il y eut ensuite sa résurrection, qui servit à démontrer qu’il était le Messie et qu’il était Dieu (#Ro 1:4). Sa mort et sa résurrection furent suivies de sa glorification finale (#Jn 12: 23 ; #Jn 17: 5) et de l’effusion du Saint-Esprit (#Jn 7:37-39 ; cf. #Ac 2:16-39).

18  Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père.

19 ¶  Il y eut de nouveau, à cause de ces paroles, division parmi les Juifs.

10:19-21 Les Juifs ont de nouveau des réactions mitigées à l’égard des paroles de Jésus (voir #Jn 7:12-13). Alors que certains l’accusent d’être possédé du démon (voir #Jn 7:20 ; #Jn 8:48 ; cf. #Mt 12:22-32), d’autres concluent que ses œuvres et ses paroles sont une démonstration de l’approbation divine.

20  Plusieurs d’entre eux disaient: Il a un démon, il est fou ; pourquoi l’écoutez-vous ?

21  D’autres disaient : Ce ne sont pas les paroles d’un démoniaque ; un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles ?

22 ¶  On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C’était l’hiver.

fête de la Dédicace. Célébration juive de la victoire d’Israël sur le chef syrien Antiochus Épiphane, persécuteur d’Israël. Vers 170 av. J.-C., il conquit Jérusalem et profana le temple en y installant un autel païen pour supplanter celui du vrai Dieu. Sous la direction d’un vieux sacrificateur appelé Mattathias (de la famille des Asmonéens), les Juifs engagèrent une guérilla (connue sous le nom de révolte des Maccabées, 166-142 av. J.-C.) contre la Syrie et réussirent à libérer le temple et le pays de la présence syrienne, jusqu’en 63 apr. J.-C., année de la prise de contrôle de la région par Rome sous la conduite de Pompée. Ce fut en 164 av. J.-C., le 25 du mois de Kisleu (approximativement en décembre) que les Juifs libérèrent le temple et le consacrèrent de nouveau à Dieu. On appelle également cette célébration fête des lumières, car les familles juives allument des bougies pour commémorer cette victoire.

C’était l’hiver. Jean indique ici que la rigueur du climat amena Jésus à se déplacer en longeant le côté est du temple, dans la partie abritée du portique de Salomon. Cet endroit devint, après la résurrection, le lieu de rencontre traditionnel des chrétiens, où ils avaient l’habitude de proclamer l’Évangile (voir #Ac 3:11 ; #Ac 5:12).

23  Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon.

24  Les Juifs l’entourèrent, et lui dirent : Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement.

dis-le-nous franchement. Vu le contexte des vv. 31-39, les Juifs ne cherchaient pas seulement clarté et compréhension à propos de la nature de Jésus, mais voulaient surtout qu’il déclare publiquement qu’il était le Messie pour saisir ce prétexte et l’attaquer.

25  Jésus leur répondit : Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi.

26  Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.

10:26-27 Ceci indique clairement que Dieu a choisi ses brebis et que ce sont ceux qui croient et le suivent;  cf. #Jn 6:37-40, #Jn 6:44, #Jn 6:65).

27  Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent.

28  Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.

10:28-29 La sécurité des brebis de Jésus repose sur lui, car il est le bon berger, qui a le pouvoir de les garder en sécurité. Ni les voleurs, ni les cambrioleurs (vv. #Jn 10:1, #Jn 10:8), ni le loup (v. #Jn 10:12) ne peuvent leur faire de mal. Le v. 29 indique clairement que le Père se porte garant de la sécurité des brebis, car personne ne saurait les ravir de sa main: il garde le contrôle souverain de toutes choses (#Col 3:3). Aucun passage, dans l’A.T. et dans le N.T., n’atteste plus fortement la sécurité éternelle absolue de chaque chrétien.

29  Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.

30  Moi et le Père nous sommes un.

Moi et le Père nous sommes un. Le Père et le Fils se sont engagés à préserver et à protéger les brebis de Jésus d’une façon parfaite. La phrase, en soulignant que les deux personnes de la Trinité ont un but et une action communs en faveur de la sécurité du troupeau, présuppose leur unité de nature et d’essence (voir #Jn 5:17-23 ; #Jn 17: 22).

31  Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider.

Pour la troisième fois, Jean fait état de la tentative des Juifs de lapider Jésus (voir #Jn 5:18 ; #Jn 8:59). L’affirmation par Jésus (v. #Jn 10:30) de son unité avec le Père correspondait à une proclamation de sa divinité et amena les Juifs à désirer sa mort (v. #Jn 10:33). Même si l’A.T. permettait la lapidation, dans certaines circonstances bien précises (p. ex. #Lé 24: 16), les Romains se réservaient le droit d’infliger la peine de mort (#Jn 18: 31). Cependant, certains « électrons libres » parmi les Juifs tentèrent de le lyncher au lieu d’organiser un procès en bonne et due forme (voir #Ac 7:54-60).

32  Jésus leur dit : Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez-vous ?

33  Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu.

tu te fais Dieu. Dans l’esprit de ces Juifs, il ne faisait aucun doute que Jésus prétendait être Dieu (cf. #Jn 5:18).

34  Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ?

10:34-36 Citation tirée du #Ps 82:6, où Dieu appelle « dieux » des juges iniques et profère contre eux des paroles de malédiction. Par cet argument, Jésus prouve qu’on peut tout à fait employer le terme pour désigner d’autres dieux que Dieu lui-même. Son raisonnement est le suivant: si Dieu peut désigner d’autres personnes comme des « dieux » ou des « fils du Très-Haut », pourquoi les Juifs trouvent-ils à redire à sa déclaration: « Je suis le Fils de Dieu » (v. #Jn 10:36)?

35  Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l’Écriture ne peut être anéantie,

l’Écriture ne peut être anéantie. Affirmation de l’inerrance et de l’autorité absolues de la Bible.

36  celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites : Tu blasphèmes ! Et cela parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu.

37  Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas.

38  Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces œuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père.

croyez à ces œuvres. Jésus ne s’attendait pas à ce qu’on croie en lui sur la base de ses seules assertions. Puisqu’il faisait les mêmes choses que son Père, ses ennemis devaient prendre cela en compte au moment de le juger. Il sous-entend cependant ici qu’ils sont si ignorants des choses de Dieu qu’ils ne savent même pas reconnaître ses œuvres ni celui qu’il leur a envoyé (voir aussi 14:10-11).

39 ¶  Là-dessus, ils cherchèrent encore à le saisir, mais il s’échappa de leurs mains.

40  Jésus s’en alla de nouveau au-delà du Jourdain, dans le lieu où Jean avait d’abord baptisé. Et il y demeura.

Jésus s’en alla …  au-delà du Jourdain. Du fait de l’hostilité croissante (voir v. 39), Jésus passa de la Judée aux zones plus reculées au-delà du Jourdain.

où Jean avait d’abord baptisé. Cf. #Mt 3:1-6 ; #Mr 1:2-6 ; #Lu 3:3-6. Sans doute une allusion à la Pérée ou à la Batanée, régions placées sous la juridiction du tétrarque Philippe à l’est et au nord-est de la mer de Galilée. Déclaration pleine d’ironie, car l’endroit où Jean commença son ministère fut le dernier où séjourna Jésus avant de partir pour Jérusalem et d’y être crucifié. Les gens se souvenaient du témoignage rendu par Jean à Christ et affirmèrent enfin leur foi en lui (vv. #Jn 10:41-42).

41  Beaucoup de gens vinrent à lui, et ils disaient : Jean n’a fait aucun miracle ; mais tout ce que Jean a dit de cet homme était vrai.

42  Et, dans ce lieu-là, plusieurs crurent en lui.

 

JOHN 10 : 1 à 42 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

1 ¶ Verily, verily, I say unto you, He that enters not by the door into the sheepfold, but climbs also is a thief and a robber.

sheepfold. Jesus speaks in vv. #Jn 10: 1-30 using a long metaphor based on sheep farming, as was practiced in the first century. The sheep were kept in a pen where they came and where they came. The shepherd promised a "porter" (v #Jn. 10: 3) or "mercenary" (v. #Jn 10:12), as assistant to monitor the door. The shepherd entered through the door. Whoever came to kill or steal the sheep did not pass through the door, but preferred other access. The teachings of Jesus were based here #Ez 34: God there criticized the false shepherds of Israel (that is to say, the religious leaders of the nation) because they did not deal fairly carefully the herd Israel (that is to say the nation). The Gospels themselves often use the image of shepherds and sheep (see #Mt 9:36; 6:34 #Mr; #Mr 14: 27; #Lu 15: 1-7).

10: 1-39 Jesus' discourse on itself as "good shepherd" direct result of ch. #Jn 9, since it is addressed to the same people. The problem of ch. #Jn 9 was that the Israelites were led by false shepherds who deviated from the true knowledge and the moving away of the Messianic kingdom (#Jn 9: 39-41). In c. #Jn 10, Jesus declares that he is king, unlike the false shepherds of Israel who had self declared righteous (#PS 23: 1; #Esa 40:11; Jer 3:15 # cf. #Esa 56: 9-12; Jer # 23: 1-4; Jer # 25: 32-38; #Ez 34: 1-31; 11:16 #Za).

2 But he who enters by the door is the shepherd of the sheep.

3 The doorkeeper opens, and the sheep hear his voice; he calls by name the sheep which belong to him, and he leads them out.

The doorman. He was a deputy shepherd, hired by him, and which recognized the true shepherd as such, opened the door and helped her to care for the flock, especially to keep him overnight.

the sheep hear his voice. The shepherds of the Middle East are held in various locations outside of the enclosure, making their voices heard, that the sheep can recognize, which has the effect of doing to gather around them.

he calls by name the sheep he owns. This shepherd goes even further, for he knows each of his sheep by name. Jesus means that he comes to the flock of Israel, and he calls his sheep to follow him in his own messianic flock. The assumption is that this herd is already somehow his, before he called each member by name (see vv 25-27;. 6:37, 39, 44, 64-65; 17: 6, 9, 24; 18: 9).

4 And when he brings out his own sheep, he goes before them; and the sheep follow him: for they know his voice.

10: 4-5 Unlike Western shepherds that move their flocks by pressing from the sides or from behind and with the help of dogs, the shepherds of the Middle East lead by putting himself at their head, and by encouraging them to follow them. So a wonderful allegory of the master-disciple relationship. Spiritual direction, in the NT, is always by example: it is a call to imitate the conduct of managers (see # 1Ti 4:12; 1 Peter # 5: 1-3).

5 They will not follow a stranger; but will flee from him: for they know not the voice of strangers.

6 Jesus told them this parable, but they did not understand what he was telling them.

parabola. The best translation would be "illustration" or "figure of speech"; the intention of the speaker is to pass a cryptic message, unclear at first. This applies even #Jn 16: 25 #Jn 16: 29, but never in the Synoptics. When asked his illustration (#Jn vv. 10: 1-5), Jesus begins to draw important spiritual truths.

7 Jesus said unto them, Verily, verily, I say unto you, I am the door of the sheep.

10: 7-10 I am the door. This is the third time in seven that Jesus is presented with the "I am" (see #Jn 6:35; #Jn 8:12). It changes slightly here the meaning of the metaphor. While in vv. #Jn 10: 1-5 it is depicted as a shepherd, he became the door here. While in vv. #Jn 10: 1-5, the shepherd led the sheep out of the pen, it becomes here the entrance to the enclosure (v #Jn. 10: 9) that guarantees to find the right pasture. This passage is echoed in the words of Jesus in #Jn 14: 6 by which he defines as the only way to the Father: it represents the only way to approach the Father and to share in salvation promised. As some shepherds in the Middle East had the habit of going to bed for the night across the door so that the sheep can not escape, Jesus is portrayed here as the door itself.

8 All that ever came before me are thieves and robbers; but the sheep did not hear them.

9 I am the door. Whoever enters through me will be saved; shall go in and out, and find pasture.

10: 9-10 Both vv. insist the way of proverbs on the fact that faith in Jesus as Messiah and Son of God is the only way to be "saved" from sin and hell and receive eternal life. Jesus Christ is the only true source of knowledge of God and the only basis for spiritual security.

10 The thief comes only to steal and kill and destroy; I am come that they might have life, and have it in abundance.

11 I am the good shepherd. The good shepherd giveth his life for the sheep.

gives his life for his sheep. Referring to the substitutionary death of Jesus for sinners on the cross. #Jn 10:15; #Jn 6:51; #Jn 11: 50-51; #Jn 17: 19; #Jn 18: 14.

10: 11-18 Jesus chose another expression taken from vv. 1-5: it is the "good shepherd" in opposition to the corrupt leaders of Israel (#Jn 9: 40-41). This is the fourth of the seven "I am" of Jesus (see vv #Jn. 10: 7,9; 6:35 #Jn; #Jn 8:12). The word "good" has the meaning of "noble" and establishes a contrast between the mercenaries who have only their own selfish interests in mind, and himself.

12 The hired hand, who is not the shepherd, who does not own the sheep, sees the wolf coming and leaves the sheep and flees; and the wolf snatches them and scatters them.

sees the wolf coming ... absconds. The mercenary is the religious leaders: they faithfully performed their duty when all was well, but do not risk to demonstrate sacrificial devotion in times of danger. In contrast, Jesus agreed to give his life for his flock (see #Jn 15: 13).

13 The hireling flees because he is a hireling and does not care for the sheep developed.

14 (10-13) I am the good shepherd. (10-14) I know my own and my own know me,

15 as the Father knows me and I know the Father; and I give my life for my sheep.

16 I have other sheep that are not of this fold; these, I must bring them; they shall hear my voice; and there shall be one flock, one shepherd.

are not of this fold. Allusion to the Gentiles who respond to his voice and become members of the Church (cf. #Ro 1:16). The death of Jesus did not intervene just for the Jews, but also non-Jews, and bring together in one body, the church; cf. #EP 2: 11-22).

17 The Father loves me, because I lay down my life to take it again.

10: 17-18

resume. Jesus repeated this phrase twice in these two verses., Indicating that his sacrificial death was not the end. Then came his resurrection, which served to demonstrate that he was the Messiah and that he was God (#Ro 1: 4). His death and resurrection were followed by his final glorification (#Jn 12: 23; #Jn 17: 5) and the outpouring of the Holy Spirit (#Jn 7: 37-39; cf. #AC 2: 16- 39).

18 No one takes off me, but I lay it down of myself; I have power to lay it down and I have power to take it again: this is the order I received from my Father.

¶ 19 There was again, because of these words, division among Jews.

10: 19-21 The Jews were again mixed reactions towards Jesus' words (see #Jn 7: 12-13). While some accuse him of being demon-possessed (see #Jn 7:20; #Jn 8:48; cf. #Mt 12: 22-32), others conclude that his works and his words are a demonstration of divine approval.

20 Many of them said, He hath a devil, and is mad; why do you listen to?

21 Others said, These are not the words of a demoniac; Can a demon open the eyes of the blind?

22 ¶ Jerusalem the feast of the Dedication. It was winter.

Feast of Dedication. Jewish celebration of Israel's victory over the Syrian leader Antiochus Epiphanes, persecutor of Israel. Around 170 BC. BC, he conquered Jerusalem and desecrated the temple by installing a pagan altar to supplant the true God. Under the direction of an old priest named Mattathias (family of the Hasmoneans), Jews waged a guerrilla war (known as the Maccabean revolt name, 166-142 BC.) Against Syria and succeeded in release the temple and the land of the Syrian presence, until 63 AD. AD, the year of the takeover of the region by Rome led by Pompey. It was in 164 BC. BC, the 25th of Kislev (approximately December) that the Jews liberated the Temple and consecrated to God again. Also called the festival of lights celebration as Jewish families light candles to commemorate the victory.

It was winter. John indicates here that the harsh climate brought Jesus to move along the east side of the temple, in the sheltered part of Solomon's porch. This place became, after the resurrection, the traditional meeting place of Christians, where they used to proclaim the gospel (see #AC 3:11; #AC 5:12).

23 And Jesus walked in the temple in Solomon's porch.

24 The Jews surrounded him and said to him, How long will you keep us in suspense? If you are the Christ, tell us plainly.

tell us plainly. Given the context of vv. 31-39, the Jews not only sought clarity and understanding about the nature of Jesus, but wanted it to publicly declare he was the Messiah to seize this pretext and attack.

25 Jesus answered them, I have told you, and you do not believe. The works that I do in my Father's name testify about me.

26 But ye believe not, because ye are not of my sheep.

10: 26-27 This clearly indicates that God chose his sheep and that it is those who believe and follow Him; cf. #Jn 6: 37-40, 6:44 #Jn, #Jn 6:65).

27 My sheep hear my voice; I know them, and they follow me.

28 And I give them eternal life; and they shall never perish, and no one will snatch them out of my hand.

10: 28-29 Jesus' sheep of security rests on him because he is the Good Shepherd, which has the power to keep them safe. Nor thieves, nor thieves (vv #Jn. 10: 1, #Jn 10: 8), nor the wolf (v. #Jn 10:12) can not hurt them. The V. 29 clearly states that the Father shall guarantee the safety of the sheep, because no one can snatch them out of his hand: he keeps the sovereign control of all things (#Col 3: 3). No passage in the A.T. and in the NT, only more strongly confirms the absolute eternal security of every Christian.

29 My Father, which gave them me, is greater than all; and no one can snatch them from the hand of my Father.

30 I and the Father are one.

I and the Father are one. The Father and the Son are committed to preserving and protecting the flock of Jesus in a perfect way. The sentence, pointing out that the two persons of the Trinity have a purpose and a common action for the safety of the herd, presupposes unity of nature and spirit (see #Jn 5: 17-23; #Jn 17: 22).

31 Then the Jews took up stones again to stone him.

For the third time, Jean mentioned the Jews attempt to stone Jesus (see #Jn 5:18; #Jn 8:59). The assertion by Jesus (v. #Jn 10:30) of his unity with the Father corresponded to a proclamation of his divinity and brought the Jews to desire his death (v. #Jn 10:33). Although A.T. allow stoning, in certain limited circumstances (eg # Lev. 24:. 16), the Romans reserved the right to impose the death penalty (#Jn 18: 31). However, some "free electrons" among the Jews tried to lynch him instead of holding a trial in due form (see #AC 7: 54-60).

32 Jesus said to them: I have shown you many good works from my Father; for which ye stone me?

33 The Jews answered him, saying, For a good work we stone thee not; but for blasphemy; and because that thou, being a man, make yourself God.

make yourself God. In the spirit of the Jews, there was no doubt that Jesus claimed to be God (cf. #Jn 5:18).

34 Jesus answered them, Is it not written in your law, I said, Ye are gods?

10: 34-36 Quote from #PS 82: 6, where God calls "gods" of the unjust judges and speaks against them curse words. By this argument, Jesus proves that you can totally use the term to refer to gods other than God himself. His reasoning is: if God can designate others as "gods" or "son of the Most High", why are the Jews fault with his statement: "I am the Son of God" ( v. #Jn 10:36)?

35 If he called them gods to whom the word of God came, and the scripture can not be broken;

Scripture can not be broken. Affirmation of inerrancy and absolute authority of the Bible.

36 whom the Father hath sanctified, and sent into the world, you say: You blaspheme! This is because I said I am the Son of God.

37 If I do not the works of my Father, believe me not.

38 But if I do, though ye believe not me, believe the works: that ye may know and understand that the Father is in me and I am in the Father.

believe the works. Jesus did not expect what we believe in him on the basis of its own assertions. Since it was the same things that his father, his enemies had to take this into account when judging. However, it implies here that they are so ignorant of the things of God they can not even recognize his works nor one he sent to them (see also 14: 10-11).

¶ 39 Thereupon they sought again to take him: but he escaped out of their hands.

40 And he went again beyond the Jordan into the place where John at first baptized. And there he stayed.

... Jesus went beyond the Jordan. Because of the growing hostility (see v. 39), Jesus went from Judea to remote areas beyond the Jordan.

where John at first baptized. See #Mt 3: 1-6; #Mr 1: 2-6; #Lu 3: 3-6. Probably an allusion to Perea or Batanea, areas under the jurisdiction of the Tetrarch Philip to the east and northeast of the Sea of ​​Galilee. Full statement of irony, as the place where John began his ministry was the last in which Jesus lived before leaving for Jerusalem and be crucified. People remembered the testimony of John to Christ and finally affirmed their faith in Him (vv #Jn. 10: 41-42).

41 Many people came to him and said, John did no sign; but everything John said about this man was true.

42 And in that place many believed in him.

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